Le passage d'Alberto Giacometti dans le groupe surréaliste d'André Breton dure à peine cinq ans, pendant lesquels il s'affirme comme l'un des artistes les plus innovants du mouvement. Ses recherches plastiques engagées autour de l'érotisme, du jeu, de l'onirisme et du hasard objectif, ainsi que ses écrits publiés dans les revues du mouvement surréaliste, le distinguent parmi les membres les plus actifs. Si l'aventure surréaliste s'arrête pour Giacometti en 1935, son amitié pour Breton perdure de longues années et ses compagnons de l'époque resteront proches de l'artiste.
Cet ouvrage propose, à travers de nombreux documents inédits et notamment des extraits de la correspondance entre le sculpteur et l'écrivain, de resituer l'importance de la relation de deux figures majeures du XXe Siècle.
L'exposition «Ghada Amer» est la première rétrospective de l'artiste en France. Dans trois lieux marseillais, la rétrospective réunit les différents modes d'expression plastique de l'artiste franco-égyptienne, depuis ses débuts jusqu'à ses créations les plus récentes.
Barbara Chase-Riboud est sculptrice, poétesse et romancière franco-américaine. Elle vit à Paris. Elle rencontre Alberto Giacometti au tout début des années 1960. Tous deux ont tracé, au l des décennies, des parcours de sculpteurs différents - d'homme et de femme artiste aussi. Leur dialogue repose sur des points de contact : le travail de la matière et du bronze, la passion pour l'Egypte ancienne, l'écriture.
Cette confrontation entre Giacometti, que l'on croit "épuré" et classique, et Chase-Riboud, "matérielle" et baroque, révèle également une commune attention passionnée à la représentation du corps. Cette exposition, première en France de Barbara Chase-Riboud depuis 1974, nous livre le regard d'une artiste sur l'oeuvre d'Alberto Giacometti avec laquelle elle entre en sympathie. Barbara Chase-Riboud is a French-American sculptor, poet and novelist.
She lives in Paris. She met Alberto Giacometti in the ? early 1960s. Throughout the decades, both artists have traced different paths as sculptors - as man and woman artists too. Their dialogue rests on points of contact : the work on matter and bronze, a passion for Ancient Egypt and writing. This confrontation between Giacometti, whom one considers as "streamlined" and classical, and Chase-Riboud, "tangible" and baroque, also reveals a shared passionate attention to the representation of the body.
This exhibition, the rst in France for Barbara Chase-Riboud since 1974, offers us the gaze of a woman artist on the oeuvre of Alberto Giacometti with whom she is in sympathy.
Cet ouvrage clôt l'ensemble des événements ayant eu lieu à l'occasion de « Picasso-Méditerranée ». Son contenu retranscrit les sujets de réflexion exhumés et développés au cours des expositions et des quatre séminaires de la manifestation, et propose des ouvertures plus larges sur le rapport conceptuel qu'entretenait Picasso avec la Méditerranée.
Les textes, essais transversaux, notices biographiques de lieux et de personnages, focus d'expositions et de sujets thématiques, sont accompagnés d'une illustration généreuse et de cartes blanches commandées à des créateurs contemporains.
Ces grands ensembles permettent de reconsidérer l'oeuvre de Picasso sous le prisme de la Méditerranée et des lieux emblématiques qui associent cet espace vécu et rêvé à l'artiste.
« Picasso-Méditerranée » est une manifestation culturelle internationale qui s'est tenue du printemps 2017 à l'automne 2019. Plus de soixante-dix institutions ont imaginé ensemble une programmation autour de l'oeuvre « obstinément méditerranéenne* » de Pablo Picasso.
À l'initiative du Musée national Picasso-Paris, ce parcours dans l'oeuvre de l'artiste et dans les lieux qui l'ont inspiré a offert une expérience culturelle inédite, souhaitant resserrer les liens entre toutes les rives.
Ce catalogue de l'exposition «Guernica» présente l'histoire de l'un des chefs-d'oeuvre majeurs de Pablo Picasso à travers les liens qui unirent le tableau et l'artiste tout au long de sa vie, et la manière dont l'oeuvre a infusé la culture jusqu'à devenir une icône populaire.
Créé en 1937, Guernica synthétise les recherches plastiques menées par Picasso depuis plus de 40 ans. Grâce à la reproduction de plus de 130 oeuvres de l'artiste, cet ouvrage propose une nouvelle lecture des chefs-d'oeuvre qui jalonnent la route de Guernica. Exposée, reproduite partout dans le monde, l'oeuvre fut à la fois un symbole antifranquiste, antifasciste et pacifiste.
Si Guernica est encore aujourd'hui considérée comme une oeuvre d'une rare puissance, c'est aussi grâce aux contextes visuels, politiques et littéraires dans lesquels elle a été exposée : le Pavillon de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de 1937 et l'importance d'hommes relais tels Michel Leiris ou Paul Éluard. Enfin, le catalogue présentera une dizaine d'oeuvres et témoignages d'artistes contemporains directement inspirés par Guernica.
Entre l'été 1926 et le début de l'année 1930, Pablo Picasso élabore un cycle d'environ cent cinquante peintures d'une grande radicalité. Cette nouvelle période picassienne a été identifiée dès 1938 par l'éditeur et critique d'art Christian Zervos comme celle des "tableaux magiques". Mettant en scène principalement des têtes et des corps comme en métamorphose, ces représentations se caractérisent par une extrême formalisation et l'élaboration d'un système d signes et de formules secrètes susceptibles d'influencer la pensée de celui qui les regarde.
L'effet perturbant de ces oeuvres, qui subsiste encore aujourd'hui, confère à Picasso une dimension inédite d'artiste-magicien.
Inspirée autant par la littérature - les Métamorphoses d'Ovide, Mary Shelley, Virginia Woolf -, que le cinéma (Éric von Stroheim, le Judex de Georges Franju...), les bases de données sur Internet ou encore la radio et la presse, Hélène Delprat fait entendre une voix singulière sur la scène artistique contemporaine.
Les images-énergie qu'elle invente - sous des formes variées : peintures, vidéo, dessins, journal/blog, photographies - dessinent des constellations figuratives et conceptuelles à la fois grinçantes et sensibles dans lesquelles elle apparaît souvent elle-même en tant que personnage.
L'exposition I Dit It My Way (J'ai fait ce que j'avais à faire) qu'elle a conçu spécialement pour les espaces de La maison rouge plonge le spectateur dans un bric-à-brac grave et drôle, où se côtoient des miroirs et des films sombres, d'immenses peintures aux titres hilarants, des voix de cinéma, des « dessins radiophoniques », des têtes d'oiseaux, les rituels du tatouage et de la tonsure...
Pour citer le titre d'une précédente exposition : Le Beau est Horrible et Affreux est le Beau.