Maître Favilla, version en 1 acte de Jules Truffier. [Paris, Comédie française, 9 juin 1912. Reprise le 18 octobre 1925.] Date de l'édition originale : 1926 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
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Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
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Après cette terrible année 1855, où mourut sa petite fille Nini, G. Sand parvient à écrire avec La Daniella un Hymne à la vie. Le jeune peintre Jean Valreg, profondément atteint par l'échec de 1848, va étudier la peinture à Rome. Il adresse son journal à son Mentor parisien. Comme la romancière il n'aime absolument pas cette ville malpropre et incohérente, et le dit hautement, au scandale de quelques contemporains. Mais tous deux s'enchantent de l'admirable campagne et des villas des Monts Albains. À Frascati s'épanouit le sentiment de Jean Valreg pour Daniella, pauvre repasseuse, belle, toute surprise et tout mystère, fascinante. L'amour leur découvre leurs dons : il deviendra un honorable artiste ; elle pourrait être une grande cantatrice, mais surtout il les fait naître à eux-mêmes. G. Sand offre à son héros le Bonheur : La Daniella est un acte de foi et d'espérance adressé aux enfants du siècle. Cet entraînant roman d'aventures où l'on croise voyageurs anglais, conspirateurs napolitains, brigands, paysans et bergers de la campagne romaine, est en même temps un long dialogue de Valreg avec lui-même scandé d'examens de soi et de bilans psychologiques et moraux, de quelques effusions lyriques, et, par le foisonnement de variations sur tant de motifs chers à G. Sand, semble prolonger Histoire de ma vie et les Lettres d'un voyageur.
Destination fort prisée des Romantiques, Venise est, de décembre 1833 à mars 1834, le théâtre des amours tumultueuses de deux écrivains de génie, George Sand et Alfred de Musset. Ces trois lettres d'Italie, parmi les douze Lettres d'un voyageur publiées en volume en 1837, sont les seules adressées implicitement à Musset. Elles sont écrites par Sand au lendemain de leur première rupture.
Plus que le récit de ses excursions dans l'archipel vénitien, George Sand propose avant tout un voyage autour d'elle-même. Elle avoue ainsi à son amant perdu que ces lettres « offrent un cadre et un prétexte pour parler tout haut de ma tendresse pour toi, et pour fermer tout à coup la gueule à ceux qui ne manqueront pas de dire que tu m'as ruinée et abandonnée ». À travers elles, c'est un peu de leur histoire qui nous est rendu sur fond d'esquisses vénitiennes.
Questions d'art et de littérature nous montre une autre facette de George Sand : la journaliste, la chroniqueuse, la critique littéraire ou artistique et, parfois, la préfacière.
Elle écrit avec précision sur la technique de la gravure à propos de Calamatta ou sur l'art d'Ingres et de Raphaël. Elle aime la musique et le chant, elle adore le théâtre. Elle décrit la comédie italienne, Hamlet, ou vante les interprétations de Mademoiselle Mars et de Marie Dorval. Victor Hugo, Flaubert, Sainte-Beuve, Lamartine sont présents. Elle sait également parler d'histoire et faire l'apologie des poètes populaires et conteurs ouvriers. Son style alerte est empreint de cette simplicité qu'elle savait ne pouvoir atteindre que « sous le coup d'un vif sentiment, d'une conviction émue ». Chaque article est précédé d'une courte présentation, et accompagné de notes qui le resituent dans l'oeuvre de l'auteure et l'atmosphère de l'époque. Cette réédition est la première depuis la parution du recueil en 1878.
Janis M. Glasgow (1934 -2001), spécialiste reconnue de George Sand, a été professeure émérite de français de la San Diego State University. Elle a enseigné à Paris VIII, dans les universités de Nice et de Nantes, dans le cadre d'échanges. Un prix a été créé en son honneur en 2001, le Janis Glasgow Memorial pour récompenser la meilleure thèse de doctorat ayant pour sujet George Sand.
Henriette Bessis est docteure en histoire de l'art et archéologie.