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Jonathan Coe
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«Charles et Diana s'embrassent. Crépitement de flashs. Les journaux de demain tiennent leur une. Sept cent cinquante millions de téléspectateurs les regardent à travers le monde. Parmi eux, une famille rassemblée autour d'un téléviseur à Bournville, Birmingham, code postal B30.» Cette famille, c'est celle de Mary Clarke, fille d'un ouvrier de l'usine de chocolat Cadbury, mère de trois fils et épouse d'un taiseux rencontré pour la première fois lors des festivités organisées pour la victoire des Alliés. Au fil des années, de couronnements en Coupes du monde, de la mort de Diana au Brexit, nous verrons Mary et les siens grandir, s'aimer, se détester parfois. Scandant les temps majeurs de l'Angleterre moderne, Le royaume désuni mêle brillamment les destins d'un pays
dysfonctionnel, d'une irrésistible famille anglaise et d'une célèbre chocolaterie. -
Dans la chaleur exaltante de l'été 1977, la jeune Calista quitte la Grèce pour découvrir le monde. Arrivée à Los Angeles, elle fait une rencontre qui bouleversera sa vie : par le plus grand des hasards, elle se retrouve à la table du célèbre cinéaste Billy Wilder. Quelques mois plus tard, pendant le tournage en Grèce de Fedora, la jeune femme, qui ne connaît alors rien au cinéma, devient l'interprète du réalisateur le temps d'un fol été. Tandis qu'elle s'enivre de cette aventure dans les coulisses du septième art, Billy Wilder vit ce tournage comme son chant du cygne...
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« L'Angleterre lui faisait l'effet d'un territoire calme et stable. D'un pays en bonne intelligence avec lui-même. Tout allait pour le mieux. » En dix ans, l'Angleterre est passée de la liesse des jeux Olympiques au couperet du référendum sur le Brexit. Comment en est-on arrivé là ? Dans cette période trouble qui fait basculer les destins individuels et collectifs, la famille Trotter reprend du service. Benjamin a maintenant cinquante ans et s'engage dans une improbable carrière littéraire, sa soeur Lois voit ses anciens démons revenir la hanter, tandis que sa nièce Sophie s'interroge sur son mariage. La politique peut-elle être une cause valable de séparation ?
Après Bienvenue au club et Le Cercle fermé, Le coeur de l'Angleterre questionne avec une ironie mordante les grandes sources de crispation contemporaines.
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Michael Owen, un jeune homme dépressif et agoraphobe, a été chargé par la vieille Tabitha Winshaw d'écrire la chronique de cette illustre famille. Cette dynastie se taille en effet la part du lion dans tous les domaines de la vie publique de l'Angleterre des années quatre-vingt. Voici Hilary Winshaw, journaliste à succès, qui manipule l'opinion publique ; son cousin Mark, qui vend des armes à Saddam Hussein, tandis que l'oncle Henry, lui, affiche son amitié pour Mrs Thatcher et se livre à de subtils jeux de pouvoir au sein du gouvernement... Et si la tante Tabitha disait vrai ? Si les tragédies familiales jamais élucidées étaient en fait des crimes maquillés ? Michael Owen va découvrir des vices et des méfaits d'une ampleur insoupçonnée. Par une nuit d'orage, alors que tous sont réunis au vieux manoir de Winshaw Towers, la vérité éclatera... Révolté, poignant, et d'une irrésistible drôlerie, Testament à l'anglaise est un véritable tour de force littéraire, à la fois roman policier et cinglante satire politique de l'establishment, le tout orchestré avec une précision et une virtuosité diaboliques.
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Imaginez ! L'Angleterre des années soixante-dix, si pittoresque, si lointaine, avec ses syndicats propères et sa mode baba cool. Une image bon enfant que viennent lézarder de sourdes menaces : tensions sociales, montée de l'extrême droite, et une guerre en Irlande du Nord qui ne veut pas dire son nom.Mais dans ces années où le pays va basculer de l'État-providence au thatchérisme et de la musique planante au punk, Benjamin, Philip, Doug et leurs amis ont bien d'autres choses en tête : s'intégrer aux cliques et aux clubs d'un lycée archaïque, oser parler aux filles, s'affirmer comme artistes en herbe, s'échapper de Birmingham l'endormie pour des aventures londoniennes... Trop innocents pour saisir les enjeux et les intrigues qui préoccupent leurs parents. Jusqu'à ce que le monde les rattrape.Dans ce roman foisonnant, qui comportera une suite, Jonathan Coe renoue avec la veine de Testament à l'anglaise, usant de tous les styles, entremêlant en virtuose récits et personnages, tirant d'une main experte tous les fils du destin, pour nous offrir à la fois une chronique adolescente tendre et drôle, un roman d'apprentissage nostalgique, et le tableau ample, grave et lucide d'un pays en pleine mutation.
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L'Angleterre de Tony Blair entre dans le nouveau millénaire, et les héros de Bienvenue au club dans l'âge mûr. Vingt ans après, qu'ont-ils fait de leurs idéaux de jeunesse ? N'auraient-ils d'autre choix qu'entre compromissions et immobilisme ? Seul l'affreux Paul, leur cadet, un politicien opportuniste, semble s'adapter à ces temps nouveaux et aux nouveaux cercles du pouvoir. Mais si les utopies des années soixante-dix semblent maintenant lointaines, il suffit de bien peu pour faire resurgir les fantômes du passé... Jusqu'à ce que le cercle se referme. Tout en déroulant la chronique de l'histoire immédiate, du choc de la mondialisation à la guerre en Irak, Jonathan Coe fait le portrait d'une génération en proie à d'irréductibles contradictions. Impitoyable satiriste, il brosse un tableau ravageur de l'Angleterre de Tony Blair, qu'il dénonce avec la fureur vengeresse jadis réservée au thatchérisme. Ce roman est celui d'un conteur à l'habileté diabolique. D'une lucidité aussi réjouissante qu'inconfortable, il se fait le miroir non seulement d'un pays, mais d'une époque tout entière. Et le diptyque que composent Bienvenue au club et Le cercle fermé constitue une fresque aussi ambitieuse et aussi aboutie que Testament à l'anglaise.
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Rosamond vient de mourir, mais sa voix résonne encore, dans une confession enregistrée, adressée à la mystérieuse Imogen.
S'appuyant sur vingt photos soigneusement choisies, elle laisse libre cours à ses souvenirs et raconte, des années quarante à aujourd'hui, l'histoire de trois générations de femmes, liées par le désir, l'enfance perdue et quelques lieux magiques. Et de son récit douloureux et intense naît une question, lancinante : y a-t-il une logique qui préside à ces existences? Tout Jonathan Coe est là : la virtuosité de la construction, le don d'inscrire l'intime dans l'Histoire, l'obsession des coïncidences qui font osciller nos vies entre hasard et destin.
Et s'il délaisse cette fois le masque de la comédie, il nous offre du même coup son roman le plus grave et le plus poignant.
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Maxwell Sim est un loser de quarante-huit ans. Voué à l'échec dès sa naissance (qui ne fut pas désirée), poursuivi par l'échec à l'âge adulte (sa femme le quitte, sa fille rit doucement de lui), il s'accepte tel qu'il est et trouve même certaine satisfaction à son état.
Mais voilà qu'une proposition inattendue lui fait traverser l'Angleterre au volant d'une Toyota hybride, nantie d'un GPS à la voix bouleversante dont, à force de solitude, il va tomber amoureux. Son équipée de commis-voyageur, représentant en brosses à dents dernier cri, le ramène parmi les paysages et les visages de son enfance, notamment auprès de son père sur lequel il fait d'étranges découvertes : le roman est aussi un jeu de piste relancé par la réapparition de lettres, journaux, manuscrits qui introduisent autant d'éléments nouveaux à verser au dossier du passé. Et toujours Max pense à la femme chinoise et à sa fille, aperçues dans un restaurant en Australie, dont l'entente et le bonheur d'être ensemble l'ont tant fasciné. Va-t-il les retrouver? Et pour quelle nouvelle aventure?
Brouillant joyeusement les cartes de la vérité et de l'imposture, Coe l'illusionniste se réserve le dernier mot de l'histoire, qui ne manquera pas de nous surprendre.
Plus d'une génération va se reconnaître dans ce roman qui nous enchante avec un humour tout britannique, bien préférable au désespoir.
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Rachel et son amie Alison, dix ans, sont très intriguées par la maison du 11, Needless Alley, et par sa propriétaire qu'elles surnomment la Folle à l'Oiseau. D'autant plus lorsqu'elles aperçoivent une étrange silhouette à travers la fenêtre de la cave.
Val Doubleday, la mère d'Alison, s'obstine quant à elle à vouloir percer dans la chanson, après un unique succès oublié de tous. En attendant, elle travaille - de moins en moins, restrictions budgétaires obligent - dans une bibliothèque et trouve refuge dans le bus numéro 11, pour profiter de son chauffage et de sa chaleur humaine. Jusqu'à ce qu'un appel inespéré lui propose de participer à une émission de téléréalité.
Quelques années plus tard, dans un quartier huppé de Londres, Rachel travaille pour la richissime famille Gunn, qui fait bâtir onze étages supplémentaires... souterrains. Piscine avec plongeoir et palmiers, salle de jeux, cinéma, rien ne manquera à l'immense demeure. Mais plus les ouvriers s'approchent des profondeurs du niveau -11, plus des phénomènes bizarres se produisent. Si bien que Rachel croit devenir folle.
À travers ce roman construit autour du chiffre 11, Jonathan Coe tisse une satire sociale et politique aussi acerbe que drôle sur la folie de notre temps. Il croque ses contemporains britanniques, gouvernés par une poignée de Winshaw - descendants des héros malveillants de Testament à l'anglaise -, capture dans sa toile les très riches et leurs serviteurs, leurs frustrations, leurs aspirations et leur démesure, avec une virtuosité toujours aussi diabolique.
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De bien curieux événements se déroulent à Ashdown, inquiétante demeure perchée sur une falaise des côtes anglaises. Naguère, c'était une résidence universitaire, où se sont croisés Sarah la narcoleptique, Gregory le manipulateur, Veronica la passionnée, Robert l'amoureux transi, Terry le cinéphile fou. Leurs destins ont divergé, mais les spectres du passé continuent de hanter Ashdown, devenue une clinique où le sinistre docteur Dudden se livre à de monstrueuses expériences sur les troubles du sommeil. Par quelles mystérieuses coïncidences tous les personnages vont-ils s'y retrouver ? Et quelles transformations vont-ils y subir ? Une fresque foisonnante et rigoureuse, où l'illusion amoureuse va jusqu'à l'extrême limite de sa réalisation, et où la vérité sort toujours des rêves.
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Londres, 1958. Thomas Foley travaille au ministère de l'Information lorsqu'on lui propose de participer à l'Exposition universelle de Bruxelles. Mais superviser la construction du Pavillon britannique est plus dangereux qu'on ne pourrait le croire... Il est vite rejoint par de savoureux personnages : Chersky, un journaliste russe qui pose des questions à la manière du KGB, Tony, le scientifique anglais responsable d'une machine, la ZETA, qui pourrait faire avancer la technologie du nucléaire, Anneke, enfin, l'hôtesse qui va devenir sa garde rapprochée. En parodiant le roman d'espionnage, Coe médite sur le sens de nos existences. Il dresse le portrait d'une société tiraillée entre une certaine attirance pour la liberté et un attachement viscéral aux convenances.
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'THE BOOK EVERYONE IS TALKING ABOUT' THE TIMES 'It was tempting to think, at times like this, that some bizarre hysteria had gripped the British people' Beginning eight years ago on the outskirts of Birmingham, where car factories have been replaced by Poundland, and London, where frenzied riots give way to Olympic fever, Middle England follows a brilliantly vivid cast of characters through a time of immense change. There are newlyweds Ian and Sophie, who disagree about the future of the country and, possibly, the future of their relationship; Doug, the political commentator who writes impassioned columns about austerity from his Chelsea townhouse, and his radical teenage daughter who will stop at nothing in her quest for social justice; Benjamin Trotter, who embarks on an apparently doomed new career in middle age, and his father Colin, whose last wish is to vote in the European referendum. And within all these lives is the story of modern England: a story of nostalgia and delusion; of bewilderment and barely-suppressed rage. Following in the footsteps of The Rotters' Club and The Closed Circle , Jonathan Coe's new novel is the novel for our strange new times. 'From post-industrial Birmingham to the London riots and the current political gridlock, [ Middle England ] takes in family, literature and love in a comedy for our times' Guardian 'Coe shows an understanding of this country that goes beyond what most cabinet ministers can muster . . . his light, funny writing makes you feel better' Evening Standard ' Middle England is a full-blooded state of the nation novel, and it brings us bang up-to-date' Sunday Times Coe is an extraordinarily deft plotter...the book zips along...he tackles big ambitious themes, in this case the effect of politics on people's lives, and political opinions on personal relations' Mail on Sunday 'Sublimely good. Funny, tender, human and intelligent ... the state of the (Brexit) nation novel to end them all. Jonathan Coe's best since What a Carve Up! ' India Knight ' An astute, enlightened and enlightening journey into the heart of our current national identity crisis. Both moving and funny. As we'd expect from Coe' Ben Elton 'The first great Brexit novel' Sathnam Sanghera 'Let me add to the chorus of praise for Jonathan Coe's new book Middle England . Easily my favourite of his since What a Carve Up!, which did for Thatcherism what Middle England does for Brexit' John Crace 'Brilliant. Read it too fast, finished it too soon' Nigella Lawson 'Coe's comic critique of a divided country dazzles . . . Properly laugh-out-loud funny . . . it is also incisive and brilliant about our divided country and the deep chasms revealed by the vote to leave. Do not miss' The Bookseller 'A copper bottomed masterpiece' Barney Norris
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**The dazzling new novel from the prize-winning, bestselling author of Middle England** br>br>In the heady summer of 1977, a naive young woman called Calista sets out from Athens to venture into the wider world. On a Greek island that has been turned into a film set, she finds herself working for the famed Hollywood director Billy Wilder, about whom she knows almost nothing. But the time she spends in this glamorous, unfamiliar new life will change her for good.br>br>While Calista is thrilled with her new adventure, Wilder himself is living with the realisation that his star may be on the wane. Rebuffed by Hollywood, he has financed his new film with German money, and when Calista follows him to Munich for the shooting of further scenes, she finds herself joining him on a journey of memory into the dark heart of his family history. br>br>In a novel that is at once a tender coming-of-age story and an intimate portrait of one of cinema''s most intriguing figures, Jonathan Coe turns his gaze on the nature of time and fame, of family and the treacherous lure of nostalgia. When the world is catapulting towards change, do you hold on for dear life or decide it''s time to let go?br>_______________________________________________________br>br>Praise for Jonathan Coebr>br>''Coe is a writer of uncommon decency'' Observerbr>br>''Brilliantly funny'' Economistbr>br>''Superb'' Timesbr>br>''Very, very funny'' Stylist>
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Maria, une jeune fille de milieu modeste, vit aux environs de Birmingham. Indifférente par choix, indécise par nature, elle trouve que l'on fait beaucoup de bruit pour peu de chose. Que valent les succès aux examens et les déclarations de Ronny qui l'aime désespérément, que penser des amis de classe avec leurs vacheries et leurs cancans... Seul le chat, un exemple d'indifférence satisfaite, lui donne à penser qu'une forme de bonheur est possible. Mais comment être heureux lorsque votre vie est une succession d'accidents, de hasards... Premier roman de Jonathan Coe, La Femme de hasard décrit une sinistre histoire, celle de Maria et ses désillusions. Toujours soucieux de lucidité et de démystification, Jonathan Coe se livre à une descente en flammes de toutes les institutions prisées dans la société et des formes couramment admises de bonheur, et fait de ce premier roman une oeuvre exemplaire.
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"Il y a combien de temps que j'ai joué ces accords ? Combien de temps qu'elle est apparue dans le bar, elle, qu'elle s'est approchée du piano, pendant que j'improvisais dans la pénombre de la salle, bien après que les buveurs les plus endurcis étaient rentrés chez eux, leurs verres finis ? Je ne sais pas, j'en perds le souvenir. Je me rappelle seulement que nous avons bavardé, échangé des banalités quelques minutes, pendant que mes doigts erraient sur le clavier, machinalement ; au fil des itinéraires habituels, des harmonies faciles et familières, auxquelles je me laisse prendre, ces temps-ci, comme à autant de mauvaises habitudes".
Quatre pièces courtes pour rire et rêver, quatre variations sur nos vies incertaines, où rien n'est jamais achevé pas même le malentendu. Au clavier, Jonathan Coe avec sa petite musique qui nous piège pour mieux nous enchanter.
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9e et 13e / 9th and 13th, désacords imparfaits
Jonathan Coe
- Folio
- Folio Bilingue
- 13 Mai 2015
- 9782070459506
«Ce recueil représente toute ma production de nouvelles au cours de ces quinze dernières années, ce qui relève un peu de la plaisanterie. J'avais pensé l'intituler Toute la prose courte, mais c'eût été pousser la plaisanterie un peu loin. Car il ne m'est pas facile de faire court, justement.» Quatre petites proses pour découvrir l'univers plein d'humour et de mélancolie de Jonathan Coe.
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La vie de William, jeune musicien en quête de gloire, parmi les clubs de jazz et les HLM de Londres, n'est qu'une longue suite de frustrations. Les membres du groupe où il joue transforment ses compositions subtilement rythmées en de sinistres parodies de rap ; la belle et froide Madeline reste insensible à ses charmes ; même attendre le bus un dimanche matin requiert de l'héroïsme. Les choses, semble-t-il, ne peuvent pas empirer. Mais si, pourtant : lorsque William devient le témoin involontaire d'un crime commis par deux lilliputiens cagoulés... Avec un humour féroce et un sens du rythme digne des meilleurs groupes pop, Jonathan Coe nous embarque dans un roman policier désopilant. Il nous fait découvrir le Londres des musiciens ratés, des filles de famille capricieuses, des barmaids écossaises et des nains assassins.
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Dans la chaleur exaltante de l'été 1977, la jeune Calista quitte sa Grèce natale pour découvrir le monde. Sac au dos, elle traverse les États-Unis et se retrouve à Los Angeles, où elle fait une rencontre qui bouleversera sa vie : par le plus grand des hasards, la voici à la table du célèbre cinéaste hollywoodien Billy Wilder, dont elle ne connaît absolument rien. Quelques mois plus tard, sur une île grecque transformée en plateau de cinéma, elle retrouve le réalisateur et devient son interprète le temps d'un fol été, sur le tournage de son avant-dernier film, Fedora. Tandis que la jeune femme s'enivre de cette nouvelle aventure dans les coulisses du septième art, Billy Wilder vit ce tournage comme son chant du cygne. Conscient que sa gloire commence à se faner, rejeté par les studios américains et réalisant un film auquel peu de personnes croient vraiment, il entraîne Calista sur la piste de son passé, au coeur de ses souvenirs familiaux les plus sombres.Roman de formation touchant et portrait intime d'une des figures les plus emblématiques du cinéma, Billy Wilder et moi reconstitue avec une fascinante précision l'atmosphère d'une époque. Jonathan Coe raconte avec tendresse, humour et nostalgie les dernières années de carrière d'une icône, et nous offre une histoire irrésistible sur le temps qui passe, la célébrité, la famille et le poids du passé.
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Set in the 1970s against a backdrop of strikes, terrorist attacks and growing racial tension, this novel captures a fateful moment in British politics - the collapse of 'Old Labour' - and imagines its impact on the topsy-turvy world of the bemused teenager: a world in which a lost pair of swimming trunks can be just as devastating as an IRA bomb.
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Robin Grant est étudiant à Coventry, où il traîne sa thèse en littérature depuis quatre ans. Solitaire, égocentrique, amorphe, il mène une existence sans amour et sans amitié. Profondément dépressif, il exprime sa vision du monde et son sens de la fatalité en écrivant des récits à l'humour cotonneux. Le monde extérieur va pourtant le toucher de plein fouet lorsque, soupçonné de s'être exhibé devant un petit garçon, il est accusé d'outrage à la pudeur. Une touche d'amour dépeint les brutalités de la société anglaise libérale avec un humour férocement polémique. Mais, comme toujours chez Jonathan Coe, il en reste une profonde tendresse pour les fragilités de ses personnages, les émotions sincères.
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On Millennium night, with Blair presiding over a superficially cool, sexed-up new version of the country, Benjamin Trotter finds himself watching the celebrations on his parents' TV in the same Birmingham house in which he grew up. He is watching his brother, Paul, now a young New Labour MP who has bought wholeheartedly into the Blairite dream.
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Michael is a lonely, rather pathetic writer, obsessed by the film, 'What A Carve Up!' in which a mad kinfeman cuts his way through the inhabitants of a decrepit stately pile as the thunder rages. He is commissioned to write the family history of the Winshaws, an upper class Yorkshire clan whose members have a finger in every establishment pie.
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'What I want you to have, Imogen, above all, is a sense of your own history; a sense of where you come from, and of the forces that made you.' Rosamund lies dying in her remote Shropshire home. But before she does so, she has one last task: to put on tape not just her own story but the story of the young blind girl, her cousin's granddaughter, who turned up mysteriously at her party all those years ago. This is a story of generations, of the relationships within a family - and of what goes to make a child.
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This is a novel about the hundreds of tiny connections between the public and private worlds and how they affect us all. It's about the legacy of war and the end of innocence. It's about how comedy and politics are battling it out and comedy might have won. It's about how 140 characters can make fools of us all. It's about living in a city where bankers need cinemas in their basements and others need food banks down the street. It is Jonathan Coe doing what he does best Â- showing us how we live now. 'Coe is among the handful of novelists who can tell us something about the temper of our times' Observer
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Épuisé