La version bilingue (français / anglais) d'Artaud le Mômo, l'oeuvre poétique la plus extraordinaire de la dernière période de la vie d'Artaud, depuis son retour à Paris après une incarcération de neuf ans dans les institutions psychiatriques françaises. L'ouvrage respecte les directives graphiques voulues par le poète pour l'édition originale de 1947. Avec huit dessins originaux d'Artaud.
Ci-gît précédé de La Culture Indienne, deux des plus grandes oeuvres poétiques de la dernière période de la vie d'Antonin Artaud (version bilingue français / anglais).
L'édition bilingue (français / anglais) de deux scripts radiophoniques d'Artaud : Pour en finir avec le jugement de dieu (1947-1948) et Aliénation et Magie noire (1946). Également inclus, des extraits de correspondances datant de cette période.
La traduction anglaise des écrits d'Antonin Artaud au cours de son séjour apocalyptique en Irlande en 1937.
Voir aussi Antonin Artaud / Nurse With Wound.
Les nombreuses grandes expositions de dessins et de pages de carnet dessinées d'Antonin Artaud organisées ces dernières années -au Museum of Modern Art de New York, au Museum moderner Kunst (mumok) de Vienne et au Centre Georges Pompidou de Paris- ont profondément transformé la perception de l'oeuvre de l'artiste, la réorientant vers les oeuvres de ses dernières années. Ce volume rassemble les trois écrits majeurs d'Artaud sur ses travaux graphiques, réalisés à la même époque que son essai sur l'oeuvre de Van Gogh, «l'homme suicidé par la société». Ces trois textes constituent des explorations et des reconfigurations anatomiques intensives.«The Human Face» («Le visage humain», 1947), écrit comme texte de catalogue pour la seule et unique exposition en galerie des dessins d'Artaud de son vivant, aborde sa démarche pour réaliser les portraits de ses amis dans le pavillon décrépit de la banlieue parisienne où il a passé la dernière année de sa vie. «Ten years that language is gone» («Dix ans que le langage est parti», 1947) examine les dessins qu'Artaud a réalisés dans ses carnets -son principal moyen de création à la fin de sa vie - et leur capacité à susciter sa créativité lorsque le langage lui faisait défaut. «50 Drawings to assassinate magic» («50 dessins pour assassiner la magie», 1948), vestige d'un livre abandonné de dessins d'Artaud, aborde l'acte de dessiner comme moyen de défense. Ces trois textes extraordinaires, qui oscillent entre l'écriture et l'image, témoignent de l'intensité de l'engagement d'Artaud dans l'acte de dessiner.