Avec sa femme, son fils et son chien, Didier Martin, comptable, vit une période particulière. Depuis trois ans le pays a assigné ses citoyens à résidence. Les livraisons se font par drone. L'heure d'ouverture des fenêtres est programmée.
Le protagoniste raconte son histoire à la première personne. Petit à petit le lecteur comprend que son état mental est incertain. Il semble se plaire dans la seule compagnie de ses poissons exotiques.
L'homme écrit partout autour de lui, sur les murs, les meubles et les objets. Le monde extérieur est devenu infréquentable et Didier Martin s'en satisfait, lui qui aime l'ordre et le respect.
Dans le huis clos de cet appartement, un suspense psychologique se noue. Le quotidien routinier a mené à la folie. À moins qu'elle n'ait déjà été là, latente ?
Le retour d'Olivier Bordaçarrre ! Non pour un roman mais pour un thriller acéré et diabolique. Le cadre ?
Un hôtel où tout n'est que luxe, calme et volupté.
Le mal ? Il se répand insidieusement, en silence, et va ronger Alyson, la propriétaire du lieu jusqu'à la névrose et la démence.
Après des études en hôtellerie internationale à New-York, Antoine Deurrieu décide de revenir vivre en France, en compagnie de sa jeune épouse américaine, Alyson Deurrieu.
Ils n'ont pas trente ans, ils s'aiment, ils débordent d'énergie.
Dans le cadre paradisiaque des Gorges du Verdon, ils créent le complexe hôtelier de l'Orangeraie, lieu de villégiature pour clientèle aisée, aux prestations de luxe.
Julie Leroy, une ancienne camarade de lycée d'Antoine, apprend qu'il revient en France... Folle amoureuse de lui mais psychiquement fragile et jalouse, elle mettra tout en oeuvre pour se débarrasser d'Alyson, sa femme. Seule et déracinée, suspectée de paranoïa, Alyson aura toutes les peines du monde à convaincre son époux que Julie cherche à l'éliminer.
Jonathan Martin, sa femme, Mina, et leurs enfants, ayant choisi de vivre au calme près du canal du Berry, voient leur riche et nouveau voisin, Vladimir Martin, peu à peu s'immiscer dans leur vie. Vladimir semble même vouloir ressembler en tout point à Jonathan.
Un tueur sévit à Nogent-les-Chartreux, une paisible bourgade de vingt mille habitants, au coeur de la Beauce. A quelques mois des élections, dans un terreau miné par la crise, ces meurtres enflamment les esprits. Médias, politiques, spécialistes, tous se pressent au chevet d'une France malade de peur.
Pour rassurer la population, les autorités ont mis en place une politique sécuritaire renforcée: contrôles d'identité, barrages filtrants, patrouilles militaires, couvre-feu. Mais la psychose grandit et les Nogentais se replient sur eux-mêmes. On vit désormais la main sur le fusil, derrière son rideau de fer. Esprit de tolérance et d'accueil, zéro.
Dans cette ambiance délétère de suspicion généralisée, le commandant de gendarmerie Paul Garand tente de rationaliser et d'éviter les débordements violents. Mais l'homme, en fin de carrière, peine à déplacer son demi-quintal désenchanté. A défaut d'indices et de pistes, il nourrit sa lenteur.
Quand il est victime à son tour d'un étrange accident, son fils Grégory décèle la marque du tueur: ce type s'en prend à des individus jugés paresseux, voire "profiteurs". Le jeune homme, passionné, veut défendre coûte que coûte la mémoire de son père.
La soudaine disparition de sa fiancée va le pousser à corps perdu dans l'enquête...