Cet essai historique s'intéresse aux discours ayant pointé l'existence d'un rapport privilégié entre Wagner et le cinéma. Il s'agit de mettre en lumière les généalogies en vertu desquelles les milieux cinématographiques ont pu s'approprier une certaine esthétique propre au wagnérisme. Le lieu commun d'un Wagner proto-hollywoodien, tourmenté par l'« immersion » technologique, fait notamment débat. Une première partie aborde les réflexions ayant cherché à définir le cinéma en tant que synthèse des formes d'expression artistique, en revenant sur les propos de divers théoriciens du cinéma, le scénographe Adolphe Appia ou le cinéaste S.
M. Eisenstein. Une seconde partie envisage la référence à Wagner dans le domaine de la musique pour le film, plus particulièrement au travers du leitmotiv. Ancrée d'abord dans le grand spectacle « muet », cette tradition s'est vue récemment revitalisée au travers de blockbusters comme Star Wars ou The Lord of the Rings.
Confié à des spécialistes des médias, ce volume est consacré à la manière dont le cinéma a représenté, au fil du temps, des technologies telles que la téléphonie, la radio, la télévision ou Internet. À travers l'étude de cas emblématiques, le livre dégage des constantes et des ruptures, et interroge les liens complexes qui s'instaurent entre les usages effectifs des techniques et les récits qui en rendent compte. L'ouvrage offre un regard sur l'histoire du cinéma ainsi que des perspectives sur la généalogie des peurs et des rêves suscités par l'essor des technologies à l'ère numérique.
Les Peurs de Hollywood recueille une série d'études sur les représentations dans le cinéma fantastique américain, associant l'analyse des films à l'histoire culturelle. Son objectif est de porter un reg ard critique sur la problématique de la peur telle qu'elle apparaît dans les images véhiculées depuis plus de 80 ans par la production hollywoodienne. Dominant les écrans internationaux dès l'entre-deux-guerres, cette cinématographie joue en effet un rôle essentiel dans la constitution des imaginaires culturels à une échelle mondiale, tout en renvoyant à des traditions iconographiques et sociales proprement américaines. Ces dernières années, la part active prise par les États-Unis dans la mise en place d'une culture «globalisée» n'a cessé d'augmenter, rendant nécessaire une réflexion qui puisse aider à comprendr e ce phénomène.
L'ouvrage discute d'une part la thèse traditionnelle selon laquelle les figures monstrueuses des films d'horreur ou de science-fiction signaleraient le refoulement de cauchemars collectifs. Il souligne d'autre part l'importance de certains modes de discours exprimant une vision paranoïaque de l'emprise sociale des pouvoirs politiques ou scientifiques, comme la technophobie ou le populisme. De King Kong aux X-Men, ce livre considère de nombreux films mettant en scène les mutations physiques, les invasions extraterrestres, les catastrophes, l'univers des cyborgs ou encore les agressions de fantômes ou de morts-vivants.
Ce qui caractérise en propre le visage c'est qu'il s'agit d'un objet que l'on pourrait dire «total», si l'on accepte d'utiliser à son égard le terme que Marcel Mauss employait pour désigner certains faits sociaux, signifiant par là que les éléments de la réalité humaine dans sa totalité - qu'elle soit physique, psychologique, sociale ou politique - s'y trouvaient impliqués, sans que l'on puisse en détacher un seul aspect, au risque d'en perdre le sens. » Ces mots de Jean-Jacques Courtine servent de boussole à cet ouvrage mosaïque qui invite le lecteur à cheminer sur les voies multiples de la manifestation du visage, entre cinéma, art, littérature, science, technique et culture. Résolument interdisciplinaire - et parfois même « indisciplinée » -, la pluralité des regards portés ici sur la variété des modes d'existence du visage résonne comme un éloge de cette « partie antérieure de la tête où sont le front, les yeux, le nez, la bouche », comme le définit abruptement le Littré. Chaque auteur arpente à sa manière ce composé de chair en montrant qu'il ne prend sens que dans la mesure où, comme le rappellent Deleuze et Guattari, « le visage est produit dans l'humanité .
Les BO ont toujours tenu une place importante dans le cinema, encore plus dans celui dit de genre où elles devaient envoûter, terrifier ou encore booster les spectateurs. Au travers de genres majeurs - le giallo, le kaiju eiga, la blaxploitation, le vigilante movie et le western italien - Les BO du bis va décortiquer ce qui fait le son de ses films avec des études sur chaque style.
Un incontournable pour les 100 ans de la BO !