"Je connais une famille où lorsque le garçon a faim, les parents demandent à leur fille de lui préparer des nouilles. Elle n'aime pas cuisiner, mais c'est une fille alors elle n'a pas le choix." "Pour un monde plus équitable nous devons élever nos filles autrement. Nous devons élever nos fils autrement." En 2012, Chimamanda Ngozi Adichie prononce un discours dans lequel elle évoque avec lucidité et humour sa vision du féminisme. Publié par la suite (en France, en Folio 2€), il est lu dans le monde entier.
Ce récit vivant a été adapté par son auteure pour le jeune public. Un album à mettre entre toutes les mains, qui invite à la discussion entre enfants, adolescents et adultes.
Une dystopie féministe et anticapitaliste pour les ados.
L'orage qui vient s'ouvre sur une course. Une course qui s'achève par la vision de dents affûtées plongeant dans la chair d'une brebis. Qui tue et mange cette bête innocente ? Les premiers chapitres du roman ados/young adult de Louise Mey nous éloignent de cette figure affamée pour nous plonger dans la vie quotidienne du Hameau. Nous y rencontrons Mila, une adolescente de 15 ans qui vit entourée de femmes et d'enfants. Le monde tel que nous le connaissons a disparu après un événement que les habitant·es nomment la Rétractation. Des communautés se sont reconstruites, même si le danger continue de gronder au-delà des portes du Hameau.
Selon son pays de naissance, naître fille n'offre pas les mêmes perspectives...
Au fil des pages, cinq jeunes filles, originaires de cinq pays différents, racontent leur passage à l'âge adulte et ce que signifie naître fille pour elles. Elles s'interrogent sur les injustices, les violences et les barrières qu'on leur impose.
Ancrée dans la réalité, chaque histoire est enrichie d'une partie documentaire qui éclaire le lecteur sur la situation générale vécue par des millions de femmes.
Ses histoires nous montrent à quel point la levée des tabous et les prises de position politique sont indispensables pour que toutes les filles, peu importe où elles vivent, accèdent aux mêmes libertés.
Dans la ville de Boston, la clinique de Mercy Street offre un nouveau départ aux femmes désireuses d'avorter. C'est là que Claudia travaille depuis des années. Chaque jour, elle affronte la peur et la détresse de nombreuses patientes aux destinées bouleversées. À cela s'ajoute la détermination des militants anti-avortement dont la présence quotidienne aux alentours de la clinique rend l'ambiance tendue, sinon dangereuse. Pour faire face à cette pression constante, Claudia fréquente un sympathique dealer d'herbe, Timmy, qui compte parmi ses clients un jeune homme introverti et solitaire. Sur une plateforme en ligne, ce dernier se met au service d'un gourou pro-vie qui commence peu à peu à développer une fixation sur Claudia.
Poignant, juste et d'une actualité brûlante, Mercy Street, le nouveau roman de Jennifer Haigh explore les ambiguïtés et les failles d'une société au bord de l'explosion.
125 personnalités racontent 125 victimes de féminicides Salomé avait 21 ans, était étudiante en sociologie et anthropologie, et voulait devenir institutrice.
Marie-Alice, 53 ans, était chercheuse en biotechnologie et féministe convaincue.
Myriam, 37 ans, était championne d'équitation, diplômée de Saint-Cyr et mère d'un bébé de 14 mois.
Gülcin, 34 ans, mère de quatre enfants, avait déposé plainte et écrit au procureur de la République.
Et pourtant...
En France, une femme est assassinée par son compagnon ou ex-compagnon tous les deux jours et demi, soit en moyenne 125 femmes par an.
Qui sont-elles ? Quelle est leur histoire ? Comment en sont-elles arrivées là ?
Pour une fois, les victimes ont un visage. 125 personnalités de la littérature, des mondes politiques et artistiques, prennent la plume pour raconter ces vies détruites et ce que les chiffres ne disent pas.
À travers l'analyse de son parcours de femme touchée par la violence et ses entretiens avec des policiers, psychiatres, avocats, associations, philosophes..., Sarah Barukh cherche à comprendre l'emprise, les schémas communs aux féminicides et le rôle de la société dans ces assassinats.
Un livre hommage pour se souvenir et faire réfléchir à notre implication à tous, collectivement. 125 voix et des milliers se lèvent pour que ces meurtres cessent.
Un livre-hommage poignant qui devrait éveiller les consciences. Marie Claire Un recueil rare dans lequel on peut lire 125 courts et magnifiques portrait de victimes. Le Parisien Un formidable travail de mémoire. Cheek Un livre-hommage qui, plus qu'un cri de révolte ou d'indignation, et déjà a lui seul un combat. Psychologies À propos de l'autrice Sarah Barukh a été salariée, entrepreneure, réalisatrice et romancière. Elle a mené une enquête de deux ans pour identifier et retrouver les 125 familles qui témoignent dans ce texte.
Pars à la découverte des jeunes filles qui ont changé le monde avant toi ! Celles qui ont vécu des moments extraordinaires dès leur plus jeune âge comme Anne Frank, Marie-Antoinette, Françoise Sagan ou Joséphine Baker. Mais aussi des jeunes femmes aux accomplissements méconnus, comme Baya, peintre algérienne du xxe siècle et muse de Picasso, Maria Anna Mozart, soeur d'Amadeus et musicienne prodige, ou encore Ann Makosinski, qui invente à 14 ans la première lampe de poche thermoélectrique.
Richement illustré des portraits de Diglee accompagnés des textes incarnés d'Anne-Fleur Multon, ce livre contient 50 portraits de jeunes filles hors du commun qui ont accompli des choses extraordinaires avant leurs 18 ans.
Liberté, égalité, sororité !
Longtemps laissé en sommeil, le concept de sororité a refait surface avec le mouvement #Metoo : être soeurs, c'est être, ensemble, plus fortes. Envisagée comme outil de pouvoir féminin, la sororité nous invite à repenser ce que signifie être une femme aujourd'hui, à questionner les rapports de domination et à imaginer le monde de demain. Sous forme de récits, fictions, textes réflexifs, poèmes et chansons, ce collectif, dirigé par la romancière Chloé Delaume, appelle à une solidarité qui ne nie pas les différences mais embrasse la diversité. Car c'est grâce à la sororité, véritable parole en acte, que la révolution féministe adviendra.
Sous la direction de : Chloé Delaume. Avec les textes de : Juliette Armanet, Lauren Bastide, Iris Brey, Estelle-Sarah Bulle, Rébecca Chaillon, Jeanne Cherhal, Alice Coffin, Camille Froidevaux-Metterie, Kiyémis, Lola Lafon, Fatima Ouassak, Ovidie, Lydie Salvayre et Maboula Soumahoro.
Fille ou garçon, j'ai le droit de rêver de princesses et de châteaux mais aussi d'aventures à grand galop.
Fille ou garçon, j'ai le droit de pleurer, de crier, d'avoir peur ou de me mettre en colère.
Fille ou garçon, j'ai le droit de dire NON !
Dans ce livre coup de poing, fort et bienveillant, l'auteure/illustratrice Hélène Druvert, avec son talent incontournable, aborde un sujet essentiel : l'importance de se sentir bien dans sa vie sans accorder trop d'importance au regard des autres et aux stéréotypes.
Avec une économie et sobriété de mots et une simplicité d'approche, ce livre peut s'adresser aux jeunes comme aux plus âgés, car il n'y a pas d'âge pour aborder ces nombreux thèmes qui nous concernent tous et qui évoluent à une époque de libération de la parole :
- La famille.
- Le rapport au corps.
- L'acceptation de la différence.
- L'amour.
- Les émotions.
- Et même les rêves.
Rapport au corps et aux normes de beauté, rapport à l'autre et aux sexualités, codes de la pornographie... Les injonctions portant sur le corps et la sexualité des filles sont nombreuses. Pour s'en libérer, il faut les reconnaître et en prendre conscience. Ce sera chose faite grâce à cet essai d'Ovidie illustré par Diglee, qui est un véritable guide d'empowerment destiné aus adoslescentes.
Élevée par des parents éclairés dans un Pakistan en pleine transformation, Malala Yousafzai a toujours été encouragée à défendre ses opinions. Son père, en créant sa propre école et en s'opposant ouvertement aux talibans, lui a montré la voie. Il a instillé en elle la soif d'apprendre, le désir de résister au traitement des femmes dans son pays. Ce jour-là, le 9 octobre 2012, Malala rentre de l'école lorsque, soudain, le bus scolaire s'arrête. Deux hommes armés lui tirent dessus.
J'écris de chez les moches, pour les moches, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf, aussi bien que pour les hommes qui n'ont pas envie d'être protecteurs, ceux qui voudraient l'être mais ne savent pas s'y prendre, ceux qui ne sont pas ambitieux, ni compétitifs, ni bien membrés.
Parce que l'idéal de la femme blanche séduisante qu'on nous brandit tout le temps sous le nez, je crois bien qu'il n'existe pas.
V.D.
En racontant pour la première fois comment elle est devenue Virginie Despentes, l'auteur de Baise-moi conteste les discours bien-pensants sur le viol, la prostitution, la pornographie. Manifeste pour un nouveau féminisme.
Un livre pour démystifier et comprendre ce phénomène qui concerne la moitié de la population, tout en représentant encore trop souvent un tabou. Les règles, qu'est-ce que c'est ? Comment faire pour qu'elles ne deviennent pas un obstacle à l'épanouissement des femmes - et à leur vie tout court ? Pour permettre aux jeunes filles de se les réapproprier, et aux garçons de mieux comprendre de quoi il s'agit, un livre nécessaire.
Figure majeure du féminisme des années 1970, icône de l'écriture et de la pensée lesbiennes, Monique Wittig reste une énigme. Tenant à la fois de l'enquête, du récit et de l'étude, ce « brouillon pour une biographie » cherche à percer son mystère et à écrire sa « vie éternelle » - sa vie vécue et celle qu'elle continue d'avoir après sa mort. Nous n'en avons pas fini avec Wittig, cela ne fait que (re)commencer.
Publié cinq ans après L'Opoponax, Les Guérillères, second livre de Monique Wittig, vient à son heure pour souligner et fortifier notre conviction. Le talent de cet écrivain le porte, j'allais écrire, pour notre plaisir et notre profonde satisfaction, à faire du récit le lieu naturel de la contestation du langage, non pas contestation abrupte et maladroite, mais contestation habile par le biais d'une opération beaucoup plus subtile et toujours séduisante. Il semble, en effet, que mots et phrases soient deux fois présents dans le texte : d'abord comme les mots et les phrases de l'usage traditionnel, ensuite comme éléments actifs de l'autodestruction. La métamorphose est très frappante dans ce nouveau livre. Convaincante aussi, tant est sensible le renouveau des images, et leur force.
Notons pour commencer, que les Guérillères (ce curieux féminin de « guérilleros ») ne sont ni les cousines, ni les lointaines descendantes des Amazones auxquelles Hérodote prêta le nom scythe d'Oiorpata, ou tueuses d'hommes. La destruction de l'homme n'est pas l'enjeu du combat que les guérillères ont décidé de mener jusqu'à son therme. Ce qu'elles combattent, c'est l'oppression, ou plutôt sa cause, le langage, celui qu'elles ont reçu des hommes, lesquels les ont, par ce moyen, d'abord nommées, puis soumises et réduites à la merci des mots. Ce qu'elles veulent promouvoir, c'est un monde nouveau où elles retrouveront l'expression de l'indépendance originelle.
André Dalmas, La Quinzaine littéraire (novembre 1969).
Mon but a été de faire que le elles arrive comme un choc pour le lecteur, comme une surprise ;
Puisqu'elles tient tout le récit il doit s'en suivre une sorte de désorientation. Le lecteur entre dans un livre et se trouve confronté avec un elles qui n'est pas familier, pas ordinaire et qui est nouveau et héroïque. En tout cas, c'est ce qui m'a guidée et l'espoir que ce elles pourrait situer le lecteur dans un espace au-delà des catégories de sexe pour la durée du livre. C'est peut-être ici que réside l'utopie.
Monique Wittig, «Quelques remarques sur Les Guérillères», L'Esprit créateur (hiver 1994).
" je sais, vous m'avez demandé de parler des femmes et du roman.
Quel rapport, allez-vous me dire, existe-t-il entre ce sujet et une "chambre à soi" ?, interroge virginia woolf en ouverture d'une conférence sur le féminisme qu'elle dispensa aux étudiantes de l'université de cambridge. avec une irritation voilée d'ironie, virginia woolf rappelle dans ce délicieux pamphlet comment, jusqu'à une époque toute récente, les femmes ont été savamment placées sous la dépendance spirituelle et économique des hommes et, par voie de conséquence, réduites au silence.
Il manquait à celles qui étaient douées pour affirmer leur génie de quoi vivre, du temps et une chambre à soi. "
La mobilisation et l'engagement des femmes pour l'abolition de l'esclavage, la fin de la ségrégation ou les droits civiques - et la part qu'y ont prise les femmes noires - ont été déterminants. Au coeur de cette histoire transparaissent des contradictions encore à l'oeuvre aujourd'hui. Du XIXe siècle à nos jours aux États-Unis, Angela Davis décortique les intérêts conflictuels et convergents des grands mouvements de libération et d'émancipation. Elle montre comment le patriarcat, le racisme et le capitalisme ont divisé des causes qui auraient pu être communes. Preuve que c'est en surmontant les clivages de genre, de race, de classe, et en brisant les fausses mythologies que les femmes pourront le mieux se libérer des oppressions.
Femmes, race et classe est un essai fondateur, indispensable pour comprendre la portée des mobilisations féministes passées et à venir, et les conditions de leur réussite.
«N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devez rester vigilantes votre vie durant», écrivait Simone de Beauvoir. L'année 2022 en est, hélas, une preuve terrible : Afghanes, Iraniennes, Ukrainiennes et même Américaines voient leurs droits réduits ou tout simplement remis en cause.Ce second colloque, organisé le 8 mars 2022 sous le haut patronage de l'UNESCO, avec la participation exceptionnelle de S.A.R. la Grande-Duchesse de Luxembourg, réunit des voix venues du terrain, de l'entreprise et de la société civile pour essayer, ensemble, de proposer des solutions. Elles expriment toutes leur espoir pour les jeunes générations et la volonté farouche de défier sans relâche les traditions et les coutumes qui continuent d'enfermer la femme dans un carcan qui la bâillonne. La reconnaissance de cette parole féminine, dans un combat côte à côte, hommes et femmes réunis, permettra de bâtir une société meilleure pour tous.
En quelques pages, à la première personne, Annie Ernaux raconte une relation vécue avec un homme de trente ans de moins qu'elle. Une expérience qui la fit redevenir, l'espace de plusieurs mois, la «fille scandaleuse» de sa jeunesse. Un voyage dans le temps qui lui permit de franchir une étape décisive dans son écriture.Ce texte est une clé pour lire l'oeuvre d'Annie Ernaux - son rapport au temps et à l'écriture.
Est-ce que je me sens plus fille ou plus garçon ? Ou ni l'un ni l'autre ? Ou un peu des deux, mais ça dépend des jours ? Un livre pour ceux qui s'interrogent, sur eux-mêmes ou sur des personnes de leur entourage. Des interrogations souvent déstabilisantes, qui entrent parfois en résonance avec un certain mal-être, mais ouvrent aussi la voie à une vie en accord avec soi-même. Définir les mots, les situations dans toute leur diversité, lire des témoignages et comprendre les processus de transition, tel est le propos de ce livre destiné aux adolescents - et à leurs parents !
L'identite´, la sexualite´, l'amour et la parentalite´ se vivraient sans contrainte ni injonction. La re´ponse aux crimes serait la re´paration et non l'exclusion. L'attention au soin changerait notre relation au travail. L'e´cofe´minisme nous ferait entrer dans une relation non pre´datrice a` la nature.
Les the´oriciennes fe´ministes ont de´veloppe´, depuis des sie`cles, suffisamment d'outils pour modifier en profondeur chaque pan de la socie´te´, au-dela` des relations femmes-hommes. Appliquer un programme fe´ministe a` la socie´te´, c'est rede´finir le sens d'aimer, d'e´duquer, de juger, de produire, de vivre me^me. Dans cet essai, qui entrecroise vulgarisation des pense´es fe´ministes et re´cit intime, je vous propose des solutions pour re´pondre aux urgences de l'e´poque et ba^tir un futur de´sirable. La bonne nouvelle, c'est que ce futur est de´ja` la`.
L.B.
Les femmes ont toujours eu recours à l'avortement, qu'il soit autorisé ou non, souvent au péril de leur vie. Si de nombreux pays ont rendu légale l'Interruption volontaire de grossesse (IVG) au cours des dernières décennies, ce droit difficilement acquis, pour et par les femmes, est aujourd'hui en pleine régression. Pourquoi l'avortement est-il encore autant sujet à débats ?
Que l'on soit fille ou garçon,les injonctions portant sur ce que l'on peut ou doit faire - ou non - de son corps et de son apparence sont la norme.
Role models, histoire des vêtements, anecdotes et détails croustillants... ce petit manifeste illustré est fait pour prouver avec humour que chacun.e a bien raison de vouloir faire ce qui lui plait avec son corps et ses vêtements !