Publié en 1923, Vers une architecture est le livre le plus important de Le Corbusier. Véritable «théorie de l'architecture» du XXe siècle, il est indispensable à la compréhension de la pensée architecturale moderne, à l'heure où les écoles d'architecture et d'urbanisme, et le grand public lui-même, posent objectivement le problème de l'aménagement du cadre de vie.
Cet ouvrage exauce le voeu de Le Corbusier de voir éditées les conférences qu'il prononça à Rio de Janeiro en août 1936. Et, comme ce fut le cas à Alger, Moscou, Bruxelles, Athènes, Paris, Stockholm, Rome, Buenos Aires, São Paulo ou Montevideo, ces conférences jouèrent un rôle central dans la propagation de ses idées sur l'architecture et l'urbanisme. L'importance de ce recueil tient au fait qu'il permet de mesurer le chemin parcouru par Le Corbusier entre 1929 et 1936. Enfin, à travers les propos transcrits, la reproduction des dessins et des projections, on peut non seulement suivre la manière dont Le Corbusier transmettait son message, mais aussi reconstituer le temps et le rythme des conférences : les commentaires qu'il improvisait en restituent l'ambiance et les moments d'intensité.
Présentée en 1933 par Le Corbusier lors du IVe Congrès international d'architecture moderne, La Charte d'Athènes reste en tous points à l'ordre du jour : qu'il s'agisse de l'habitation, des loisirs, du travail, de la circulation ou encore de la sauvegarde du patrimoine historique des villes, les observations sur lesquelles est fondé ce manifeste montrent que « le chaos est entré dans les villes » et y demeure. Rendre la cité habitable et harmonieuse, telle est l'exigence qui sous-tend les vingt-cinq propositions de ce livre qu'accompagne l'Entretien avec les étudiants des écoles d'architecture, véritable définition d'un état d'esprit, d'un état de créativité du bâtisseur.
« Académisme : manière de ne pas penser qui convient à ceux qui craignent les heures d'angoisse de l'invention, pourtant compensées par les heures de joie de la découverte ».
« La tradition est la chaîne ininterrompue de toutes les novations et, par-là, le témoin le plus sûr de la projection vers l'avenir ».
Le Corbusier
Charles-Édouard Jeanneret-Gris, né le 6 octobre 1887 à La Chaux-de-Fonds, dans le canton de Neuchâtel, en Suisse, et mort le 27 août 1965 à Roquebrune-Cap-Martin, plus connu sous le pseudonyme de Le Corbusier.
Paroles d'artiste est une collection de format poche pour découvrir ou redécouvrir les grands maître de l'art ancien, moderne et contemporain.
Cette série d'ouvrages monographiques permet d'envisager l'univers d'un artiste à travers une sélection de trente reproductions représentatives de l'ensemble de son oeuvre. Chaque reproduction est associée à une citation extraite d'un entretien, d'une correspondance ou d'un écrit de l'artiste lui-même.
Afin de rendre accessible cette collection aux très nombreux visiteurs étrangers de nos musées et collections publiques françaises, Paroles d'artiste est bilingue anglais-français.
En 64 pages, 31 reproductions et pour seulement 6,50 €, le lecteur se retrouve immergé dans l'esprit et l'oeuvre de Le Corbusier.
L'oeuvre de Le Corbusier est représenté dans de nombreux musées français et étrangers, et plus particulièrement :
Paris, musée national d'Art moderne, centre Pompidou Paris, fondation Le Corbusier
Initialement écrit en 1942 puis publié en 1951, Poésie sur Alger revient sur les projets d'urbanisme proposés par Le Corbusier au préfet d'Alger, refusés par les conseils municipaux de la ville. Au-delà du traité, sa poésie réside dans le dialogue du projet d'urbanisme et du visage topographique du lieu dans lequel il s'inscrit, et qui l'inspira profondément. C'est aussi par sa qualité graphique que ce fac-similé de l'ouvrage d'origine, mis en page par Le Corbusier lui-même et illustré de 17 planches, se démarque, héritant de la sensibilité graphique de l'architecte. Suivi d'une postface proposée par Rémi Baudouï, il est livré dans son contexte d'écriture et de publication, permettant à son lecteur de s'immerger dans l'aventure urbanistique mais aussi éditoriale de Poésie sur Alger .
- 2015 : 50e anniversaire de la mort de Le Corbusier.
- Grande exposition-rétrospective à Beaubourg du 29 avril au 3 août 2015.
- Un récit de voyage de Le Corbusier aux États-Unis.
- Un de ses livres les plus importants, depuis longtemps indisponible.
En 1935, Le Corbusier fut appelé en Amérique du Nord pour une série de conférences. Il partit une année entière. L'Amérique fut pour Le Corbusier une passionnante révélation. Il nota ses impressions de voyage qui forment le présent livre, où il fait oeuvre de poète et de technicien. Les pages consacrées à New York comptent parmi les plus importantes consacrées à cette ville. Il analyse avec réalisme et compétence le phénomène américain, et dégage des enseignements précieux pour sa conception de la ville radieuse . New York est une belle et digne catastrophe. Les Américains méritent d'être aimés. C'est ici le pays d'un grand tumulte, d'une grande activité, d'une grande action, de toutes les choses possibles. Lors de ce voyage un monde était en train de naître. C'est cette époque fraîche et jeune que Le Corbusier a voulu saisir, comme quand les cathédrales étaient blanches .
A l'origine de la vocation d'architecte de Le Corbusier, il n'y a ni une détermination personnelle, ni une tradition familiale, mais l'autorité d'un professeur. Enseignant le dessin à de futurs graveurs de montres, dans cette capitale de l'horlogerie qu'était La Chaux-de-Fonds vers 1900, Charles L'Eplattenier avait entrepris de détourner ses meilleurs élèves d'un métier appelé à disparaître, pour les orienter vers les arts décoratifs du bâtiment, et constituer ainsi le fer de lance d'un style local, quoiqu'inscrit dans la mouvance internationale de l'Art nouveau. Au sein de l'équipe, le jeune Charles-Édouard Jeanneret avait reçu le rôle pivot d'architecte, mission difficile qui l'avait obligé à un long périple d'apprentissage loin de chez lui. Les lettres qu'il écrit à son maître, durant ces années d'itinérance, sont un document poignant sur la formation de l'architecte, comme sur le mouvement d'art suisse dont il était la pierre angulaire et qui fut torpillé en 1914.
Loin d'être l'autodidacte solitaire qu'il a interprété sur le tard, Le Corbusier a été, dans sa jeunesse, un élève modèle : d'autant plus studieux, ardent, endurant, qu'il se choisissait lui-même son parcours, hors des sentiers scolaires.
Très attaché aux maîtres qu'il avait élus, dans les domaines qu'il jugeait nécessaires à sa culture d'architecte, d'artiste et d'homme de lettres, il entretint avec chacun d'eux une correspondance passionnée. À son maître en architecture, Auguste Perret, Le Corbusier a écrit une cinquantaine de lettres dans les années qui ont suivi leur rencontre, à l'occasion du stage de formation que le jeune étudiant avait fait chez son aîné, en 1908-1909.
Ces lettres, des plus enflammées aux plus insolentes, des plus techniques aux plus lyriques, forment un témoignage inédit et capital sur la formation et la pensée de celui qui révolutionna l'architecture moderne, et nourriront les réflexions sur l'enseignement de l'architecture contemporaine.
En mai 1911, Le Corbusier débute un voyage qui le mènera à Prague, Vienne, Budapest, Istanbul, mont Athos, Athènes, puis Pompéi et Pise avant de regagner la Suisse où il construira, en souvenir de ses impressions, deux villas : l'une surnommée blanche et l'autre turque. Trois aspects caractérisent cet ouvrage et éclairent son importance : ses qualités purement littéraires, la progressive transformation de la personnalité de l'auteur au fil du parcours, le rôle de ces leçons dans son processus de conception tout au long de sa vie.
De son vivant, Le Corbusier fera paraître une quarantaine d'ouvrages, une activité qui l'amènera à faire inscrire la mention " homme de lettre " sur sa carte d'identité lorsqu'il acquiert la nationalité française. Quelques semaines avant sa mort, il se soucie de la publication du Voyage d'Orient qu'il amende légèrement avant de l'envoyer à l'impression.
Formé initialement en tant que graveur de boîtier de montre, Le Corbusier s'extirpe lentement au fil de son évolution du moule ornemaniste et des tendances décoratives de l'Art nouveau. Le Voyage d'Orient rend compte du lent passage vers l'architecture d'un personnage initialement ému autant par l'art populaire et l'habileté des artisans potiers slaves qu'averti du grand art rendant visite à Vienne ou à Bucarest à de grands collectionneurs de peintures. L'arrivée à Istanbul, la découverte des mosquées, la géométrie simple qui les caractérise lui fait se rallier à la théorie moderniste de Paul Cézanne : " Il faut traiter la nature selon le cube, la sphère et le cône. " Or ces cubes, ces sphères ou demi-sphères, il les a sous les yeux avec ces coupoles blanches qui parsèment la ville. Cette découverte sera renforcée par la rencontre avec l'architecture classique des temples grecs qui se produira sur les marches de l'Acropole.
Ce voyage éclaire le rapport de l'auteur entre inspiration et création. Hormis le récit qu'il tire de ses découvertes, Le Corbusier remplit plusieurs carnets de dessins, croquis et annotations (certaines pages sont reproduites dans l'ouvrage). Sa vie durant, il retournera à ces études de l'année 1911 pour ressourcer sa créativité et y puiser la matrice de ses formes nouvelles.
Le récit est accompagné d'une postface analysant le rôle des voyages dans le travail de Le Corbusier et d'une introduction présentant le contexte de ce déplacement.
À l'occasion du cinquantième anniversaire du couvent de La Tourette, les frères dominicains ont souhaité poursuivre le dialogue que leurs prédécesseurs, depuis la fondation de l'Ordre, ont toujours entretenu avec les artistes. C'est ainsi qu'ils ont invité François Morellet à mettre en résonance ses oeuvres avec l'oeuvre architecturale de Le Corbusier. Correspondances plastiques, échos, conversations entre les formes : les créations de Morellet renouvellent notre regard sur l'architecture du couvent.
Les oeuvres de Morellet seront exposées à La Tourette durant la Biennale d'art contemporain de Lyon.
C'est dans ce même esprit que trois photographes contemporains ont été invités en résidence à La Tourette. Ils témoignent chacun à leur manière de la fascination que le couvent, lieu vivant d'une communauté, continue d'exercer sur les hommes du XXIe siècle : Philippe Chancel saisit la vie qui anime le bâtiment durant la période transitoire des travaux de restauration. Stéphane Couturier réalise de véritables créations artistiques en croisant, dans une même photographie, des points de vue différents sur l'architecture de Le Corbusier. Pascal Hausherr évoque, à travers son regard tout en retenue, le silence de la vie des frères.
Le livre comporte également une partie historique montrant les étapes de la construction du couvent achevé en 1959, accompagnée d'une correspondance inédite entre Le Corbusier et les frères dominicains. Textes en français et en anglais de frère Jean-Marie Gueullette, o.p., Damien Sausset et frère Marc Chauveau, o.p.
Vieille de plus d'un quart de siècle la charte d'athènes reste en tous points à l'ordre du jour : qu'il s'agisse de l'habitation, des loisirs, du travail, de la circulation ou encore de la sauvegarde du patrimoine historique des villes, les observations sur lesquelles est fondé ce manifeste montrent que " le chaos est entré dans les villes " et y demeure.
Rendre la cité habitable et harmonieuse, telle est l'exigence qui sous-tend les vingt-cinq propositions de ce livre qu'accompagne l'entretien avec les étudiants des écoles d'architecture, véritable définition d'un état d'esprit, d'un état de créativité du bâtisseur. " académisme : manière de ne pas penser qui convient à ceux qui craignent les heures d'angoisse de l'invention, pourtant compensées par les heures de joie de la découverte.
" " la tradition est la chaîne ininterrompue de toutes les novations et, par-là, le témoin le plus sûr de la projection vers l'avenir. " le corbusier.
Ce premier volume de la correspondance croisée entre Le Corbusier et sa famille couvre la période 1900-1925. Le Corbusier n'hésite pas à soumettre ses hypothèses, réflexions et projets aux membres de sa famille et à leur faire partager ses aspirations, ses satisfactions ou ses déconvenues. Cette correspondance permet de mieux comprendre sa formation intellectuelle et artistique, ses cheminements professionnels, ses sentiments et émotions. Comme pour tant d'autres artistes majeurs de sa génération, vie publique et vie privée sont imbriquées, au point souvent de ne faire qu'un. En même temps qu'une carrière qui se construit, c'est une vision du monde qui se dessine. On assiste à l'élaboration de la « Synthèse des Arts », on perçoit en temps réel comment Charles-Edouard Jeanneret revêt progressivement le corset de Le Corbusier. Un document essentiel et inédit : à la fois une source dorénavant incontournable, et un portrait au jour le jour d'un des grands créateurs du XXe siècle.
Le Corbusier, un homme à sa fenêtre rassemble des textes écrits entre 1925 et 196o, jusqu'alors non réédités, et puisés dans la riche documentation de la Fondation Le Corbusier.
Ils ont pour la plupart été publiés dans des journaux ou revues dont la variété (de la presse féminine aux Cahiers d'art) témoigne de l'écho rencontré par les idées de l'architecte et de son ardeur à les diffuser. Les dessins, peintures, sculptures, etc. reproduits sont l'occasion d'une promenade dans l'oeuvre de cet artiste complet, architecte, théoricien, poète et peintre. La diversité des thèmes abordés et des oeuvres présentées permet de restituer une image fidèle de l'homme et de sa pensée.
Publié en 1960 aux éditions Vincent Fréal, Paris, L'Atelier de la recherche patiente, avec une préface de Maurice Jardot, est considéré aujourd'hui comme l'autobiographie illustrée de référence de Le Corbusier.
C'est dans le contexte du 50e anniversaire de la mort de Le Corbusier qu'une nouvelle édition revue et augmentée s'est imposée à nous.
La première partie est chronologique. Elle est organisée autour de 4 périodes : le pays natal, 1900-1918, 1919- 1939, 1940-1960.
La deuxième partie est consacrée au métier : L'atelier de la recherche patiente ; Dessiner (observer - découvrir - inventer - créer) ; Ni commencement, ni fin (peinture, sculpture, architecture et urbanisme solidaires) ; Le verbe (l'écrit - la parole) ; Ceux qui ont aidé.
Pour cette nouvelle édition, nous reprenons la maquette de l'édition de 1960 signée Le Corbusier ! L'ensemble des pages sont photographiées, puis remontées dans une nouvelle grille PAO. Les images d'architectures seront traitées afin d'enlever la trame de la photogravure initiale.
Les reproductions des oeuvres qui étaient en simili dans la première édition seront traitées en quadrichromie. Enfin les textes seront recomposés à l'identique.
Un texte d'introduction commandé pour l'occasion à Guillemette Morel-Journel donnera au lecteur les clefs pour appréhender cette publication dans le contexte de son époque et mettre en avant l'importance de ce livre pour Le Corbusier lui-même.