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Alain Sanders
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La vie de l'une des plus grandes saintes de France, racontée aux enfants par la plume aguerrie d'Alain Sanders. Mais saint Michel lui apparaît et lui parle de la grande pitié qui est au royaume de France, envahi et opprimé par les armées anglaises. Guidée par ses voix, Jeanne rejoint le Dauphin, délivre Orléans, emmène Charles VII à Reims pour son sacre, mais finit par être capturée devant Compiègne et vendue aux Anglais. Après un simulacre de procès, Jeanne est condamnée à être brûlée vive et meurt en s'écriant : « Mes voix ne m'ont pas trompée, ma mission était de Dieu?! » Canonisée en 1920, sainte Jeanne d'Arc est la patronne secondaire de la France. Alain Sanders nous raconte ici la belle histoire de sa vie.
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Armand de La Rouërie, l' « autre héros » des Deux Nations
Alain Sanders, Jean Raspail
- Atelier Fol'Fer
- 25 Février 2013
- 9782357910508
Préface de Reynald Sécher
Armand de La Rouërie a été un des héros de l'indépendance américaine (il est arrivé au secours des Insurgents trois mois avant La Fayette). Il a été, via l'Association bretonne fondée avec le comte de Noyan, l'inspirateur de la chouannerie. Il n'en reste pas moins méconnu, pour ne pas dire inconnu. En France.
On nous dira : « Peut-être. Mais il a sa statue à Fougères. » Ce à quoi nous répondons : « Certes. Mais elle a largement été payée par les Américains... »
Car si La Rouërie n'est connu chez que par quelques happy few, il est très célèbre aux Etats-Unis. Au point qu'un jour, un de nos amis de Virginie, nous a dit :
- Quand les troupes américaines sont arrivées en France en 1917, ce n'est pas La Fayette, nous voici ! qu'il fallait dire, mais La Rouërie, nous voilà !
Une chanson vendéenne disait naguère : « Le roi va ramener les fleurs de lys ». Plus modestement, nous avons voulu, après quelques autres et avec quelques autres, faire (re)vivre la mémoire d'un homme hors du commun.
Si nous avions un cinéma français digne de ce nom, il y a longtemps que deux ou trois films lui auraient été consacrés. Ses aventures, tant en Amérique qu'en France, auraient pu inspirer des cinéastes en quête de belles histoires. Mais ne pêchons pas contre l'Espérance...
La Rouërie a suscité des fidélités indéfectibles. Celle du major Schafner, son lieutenant en Amérique, venu se battre - et mourir - à ses côtés en France. Thérèse de Moëlien, sa cousine intrépide, guillotinée à Paris. Monsieur et Madame de La Guyomarais, eux aussi guillotinés pour l'avoir caché. Et dix, vingt, trente autres encore.
« De façon inattendue, Alain Sanders et Jean Raspail ont joint leurs plumes pour contribuer, ensemble, à la rédaction d'un livre consacré à une figure de la contrerévolution : Armand de La Rouërie, l'« autre héros » des deux nations, précédé par une préface de Reynald Secher. Pourquoi un tel titre ? Parce que l'on oublie souvent que La Rouërie fut l'un des héros de l'indépendance américaine (il est arrivé au secours des « Insurgents » trois mois avant La Fayette) et aussi l'inspirateur de la Chouannerie, lorsqu'il créa l'Association bretonne. Il reste, toutefois, peu connu, car il mourut relativement jeune à l'âge de 41 ans, avant même le déclenchement des insurrections chouannes et vendéennes. Il était né, le 13 avril 1751, à Fougères et s'embarqua en avril 1777 pour l'Amérique, d'où il revint à la fin de la guerre d'indépendance et s'installa dans son château, en Bretagne où il organisa son Association. Hélas, lorsqu'il apprit la mort du roi Louis XVI, le 21 janvier 1793, il fut pris d'une crise de rage et de douleur telle qu'il en mourut, quelques jours après, le 30 janvier. Le récit de sa vie est passionnant et ressemble à un véritable roman d'aventures » (Jérôme Seguin, Lectures Françaises). -
La désinformation autour de Marie-Antoinette
Alain Sanders
- Atelier Fol'Fer
- L'etoile Du Berger
- 15 Juillet 2006
- 9782952421461
Le 8 mai 1770, Marie-Antoinette (elle a alors quinze ans et vient d'arriver en France) écrit à sa mère, l'impératrice Marie-Thérèse : « Que bon peuple que les Français ! Je suis reçue à Strasbourg comme si j'étais une enfant aimée qui revient chez elle... Seulement on me fait trop de compliments. » « Seulement on me fait trop de compliments. » Pauvre petite fille... Vingt ans plus tard, celle qu'un chroniqueur du temps avait surnommée « la petite fiancée du peuple français » devint la « reine scélérate », « la hyène autrichienne », « l'Allemande », « l'étrangère monstrueuse ».
Pour en arriver là, des années de libelles, de pamphlets, de calomnies, de mensonges. De la désinformation plein pot, comme on dirait aujourd'hui. Ce petit ouvrage n'a d'autres ambitions, alors qu'un film récent vient de nous proposer une Marie-Antoinette fantasmatique, que de remettre son histoire à l'endroit.
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À Bandera, petit bourg paisible des Texas Hills autoproclamé « Capitale mondiale des cowboys », on n'aime pas les gommeux de la ville qui viennent chercher les embrouilles. Et encore moins si ces gommeux ne sont pas texans...
Aussi, le jour où la soeur d'une jolie cliente de Ray Johnson, un détective privé à l'ancienne, est dessoudée dans un motel du centre-ville, c'est un vrai branle-bas de combat.
Avec son pardner, Pete Holly, un ancien du Vietnam très blood and guts, Ray mène une enquête à hauts risques. Elle va le conduire à San Antonio où des truands venus de Las Vegas jouent les maluches, à Terlingua, sur les bords du Rio Grande et jusque dans les paysages de premier matin du monde du Big Bend. Comme on dit à Bandera : « Don' tmess with Texas ! » (« Ne vient pas embêter le Texas », traduirons-nous pour rester soft...).
Au Texas, toutes les femmes sont belles. Ce qui ne les empêche pas, à l'occasion, de se fourrer dans de sales draps. Pour Ray Johnson, Texan de la vieille école, les principes sont les principes. Dussent les rues en ruisseler de sang... -
Les héroïnes sudistes durant la guerre de Sécession : Sally, Phoebe, Pauline, Bettie, Mary, Suzanne, Ella, Margaret et les autres...
Alain Sanders
- Dualpha
- Verites Pour L'histoire
- 3 Janvier 2024
- 9782353746385
Tout au long de la guerre dite de sécession, les femmes sudistes ont pris leur part - et souvent plus que leur part - du fardeau. Elles furent infirmières, cantinières, briseuses de blocus, espionnes, gardiennes de leur foyer et protectrices de leurs enfants, gestionnaires des fermes et des plantations et de tous ceux qui en dépendaient, voire même soldats de première ligne pour quelques-unes d'entre elles. Longtemps, les Nordistes prétendirent avoir été les pionniers de « l'émancipation féminine ». Les femmes sudistes - ces Steel Magnolia, ces « magnolias d'acier » comme elles furent surnommées - n'avaient pas attendu les Yankees pour prendre en main leur destin. Ce sont les aventures de quelques-unes de ces héroïnes (elles refusaient d'être ainsi étiquetées et pourtant...) que nous racontons ici. Un historien yankee presque objectif a pu écrire : « Réconforter des hommes vaincus, restaurer leur amour-propre, fut une part majeure des femmes après avril 1865. Cette expérience contribua à façonner les particularités des femmes du Sud ». « Après avril 1865 » ? Certes. Mais nos histoires, à nous, commencent quelques années plus tôt.
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Le porc clandestin - une nouvelle traversee de paris
Alain Sanders
- Editions De Paris
- 1 Février 2005
- 9782851621047
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La désinformation autour de la guerre de Sécession : La guerre dite « de Sécession » fut le conflit le plus sanglant de toute l'histoire américaine
Alain Sanders
- Dualpha
- Verites Pour L'histoire
- 10 Avril 2024
- 9782353746521
Il y a belle lurette que de nombreux historiens anglo-saxons ont fait - et continuent de faire - litière des clichés très politiquement corrects sur ce qu'on appelle en France la « guerre de Sécession ». Appellation que nous utiliserons nous-même pour des raisons de facilité. Mais en signalant que les Yankees désignent ce conflit sous le nom de guerre civile. Et que les Sudistes disent la guerre entre les États (ou encore : l'invasion nordiste, la guerre d'agression, etc.). Le traitement objectif de ce conflit meurtrier, de cette guerre totale, de cet affrontement sanglant, par de nombreux historiens, notamment outre-Atlantique, signifie-t-il pour autant que le sujet soit désormais abordé de façon apaisée aux États-Unis ? Pas forcément. Certes, des centaines de livres rendent justice au Sud et sont d'utiles antidotes à ces études « historiques » pour lesquels l'affaire est définitivement réglée : les vertueux Nordistes d'un côté et, de l'autre, les diaboliques Sudistes. C'est tout cela qu'Alain Sanders va évoquer dans ce livre. Et d'abord montrer que le Nord n'a pas agressé le Sud pour des « raisons humanitaires » (comme on dirait de nos jours pour justifier parfois l'injustifiable). Lincoln a une statue gigantesque à son effigie à Washington. Et à Monroe, et à Richmond, on interdit de célébrer les soldats noirs vêtus de gris qui, au coude à coude avec les soldats blancs vêtus de gris, choisirent de se battre et de mourir pour Dixieland. Cherchez l'erreur...
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Centurions : 30 baroudeurs de l'Indochine française
Alain Sanders
- Dualpha
- Verites Pour L'histoire
- 4 Juin 2024
- 9782353746552
Les trente baroudeurs racontés dans ce livre - trente parce qu'il faut bien faire un choix - ont tous choisi leur camp : celui du courage, de l'insécurité, de la fidélité, des copains. C'est l'Indochine de ceux qui ne vivaient pas la guerre depuis le Paramount à Hanoï ou le Continental à Saïgon. Mais dans la boue, le sang et les rizières. Certains sont très connus et donc incontournables. D'autres le sont moins. Comme Christian Simenon, le frère de Georges Simenon, tombé au combat. Ou Pierre Paulot, sergent-chef au 8e?bataillon de choc, tué à Diên Biên Phu. Il y avait des Corses, des Bretons, des Lorrains, des gens des Landes, des Pyrénées, de Provence, des Espagnols, des fils de la rizière (comme le colonel Leroy), des pieds-noirs, des natifs d'Indochine (comme Romain-Desfossés), etc. Tous fils de France. On ne leur demandait pas de faire la guerre - ou seulement de ne faire rien que la guerre -, mais aussi de construire. Ils s'y donnèrent corps et âme. Sans jamais être vraiment soutenus par la métropole. Ils se sont battus. Et bien battus. Alors leur histoire. Pour témoigner qu'ils ne sont pas tombés « pour des prunes ».
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L'Amérique au coeur ; au coeur de l'Amérique
Alain Sanders
- Atelier Fol'Fer
- Go West
- 19 Novembre 2010
- 9782357910201
Après L'Amérique que j'aime, ce dictionnaire sentimental du Nouveau Monde qui nous a fait voyager dans l'Amérique profonde, L'Amérique au coeur nous invite au coeur même d'un pays immense où le soleil ne se couche jamais.
Des dizaines d'entrées, et un judicieux guide d'orientation par thème, pour ceux qui savent lire avec les yeux du coeur et dépasser les habituels clichés sur le sujet. Une grande histoire. Et d'abord une histoire d'amour.
God Bless cette Amérique-là !
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Bal(l)ades irlandaises : Petit guide sentimental à l'Eire libre
Alain Sanders
- Atelier Fol'Fer
- Go West
- 27 Août 2012
- 9782357910461
Préface de Pierre Joannon
On ne résume pas un tel livre, forcément très personnel et qui révèle bien son auteur. Il y parle de musique, de bières et de Whiskey, donne quelques recettes de cuisine bien typiques, s'arrête sur quelques pages d'histoire bien senties. Au total, il donne un aperçu de l'Irlande bien plus vrai que bien des livres de spécialistes en tourisme et bien plus profond que des dissertations sur la destinée de cette île pas comme les autres.
À qui demanderait : « Pourquoi l'Irlande ? Et pourquoi, cette promenade sentimentale alors qu'il y a déjà tant (et peut-être trop) de livres sur le sujet ? », on aurait envie de répondre : « Pourquoi l'Irlande ? Parce que... »
Et sans doute parce que l'Irlande est une île derrière une île, comme le disait Bernard Shaw. Parce que ceux qui aiment la Verte Erin ont attrapé une incurable et douce hibernophilie dont Pierre Joannon, à qui rien de ce qui est irlandais n'est étranger, écrit : « Les symptômes en sont divers et variés à l'image des personnalités qu'elles révèlent dans leurs plus secrets retranchements. Au point que l'on pourrait ainsi paraphraser un adage célèbre : dis-moi quelle est ton Irlande, je te dirais qui tu es. »
Il circule beaucoup de clichés sur l'Irlande ? C'est vrai. Mais qui oserait prétendre que les clichés ne sont aussi, parfois, d'excellents révélateurs ? C'est vrai qu'on ne parle pas de l'Irlande « comme ça », « en passant », « histoire de »... On en parle avec respect, avec amour, avec dévotion.
Les hommes y sont debout. Les femmes y sont belles. Pour le reste ? Citons l'exergue du Journal irlandais de Heinrich Boll : « Cette Irlande existe, mais celui qui, s'y rendant, ne la trouverait pas, n'aurait bien entendu aucun droit de recours contre l'auteur. » -
Richard de pembroke, mis en scène dans cette pièce de théâtre dont l'action se situe dans l'irlande du xiie siècle, est un personnage historique.
Issu de la puissante famille anglo-normande de clare, et de godefroi d'eu (un des fils illégitimes du duc de normandie, richard sans-peur), richard, surnommé " strongbow " (" l'arc fort " parce que son armée était composée de redoutables archers gallois) est né en 1130. il est mort en 1176. c'est lui qui initia la conquête normande de l'irlande. la littérature, et singulièrement le théâtre, permet bien des arrangements avec l'histoire.
C'est le cas dans cette pièce, pembroke ou la mort un jour, où l'on fait de richard strongbow un patriote irlandais avant la lettre. ce qu'il fut dans une certaine mesure. par-delà la figure historique de cet homme hors du commun, cette pièce nous emmène chez ces irlandais dont tous les chants sont tristes et toutes les guerres joyeuses. que le rideau se lève !
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Mexique : de l'indépendance aux Cristeros : 200 ans de haine anticatholique
Alain Sanders
- Atelier Fol'Fer
- Go West
- 10 Novembre 2014
- 9782357910638
Dans l'imaginaire populaire, le Mexique est perçu - à juste titre - comme un pays profondément catholique : la Vierge de Guadalupe, apparue en 1531 à un jeune Indien, Juan de Diego, la Constitution d'Apatzigan qui, en 1814, proclama le catholicisme comme seule religion mexicaine, le pays consacré au Coeur Sacré de Jésus et le proclamant Roi du Mexique le 6 janvier 1914 , etc.
Mais il y a aussi un « autre » Mexique. Sanglant. Farouchement anticatholique. Le massacre des Cristeros est un exemple de cette haine. Mais les Cristeros eurent des prédécesseurs, à commencer par les Religionarios qui se soulevèrent en 1874 au cri de « Vive la religion ! Mort au mauvais gouvernement ! » C'est cette histoire tragique, souvent absente des guides touristiques, que raconte ce petit livre de mémoire. L'histoire d'un peuple catholique confronté à une Révolution qui, pendant plus de deux cents ans, a persécuté les croyants. L'histoire, aussi d'une résistance pour défendre - au prix du martyre - la seule vraie religion. -
Si je t'oublie jamais, Saïgon... : La fin du Vietnam libre 1975-2015
Alain Sanders
- Atelier Fol'Fer
- Go West
- 29 Avril 2015
- 9782357910676
Fin avril 1975, le Sud-Vietnam tombait face à une armée suréquipée, alors qu'il a été laissé à l'abandon par les Américains. Les troupes sud-vietnamiennes se battent courageusement jusqu'au bout, jusqu'au dernier jour et même après... Alain Sanders se souvient, et s'il n'était pas présent à la chute de la capitale, il était présent quelques jours auparavant à Da-Nang où il a aidé à essayer de sauver les Français présents de la barbarie communiste. Témoignage poignant, très bien écrit avec ses tripes, Alain ne nous déçoit pas et nous aide à nous souvenir des toutes ces populations, de tous ces soldats morts pour notre liberté.
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L'Amérique dans tous ses États : ... et autres états d'âme
Alain Sanders
- Atelier Fol'Fer
- Go West
- 27 Février 2016
- 9782357910799
Une Amérique qui chante à San Antonio, qui danse à Charleston, qui pal-pite à Richmond, qui se souvient à Québec et qui chevauche sur les rives du Rio Bravo. Une Amérique pour ceux qui, loin des clichés et des caricatures, savent écouter avec les yeux du coeur. L'auteur nous parle des hommes, des lieux, de la musique qu'il aime. Il nous fait découvrir un parfum de France que l'on ne s'attend pas à trouver dans cet immense pays dont on pense souvent qu'il n'a plus d'attache avec le vieux continent et particulièrement avec la France. God Bless cette Amérique-là ! Journaliste, grand reporter, écrivain, Alain Sanders, spécialiste de la guerre de Sécession, séjourne régulièrement aux Etats-Unis et au Canada. A la recherche de la mémoire - toujours vivante - de l'Amérique française.
Après L'Amérique que j'aime et L'Amérique au coeur, ce volume (plus de 160 entrées) vient compléter une trilogie nord-américaine de l'espèce amoureuse. Une Amérique qui chante à San Antonio, qui danse à Charleston, qui palpite à Richmond, qui se souvient à Québec et qui chevauche sur les rives du Rio Bravo. Une Amérique pour ceux qui, loin des clichés et des caricatures, savent écouter avec les yeux du coeur.
God Bless cette Amérique-là ! -
Mercenaires. Soldats de fortune et d'infortune
Alain Sanders
- Atelier Fol'Fer
- Xenophon
- 12 Janvier 2017
- 9782357910935
On les appelle des mercenaires ou des soldats de fortune. De l'Antiquité à la Révolution, ils furent aussi des "frondeurs", des "routiers", des "condottieri", des "affreux" ou des "lansquenets". Du Katanga à la Croatie, en passant par le mythique combat de Bukavu, la Rhodésie, le Nicaragua ou encore l'Éthiopie, c'est leur fabuleuse épopée que nous raconte ici Alain Sanders avec, en outre, quelques souvenirs personnels sur certains de ces hommes qu'il a connus. Sanders nous fait rencontrer des figures connues de cet ordre militaire : Jean Schramme, l'Africain blanc, Bob Denard, Rolf Steiner, « Captain » Armand, au Congo, au Biafra. Jean-Pierre, alias Chacal Vende avec les Contras, les maquis anticommunistes, au Nicaragua. Lance Motley en Birmanie avec les Karens.
On dit que le métier de mercenaire est, après l'espionnage et la prostitution, le plus vieux métier du monde. Avec un grand ancêtre : Xénophon et ses dix mille Grecs qui se mirent au service de Cyrus le Jeune, fils du roi des Perses, et en bisbille avec son frère Ataxerxès II.
L'histoire a retenu les sur-noms de ces soldats de fortune? - et le plus souvent d'infortune - qui, tout au long des siècles ont guerroyé sous tous les cieux : Frondeurs, Routiers, Grandes Compagnies, Lans-quenets, Condottieri, Affreux, etc.
La définition courante du mot « mercenaire » est : « Un homme qui se bat pour de l'argent dans une cause qui ne le concerne pas. » C'est très réducteur. D'abord parce que ces hommes se sont souvent battus pour des prunes. Mais (presque) toujours pour l'hon-neur. Et (presque) toujours pour leurs convictions.
C'est ce que raconte ce livre. Avec le souci fraternel de rendre hommage à ces « Oies sauvages » libres et indomptées !
Sanders nous fait rencontrer des figures connues de cet ordre militaire : Jean Schramme, l'Africain blanc, Bob Denard, Rolf Steiner, « Captain » Armand, au Congo, au Biafra. Jean-Pierre, alias Chacal Vende avec les Contras, les maquis anticommunistes, au Nicaragua. Lance Motley en Birmanie avec les Karens. Et tant d'autres, oubliés de l'histoire mais qui ont su « mettre leur peau au bout de leurs idées » et dont beaucoup sont tombés sous les balles de ceux qu'ils combattaient et qui ont rejoint les « oies sauvages » au terme d'une vie pleinement remplie. -
Le Hussard blet... ou vingt après. Vingt ans après quoi ? demanderont peut-être les plus jeunes. Eh bien, vingt après Le Hussard bleu de Roger Nimier. D'où cet avertissement : il serait bien d'avoir lu - et même relu récemment - Le Hussard bleu pour enquiller dans la foulée la lecture du Hussard blet.
J'ajouterai qu'il ne sera pas mal d'avoir lu - et même relu récemment - deux autres romans de Nimier : Les Épées et D'Artagnan amoureux ou cinq ans avant. Dans Les Épées ont fait la connaissance des personnages du Hussard bleu (et, par conséquent, de ceux du Hussard blet). Dans le D'Artagnan amoureux, délicieux pastiche de Dumas (que Nimier mettait au-dessus de tout), on découvre ce que le mousquetaire faisait cinq ans avant vingt après...
D'où l'idée et l'envie d'imaginer ce que sont devenus les héros du Hussard bleu en 1965 (certains avaient 20 ans en 1945), année-charnière dans l'histoire de notre pays.
Vingt ans, c'est déjà le temps long. Celui de se maintenir ou de se laisser aller. A en devenir blet. Les enfants tristes (autre roman de Nimier) vieillissent souvent mal. Ils prennent du ventre. Ils ont des appétits et des appétences. Les loups maigres sont devenus des chiens gras. Les ventres plats ont laissé la place à des bedons.
Nimier, s'il n'était allé mourir sur l'autoroute de l'Ouest (à la hauteur de la bretelle de Vaucresson et de Marnes-la-Coquette), aux côtés de la jeune et jolie romancière Sunsarié de Larcône, serait-il devenu un hussard blet ? Je ne le crois pas. Et il aurait bronché - comme on le dit d'un cheval fougueux - face aux médiocrités de notre époque. « Vivre, il me faudra vivre encore quelque temps parmi ceux-là » dit François Sanders dans Le Hussard bleu. Vivre, certes, mais quelque temps seulement.
On retrouve donc là, vingt après, Sanders, Saint-Anne, Los Anderos, Casse-Pompons, Florence, le colonel Fermandidier (pour qui j'ai de l'affection), De Forjac, Bernard Tisseau, und so wieter.
Un pastiche Hussard blet ? Évidemment. Parce que Le Hussard bleu était déjà un pastiche de Tallemant des Réaux, du cardinal de Retz, de Proust, de Céline. Notamment. Un pastiche est une oeuvre de choix qui veut beaucoup d'amour. Mais ne quid nimis (ce qui ne veut pas dire : « Pas trop de Nimier »...) ! Et place à l'aventure ! -
La véritable histoire de Jesse James
Alain Sanders
- Dualpha
- Verites Pour L'histoire
- 10 Novembre 2021
- 9782353745548
En France, malgré quelques films qui ont contribué à nuancer son image, sa vie et ses exploits, Jesse James est encore perçu comme un outlaw, un pilleur de trains de banques et de diligences. C'est un peu court. Au vrai, jusqu'à son assassinat par un dirty little coward nommé Bob Ford, Jesse fut un guérillero sudiste continuant « sa » guerre personnelle contre les Yankees. D'abord avec William C. Quantrill et « Bloody Bill » Anderson, puis aux côtés de son frère, Frank, et des frères Younger. La ballade qui lui est consacrée dit qu'il vola les riches pour donner aux pauvres. Certes. Mais les riches yankees pour donner aux pauvres sudistes. C'est cette destinée hors du commun, entre l'histoire et la légende, que ce livre - le premier du genre en France - s'applique à retracer. « Les Yankees nous ont contraints à agir comme nous l'avons fait. Nos victimes étaient des Nordistes », disait Jesse. Voyons ce qu'il en fut vraiment...
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Ce qu'on n'a jamais dit sur Katyn
Roger Holeindre, Alain Sanders
- Dualpha
- Verites Pour L'histoire
- 10 Janvier 2022
- 9782353745678
Ce livre est dédié à la mémoire des 14?500 officiers polonais et aux malheureuses victimes qui sont mortes dans les camps de prisonniers soviétiques de Kolziesk, Starobiesk et Ostachkov pendant le printemps 1940. Les restes macabres de 4?253 d'entre eux furent retrouvés dans la forêt de Katyn en 1943. Il est aussi dédié aux dizaines de milliers de Polonais qui ont disparu en Union soviétique pendant et après la guerre. Ce qui est raconté là, c'est le plus terrible des massacres de masse commis dans les siècles récents. Et qui n'a jamais été jugé. Nous sommes tous redevables aux Polonais qui ont accepté et subi tous les sacrifices sans jamais avoir été honorés comme ils auraient dû l'être. En attendant la reconnaissance internationale de l'horreur de Katyn, puissent les textes rassemblés dans ce livre contribuer à réparer, même modestement, cette sanglante injustice.
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Une simple chanson, Dixie, écrite paradoxalement
par un troubadour originaire du Nord, est devenue pendant la guerre de sécession - et depuis - le signe de ralliement et de reconnaissance des good old rebels à la société marchande, à ses pompes et à ses oeuvres.
Elle a été écrite en 1859 par Dan Emmet et elle dit notamment : In Dixieland/I'll take my stand/To live and die in Dixie (« Au Dixieland/Je tiendrai mon poste. Pour vivre et mourir pour Dixie »).
Les textes de ce livre (certains sont devenus des chansons, d'autre ne demandent qu'à le devenir) s'inscrivent dans l'esprit même de Dixie. On y célèbre la vie, la mort, l'amour, les femmes, la peine des hommes et la musique qui parle au coeur (et du coeur). Sans autre prétention existentielle que celle exprimée dans l'un des poèmes : « Dieu est grand, la bière est bonne, mais les hommes sont fous. »
Alors venez les gars et écoutez mes histoires (comme le dit une chanson de cowboy de 1880) !
Et ne vous laissez pas intimider par la mention attribuée à ces chants : profonds. Ce n'est qu'une référence à l'expression Deep South : le Sud profond. À savoir secret, caché, amoureux, réservé à ceux qui savent.
Et, en tout état de cause, inaccessible aux Yankees... -
« Aussi loin que me porte ma mémoire, à savoir jusque dans ma petite enfance, j'ai toujours eu des chats. Je me souviens de chacun d'eux. Avec un sentiment d'affection et de tendresse que je n'ai pas - que la gent humaine me pardonne (ou pas, peu importe) - pour les humains. Où que j'ai vécu, ils m'ont toujours accompagné, au Maroc, au Nigeria, au Vietnam, en Éthiopie, en France.
Grand amoureux des chats, magicien des mots, auteur de sa Majesté le chat, Louis Nucéra, que j'ai eu l'honneur de connaître, disait : "Il est des beautés qui excèdent le vocabulaire. Les chats appartiennent à cet ordre". Tenter d'en écrire quand même un peu est un peu présomptueux ? Certes. Mais essayons quand même. Avec cette excuse qu'il s'agit de parler d'amour. » -
Charles Maurras - Prophète et résistant
Sanders (Alain)
- Atelier Fol'Fer
- 18 Septembre 2018
- 9782357911147
Pour le 150e anniversaire de sa naissance, Charles Maurras a été censuré. Comme par les Allemands sous l'Occupation ! Chassé du Livre des commémorations nationales. Victime d'une kommandantur politico-médiatique hai-neuse et de la fée Carabosse Nyssen, ministre de la Culture-sic qui s'assied sur le patrimoine et obtempère aux ordres des censeurs.
« Pourquoi tant de haine ? C'est la vraie ques-tion », écrit en préface Hilaire de Crémiers, maurrassien de l'espèce amoureuse. On y ré-pond dans ce livre par petites touches, à coups d'anecdotes signifiantes, de textes peu connus, voire inédits, comme en se promenant dans le jardin de « la vieille maison que nul âge ne ride », au Chemin de Paradis. Avec des haltes apaisées près de la fontaine aux macarons et du « Mur des Fastes ».
On l'aura compris : cet ouvrage n'est pas un livre de plus sur Maurras et l'Action Française.
Il en est déjà tant (et de nombreux admirables). C'est un livre autre. Avec une question annexe à la précédente : ont-ils jamais lu Maurras ?
Maurras. Prophète. Et résistant. Prophète : concernant l'Allemagne d'aujourd'hui, on ferait bien de (re)lire ses prophéties d'hier. Résistant : quand les Munichois bêlaient « Paix, paix, paix » et que les communistes s'alignaient sur la Moscou stalinienne alliée de la Berlin hitlérienne, il écrivait - et c'était la manchette quotidienne de l'Action Française - : « Il faut armer. Armons ! »
« Les libertés se prennent, elles ne s'octroient pas », a écrit l'infatigable lutteur. Actualité de Maurras !
« L'année 2018 devait officiellement commémorer le 150e anniversaire de la naissance de Charles Maurras, créateur de l'Action française et théoricien du nationalisme intégral. Mais cette commémoration fut rayée du livre officiel de l'État français par quelques ternes bureaucrates qui voyaient en cet homme une menace pour la république, bien que mort depuis belle lurette.
L'homme qui avait marqué une génération de francophones, celle de la première moitié du XXe siècle, ne méritait plus d'être mentionné. Et le terme francophone est ici choisi, car l'influence de Maurras se fit sentir aussi au Québec, d'abord avec Lionel Groulx qui émula le poète de Martigues en créant l'Action française de Montréal, aujourd'hui rebaptisée Action nationale, mais aussi un grand nombre de penseurs, comme Robert Rumilly, lui-même issu des rangs de l'Action française avant de débarquer en Amérique.
Cette vexation, son retrait du calendrier officiel, n'est que la dernière d'une longue série de persécutions auquel ce penseur intemporel dut faire face de son vivant. Il fut méprisé par l'Église avant la guerre, puis par le Front populaire, mouvement sans Dieu, puis ensuite par la censure allemande et finalement par les « Libérateurs » qui accusèrent ce germanophobe assumé de collaboration, celui-là même qui condamnait dans ses éditoriaux ceux qui pactisaient avec les Allemands !
Tant d'injustices et de mensonges que pourfend avec style Alain Sande