Treize victoires en 62 rencontres. Un ratio qui fait du XV de France la bête noire des All Blacks dans l'hémisphère Nord. Et même si les Bleus restaient sur une disette de douze ans face à la Nouvelle-Zélande (13 juin 2009, 22- 27), leur dernier succès contre les triples champions du monde (20 novembre 2021, 40-25) a marqué les esprits à l'aube de la Coupe du monde 2023.
Alors que tous les yeux sont rivés sur un alléchant France-Nouvelle-Zélande en match d'ouverture, le 8 septembre 2023, comment vaincre les ogres de l'ovalie ? Quelle est la recette pour les déstabiliser ? Rien de plus simple : il suffit aux Bleus de réunir les treize ingrédients qui leur ont permis de battre les All Blacks jusqu'ici, depuis l'exploit inaugural de la bande de Jean Prat (27 février 1954, 3-0) à l'ultime triomphe d'Antoine Dupont et consorts.
Treize points forts à combiner pour aboutir au match parfait contre le XV à la fougère et lui imposer une peur bleue. Treize mots d'ordre à respecter de la première à la dernière minute de jeu. Treize façons de gagner éprouvées par ces Bleus de toutes les générations qui ont un jour mis à genoux les « hommes en noir » et qui nous donnent ici la voie à suivre.
Les intervenants : André Boniface, Claude Dourthe, Guy Novès, Jean-Michel Aguirre, Franck Mesnel, Émile Ntamack, Fabien Pelous, Olivier Magne, Yannick Jauzion, Cédric Heymans, Thierry Dussautoir, Antoine Dupont...
Qui est journaliste ? Qu'est-ce que le journalisme ? Ces questions traversent la société française qui s'interroge sur la légitimité des médias à bien rendre compte de la réalité du monde. Répondre à cette interrogation, c'est aussi s'intéresser au système de financement de la presse et aux lois qui menacent l'exercice de sa liberté.
Quatrième pouvoir, voix de son maître ou contestataire, support de publicité ou de propagande, la presse (ou « les médias ») est, au même titre que le monde politique, soumise à la musique sournoise des soupçons, des critiques désordonnées. À tel point que les journalistes enquêtent sur les pratiques de leurs confrères. Ce qui en démocratie n'est pas pour rassurer le lecteur dans la mesure où, par ailleurs, il doute du politique. Cela induit aussi le risque d'un désintérêt pour l'information dûment produite.
Dès lors, dans une profession qui est peu ou pas réglementée, il s'avère de plus en plus difficile pour les lecteurs d'identifier le vrai journalisme du faux, alors qu'ils subissent des torrents de messages numériques livrés sur menu déroulant. Être journaliste, est-ce un statut ? Une position ? Un métier ? Une carrière ? Un laissez-passer ? Juste le résultat d'une technique de formation professionnelle ? Ou la mise en commun de compétences et savoirs personnels exogènes à cette profession et ponctuellement mises au service de la pluralité de l'information ?
Le journalisme concerne chacun. Il relèverait plutôt à l'évidence de la capacité d'un individu à se montrer imperméable à un certain nombre de pressions, d'hésitations, ou à se sentir libre d'approcher autant que se peut une vérité ou une opinion sans crainte.
Tour sur le Stade Toulousain : les joueurs, les entraîneurs, les dirigeants, les grands matchs, les titres, les statistiques détaillées
Un cheval qui change une vie, des jockeys au corps brisé, des fortunes englouties... Autant de personnages et d'histoires qui jalonnent cette plongée au coeur d'un monde méconnu ou fantasmé : les courses hippiques.
Les courses de chevaux en France ont une image contrastée et se vivent différemment selon que l'on fréquente les hippodromes de Paris ou Deauville, Vichy ou Pau, sans parler de tous ceux qui ponctuent le territoire. Elles ne se résument ni à un jeu de hasard ni à une pratique sportive et sont le lieu d'une économie toute particulière, où éleveurs, propriétaires, petits ou grands, entraîneurs, jockeys ou turfistes poursuivent des objectifs différents quoique toujours complémentaires.
Depuis longtemps, l'auteur nourrit une fascination pour le cheval, et particulièrement les chevaux de course dont il défend la singularité. Il parcourt ainsi les lieux et rencontre les acteurs d'un monde qui cherche un second souffle. La vision des courses contemporaines qu'il développe dans ce récit personnel illustre assez bien le paradoxe français : un pays toujours déchiré entre la conservation de ses traditions et une quête de modernité, la valorisation de terroirs et de savoir-faire à concilier avec les technologies et la communication que le siècle impose. Un mélange de tradition et de modernité dont, peut-être, le cheval, par sa nature, a toujours été l'emblème.
Dans cette nouvelle édition augmentée et mise à jour, les auteurs nous font vivre les 15 phases d'un match de rugby en 15 chapitres. Du fait d'une multitude d'anecdotes, de citations, de tableaux statistiques, de fiches, de dates, de palmarès, etc., cet ouvrage exhaustif et original dans son approche est adapté aussi bien aux amateurs qu'aux passionnés de ce sport à la popularité grandissante.
Revue trimestrielle sur le thème des relations entre musique et société à travers diverses époques, au sein d'univers de création variés.
À la fin du XIX? siècle, le baron Pierre de Coubertin s'inspire du modèle universitaire britannique pour promouvoir en France les vertus du sport. Son objectif est double. D'abord, il aspire à prémunir la jeunesse contre l'oisiveté, le sexe et la pensée socialiste. D'autre part, il veut remettre au goût du jour les jeux Olympiques de la Grèce antique, exaltant la compétition comme moyen de réunir tous les quatre ans des hommes de toutes nationalités. D'abord vitrine du colonialisme, les Jeux seront délibérément instrumentalisés par les pouvoirs politiques - la triste édition de Berlin 1936 en est l'exemple le plus éloquent. Le Comité international olympique, pour assurer d'abord sa survie puis sa prospérité, a confié ses intérêts aux entreprises privées et aux chaînes de télévision, afin d'offrir aux spectateurs une image idéalisée de la mondialisation néo-libérale. Le sacrifice quadriennal des athlètes sur l'autel de l'olympisme est absolu : dopage, concurrence effrénée, publicité, entraînements intensifs, pressions psychologiques - réalité masquée par un discours pacifique et généreux. À la veille des Jeux de Pékin, le propos d'Olivier Villepreux est clair : il est temps d'en finir avec le CIO, autorité supranationale illégitime, et avec les jeux Olympiques, spectacle mensonger de «l'amitié entre les peuples».
Voilà une oeuvre magistrale, monumentale, la bible, la somme quasiment exhaustive destinée à tous ceux qui sont sensibles au ballon ovale. Une équipe de passionnés de Rugby (Olivier Villepreux, Jean-Pierre Gonguet et Romain Allaire) passe en revue tous les grands clubs français et internationaux, toutes les équipes internationales, tous les grands joueurs, tous les grands stades, tous les « mots » du rugby. Anecdotes, souvenirs, victoires et défaites, tout l'univers du Rugby se retrouve et se raconte dans cet ouvrage exhaustif à ne manquer sous aucun prétexte !
Sport de tradition en pleine mutation, sport de combat et d'esquive, de rigueur et de troisième mi-temps, le rugby connaît aujourd'hui une popularité grandissante. Sans doute, parce que ce sport a su conserver les valeurs qui l'ont constitué : l'amour du beau jeu, le fair play, le sens du collectif... Le Larousse du rugby vous invite à pénétrer dans ce monde complexe et captivant, que vous soyez néophyte ou passionné.
En quinze chapitres, cet ouvrage vous propose de découvrir toutes les phases d'un match et leur évolution, depuis les vestiaires jusqu'à la célèbre troisième mi-temps, de vous plonger au coeur de la mêlée ou de la touche, en passant en revue les règles comme les différents styles de jeu, mais aussi les drops, les rucks et autres mauls, sans oublier les bagarres...
Pour tout comprendre de ce sport, à la veille de la Coupe du monde qui se déroule en France, ce livre fait également une large place à l'esprit, au " parler rugby ", comme aux analyses actuelles, s'appuyant sur les statistiques de l'International Rugby Board.
Loin du haut niveau, le sport est utilisé comme moyen d'accéder à d'autres savoirs. Il est repensé en tant que tel par des milliers d'associations diverses et de collectivités, notamment auprès des jeunes, à des fins de santé, de mixité, de comportement, d'éducation, d'insertion professionnelle. Cet aspect généreux des liens créés par le sport se heurte à un écheveau administratif français complexe, plutôt tourné et conçu vers un apprentissage technique. Ce but de compétition ne répond plus globalement à la réalité vécue d'une jeunesse confrontée à des difficultés sociales et économiques. Des quartiers de banlieue défavorisés à l'école, le sport est redéfini par des citoyens qui s'en servent comme tremplin vers la « vraie » vie.
Il est le skieur alpin le plus titré de France. Retour sur le parcours de celui qui a remporté la Coupe du monde 2020-2021, soit le gros globe de cristal, la récompense suprême.
Athlète complet, il est à ce jour le seul skieur à avoir remporté des titres de Coupe du monde dans six disciplines différentes. Entré dans le gotha du ski mondial très jeune, il a également remporté les Championnats du monde en combiné et est monté trois fois sur un podium olympique.
Originaire de Courchevel en Savoie, Alexis Pinturault est né avec des fixations aux pieds et deux bâtons dans les mains. Sportif doué sur divers terrains de jeu (il aurait pu être footballeur), il est repéré pour son aisance naturelle sur les pistes. Alexis choisit d'entrer au Pôle France du lycée d'Albertville et sa vie en sera à tout jamais bouleversée.
Homme réservé et tenace, il est devenu le plus grand skieur français, mais surtout le plus polyvalent qui soit. De l'or au cristal retrace le parcours d'un champion perfectionniste attaché à l'éthique du sport, au respect des codes et de ses adversaires.
Dans ce témoignage rare, on découvre un personnage attachant qui se livre sur les hauts et les bas de sa carrière dans laquelle il s'est investi pleinement. Son choix de s'aligner en slalom, slalom géant, super-G et combiné témoigne de son exigence supérieure à l'instar de son ami et rival Marcel Hirscher. Mélange d'instinct et d'excellence technique, Alexis Pinturault dévoile avec une grande sincérité et humanité combien la quête du gros globe de cristal est un véritable parcours du combattant.
« Au départ, il ne faut plus se poser de questions, il s'agit d'oublier ses émotions, les enjeux. Je suis seul avec moi-même. Je suis dans l'instant présent, uniquement dans l'instant présent. Le bourdonnement de la foule que l'on entend distinctement avant de s'élancer se transforme en bruit de fond. Il n'y a plus d'avant, plus d'après, rien que le frottement des lames sur la glace. »
Le football n'est pas toujours cette fête que l'on voudrait qu'il soit. Qu'il s'agisse de se positionner face à au totalitarisme ou de succomber au pouvoir de l'argent, de mépriser les femmes ou d'ignorer les lois, de sombrer dans l'alcool ou d'être happés par une mondialisation aveugle, les personnages du football permettent au plus grand nombre de percevoir les vices et désespoirs de la société occidentale. Dont celui, capital, de la réussite, vaille que vaille. Conçues comme autant de sombres chroniques, les 13 trajectoires singulières de joueurs, dirigeants ou agent, dont les destins sont narrés ici, trahissent les excès et la schizophrénie d'un milieu où ambitions, politique et sport font très mauvais ménage. Bienvenue dans le roman noir du football : un anti-théâtre, terrain de tous les débordements humains et des pertes de repères.
Dans ce numéro, une séquence est consacrée à la naissance des Trans Musicales de Rennes. Créées en 1979, ces soirées de concerts du premier week-end de décembre vont révéler des artistes qui vont influencer durablement la pop-rock française. Mais à quoi ressemblait le festival dans ces années-là ? Quel était l'état d'esprit des musiciens et des organisateurs de l'époque ?
Des bateaux qui volent ? Avec les Ultims, ces trimarans géants dotés de foils leur permettant de s'élever au-dessus de l'eau, ce rêve insensé devient possible ou presque. Pour la première fois, un ouvrage leur est consacré, sans oublier les hommes, architectes et marins, qui se sont lancés dans cette épopée.
« Il faut être monté un jour à bord pour comprendre l'équilibre ténu qui fait craindre la catastrophe à chaque manoeuvre. Il y en a sous le capot, on sent la fureur, l'animal sauvage qui pourrait se cabrer, mais fait tout pour se contenir. Et nous, nous tenir, à tout ce qui ne bouge pas, comme ces barres autour du cockpit. Dans l'attente d'un rodéo inopiné, se planquer derrière le boss à la barre, dont on s'étonne des imperceptibles mouvements. Très vite, une accélération inattendue, latérale, déstabilisante, même pour qui connaît le comportement habituel de ces bateaux volants. Toute cette énergie à dompter pour ne pas la subir... Regarder vers le bas, entre les filets, cet Atlantique qui défile à Mach 2, tranché par des foils qui le fendent et soulèvent les coques. Retenir son souffle à chaque virement de bord. Une heure et demie pour faire 90 km. Sur un voilier classique, il faut une demi-journée pour parcourir une telle distance... Ce n'est pas pour rien que lorsqu'on est sur un Ultim, les autres bateaux, on les appelle «les piétons». » Patricia Oudit La longue histoire de l'architecture navale n'avait pas projeté qu'un jour des voiliers immenses s'élèveraient au-dessus des vagues de l'Atlantique ou du Pacifique. Désormais, la chose est constatée.
Véritables Formule 1 des mers, les Ultims, ces trimarans géants dotés de foils, vont écrire un chapitre inédit de l'aventure maritime qui ne sera pas sans conséquence sur la façon dont nous concevrons et pratiquerons la voile à l'avenir. Autant se mettre à la page.
Ce livre invite donc à mieux comprendre ce que cachent les exploits des marins qui se sont lancés dans cette odyssée, tel François Gabart capable de faire le tour du monde en 42 jours. Il s'agit aussi de mettre en évidence l'exceptionnel travail d'architectes, d'ingénieurs, de techniciens, d'équipes entières vouées à s'affronter dans la course au large et rivalisant aussi de secrets invisibles à l'oeil nu.
La voile au point ultime.
Un ouvrage dirigé par Olivier Villepreux. Avec des textes de Frédéric Augendre, Dino Di Meo, Antoine Grenapin, Jean-Louis Le Touzet, Patricia Oudit, Pierrick Pourchasse, et les paroles de Franck Cammas, Charles Caudrelier, Thomas Coville, François Gabart, Yves Le Blevec et Armel Le Cléac'h.
Ex-fonctionnaire internationale à l'Unesco, Marie-José Lallart prête sa voix aux enfants des rues. Grâce à l'association «Les écoles de l'espoir», elle les a rencontrés et soutenus avec l'aide de sportifs célèbres. Ce livre recueille les expériences traversées avec ces enfants au cours de ses voyages avec l'association. Les enfants des rue, on les surnomme bui doi au Viêtnam («poussière de vie»), los desechables en Colombie («les jetables»), bana imbia («les chiens») en république du Congo. Livre-témoignage, Les Enfants invisibles est l'occasion de mettre sur le devant de la scène des réalités trop souvent ignorées.
Pays après pays, le lecteur suit le parcours d'un nouveau jeune, d'un nouveau projet : la construction d'une école en Haïti, une grande journée de jeux entre des enfants guyanais, amérindiens et créoles en Guyane, l'arrivée de matériel sportif dans un camp de réfugiés à Gaza. Une double page consacrée à l'histoire et la situation socioculturelle du pays accompagne chacun de ces récits.
Le rugby français existe-t-il ? Cette question provocante, s'il en est, a inspiré cet ouvrage. S'il est vrai que le rugby français a toujours voulu marquer sa différence, son "exception culturelle", son French Flair dans un monde du rugby pourtant majoritairement anglophone, qu'en est-il réellement ? Joueurs, entraîneurs, présidents de club, arbitres, théoriciens du jeu, journalistes sportifs et passionnés témoignent ici de l'enracinement et de la vitalité du rugby en France et tentent de dégager, au-delà des écoles de pensée et des querelles stylistiques, un fonds socioculturel commun qui caractérise ce pourquoi une nation s'identifie à une équipe, tissant ainsi des passerelles entre le jeu et cet hypothétique ou réel "esprit français" qui, selon les circonstances, frôle tour à tour le conservatisme le plus absolu et l'avant-garde, la catastrophe et le génie.
Plus de 400 photos, un club centenaire et légendaire, une histoire à découvrir ou redécouvrir de A à Z avec le tout premier dictionnaire officiel du Stade Toulousain, « le meilleur club de rugby de tous les temps » Pour tout savoir sur le Stade Toulousain, voici un ouvrage de référence.Ce dictionnaire rassemble toutes les informations sur le Stade Toulousain : son histoire (depuis 1907), les joueurs, les entraîneurs, les présidents du club, les matchs historiques, les dates et les faits marquants, les supporters, les anecdotes insolites, les statistiquesEn outre, vous retrouverez dans cet ouvrage toutes les fiches techniques des finales du Championnat de France et de la Coupe d'Europe disputées par le Stade Toulousain, le palmarès complet, les témoignages de joueurs, entraîneurs ou présidents, anciens ou actuels, du Stade Toulousain, ainsi qu'un focus sur les événements et les joueurs majeurs de l'histoire du club (partie « La Légende »).Un ouvrage indispensable et de référence pour tous les supporters du Stade Toulousain.Un véritable dictionnaire où toutes les informations seront facilement trouvables.Mise en avant sur le site officiel du Stade Toulousain.
A l'orée de la Coupe du monde de rugby organisée en Nouvelle-Zélande du 23 septembre au 19 octobre 2011, Denis Soula et Olivier Villepreux publient le fruit de quatre années passées dans l'intimité des Bleus.
Marc Lièvremont, Émile Ntamack et Didier Retière, nommés à la tête de l'équipe de France de rugby à l'automne 2007, ont ainsi accepté d'ouvrir les portes de leur "bureau" et d'évoquer en toute transparence leur métier, les idées-forces qui les guident, leurs victoires, leurs échecs, leurs doutes, leurs certitudes et l'espoir qui les anime à la veille de s'envoler pour "le pays du long nuage blanc".
Pendant quatre ans, donc, Denis Soula et Olivier Villepreux ont suivi sur tous les théâtres d'affrontement - et notamment à Twickenham, Edimbourg, Saint-Denis, Cardiff, Rome, Dublin ou, le plus souvent, à Marcoussis, où s'entraîne l'équipe de France - les joueurs et, surtout, le trio de sélectionneurs du XV de France. C'est là, au Centre National du Rugby, avec les Bleus et quelques complices, avec des ballons et des ordinateurs, qu'ils ont patiemment mis au point leur projet : construire une équipe compétitive pour la Coupe du monde 2011...
Et qui sait, peut-être la remporter !
Voilà une oeuvre magistrale, monumentale, la bible, la somme quasiment exhaustive destinée à tous ceux qui sont sensibles au ballon ovale.
Une équipe de passionnés de Rugby (Olivier Villepreux, Jean-Pierre Gonguet et Romain Allaire) passe en revue tous les grands clubs français et internationaux, toutes les équipes internationales, tous les grands joueurs, tous les grands stades, tous les « mots » du rugby.
Anecdotes, souvenirs, victoires et défaites, tout l'univers du Rugby se retrouve et se raconte dans cet ouvrage exhaustif à ne manquer sous aucun prétexte !
Tout ce que vous devez savoir sur le rugby, les stars, les grandes équipes, les records et les troisièmes mi-temps... Connaissez-vous le joueur qui a marqué le plus grand nombre d'essais dans l'histoire du rugby : est-ce l'australien Campese? L'anglais Underwood? Le néo-zélandais Lomu, le français Blanco? Non : c'est un japonais: Daiosuke Ohata.Saviez-vous que Youri Gagarine, Haroun Tazief, Charles Péguy ou Che Guevara ont été des rugbymen? De même que Gaston Gallimard ou Alain Fournier? Saviez-vous que l'équipe d'Australie vient, en 2010, de perdre pour la 6ème fois d'affilée contre les All Blacks? Que le plus gros score de l'histoire du ballon ovale était un 142-0 réalisé par la même Australie contre la Namibie?Un florilège enlevé, érudit et passionnant, débordant d'infos essentiellers ou inutiles (comme le poids cumulé des frères Spanghero - 552kg) signé du fils d'un grand nom du XV de France.
Fils de Pierre Villepreux, grand joueur du XV de France (grand chelem en 68) puis entraîneur des Bleus de 95 à 99, Olivier Villepreux est un journaliste sportif, auteur de Feue la flamme (Gallimard 2008), et de Guazzini (Hugo et Cie 2010)
Les Anglais ont toujours répugné à écrire les règles du jeu qu'ils ont inventé : le rugby est une culture, sa tradition est orale, pas écrite. Les Français adorent en revanche avoir quelques règles noir sur blanc : rien de plus savoureux que de les contourner pour prendre l'Anglais à son propre jeu. Quant aux Néo-Zélandais, ils sont passés, eux, maîtres dans l'art d'innover et de surprendre en respectant ces mêmes cadres de jeu. Il faut donc adapter la règle aux nouvelles évolutions du jeu, et tout recommence. La faute à William Webb Ellis et à son étrange course de 1823! Un modèle pour des générations entières qui n'ont cessé, à leur tour, de contester et d'améliorer le jeu. Chaque nation, chaque village a, un jour ou l'autre, inventé sa version du jeu. Des Bayonnais ont trouvé leur vérité en adaptant le jeu des Gallois, des Toulousains en contestant aux Blacks leur monopole du mouvement perpétuel, et on a même vu des Anglais courir ballon en main : tout change, tout bouge dans ce sport incroyablement vivant. Malgré ce que grommellent les ronchons, le rugby s'est constamment bonifié même s'il a connu quelques sinistres périodes, des équipes désespérément besogneuses et des dirigeants pathétiquement bornés. L'histoire du rugby est avant tout culturelle et transnationale : le plaisir du jeu, les Springboks ou les Montois le recherchent tout autant, le " French flair " et la relance des 22 sont peut-être des inventions galloises, le débat sur le professionnalisme existe depuis la nuit des temps, la France est une aberration culturelle dans un monde rugbystique anglo-saxon, et le joueur parfait pour les Anglais est un Français, Jean Prat, ou un Black, Pichie McCaw, mais pas un Anglais. Cette histoire thématique, affective et parfois débridée est aussi celle d'une autre idée du rugby.
Longtemps, les femmes ont été tenues à l'écart des sports officiels, jugés peu seyants pour le " sexe faible " L'évolution de la société leur a permis d'accéder à ces bastions masculins, non sans difficultés.
Car le sport : féminin soulève de manière cruciale la question de l'émancipation des femmes et de leur corps. Cet essai explore les frontières entre les genres, les notions de mixité, de féminité, et montre que le sport offre aux femmes une voie d'accomplissement personnel.