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Leon Bralda
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Il est temps que les mots fassent demeure pour l'avenir
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« Pour tous les souvenirs qui fraient sous l'essentielle lumière des yeux... Au plus loin de ma vie, dans le vacarme incessant où se déchirent les matins jeunes, il fut un lieu clos, un jardin où le ciel reposait dans la douceur du Vivre et le bonheur d'une famille. » C'est ainsi que Léon Bralda introduit le poème, rendant hommage à la famille de son plus vieil ami d'enfance... Impérieuse nécessité pour ce poète que de toujours revenir par le travail d'écriture à la maison natale, en ces abords de la jeunesse qui ont irrémédiablement façonné sa perception du monde.
Grand format 8.00 €Sur commande
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L est des saisons qui durent à jamais dans l'enchevêtrement des désirs et des rêves... des saisons qui reviennent inexorablement aux lèvres du poète. La voix levée : un chant qui porte au sud, en terre-mère, en ce lieu où l'enfance a frayé. Parmi les vignes et les vergers, au pied des grands immeubles, l'enfant fait cicatrice de tout ce qui advient et le poète, dédiant ce recueil à sa fille, écrit :
" Je garde en moi cette voie souveraine où les tours ont gravi l'ombre du souvenir, où les passants ont un front noir pour parler au matin. Noir ! Comme pour enfanter l'orage derrière la saison chaude. Le ciel aura conquis ses myriades de plumes avec du vent offert à la rumeur du monde.
(...) J'aime l'instable mélopée des tentures de lin et de coton tissés, leur âme jaune prenant dans le dénie des murs chaulés, assommés de lumière et de mélancolie, le froissement discret des vitres qui donnait l'heure aux chats quand la faim appelait...
Ma fille, c'est cela-même qui construit les pontons au large de ma mémoire, avec du feu et de la pierre, de l'eau et des paupières rivées à la saison des plaies. " Extraits de La voix levée
Grand format 17.00 €Sur commande
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Bien que n'ayant jamais pratiqué cet exercice délicat, je me dois d'introduire ce recueil par un avant-dire : sorte d'avant-propos quelque peu énigmatique par lequel l'auteur, visant à rendre plus saillante la parole poétique délivrée, manifeste le désir d'informer l'éventuel lecteur d'un principe majeur d'ordonnancement de son écriture... Non que ce principe soit foncièrement indispensable à l'appréhension de son poème mais davantage qu'il autorise une seconde lecture (une lecture autre) plus prégnante peut-être à son esprit.
Il me faut donc avertir le lecteur qu'au fil de ce recueil, il y découvrira des fragments de phrases en italique insérés dans le corps même du poème. Mises bout-à-bout, ces dernières se constituent en un « chant » plus bref, un poème second... sorte de poème enchâssé qui court le long des pages, de façon parcellaire, et en restitue plus brièvement le fond sémantique : sa vérité.
Léon Bralda.
Grand format 18.00 €Sur commande
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« Ce que le temps porte en lui, ce n'est au fond qu'un peu de jour qui fait Naissance et par lequel nos yeux résistent à l'effroi de l'oubli et à l'indifférence des années ».
C'est ainsi qu'à la première page du recueil, le fils s'adresse à sa mère défunte. Léon Bralda nous livre ici un texte intime, d'une évidente tristesse mais plein aussi de cette voix qui porte aux confins des jeunes années, en cette terre du sud qui l'aura vu grandir.Grand format 15.00 €Sur commande
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Où l'ombre n'était pas : Grand Prix de Poésie 2021 de la Ville de Béziers
Bralda Leon
- Editions Henry
- 1 Février 2022
- 9782364692497
Grand Prix de Poésie 2021 de la Ville de Béziers
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Au risque de la lumière est le fruit de la collaboration entre les poètes Michel Diaz et Léon Bralda. Dans cet effervescent échange de poèmes s'est offert pas à pas le chemin du recueil, vers un horizon d'inconnu où chacun des auteurs, avançant de concert avec l'autre, creusait pourtant, dans l'amitié de cet échange, son propre sillon d'écriture.
Ainsi, de page en page, se noue un étroit dialogue et se trame une réflexion où s'inscrit un questionnement opiniâtre et fervent sur notre relation au monde, aux êtres et aux choses. En effet, cheminer sur la terre des hommes, par ses jours d'inquiétude, de boue et de sang, est épreuve de chaque instant dans laquelle il faut s'efforcer, «au risque de la lumière», de cultiver de notre humanité ce qu'elle peut offrir encore d'espérance et peut-être de cette joie qui reste à inventer.