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Une histoire d'images : Donation Antoine de Galbert au musée de Grenoble
Antoine De Galbert, Guy Tosatto, Noëlig Le roux
- Empire
- 1 Janvier 2024
- 9791095991335
De la lutte pour les droits civiques aux bouleversements géopolitiques, des avancées technologiques aux grands mouvements culturels, en passant par le quotidien d'inconnus - tantôt violent, tantôt poétique -, chaque image révèle de manière poignante voire tragique, le destin d'une humanité aux prises avec la marche inexorable d'une Histoire qui souvent la dépasse ou la broie.
Publié à l'occasion de l'exposition de la donation Antoine de Galbert au musée de Grenoble, ce catalogue offre un panorama impressionnant de notre époque et du rôle déterminant joué par la photographie dans l'élaboration de nos perceptions et des mythologies contemporaines.
Oeuvres de Aalam, Bani Abidi, Antoine d'Agata, Lucien Aigner, Pilar Albarracin, Yolanda Andrade, Sammy Baloji, Ion Bîrl?deanu, Eric Baudelaire, Philippe Bazin, Guillaume Binet, Alain Bizos, Antoni Campana, Mario Carnicelli, Henri Cartier-Bresson, Jean-Philippe Charbonnier, Chieh-Jen Chen, Roman Cieslewicz, Christian Courrèges, David Damoison, Philippe De Gobert, Luc Delahaye, Bernard Descamps, Jean-Marie Donat, Alfred Eisenstaedt, Sandra Eleta, Fouad Elkoury, Charles Fréger, Alberto Garcia-Alix, Laurence Geai, Agnes Geoffray, Julien Gester, Stephan Gladieu, David Goldblatt, Hengameh Golestan, Cosmin Gradinaru, Guillaume Herbaut, Chester Higgins, Kati Horna, John Isaacs, Olivier Jobard, Alain Keler, Yevgeny Khaldeï, Chris Killip, Sirkka-Liisa Konttinen, Oleg Kulik, Olivier Laban-Mattei, Stéphane Lagoutte, Dorothea Lange, Le Tiers Visible, Arthur Leipzig, Alexandre Lewkowicz, Pascal Maître, Yuri Mechitov, Davood Maeili, Edouard Méhomé, Georges Melet, Li?via Melzi, Boris Mikhaïlov, Lisette Model, Etienne Montes, Yan Morvan, Genevieve Naylor, Vladimir Nikitin, Martin Parr, Paolo Pellegrin, Mathieu Pernot, Gilles Raynaldy, Marc Riboud, Sophie Ristelhueber, Hugo Schmolz & Karl Hugo Schmolz, Chantal Stoman, Paul Strand, Mikhael Subotzky, Barthélémy Toguo, Tomasz Tomaszewski, James-Iroha Uchechukwu, Alex Van Gelder, Erwan Venn, Weegee, Where dogs run, Sue Williamson, Wiktoria Wojciechowska, Pavel Wolberg, Tom Wood, Patrick Zachmann, Miron Zownir.
Publié à l'occasion de l'exposition éponyme au musée de Grenoble du 16 décembre 2023 au 3 mars 2024. -
En collaboration avec le musée des Beaux-Arts de Dôle, le musée de Grenoble présentera à l'automne prochain une exposition rétrospective de Philippe Cognée. Apparu sur la scène artistique au milieu des années 1980, avec une peinture figurative aux accents primitivistes, Philippe Cognée a su, au début des années 1990, se remettre profondément en question et élargir son propos. En s'appuyant sur une technique picturale originale, il a développé une recherche plus complexe sur la peinture et son rapport à l'image photographique.
Soulignant l'ambiguïté du visible, il oppose à l'objectivité affirmée de la photographie le tremblé d'une matière liquéfiée, qui met en question le sujet même qu'elle est censée représenter. Peinture du doute, elle se révèle être paradoxalement un acte de foi en l'art, seul capable de restituer la plénitude contradictoire du réel. L'exposition, la plus grande jamais consacrée à l'artiste, rassemble une centaine de peintures dont le fameux ensemble Carcasses (2003), composé de trente-six tableaux.
Elle devrait permettre de saisir l'ampleur et l'ambition d'une oeuvre qui se déploie sur plus de deux décennies et fait de Philippe Cognée un des plus importants peintres français d'aujourd'hui.
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Considérée comme l'une des artistes espagnoles les plus marquantes de ces vingt-cinq dernières années dans le domaine de la sculpture, reconnue au plan international, Cristina Iglesias reste peu connue du public français.
L'exposition du musée de Grenoble et le catalogue qui l'accompagne permettent de découvrir une oeuvre à la fois pleinement contemporaine et profondément ancrée dans la culture ibérique.
Née en 1956 à San Sebastian, Cristina Iglesias s'est fait connaître sur la scène artistique européenne au milieu des années 1980. Son travail s'appuie sur des formes fortement architecturées qui se présentent comme autant d'invitations à des expériences sensorielles particulières. La vue, mais aussi le toucher, l'odorat ou encore l'ouïe sont convoqués pour vivre littéralement ces sculptures ambiguës et sensuelles qui évoquent tant la nature que l'architecture, des constructions hybrides réalisées avec les matériaux les plus divers (bronze, albâtre, béton, verre).
Pour le musée de Grenoble, Cristina Iglesias a conçu un parcours à partir d'un ensemble de travaux réalisés ces quinze dernières années : passage suspendu constitué de nattes en paille tressée sous lequel on déambule et qui découpe la lumière en mille éclats (visuel de couverture), labyrinthe végétal dont les parois sont animées par un lacis de branches et de feuilles, etc.
Le catalogue, bilingue français/anglais, consacre de nombreuses pages à ces oeuvres monumentales mais il comporte aussi une partie rétrospective très documentée, avec des textes de l'artiste traduits pour la première fois.
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Stephan Balkenhol
Erik Verhagen, Laszlo Glozer, Richard Leydier, Andreas Franzke, Guy Tosatto
- ACTES SUD
- 4 Novembre 2010
- 9782742795376
Bien qu'installé en France depuis quinze ans, le sculpteur allemand Stephan Balkenhol demeure peu connu dans l'hexagone. De fait, cette grande exposition permet de prendre conscience de la pleine dimension d'une démarche qui offre une image renouvelée, non dénuée d'humour, de la statuaire anthropomorphique et une exploration subtile de la psyché contemporaine. Apparues au milieu des années 1980, les sculptures de Balken - hol se sont immédiatement signalées par leur dimension figurative affirmée et sont très rapidement devenues les icônes d'un renouveau de la sculpture figurative en Europe.
L'attention qu'il prête à son matériau de prédilection, le bois (préserver son apparence originelle, ne pas masquer l'impact de l'intervention manuelle, lier en un même bloc solidaire figure et socle), indique clairement une optique moderniste. Cependant, ce qui retient avant tout l'attention dans son oeuvre est la place centrale accordée à la figure humaine. Jeunes, lisses, élégants, les hommes portent un pantalon noir et une chemise blanche, les femmes une robe courte de couleur unie et apparaissent comme autant d'archétypes de la société occidentale de la fin du XXe siècle. Pour accentuer leur dimension mimétique et renouer avec la tradition médiévale de la sculpture en bois polychrome, l'artiste peint ses figures, à l'exception toutefois des chairs qui sont toujours laissées en bois brut. Cette restitution réaliste confère à ses sculptures à la fois un aspect familier et une sorte d'inquiétante étrangeté, sentiment renforcé par les brusques changements d'échelle opérés par l'artiste qui traite ses sujets aussi bien aux dimensions de la miniature qu'à celles du monumental. Autour de la figure humaine, Stephan Balkenhol développe des thèmes qui croisent les interrogations fondamentales sur l'identité, la norme et l'altérité, l'individu face à lui-même et face au groupe, les rapports entre les sexes, la présence de la mort. Une thématique qui s'est enrichie au fil des décennies et que l'artiste traite sous des formes de plus en plus variées (ronde-bosse, bas-relief).
C'est précisément par cette manière, simple et subtile, d'associer héritage historique et tradition artistique à des partis pris modernes et un univers résolument actuel que Stephan Balkenhol s'inscrit avec autant de force et d'originalité dans le champ de la sculpture d'aujourd'hui. Son oeuvre ne s'appuie pas sur une relecture tonitruante du passé, mais plutôt sur une tentative sincère et exigeante de renouer avec une histoire de la sculpture réaliste en préservant un regard à la fois tendre et ironique sur ce qui l'entoure:
Une manière de réenchanter le désenchantement du monde d'aujourd'hui et de redonner à la mélancolie une forme on ne peut plus contemporaine, douce et amère.
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Catalogue bilingue français/anglais de l'exposition Sigmar Polke au Musée de Grenoble.
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