Février 2013:Bélhazar, garçon sans histoires, décède lors d'un contrôle de police. Accident? Bavure? Ou suicide, comme l'avance le rapport officiel? Passée sous silence, l'affaire tombe dans l'oubli. Jusqu'à ce que Jérôme Chantreau, qui fut le professeur de français du jeune homme, décide de mener l'enquête.En Bretagne, sur les lieux du drame, l'auteur se heurte à une étrange coïncidence:les témoins s'évaporent un par un, emportant avec eux l'espoir de faire la lumière sur les faits. À ce mystère s'ajoute celui de la personnalité singulière de Bélhazar:doté d'une intelligence et d'une sensibilité hors normes, l'adolescent fascinait. Au point de croire qu'il aurait laissé derrière lui un jeu de piste digne d'Alice au pays des merveilles?L'énigme, vertigineuse, hante Jérôme Chantreau pendant des mois. L'histoire de Bélhazar lui fait renoncer à toutes ses certitudes - toutes sauf celle de devoir écrire. Pour la vérité, et contre l'oubli.
Changer la vie. Telle était la promesse de campagne. Trois mots pour s'inventer un destin. Trois mots que Françoise, fraîchement divorcée, a décidé de faire siens, elle qui, pour la première fois, a voté à gauche le 10 mai 1981.
Au 26, rue de Naples, un appartement ouvert aux quatre vents, elle tente de changer la vie - sa vie. Elle métamorphosera surtout celle de ses enfants en les plongeant dans un tourbillon aussi fantasque que brutal. Tandis que son fils Laurent crée un groupe de rock dans les caves parisiennes, Françoise recueille chez elle des gamins du quartier, fracassés par la drogue, les mauvais coups et l'exil. Mais à trop s'occuper des enfants des autres, ne risque-t-elle pas d'en oublier les siens ?
Elle vivait là. Seule. Au milieu des bois. Libre ou prisonnière ? Sa mère.
Sa mère dont les cendres reposent désormais dans une urne, entre ses mains. Mais Albert ne peut se résoudre à partir. Reprendre sa vie parisienne, loin de cette maison, de cette forêt, de la Mayenne où il prend ses racines. Dans ces taillis de souvenirs, frondaisons de légendes, les voix du passé lui murmurent de rester. Elles l'obsèdent et l'ensauvagent. Le ravissent et le happent. Rien qu'une mère, son fils et l'appel des grands arbres...