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Lionel Pourtau
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Depuis trente ans, la musique techno est associée à un foisonnement de pratiques culturelles et festives. A côté de la techno paillettes et jet-set des raves d'Ibiza ou des clubs de Londres, il y a la techno plus rugueuse des free parties et des teknivals, avec ses « teuffeurs » en treillis, sillonnant l'Europe en camion pour essayer, quelques années durant, de vivre de façon alternative.
Après avoir dressé la sociologie de ces communautés (Techno, 2009), Lionel Pourtau s'intéresse ici aux interactions qu'elles ont noué, souvent malgré elles, avec le reste de la société. Les institutions ont d'abord cherché à endiguer le phénomène, puis à le canaliser. Quant aux « teuffeurs », ils décident toujours au bout de quelques années de rompre avec le nomadisme. Mais comment sortir de la déviance et réintégrer la société classique après avoir connu une façon de vivre et un système de valeurs aussi différents ?
Un décryptage novateur du regard que nous portons sur les cultures underground.
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Ils ont moins de trente ans, portent des treillis, consomment de la cocaïne et du LSD, sillonnent les routes d'Europe en camion et organisent des fêtes illégales, les free parties. Organisés en communautés, ils sont majoritairement issus des classes moyennes et supérieures. Ils vivent pour un idéal : « faire la teuf », accéder à l'état de transe produit par les psychotropes, les pulsations de la musique électronique et les mouvements de la danse. Libertaires, ils rejettent violemment la notion de propriété, mais refusent de partager leurs petites amies, ce qui les distingue des communautés hippies dont ils s'inspirent par ailleurs. Nicolas Sarkozy est leur bête noire. Bienvenue dans le monde très codé des tribus techno.
Lionel Pourtau a suivi ces travellers, observé leurs rites, partagé le quotidien des organisateurs de teknivals. Il montre que la subculture techno comprend aussi bien l'autodestruction par les drogues que la recherche d'un modèle de vie communautaire semi-nomade essentiellement basé sur l'économie du don.
Une enquête édifiante qui aide à décrypter le « temps des tribus ».
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Le cancer est aujourd'hui la maladie qui tue le plus. Même s'il s'agit d'une maladie multifactorielle, le patrimoine génétique joue un rôle important dans la survenue de nombreux cancers. Depuis le décryptage du génome humain en 2000, les possibilités de l'oncogénétique se sont considérablement développées. Nous sommes désormais en mesure de prédire avec une précision toujours croissante les cancers à venir pour certaines personnes.
Le cancer est aujourd'hui la maladie qui tue le plus. Même s'il s'agit d'une maladie multifactorielle, le patrimoine génétique joue un rôle important dans la survenue de nombreux cancers. Depuis le décryptage du génome humain en 2000, les possibilités de l'oncogénétique se sont considérablement développées. Nous sommes désormais en mesure de prédire avec une précision toujours croissante les cancers à venir pour certaines personnes. Il en est de même pour les médicaments. Nous saurons de plus en plus souvent à l'avance ceux qui seront efficaces et ceux qui ne le seront pas, évitant ainsi des traitements aussi douloureux et coûteux qu'inutiles. La prévention permet d'agir avant même le déclenchement de la maladie, pour le prévenir ou le retarder.
Cette avancée appartient à l'évolution majeure de l'oncologie que l'on appelle médecine de précision ou personnalisée, qui permet de cibler les traitements. Une ère de médecine 4P comme Précision, Prédictive, Préventive et Participative, s'ouvre à nous.
Avec ces progrès, apparaissent des questions éthiques qu'il faut absolument penser en parallèle : décrypter une partie du futur médical des populations n'est pas sans conséquences sociétales et doit être accompagné, anticipé, sécurisé, afin d'éviter les mésusages de ces prédictions. -
Vivre en squat ; une bohème populaire au XXIe siècle
Anne Petiau, Lionel Pourtau
- Cnrs
- Cnrs Alpha
- 20 Novembre 2014
- 9782271082466
Au coeur des métropoles françaises émergent ici et là des squats, lieux d'habitation et de création affranchis, tournés vers la ville et ses habitants. Vivre en squat y constitue un mode de vie, un choix subversif, une forme de résistance au système, autant qu'un recours face aux difficultés sociales.
Ce livre nous plonge dans les squats « ouverts » et saisit, par la sociologie, le quotidien de populations mouvantes et fortement hétérogènes. Il répond à des questions simples. Qui sont ces squatteurs bohèmes du début du XXIe siècle ? Quels sont leurs parcours ? Comment en viennent-ils à revendiquer un mode de vie alternatif qui n'est d'abord qu'un moyen de surmonter les difficultés d'accès au logement ? Mais la véritable originalité de cette recherche est d'examiner et de comprendre comment des squatteurs conçoivent la bonne santé, recomposent leurs propres références et leurs relations avec les institutions, en particulier médicosociales.
Une enquête inédite sur une subculture. Un livre qui servira aussi bien aux chercheurs et aux acteurs de la santé publique qu'aux curieux des tribus urbaines.