Pour échapper à un quotidien morne, répétitif et qui l'accable, un auteur de bande dessinée part en quête d'aventures au Mexique, à l'invitation de Juan - un mystérieux poète espagnol croisé au festival du livre de Hambourg. Leur but : retrouver la tête de Pancho Villa.
Rien que ça. Des bruits courent sur la profanation de la tombe de Pancho Villa, le célèbre héros de la révolution mexicaine. Sa tête a disparu. C'est ce que Juan, obscur poète espagnol, révèle à Nicolas Moog, lors de leur rencontre au festival du livre de Hambourg. Accablé par son quotidien déprimant, l'auteur décide d'aller rejoindre le poète au Mexique et de partir avec lui sur la piste de la mystérieuse relique. Voilà comment une anodine chronique autobiographique se transforme en un périple épique où se croisent bandits mexicains, saouleries désabusées et remise en question métaphysique. Mais Juan est-il vraiment celui qu'il prétend être ?
Habitué des aller-retours en Amérique centrale, l'auteur et musicien Nicolas Moog débarque cette fois au Mexique, non plus pour des concerts et des rencontres avec la scène blues et folk du sud des États-Unis - comme à son habitude - mais animé par la volonté farouche de retrouver une relique chère à son coeur.
Que se passe t-il quand les adultes perdent le contrôle de la situation ? Quand un verre de vin peut faire basculer le quotidien d'une famille ordinaire vers un cauchemar sans nom ?
Nous sommes en France, aujourd'hui, dans une ville austère de l'est. June est une petite fille comme les autres. Quand son père Otis ne tient plus ses promesses, quand il laisse son addiction le submerger au détour d'une gorgée d'alcool de trop, les choses ne peuvent pas se passer au mieux.
June regarde son père tomber. June voit la catastrophe et la prend de plein fouet. Mais June encaisse...
Et qui sommes-nous pour juger qui que ce soit ?
J'ai fini par remarquer, au fil de mes lectures et de mes pérégri-nations, à quel point la mythologie du loser magnifique enhardissait encore les foules. Le type se sert de grandes rasades de Scotch, se fout de tout, et tire sur sa clope en restant irrémédiablement cool.
On nous présente toujours les excès d'alcool sous la forme de la satire légère, on nous montre des bitures potaches, des gueules de bois bon-enfant, des ivrognes clownesques, de ce genre qui, saouls comme des cochons, iront au devant des pires ennuis mais s'en sortiront toujours comme des chefs, le litron encore vaillant à la main...
Les revers de la médaille les plus triviaux sont rarement observés : les mensonges, les secrets honteux, les vies brisées, les odeurs de pisse et de vomi. Quand ces problématiques vous touchent de près, l'acuité avec laquelle on regarde alors la chose prend une tout autre tournure. et prend l'allure d'une plaie.
C'est cette plaie que j'ai eu à coeur d'éclairer avec June...
Nicolas Moog
Retour à Sonora, entre bande dessinée et carnet de voyage, établit un état des lieux de la scène musicale foisonnante de, Tucson, ville qui a cette particularité de se trouver en plein désert de Sonora, à une heure de la frontière Mexicaine dans l'état de l'Arizona, et de recéler un nombre proprement fou de musiciens dingues et géniaux. Topographie subjective d'une certaine scène que l'on qualifierait de folk du désert, on y trouvera les portraits de 5 musiciens (dont le rare et légendaire fondateur du groupe Giant Sand, Howe Gelb, bien connu des mélomanes curieux) et une évocation de la vie dans cette riante cité. Comment un musicien Américain arrive à vivre de son art ? sera en substance la question du livre, toujours arrimé à la politique avec la seconde campagne du président-candidat Obama en arrière plan, vécue par l'auteur sur place aux mois d'octobre & novembre 2012.
Au commencement il y a l'amour de la country music.
La véritable country music , celle popularisée par des artistes comme Jimmie Rodgers, la Carter Family ou Hank Williams. Et puis la politique : en pleine campagne électorale. Qu'à t-on pu entendre au coeur de l'Amérique profonde à ce propos ? Je me suis rendu à Austin, ai humé l'air de l'East Texas et du South West Texas et j'ai rencontré la " relève " un mois durant. Une nouvelle génération de musiciens marginaux se tient loin de tous les circuits commerciaux et fadasses d'aujourd'hui et marche dans les pas des grands anciens, tout en renouvellant le genre.
Pour finir, escale à New York au soir du 4 novembre 2008. En direct de Harlem (125e rue).
La bible de la musique indépendante !Ces hommes et ces femmes ne sont pas connus du grand public et pourtant, leurs oeuvres ont bouleversé l'histoire de la musique. Pour remettre sur le devant de la scène des artistes dont la popularité n'égale pas l'influence, Arnaud Le Gouëfflec et Nicolas Moog nous content les histoires de ces fabuleux créateurs. Parmi eux, (re)découvrez le génie sensible et maniaco-dépressif Daniel Johnston, la reine péruvienne de l'exotica Yma Sumac, l'improbable SDF aveugle Moondog, les chineurs classieux de The Cramps, la légendaire Patti Smith et tellement d'autres... Véritable bible illustrée de la scène musicale underground, cette anthologie de 50 récits biographiques invite à découvrir des maestros méconnus, géniteurs de chefs-d'oeuvre sous-écoutés. Destiné aux érudits comme aux simples curieux, Underground parvient par ses nombreuses anecdotes et son sens du récit à ouvrir les portes d'incroyables mondes personnels et sonores. Plus important encore - car sens premier de l'ouvrage finalement - ces pages vous donneront envie d'aller plus loin et d'écouter tous ces trésors oubliés.
Un panorama unique sur les liens entre histoire, peuple & musique à travers la chanson folk.
Tonio, on va lui couper sa dernière jambe. Lui et moi, ça fait un bail qu'on traîne ensemble. On est restés au quartier, on s'est débrouillés comme on a pu. On a bien vieilli? Je sais pas.
Une aventure au coeur de la Moselle entre trafic de drogue, meurtre et amour adolescent digne de Roméo & Juliette.
En deux mots : Nic et Matt, deux musiciens itinérants un poil alcoolique, découvrent malgré eux les coupables d'un meurtre lors d'un concert dans la vallée de la Fensch, en Lorraine.
Sur fond de fête foraine, d'alcool et de guerre de gangs, suivez les aventures rocambolesques de ce duo haut en couleur !
Avec un dessin réalisé à quatre mains Moog et Lehmann vous propose de découvrir les bas-fonds de la vallée de la Fensch, bassin minier de Moselle.
Avec « Qu'importe la mitraille ! », opus tourmenté réalisé à quatre mains, Matthias Lehmann et Nicolas Moog nous montrent toute l'étendue de la complicité, dans l'adversité, de deux auteurs emblématiques de la bande dessinée alternative. Ils décryptent l'ensemble de leurs parcours artistique et le monde de l'édition dite alternative, des années 1990 à aujourd'hui, à travers des remémorations fragmentées en courts récits. Et c'est à la fois triste et pas triste. Dans la lignée du livre de Tanx, « Des croûtes aux coins des yeux », ils questionnent la réalité de façon outrancière et impudique, causent de la réalité sociale du travail et constatent leurs statuts de losers de l'art. L'humour est grinçant, les crocs-en-jambe fatals et le désespoir noyé dans des flots d'alcool.
Publié par Rouquemoute, L'Autre Con réunit le travail croisé de deux auteurs, Gilles Rochier et Nicolas Moog, sous la forme d'un récit épistolaire composé de sms, bandes dessinées et dessins. La narration s'en révèle sèche et heurtée. Affables et polis séparément, les deux se montrent détestables quand ils forment un couple. Editer L'Autre Con, c'est un peu devenir leur thérapeute. Mais derrière l'esbroufe se cachent un amour vache et une profonde admiration pour ce que fait l'autre, enfin peut-être...
Rochier et Moog se sont rencontrés sur les stands de leur éditeur commun, 6 Pieds sous terre. Entre ces deux-là, les choses se passent immédiatement mal. Et tournent vite au fait divers : insultes, menaces, mains courantes, agressions verbales, puis physiques... Rancoeurs, jalousies et détestation réciproque viscérale les réunissent et les tiennent debout. Rochier, dans un réflexe de survie, consigne et archive tous leurs échanges écrits.
Ce sont ces échanges de sms illustrés qui composent ce livre. Vous aviez aimé la Correspondance de Gustave Flaubert, les Lettres de Raymond Chandler ou les saillies épistolaires de Hunter S. Thompson ? Oubliez ça et lisez L'Autre Con !
Tout y est, tout est prêt pour la tragédie : une ville de province, un notable jaloux, un contrat. Un tueur à gages descend depuis la capitale régler les compteurs. L'affaire se complique quand l'outil de travail préféré de ce dernier échoue par mégarde dans les mains d'un musicien quotidiennement imbibé comme une éponge.
Et quand le tueur en question, fétichiste, rancunier, belliqueux se montre pugnace à retrouver son instrument, on court droit aux pires ennuis.
On y croise encore deux lieutenants de police forcément stupides, des musiciens colériques, des pochards et des ennuis, des tonnes d'ennuis...
Tout ce petit monde valse entre les ricochets des balles perdues, les blagues de comptoir et les gouttes de sang.
Nicolas Moog construit une bande dessinée classique dans sa forme, sarcastique.
Il multiplie les hommages au noble roman noir, au Gil Jourdan de Maurice Tillieux, aux pulps d'antan.
Noir.
Face B d'Arnaud Le Gouëfflec et Nicolas Moog met en lumière les grands artistes musicaux « méconnus » de l'histoire du Rock. Les Résidents, MoonDog, Captain Beefheart, Nico et tant d'autres qui ont tellement apporté à la musique d'aujourd'hui. Une discographie sélective dessinée est proposée avec chaque sujet, histoire de ne rien rater d'essentiel sur ces grands artistes maudits. Yeah !
Deux frères cultivateurs en sont retrouvés les gendarmes sent l'affaire. Pas le poulpe qui doute de la réalité d'un suicide. Son arrivée coïncide avec une mutinerie à la maison d'arrêt et un scandale à la cathédrale Saint-Begnine; elle provoque même une brusque effervescence meurtrière. Qu'est-ce qui met ainsi la gendarmerie de Saint-Seine en folie? Quel rôle tient la belle ingénieur du service architecture de la ville? Quel est le lien entre la pompe d'un chanoine et la pompe à fric d'un yakusa? Suivez le Poulpe...