Pourquoi les rivières dessinent-elles des méandres? D'où viennent les lignes lumineuses au fond des piscines? Combien de temps faut-il pour façonner un galet? À quoi tient l'efficacité d'un peloton cycliste? Pourquoi la mer mousse-t-elle?Nous vivons au rythme de spectacles éphémères. Certains sont brefs, comme les rides à la surface de l'eau, le vacillement d'une flamme ou ces points lumineux qui scintillent sur l'océan. D'autres sont plus longs, comme le bourgeonnement d'un cumulus avant l'orage, le patient polissage d'un galet ou le dessin changeant des méandres d'une rivière. D'autres encore se déroulent sur des temps qui échappent à nos sens, à l'instar du soulèvement d'une montagne, de la formation d'une mer ou d'un désert.Tous ces phénomènes ont en commun une science subtile et merveilleuse:la physique des fluides, qui sculpte et anime la matière. En une trentaine de sujets magnifiquement illustrés, les auteurs révèlent les fils invisibles qui régissent ce ballet ininterrompu. Chemin faisant, ils montrent aussi que la beauté du monde doit beaucoup à son impermanence.
Créé par décret impérial en juillet 1857, le premier bataillon de tirailleurs n'a de sénégalais que le nom : en effet, ce corps de militaires constitué au sein de l'empire colonial français regroupe en réalité toute la « force noire » - c'est-à-dire les soldats africains de couleur qui se battent pour la France.
Si les études portant sur le rôle des tirailleurs sénégalais dans les deux conflits mondiaux sont légion, rares sont les ouvrages qui retracent toute leur histoire, de la création de ce corps au XIXe siècle à sa dissolution en 1960. S'intéressant aux trajectoires collectives comme aux destins individuels (le militant Lamine Senghor, le résistant Addi Bâ ou encore le Français libre Georges Koudoukou), Anthony Guyon propose ici la première synthèse globale sur le sujet. Il revient sur les moments de gloire de cette armée - comme la défense de Reims en 1918, la bataille de Bir Hakeim en 1942 ou l'opération Anvil en 1944 -, autant que sur les tragédies qui jalonnent également son parcours (citons notamment les terribles massacres commis par la Wehrmacht à leur encontre lors de la campagne de France).
Loin des habituels clichés qui font que, aujourd'hui encore, l'iconographie dégradante incarnée par « Y'a bon Banania » demeure l'un des premiers éléments associés à l'identité des tirailleurs sénégalais, cet ouvrage à la fois complet et accessible illustre toute la complexité de leur position à mi-chemin entre les sociétés coloniales et l'autorité métropolitaine. À mettre entre toutes les mains.
Son nom est pour nous indéfectiblement lié à l'égyptologie. Il est cet immense homme de science à avoir déchiffré, en 1822, les mystères de la langue antique égyptienne. Toutefois, même si déchiffrer est déjà un grand pas nous permettant d'aborder aux rivages d'une langue, nous nous trouvons encore bien loin de ce qu'il en est d'une véritable lecture conduisant au coeur même du mystère que renferment ces signes, du mystère de ces hommes et de leurs cultures dont tous ces signes sont la chair même. En ce sens, Champollion ne pouvait pas ne pas accompagner sa lecture des hiéroglyphes, d'une mise en avant de la civilisation créatrice et porteuse de ces signes. Son Panthéon égyptien confirmera bientôt que les dieux de l'Égypte sont aussi des signes par l'esthétique desquels on accède également à ce monde. Cependant, constituer un tel Panthéon n'est pas une mince affaire. Pour son maître d'oeuvre, il ne peut même s'agir que d'une réalisation progressive, qui prendra forme à mesure de l'avancée des connaissances sur ces dieux. Le projet est de livrer régulièrement, par groupes de six planches non reliées, les connaissances acquises : chaque planche se voyant accompagnée d'un texte de présentation rédigé par Champollion, tandis qu'un certain Léon-Jean-Joseph Dubois, peintre et lithographe, est chargé des illustrations, dont encore aujourd'hui nous ne pouvons qu'admirer l'élégance et la précision, la majesté, la lumière comme la part d'étrangeté que chacune peut sembler receler pour l'éternité. Le projet de ce Panthéon n'ira pas à son terme. La maladie et la mort emporteront son génial concepteur à l'âge de quarante et un ans. Cette aventure n'en aura pas moins été la constitution d'un royaume sous les signes éclatants de la curiosité, de la passion, de la science et de la beauté.
LE guide indispensable à tous ceux qui grimpent en salle et veulent s'initier ou progresser.
La pratique de l'escalade a profondément évolué au cours des dix dernières années. En France, ils seraient plus d'un million à grimper régulièrement ou occasionnellement, dont 60 % sur les fameuses SAE, structures artificielles d'escalade. Une dynamique qui n'est pas près de s'essouffler avec l'arrivée de ce sport aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020.
Comment s'équiper, comprendre les échelles de difficulté, maîtriser les techniques de base, grimper en sécurité, dépasser la peur de la chute, développer sa force, aborder l'escalade avec des enfants... les deux auteurs, respectivement moniteur d'escalade et vice-championne du monde de la discipline, partagent leur savoir-faire dans ce guide qui répond à toutes les questions que l'on peut se poser. Une nouvelle édition complètement mise à jour, avec notamment les indispensables du matériel à avoir.
Afin d'assouvir son amour pour la botanique et plus spécifiquement encore pour les agrumes, Johan Christoph Volkhamer (1644-1720) ne se sera pas contenté de la culture, savante, de ses jardins. De cette passion dévorante, en effet, il fera un autre objet, de culture encore. Il s'agira cette fois d'un livre, comprenant deux volumes composés entre 1708 et 1714, et dans lesquels se trouvent collectés, comme semés aux cieux, citrons, oranges, cédrats. Deux cent cinquante-six planches, en tout, commandées à divers artistes et graveurs. Une obsession de premier ordre à n'en pas douter, mais qui sut accorder à ces fruits toute la primauté qu'ils méritent, au point de les voir occuper toute la place au-dessus de villes ou de scènes champêtres. Passion qui aura su fièrement élever ces fruits venus d'ailleurs au rang d'astres éminents et gorgés de couleurs, comme des sortes de soleils à flotter librement, et qui aura donné, sans doute, à ces natures mortes l'exceptionnel statut de natures vivantes.
En sanskrit, asana signifie s'asseoir, ou désigne une posture assise, un siège de méditation. Le terme s'inscrit dans une longue tradition du yoga comme système de techniques physiques, telles que les purifications, les manipulations de l'énergie vitale, les contrôles de la respiration, ou encore les postures du corps. Ainsi, un ouvrage rédigé en 1737, le Joga Pradipika, dont l'auteur est un dénommé Ramanandi Jayatarama, recense-t-il 84 asanas, en tant que techniques de poses ou de postures du corps, assis, debout, en torsion ou en équilibre. Ce texte ne sera illustré qu'un siècle plus tard, quand lui seront adjointes les vignettes peintes rassemblées sous cette couverture. Illustrations où l'on retrouve à chaque page un drôle de petit personnage, un yogi, court vêtu, d'un simple linge en guise de culotte, effectuant chaque asana dans un décor d'une étonnante sérénité. Une suite de dessins remarquablement effectués, qui ne doit pas cependant nous faire oublier que les asanas ne sont pas de simples postures de bien-être physique mais avant tout des postures ou des positions d'existence, où se jouent l'éveil de l'énergie fondamentale comme celui de la conscience, selon une méthode rigoureuse, d'une extrême précision, engageant des efforts peu communs. Mais il est vrai qu'aucune grande aventure spirituelle ne peut faire l'économie du corps, de notre incarnation, en sa matérialité même.
Rédigé au tournant du xve siècle, Les secrets de l'histoire naturelle contenant les merveilles et choses mémorables du monde appartient à ces créations animées d'un désir de totalité, qui se veulent consigner et rapporter tout ce que contient le monde, d'en donner la plus large et la plus éloquente des représentations et d'en constituer par là même un véritable savoir. En cela, cet ouvrage doit-il être également considéré comme une curiosité, une forme d'émerveillement et d'étonnement devant le spectacle de la prodigieuse profusion des formes du réel. À cet égard, s'agit-il là, aussi, d'une géographie : étymologiquement parlant d'une écriture de lieux, d'une écriture décrivant cinquante-six pays ou territoires plus ou moins lointains et présentés par ordre alphabétique, depuis la première entrée : Afrique, et jusqu'à la dernière : Ululande. Un texte à valeur encyclopédique qui se trouve relevé, de façon magistrale, par un autre discours, graphique cette fois, puisque chacun des chapitres présentant un pays est pourvue des illustrations réunies dans le présent volume, dont la fonction est de mettre en valeur les caractéristiques principales de chacun de ces territoires. Double discours, donc, fait de phrases et d'images, d'une vitalité sans pareille, au point de savoir encore et toujours toucher celles et ceux qui en tournent les pages.
Aux Alyscamps, dans la nécropole arlésienne de l'Antiquité tardive, Lee Ufan a reçu une invitation pour composer un «Requiem», constitué d'oeuvres nouvelles spécialement conçues pour y entrer en résonance. A la suite de Van Gogh ou Gauguin, également fascinés par leur poésie silencieuse, l'artiste investit respectueusement ces lieux ancestraux. Ainsi,aux côtés des sarcophages antiques qui parsèment cette cité des morts, les Relatum du sculpteur coréen dialoguent avec ces pierres rectangulaires.
Cet ouvrage, composé de textes de Jean Guyon, Alfred Pacquement et Sylvain Prudhomme, est publié à l'occasion d'une exposition célébrant les 40 ans de l'inscription d'Arles au patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco et préfigure de l'ouverture en mai du musée Lee Ufan à Arles en mai 2022.
C'est un sentiment que nous avons tous éprouvé : derrière les objets qui émaillent notre quotidien se cache une étrange beauté. Elle semble le fruit d'un ordre naturel ou voulu, d'une organisation sous-jacente, mais aussi d'une fonction que nous ne percevons pas toujours.
Dans ce livre largement illustré, les auteurs, physiciens à l'ESPCI-Paris (École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris), se proposent de réapprendre à voir le monde qui nous entoure, tout en révélant la science à l'oeuvre. Des combles d'Azay-le-Rideau à la mousse de savon, en passant par la boulette de papier froissé et le pont de liane, les 35 thèmes traités ont tous un point commun : la merveilleuse élégance des formes.
Éd. sous la direction d'Étienne Guyon. Avec la collaboration de José Bico, Étienne Reyssat, Benoît Roman.
Une machine nouvelle est inventée. Tout le monde la veut. Pour elle, on rase des bâtiments vétustes, on en construit de flambant neufs. Des métiers anciens meurent, de nouveaux apparaissent. L'argent semble régner sur le monde. Cet album nous invite à comprendre la révolution industrielle en observant l'évolution d'une ville du nord de la France. En 1760, elle compte 3 000 habitants. En 1880 ? 20 000 ! Entretemps, des changements innombrables...
La pratique du bloc présente de grands atouts pour votre progression et le développement de votre explosivité.
Apprenez avec ce livre à maîtriser chaque aspect de cette activité : maximiser le développement de la force, améliorer la technique, renforcer le gainage, gérer l'alimentation, mieux comprendre la fatigue...
Grâce à 130 fiches pratiques accompagnées de conseils, de témoignages d'entraîneurs ou de grimpeurs professionnels, vous détiendrez toutes les clés pour exploiter au mieux l'escalade à bloc !
Comment est née la Révolution qui a donné naissance à notre démocratie, à notre République, et grâce à laquelle se sont exprimées et épanouies bon nombre des valeurs qui nous animent encore aujourd'hui ? Nous avons un peu trop souvent en tête le bain de sang dans lequel elle s'est terminée et la dictature de Napoléon qui a suivi. Or la Révolution Française est née longuement et sûrement, en profondeur. Elle est née de la faim de justice et de pain dans le peuple. Elle est née de la soif que ce qui devait être changé soit changé. Les grandes réformes engagées dans les trois premières années nous bénéficient toujours. Grâce à cet album, connaissons les mieux ! A partir de 8 ans.
De ce Louis Nicolas (1634-vers 1700) nous ne ne connaissons que peu de choses. Retenons au moins qu'il fait son entrée à l'âge de vingt ans dans la Société de Jésus, et surtout que cette carrière dans l'Ordre des Jésuites le verra prendre part à cette mission qui consiste à convertir le monde au catholicisme. Ainsi gagnera-t-il à cette fin la Nouvelle-France, vaste ensemble colonial français d'Amérique du Nord.
Cette mission première le conduira cependant à découvrir et à s'intéresser, de près, aux vastes territoires qui s'offrent à lui et à ce qu'ils peuvent contenir de richesses inimaginables comme autant d'altérités terriblement déconcertantes. Pour rendre compte de cette expérience d'exception, Louis Nicolas réalisera son fameux Codex canadensis, un album de 180 dessins répartis sur 79 pages, réalisés à la plume et à l'encre et parfois réhaussés de couleur ; un document de premier ordre relevant à la fois du naturaliste, du cartographe, de l'ethnologue, de l'historien et de l'artiste ; une véritable oeuvre d'art où se trouvent traités les peuples indiens et leurs us et coutumes, et le monde qui les environne, une nature foisonnante, à la faune et la flore d'une richesse infinie.
L'Américain est une série télé un peu ringarde dont Francis, qui vit en couple avec Claire depuis peu, est un fan absolu. Quand il n'est pas collé à son petit écran, Francis échange des nuits entières avec ses amis sur son héros préféré. Mais un soir, alors que Francis et Claire se disputent pour la énième fois (Francis est au chômage et ne fait aucun effort pour chercher un travail, ce qui ulcère Claire), l'Américain, comme sorti par magie de l'écran, sonne à la porte de leur appartement et confie à Francis une mission : protéger coûte que coûte une mallette... Francis deviendra-t-il à son tour un super-héros capable de sauver le monde ?
420, 1420, 1720, 1893, 2020: cinq dates pour découvrir l'histoire de La Major.
1600 ans d'histoire sont entre vos mains. Introduites par les belles restitutions aquarellées de Jean-Claude Golvin, rythmées chapitre après chapitre par les mêmes interrogations - le contexte historique, comment connaît-on l'histoire de la cathédrale -, les cathédrales de Marseille, la «vieille» et la «nouvelle» Major, se découvrent au fur et à mesure des reconstructions et de leurs décors. Au-delà de l'architecture, les collections de la Ville de Marseille illustrent pour qui sait les regarder l'histoire des Marseillais: depuis le début du ve siècle, face à la mer et aux activités qui en découlent, la cathédrale est au coeur de leur vie quotidienne, religieuse et économique.
Au printemps 2015, Frédéric et Aurélie apprennent qu'ils attendent un enfant. Mais très vite, les examens indiquent des anomalies. Leur bébé est porteur d'une trisomie 18, maladie dont la plupart des enfants décèdent avant la naissance, ou dans l'année qui suit. Frédéric et Aurélie entrent alors dans un chemin de confiance et d'abandon pour accompagner leur enfant dans ce qu'elle aura à vivre. Et la petite vie d'Azélie portera un fruit incroyable auprès de sa famille, des soignants, d'inconnus qui en seront bouleversés. Un témoignage lumineux et plein d'espérance qui nous rappelle le prix de la vie et tourne notre regard vers le Ciel !
« Dans mon pays, les enfants sont des petits soldats. Dans ton pays, les enfants ont des petits soldats. » « Dans mon pays, les parents imposent le mari à leur fille. Dans ton pays, les parents posent avec le mari de leur fille. » En quinze doubles pages, les mots poétiques de David Guyon et les images puissantes d'Hélène Crochemore mettent au jour les drames, les déracinements mais aussi les espoirs qui habitent tous les enfants du monde qui rêvent, où qu'ils soient, d'un ailleurs.
Parmi les plus grandes expressions culturelles de l'humanité, il est sans doute possible de ranger l'art théâtral indien, la tragédie grecque et le théâtre chinois dont l'acte de naissance remonte, selon les spécialistes, aux alentours du xiie siècle. Au fil de son histoire complexe, ce théâtre prendra diverses formes et notamment celle, au xixe siècle, de l'opéra de Pékin, où se mêlent chants, masques, danses et mimes, acrobaties, combats, un spectacle vivant total à même de conter certains épisodes du monde héroïque et divin. Singulièrement, cet opéra, populaire, se contentera d'une scène quasi-vide d'accessoires pour laisser place entière à la symbolique du jeu des acteurs dont la grammaire des mouvements et des gestes forme le fil même des intrigues. D'où la place hautement prépondérante des costumes et de leurs couleurs, chargés de sens pour qui sait les lire, ainsi que des maquillages savants, venus remplacer à l'époque moderne le port traditionnel du masque. Au plus fort de l'avènement de cet opéra, à la charnière du xixe et du xxe siècles, voit le jour un ouvrage remarquable (dont le ou les auteur(s) demeure(nt) encore à ce jour inconnu(s)). Un album précieux, d'une valeur exceptionnelle, qui se compose de cinquante feuilles où se trouvent dessinés à l'encre noire et de couleur, à la dorure sur soie, une galerie de portraits des principaux personnages de l'opéra de Pékin, dont le présent cahier propose au grand public de découvrir les silhouettes, la richesse et l'éclat des costumes et parures, des diverses coiffures, des faces grimées par les plus étonnants maquillages aux expressions inoubliables.
Il y a sans aucun doute ici de l'encyclopédique (cette volonté de présenter, d'organiser de larges pans de savoir) bien qu'il s'agisse aussi, surtout, d'une sorte de mélange affolant, absolument vertigineux, une variété de sujets compilés, qui relève de l'esprit des miscellanées. Le manuscrit comporte quelque 300 feuillets où se trouvent assemblés des textes et des images provenant de livres et de gravures, et présentant, entre autres, des chronologies bibliques et monarchiques, un calendrier illustré, des proverbes, des schémas astronomiques, une liste de fêtes foraines, une autre des shérifs et des maires de Londres, un tableau des distances entre Londres et d'autres cités du monde, des alphabets, des descriptions des collèges d'Oxford et Cambridge, des motifs décoratifs ayant trait à la broderie, à la menuiserie, aux jardins, et bien plus encore... Un recueil élaboré durant huit ans par un certain Thomas Trevelyon alors âgé de soixante ans, composé d'images et de textes subtilement agencés, une oeuvre d'art, assurément, offrant au lecteur, sans cesser de l'instruire, la possibilité d'accomplir une sorte de promenade ludique, particulièrement déroutante.
L'étoffe du Héros (vu du ciel) !
Découvrez l'invraisemblable vie de Roger Henrard !
Pilote virtuose, homme de courage (jusqu'à la témérité), homme de coeur, homme à femmes mais fidèle en amitié : tellement humain.
PILOTE CHASSEUR D'IMAGES Roger Henrard a été le premier à photographier « Paris vu du ciel » à très basse altitude et pendant plus de vingt ans, de la fin des années 20 aux années 50 : près de 2000 photographies aériennes de Paris (aujourd'hui conservées au Musée Carnavalet).
PILOTE HÉROÏQUE De 1939 à 1940, Roger Henrard réalise au profit des services de renseignements français d'audacieuses missions d'espionnage aérien au-dessus de l'Allemagne ; une fois la France occupée, il se repliera en Algérie pour continuer le combat.
CHASSEUR DE JUPONS IMPÉNITENT Bien que marié et père de famille, Roger Henrard ne cessera jamais de séduire, emportant sur son biplan des belles à qui il fait immanquablement tourner la tête !
- Un destin hors normes, soutenu par un scénario qui attrape le lecteur pour ne plus le lâcher !
- Pour les fans de l'aviation, de l'Histoire et des Héros, des vrais !
Deux passagers sur le pont du monde ne relève en aucune manière de l'exercice d'admiration.
Cet ouvrage est en son fond un livre de lectures. De lectures dont le jeu est très précisément de s'accomplir en écritures, en s'appuyant résolument sur l'oeuvre littéraire et la correspondance de deux grands personnages de la littérature : Heinrich von Kleist et Rainer Maria Rilke. Un livre de lectures, ponctuées d'illustrations, qui s'aventurent et qui s'écrivent a*n de découvrir des mouvements, des allures, des cadences d'existence, des odeurs, des goûts, des états, des airs, comme une manière de découper quelques silhouettes à ces deux passagers que furent, sur le pont du monde, parmi les autres ombres, Heinrich von Kleist et Rainer Maria Rilke, comme une façon de retrouver de l'intérieur, et de fort loin pourtant, à la fois l'oeuvre de ces vies et la vie de ces oeuvres.