Durant un bref moment de grâce musicale au tournant des années 1980 et 1990, dans le prolongement de la révolution punk, les losers l'emportent enfin aux États-Unis. Alors que le conservateur Ronald Reagan entre à la Maison Blanche et que le hard-rock et la synthpop entament une décennie dorée, émerge sous l'impulsion de labels indépendants une scène rock qualifiée d'« alternative ». Et, avec elle, de nouvelles esthétiques : le grunge, les Riot Grrrls, la lo-fi... Il ne lui manque qu'une étincelle pour conquérir le monde : elle s'appellera Nevermind, deuxième album de Nirvana, paru il y a 30 ans en septembre 1991. Cette anthologie revient sur une période prolifique du rock américain et ses classiques (R.E.M., Nirvana, Cat Power) ses succès (Beck, Pixies, Sonic Youth) et ses trésors cachés.
Les Beach Boys fêtent leurs 60 ans de carrière avec une formation prochaine Les grands rivaux des Beatles ont marqué à tout jamais le monde de la musique avec des chansons célestes telles Surfin' USA et surtout Good Vibrations , composées par le génie perturbé qu'est Brian Wilson. C'est sous fond de soleil, plage, drogue, surf et drames que les Beach Boys ont sortis les albums mythiques Pet Sounds ou le maudit Smile . The Beach Boys, Sea surf and music est le premier livre illustré à sortir en France sur un des groupes les plus importants des 60 dernières années.
De la sortie de Unknown Pleasures de Joy Division à celle de OK Computer de Radiohead, le Royaume-Uni a assisté à l'âge d'or de ses labels indépendants (Factory, Rough Trade, 4AD, etc), à l'accession au pouvoir de Margaret Thatcher puis à celle de Tony Blair et à la parution d'un nombre impressionnant d'albums qui marqueront définitivement l'image du rock anglais.
Ce livre dresse le portrait de cette période musicale, de sa naissance avec la création des premiers charts indépendants à son déclin avec l'absorption des structures indépendantes. Les Smiths, Blur, les Stone Roses, Oasis ou Pulp, cette anthologie analyse cent disques qui ont construit l'image contestataire et indépendante du rock britannique associant dans un même élan des bastions comme Londres, Manchester, Glasgow, Cardiff ou Belfast.
Le 11 septembre 2001, les attentats commis sur la côte Est des États-Unis plongent le monde dans la stupéfaction et le silence. La musique se tait, temporairement. Quand elle revient, c'est tour à tour censurée, édulcorée, pieuse, mais aussi intime, militante, chargée de significations nouvelles - y compris chez certaines oeuvres produites avant les attaques. Ce livre raconte comment ces attentats ont aussi frappé de plein fouet la musique et comment la musique peut essayer de digérer, s'approprier et surmonter cet événement : du rock au hip-hop, des musiques classiques et savantes au jazz, de Bob Dylan à Steve Reich et de Jay-Z à Radiohead. Un récit qui s'étale sur plus d'une décennie et trouve son prolongement tragique jusqu'à nos jours et les attentats du 13 novembre 2015 en France.
En 1966, le leader des Beach Boys Brian Wilson fantasme Smile, une « symphonie adolescente adressée à Dieu », une saga mêlant l'histoire de l'Amérique à l'exploration du cycle de la vie et des éléments. Sa quête échoue dans une frénésie de drogues, de rivalités et de rêves inaboutis : Smile est mort mais ressuscitera constamment pendant 50 ans, distillé sur des albums, réinterprété en concert, etc. Il fascine des générations de journalistes, devenant un des trésors cachés de la presse rock naissante. Il circule sous le manteau et des fans entreprennent de le parachever avant que Wilson le réenregistre et qu'il finisse par sortir en 2011. Smile c'est l'histoire de Brian Wilson, des Beach Boys, de la pop, mais aussi de notre rapport à la musique et de notre quête de l'inaccessible.
Beatles ou Rolling Stones ? Clash ou Sex Pistols ? Blur ou Oasis ? Régulièrement, la pop anglaise, relayée par une presse complice, renvoie dos à dos deux de ses plus illustres représentants dans un combat plus ou moins factice fondé sur des arguments et valeurs artificiels : gendres idéaux contre vilains garnements, mélodie contre hargne, engagement contre nihilisme, sophistication contre authenticité... Pendant ce temps, autour du ring, des groupes moins contraints par ce marketing manichéen trempent avec discernement leur plume dans la bière des pubs de l'Albion et dans l'encre des tabloïds et autres quotidiens populaires, pour en tirer un portrait sans fard de la société britannique, au risque de ne susciter de véritable intérêt qu'à l'intérieur de leur île : les Kinks de Ray Davies dans les années soixante, les Jam de Paul Weller durant la vague punk des seventies ou Pulp sous l'ère britpop. De 1978 à 2002, le groupe de Jarvis Cocker aura ainsi traversé de nombreuses modes et époques avec la même exigence dans son écriture de même qu'un grand sens de la théâtralité. Après être resté dans l'ombre plus d'une décennie dans sa ville de Sheffield, il finit par accéder à la célébrité dans le sillage de jeunes groupes nés, eux, au bon endroit et au bon moment tels que Suede, Blur ou Oasis. Puis il explose au printemps 1995 avec la chanson Common People, récit de la fascination malsaine dont sont l'objet les classes populaires anglaises et tube définitif coincé entre la fin des années Thatcher et le début des années Blair, qu'il accompagnera jusqu'à leur déclin. Tour à tour récit biographique, chronique historique et analyse musicale, Brit Pulp - La britpop selon Pulp, de Thatcher à Blair montre des artistes s'habillant dans le drapeau national, des popstars croisant un Premier ministre ou le « King of pop » être humilié en public. À travers les yeux et l'oeuvre de Jarvis Cocker, songwriter talentueux et star improbable, ce livre dissèque vingt-cinq années de la pop de Sa Gracieuse Majesté, ses gros titres et ses marges, sa politique et ses polémiques, ses génies et ses groupies. Un voyage pulpitant au coeur de la fameuse britpop !
« Qui veut être mon ami ? » écrit Pingouin sur un petit morceau de papier qu'il accroche soigneusement sur le dos d'un poisson. Seul sur sa banquise, il attend patiemment la réponse... quand le poisson revient avec Chat, celui qui a trouvé le mot. Une véritable amitié naît alors entre Pingouin et Chat. Ils partagent beaucoup ensemble, mais voyager et être auprès de sa famille manquent à Chat qui décide alors de repartir. Pingouin, résigné à l'accompagner, va finalement être attentif et découvrir les splendeurs de sa banquise et même apercevoir un autre pingouin... Les deux amis se quittent le coeur chaud et des souvenirs plein la tête. Ils ne savent pas lorsqu'ils se reverront, mais savent qu'ils ont trouvé quelque chose de précieux : un ami.
Devenu référence incontournable de l'entrée dans la discipline, ce manuel d'initiation à l'ethnologie présente ses méthodes et concepts fondamentaux ainsi que ses principaux paradigmes de l'évolutionnisme au structuralisme et ses grands domaines de recherche parenté, économie, politique, religion... Chacune de ces contributions est présentée de manière synthétique et illustrée d'extraits de l'oeuvre des auteurs les plus marquants de l'anthropologie française, britannique, américaine ou allemande, depuis les pères fondateurs (Morgan, Tylor, Boas ou Mauss) jusqu'aux contemporains (Lévi-Strauss, Balandier, Sahlins ou Geertz).
Véritable instrument pédagogique, cet ouvrage, réactualisé dans cette quatrième édition, prépare l'étudiant à une lecture critique des oeuvres, tout en laissant entrevoir la complexité des débats et des controverses qui ont alimenté l'histoire de cette discipline.
À l´heure de la sieste, le silence règne dans la maison. De petits bruits se font pourtant entendre et la couette se transforme en une barque qui vogue à travers le fleuve Amazone. Bercement, flottement, tout se mélange et se confond. S´agit-il d´un rêve ou de la réalité ?
Le Musée Champollion est unique car il inscrit l'oeuvre de Jean-François Champollion au coeur de la grande histoire de l'écriture, cette aventure tout à la fois intellectuelle et technique qui dure depuis plus de 5000 ans. Sa façade aux « mille lettres », faite de verre et de cuivre, est l'oeuvre d Alain Moatti, architecte, et de Pierre Di Sciullo, graphiste. Elle symbolise la traversée du temps accomplie par le visiteur dans le musée. Ce livre, une invitation à la visite et à la découverte des écritures à travers les photographies de Patrice Thébault.
Cette introduction à la discipline expose ses méthodes et concepts fondamentaux, ainsi que ses principaux paradigmes de l'évolutionnisme au structuralisme et ses grands domaines de recherche parenté, économie, politique, religion... Chacune de ces contributions est présentée de manière synthétique et illustrée d'extraits de l'oeuvre des auteurs les plus marquants de l'anthropologie française, britannique, américaine ou allemande, depuis les pères fondateurs (Morgan, Tylor, Boas ou Mauss) jusqu'aux contemporains (Lévi-Strauss, Balandier, Sahlins ou Geertz). Cet ouvrage, réactualisée dans cette quatrième édition, constitue un instrument pédagogique qui, donnant la parole aux auteurs eux-mêmes, prépare l'étudiant à une lecture critique de leurs oeuvres, tout en laissant entrevoir la complexité des débats et des controverses qui ont alimenté l'histoire de cette discipline.