Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Deux oiseaux tout neufs, au bord du nid... Ce qui a été d'abord le nid-Univers n'est maintenant, pour eux, qu'un balcon sec et rêche. Au-delà, se révèle le monde sans limite, barbouillé de couleurs de légende, d'appels. Deux jeunes oiseaux au bord du nid. Sautera ? Sautera pas ? Ils sont partis ! C'est tout ce qu'il fallait pour l'heure. Bientôt on jugera, mais alors les rémiges seront puissantes. Voyons ces deux sur leurs moignons. Chacun se soutient comme il peut et chacun improvise. Ils se souviennent aussi des leçons apprises au nid. Ils se souviennent, à leur manière, et réagissent avec des articulations propres à leur nature. Donc, l'un volette dans un sens, l'autre est pris par un courant de l'air... De la tendresse chez J.-P. Duran. Une tendresse bien à lui, cachée sous des décalques d'expression venant d'ailleurs, apportées par les vents. L'heure des récitations n'est pas close, et des réminiscences... Il faut un temps pour rejeter les apports du dehors, pour oublier la rime... Mais demain peut venir avec sa charge de miracles. J.-P. Boucher, lui, sait se servir des courants ascendants, et ses spires sont déjà ravissantes. Qui ne goûtera sa définition de l'amitié (page 9) ? Du premier coup, de l'aisance, le sens de la transposition poétique. Bravo ! La forme étant déjà valable, souhaitons une substance rêche qui sera don du ciel. Ce Jean-Pierre là est déjà tout paré de promesse. Je voudrais qu'il puisse voler vite et haut. Gaston Delbourg.
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Poète réaliste et inquiet, Jack Messy regarde en lui et autour de lui, répondant aux questions qu'il se pose par des constatations parfois insolites : la mort : N'est pas l'épouse de ceux qui meurent mais la veuve de ceux qui demeurent, ou qui ne vont pas sans un humour un peu morose :... et quand je ne serai plus, sur ma tombe toute rose, une nuit qu'il aura plu, avant que le jour n'éclose, tu poseras, mon amie, un bouquet de tes soucis... La guerre est pour lui le cauchemar ineffaçable qui a marqué trop de jeunes hommes, et une tristesse avouée ou latente pèse sur chacune de ses pages comme, quand se meurt le jour, les ombres crépusculaires, mais cette tristesse n'est en aucune aussi poignante que dans le poème qu'elle titre, et pour lequel Jack Messy a choisi l'exergue de trois vers de « La jeune Parque » : Qui pleure là, sinon le vent simple, à cette heure seule avec diamants extrêmes ?... Mais qui pleure si proche de moi-même au moment de pleurer ? avouant ainsi son désarroi.
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Certes, l'éternel prisonnier de M. Hugon d'Arnier est bien l'homme condamné à perpétuité à subir la captivité de cette condition humaine dont nul ne s'évade. Mais c'est surtout cet homme des barbelés, que furent trop de nos contemporains, parqués à l'ombre des miradors, et qu'une longue nuit de cinq années a tenus éloignés du monde, les marquant du sceau indélébile de trop de souvenirs, cet homme déçu par les réalités du retour, et qui demeure - pour toute sa vie - un éternel prisonnier. Dans ses aspirations, comme dans ses rancoeurs, l'authenticité de ce livre ne fait pas de doute, et nombreux seront ceux qui pourront y confronter leurs souvenirs, ou y trouver matière à méditations.
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Le poète est un prince exilé, prince d'un empire fou, dont l'exil est fait de songes et de mots effacés. Prince d'un univers au bord du rêve, il chante et pleure pour un peuple qui souffre et dort au fond de lui. Sur ce thème, Jacques Bofford s'analyse, essayant de cueillir les amours perdues dans les étoiles, cherchant à s'imprégner de sensations à la fois troubles et pures, cueillant, sur les lèvres des vagues, des baisers passionnés, poignée d'angoisse, inquiet de liberté. Devin des crépuscules obscurs, il va, meurtri par sa marche dans l'ombre, par le mécontentement de soi, traçant vers l'espoir un chemin bordé en bleu, en noir, en rouge sang. Conscient de sa solitude et de son exil, il les peuple de rêves, que rythme une mer aux mille présences, mais toujours échappée, relevant pudiquement sa jupe, ne dévoilant que les dentelles de son jupon blanc. Contre tous les engagements, il réclame le droit d'être soi, de rester libre d'être soi, et libre de mourir pour n'avoir vécu que son but, traître pour tous, mais fidèle pourtant, la prise de conscience d'une liberté individuelle.
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Venu assez tard à la poésie personnelle, à travers la traduction et la chanson, Francis Ruaux se confirme avec ce quatrième recueil, et se dégage des influences qui l'avaient, jusqu'ici, marqué. Sa poésie, directe et franche, reste cependant encore, sur certains points, naïve. Il ne cherche pas à tricher. C'est d'un coeur simple, et d'une plume sans artifice, qu'il cherche à nous toucher. S'il nous émeut, c'est qu'il est ému. Ici, comme dans ses précédents recueils, il montre le souci du rythme et de l'image poétique, le sens profond de l'intériorité. Si l'amour tient une grande place dans la poésie de Francis Ruaux, qu'il soit présent à fleur de poèmes, ou que ceux-ci aient été construits sous son impulsion sans qu'il soit nommé, toutes les ressources, tous les aspects de la nature, lui servent d'harmoniques, permettant à l'auteur de nous faire éprouver ce plaisir indéfini qui permet de reconnaître la vraie poésie.