Les interprètes de Tarzan, les plus mauvais remakes, les films classiques détournés en porno, François Truffaut et le cinéma d'auteur, Claude Chabrol et sa conception de la mise en scène, les visages de Sherlock Holmes, le rôle éternellement néfaste de la censure, la pérennité du cinéma de genre, les critiques qui perdent la tête...
Composé de citations, définitions, déclarations, listes diverses, petites histoires en marge des tournages, interviews, ce livre, au gré des souvenirs de François Guérif, de ses lectures, de ses rencontres avec les plus grands réalisateurs, scénaristes, comédiens français et étrangers, offre à la fois la savoureuse illustration d'une qualité de plus en plus rare de nos jours : la curiosité, et est l'occasion d'une promenade ludique au royaume du 7e art.
Cette édition de poche est augmentée de plusieurs entretiens avec des réalisateurs et des actrices du cinéma porno.
Claude Chabrol est mort en septembre 2010. Du Beau Serge, son premier film en 1957, à Bellamy en 2009, il aura illustré tous les genres, du polar à la comédie, en passant par le documentaire, l'espionnage ou le drame, sans cesser de porter sur son prochain un regard lucide, voire féroce.
Il dialogue ici avec François Guérif - qui fut pendant presque trente ans son ami et avec lequel il écrivit un splendide Comment faire un film (Rivages 2004, PBR n° 463) - non seulement sur son oeuvre de cinéaste, mais aussi sur sa vie, ses goûts, ses admirations, ses idées, sa philosophie. Un homme s'y révèle, à la fois généreux et sceptique, sérieux et moqueur, sincère et insolent : Chabrol tel qu'en lui-même, authentique, drôle, sans complaisance - et vivant.
Une précédente version de ce livre, aujourd'hui épuisée, avait paru en 1999 chez Denoël sous le titre Un jardin bien à moi. Pour la présente édition, la filmographie a été révisée et actualisée, des photos ont été ajoutées, et surtout le livre comporte :
- un entretien inédit avec Chabrol à l'occasion de la sortie de La Demoiselle d'honneur en 2004 ;
- un large extrait du scénario du Bal des obscurs, ultime film sur lequel Chabrol travaillait au moment de sa disparition ;
- le texte de Musique douce, l'une des deux nouvelles policières que Chabrol écrivit et publia en 1950 dans Mystère Magazine, alors qu'il ne pensait pas encore à faire des films.
Au fil de ses entretiens à bâtons rompus avec le journaliste Philippe Blanchet, et à travers l'évocation de sa carrière, François Guérif revient librement sur la genèse du polar, de Conan Doyle à Agatha Christie. Sur ses premiers grands classiques modernes (de Dashiell Hammett, Raymond Chandler...). Analyse les grandes étapes du genre, évoque ses coups de coeur (David Goodis, James Cain, Jim Thompson), ses amitiés (Léo Malet, Jean-Patrick Manchette, Robin Cook, James Ellroy ou le réalisateur Claude Chabrol...), ses souvenirs, ses livres de chevet, bref nous parle de sa passion.
" Je suis acteur parce que je ne connais aucun autre boulot qui me permettrait de gagner autant de pognon ", disait Robert Mitchum.
" Soyons lucide : être star de cinéma ne nécessite pas de talent... J'ai honte d'être acteur parce que les gens vous accordent le respect, la gloire et l'attention que vous ne méritez pas. " Selon la légende, Robert Mitchum se foutait de tout, ne voyait jamais ses films et pensait qu'il avait du succès parce qu'il était " rapide et bon marché ". Une attitude qui lui aurait été dictée par une enfance difficile (vagabondage et prison), le choix d'un métier qu'il jugeait " féminin ", le fait d'avoir survécu au pire scandale hollywoodien (condamnation pour possession et usage de marijuana), la fréquentation obligée du milieu frelaté du cinéma.
Il n'en a pas moins tourné 112 films - de La Rivière sans retour à Yakuza en passant par La Nuit du chasseur -, enregistré quelques disques, écrit de la poésie et pris dans ses bras Ava Gardner et Marilyn Monroe. Ce livre se propose de retracer l'histoire de cette figure à la fois mythique et méconnue.
Les interprètes de tarzan, les plus mauvais remakes, les films classiques détournés en porno, françois truffaut et le cinéma d'auteur, claude chabrol et sa conception de la mise en scène, les visages de sherlock holmes, le rôle éternellement néfaste de la censure, la pérennité du cinéma de genre, les critiques qui perdent la tête...
Composé de citations, définitions, déclarations, listes diverses, petites histoires en marge des tournages, interviews (souvent inédites), ce livre offre, au gré des souvenirs de françois guérif, de ses lectures, de ses rencontres avec les plus grands réalisateurs, scénaristes, comédiens, techniciens français et étrangers, à la fois la savoureuse illustration d'une qualité de plus en plus rare de nos jours : la curiosité, et une promenade ludique au royaume du 7e art.
Du Beau Serge à Au coeur du mensonge, Claude Chabrol a illustré tous les genres et pratiqué un cinéma d'une grande diversité et d'une rare intelligence.
Du polar à la comédie, en passant par le documentaire, l'espionnage ou le drame, il n'a cessé de porter sur son prochain un regard lucide, voire féroce. Rien de ce qui est humain ne lui échappe. Dans ce livre de conversations sur sa vie et son art, il parle non seulement de ses films - avec honnêteté et sans complaisance - mais aussi de ses goûts, ses admirations, ses idées, sa philosophie, des aventures et mésaventures qui ont jalonné son parcours.
A travers ces réflexions, vivantes et drôles comme l'homme lui-même, c'est l'être humain qui se dévoile en même temps que l'artiste. En révélant un Chabrol tour à tour généreux et sceptique, sérieux ou moqueur, sincère ou insolent, ces entretiens éclairent avec beaucoup de finesse L'oeuvre du cinéaste et nous invitent à pénétrer dans le jardin " bien à lui " du créateur.
J'ai dit à mes débuts qu'il ne fallait pas plus de quatre heures - et encore, quand on n'est pas doué - pour apprendre la mise en scène, et je le pense toujours.
Il suffit de quatre heures pour apprendre ce qui est nécessaire : à quoi correspondent les objectifs, la petite grammaire sur la direction des regards, comment réaliser les mouvements d'appareil, la profondeur de champ. Claude Chabrol Du choix du sujet à l'écriture du scénario de la recherche d'un producteur à l'aventure du tournage de la direction d'acteurs à celle des techniciens de la finition du film à la sortie en salles - le service après vente -, Claude Chabrol nous donne une vision chaleureuse et caustique de son métier.
Auteur de plusieurs ouvrages de référence sur le cinéma américain, et notamment le film noir, fondateur de la revue «Polar», lauréat du Ellery Queen Award en 1997 et surtout éditeur des auteurs les plus prestigieux du genre aux Éditions Rivages, François Guérif est aujourd'hui sans doute l'un des plus grands spécialistes français du roman policier. Au fil de ces entretiens à bâtons rompus avec le journaliste Philippe Blanchet, François Guérif revient sur la genèse du polar, de Conan Doyle à Agatha Christie, sur les premiers classiques modernes (de Dashiell Hammett à Raymond Chandler) et sur les grands auteurs actuels.
Tout au long de ce livre à la fois érudit et passionné, il analyse les principales étapes du genre. Évoque sa carrière, ses coups de coeur (David Goodis, James Cain, Jim Thompson), ses amitiés (Léo Malet, Jean-Patrick Manchette, Robin Cook, James Ellroy...), ses souvenirs et ses livres de chevet.
Passé la Loire, c'est l'aventure est épuisé depuis longtemps. A l'occasion de la rétrospective de son oeuvre organisée à Lyon par le festival Lumière, et de la restauration de nombreux de ses films, l'Institut Lumière et Actes Sud ont décidé de rééditer un ouvrage qui dit la place du cinéma dans la culture populaire de l'après-guerre.
Le Film Noir est un genre cinématographique dominant des années quarante et cinquante. Son âge d'or s'étend du Maltese Falcon (le Faucon Maltais, 1941) à Touch of Evil (la soif du mal, 1958). François Guérif, spécialiste incontesté du genre nous décrit le polar à la française et les étapes du syndicat du crime à la mafia américaine. Loustal, amoureux du genre poursuit ses investigations et nous dévoile son roman noir en images inquiétantes de beauté. Le jazz domine la bande son en quarante-huit thèmes incontournables.
Quatre illustrateurs aux univers très personnels et aux graphismes différents, proposent plusieurs déclinaisons du roman noir. Dessins originaux de Jean-Claude Claeys, Miles Hyman, Loustal et Jean-Michel Nicollet. Livret édité à l'occasion de l'exposition présentée jusqu'au 31 janvier 2009 à la Bilipo.