Des jours sans manger. Rien à cueillir. Les hommes sont à la chasse. Les petits se tiennent le ventre. Leur ventre est en colère. Ils me regardent tous. Moi, Ama. Vite, je me jette contre le mur. Je fais un cheval, le corps d'un cheval. Au dessus du taureau, une antilope. Près de l'antilope, mon cheval. En regardant ma peinture, les enfants se voient hors de la grotte. Que la lune passe. Que la lumière passe tant qu'ils rêvent. Mais Attuk, mon fils, a disparu. Mon coeur est en feu. Je suis la Mère Magie.?
Monsieur Henry est pianiste sur un paquebot reliant l'Europe aux Etats-Unis. Il lui arrive de jouer à New-York ou Philadelphie , mais malheureusement la Première Guerre Mondiale l'empêchera d'y mener une carrière. Des années plus tard, on le retrouve professeur de piano à Bruxelles. Il enseigne cette discipline à son fils, Louis qui vient le voir chaque mercredi. Après la leçon, Henry emmène son fils dans un bar où il retrouve quelques connaissances. L'ambiance est à la nostalgie, aux souvenirs un peu rances d'un âge d'or disparu. A sa mort, Louis hérite de son piano. Etudiant aux Beaux-Arts de Bruxelles, Louis rencontre Bud Powell, le célèbre jazzman. Il découvre combien l'artiste peut être différent de sa musique. Des années plus tard, Louis se rend à New-York à la recherche de ses racines familiales. Par courts chapitres, Louis tisse la toile de deux vies, celles de son père et de la sienne.
au travers d'une sélection d'environ soixante poèmes, les fleurs du mal vous sont proposées agrémentées de magnifiques illustrations de louis joos.
la " beauté pure " des vers baudeleriens trouve un nouvel écho dans la puissance évocatrice du dessin qui les accompagne : aquarelle, encre de chine, pastel, différentes techniques qui traduisent les mots et les rimes, les concepts et le quotidien, l'amour et la haine, le plaisir et le spleen, les anges et les démons, les courtisanes et les femmes-enfants... ce jeu de " correspondances " (chères au poète), ce miroir visuel est loin d'être le premier, mais il renouvelle d'une force inédite, contemporaine, la tradition des illustrateurs de baudelaire : armand rassenfosse et autres graveurs.
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La passion de quelque chose, ça peut vous mener loin, en Afrique par exemple, l'Afrique profonde et mystérieuse comme on dit...
Et puis, quand un lieu situé avec précision est introuvable, on finit par se demander ce qu'on fait dans les rafales de neige du Ruwenzori, ou bien, au delà des Collines Noires, à quarante cinq degrés à l'ombre !...
Blues en mer pour une foutue croisière où une belle étrangère fait autant de vagues dans le coeur des musiciens solitaires que les océans les plus déchaînés.
Après Saxo Cool, Louis Joos conserve le bon tempo.
Nous nous sommes connus au Star Circus, Oregon et moi. Il passait juste avant mon numéro et je le raccompagnais tous les soirs jusqu'à sa cage. Un jour, il m'a parlé, et voici ce qu'il m'a dit...
Le bebop, son éruption, son irruption fracassante dans les années 1940 à New York est le grand tournant de l'histoire du jazz. Il marque un point de rupture déterminant dans son histoire. Lassés des rengaines à la mode et des formes rigides des grands orchestres, plusieurs jeunes musiciens de jazz se réunissent after hours,après leurs concerts, et inventent une nouvelle musique. La révolution bebop est en marche, totale, à la fois harmonique, rythmique et mélodique; elle fait passer le jazz du dancing à la salle de concert. « Les années 1940, ce fut l'une des périodes les plus intenses du jazz tel que nous le connaissons, explique le trompettiste Dizzy Gillespie, l'une des figures majeures du bebop avec Charlie Parker. C'était formidable. Comme une lumière qui resplendit. Incroyable. Et Charlie Parker était probablement la cause de tout cela. Une époque toute de feu ».
Une histoire du bebop est le récit précis, une étude détaillée, à la fois musicale, culturelle et politique de ce nouveau jazz qui a défrayé la chronique. Ce livre décrit le processus musical, présente ses figures majeures (Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Kenny Clarke, Charlie Christian, Thelonious Monk, Bud Powell...), et relate les moments forts de la guerre du jazz en France entre les « raisins aigres » et les « figues moisies », qui a opposé les traditionalistes (Hugues Panassié, les membres du Hot Club de France) aux modernistes (Boris Vian, André Hodeir, Charles Delaunay, Frank Ténot).
Marilyn rouge, c'est le nom du camion de mon oncle. Marilyn c'est aussi le prénom de ma tante. Ce matin, Tonton et moi, on part en Espagne, rien que nous deux. Dans la cabine, il y a deux couchettes mais pas de toilettes.J'ai pris ma carte d'identité, des habits de rechange, brosse à dent, DS, BD et un recueil de poésies. Au rythme du voyage à travers l'Europe, on partage tout avec Tonton.