Savez-vous comment devenir citoyen de Venise en période de crue ? Connaissez-vous la vraie recette du spritz et ce que le carpaccio de boeuf doit au peintre Carpaccio ? Savez-vous ce que sont les nizioleti, que vous rencontrerez pourtant à chaque coin de rue ? Pour vous accompagner dans votre visite ou en guise d'invitation au voyage, Olympia Alberti, en amoureuse, en poète et en épicurienne, vous confie 100 clefs permettant d'apprécier dans toute sa splendeur l'art vénitien, qui est aussi un art de vivre.
Suivez le guide. Ici, on croise les fantômes de Byron et de Casanova, du Titien et de Véronèse, de Vivaldi et de Marco Polo. On apprend à maîtriser les codes du carnaval et à reconnaître le son de la Marangona, la cloche la plus grave du campanile. Au terme d'un parcours qui tient tous les sens en éveil, vous aurez percé quelques secrets de la Sérénissime, dont le mystère reste inépuisable...
Florence, c'est bien sûr le soleil de Toscane, quelques bonnes spécialités culinaires (la ribollita, les trippa alla fiorentina, le lampredotto...) et les vapeurs du brunello di Montalcino (à consommer bien sûr avec modération !).
Mais Florence, c'est surtout la cité du Prince, la princesse des cités. À chaque coin de rue, le beau vous saisit. Dôme de Brunelleschi, galerie des Offices, galerie de l'Académie, basilique Santa Croce... Autant de lieux à l'ombre desquels ont créé les plus grands artistes, Giotto, Botticelli, Léonard de Vinci, Michel-Ange, Donatello, et où Dante, Machiavel ou encore Galilée ont mûri le meilleur de leur pensée. Et Olympia Alberti de vous convier à l'émerveillement :?« Cette immense floraison - c'est à Florence. Comme si des âmes de génies s'étaient donné rendez-vous là, pour faire chanter la lumière »...
La gratitude est un sentiment d'une grande beauté, qui peut devenir une des plus lumineuses qualités de l'âme... Pour qu'elle ne soit pas qu'une posture mais la source de grandes joies, il faut l'incarner, car seule la pratique change l'être en profondeur. Reconnaissance envers ce qui nous fait du bien, mais la gratitude s'accomplit lorsqu'elle s'étend à ce qui fut une épreuve. Elle devient alors une relecture constante du monde et est en cela l'oeuvre de toute une vie.
C'est donc à l'exercice quotidien de la gratitude que nous éveille Olympia Alberti, par la poésie de sa langue, la pertinence de ses références littéraires et philosophiques, et la richesse de ses exemples personnels dans lesquels chacun peut se retrouver. Olympia Alberti est romanciére, poétesse, essayiste, nouvelliste, critique et chroniqueuse littéraire, spécialiste de sémantique et de sémiologie spirituelle.
Elle est docteure en littérature comparée, spécialiste de Rilke, Colette, Giono, Woolf et Duras.
Vingt-deux ans après une lecture transie de Moderato cantabile, Olympia Alberti reçoit un coup de fil de Marguerite Duras. Leur rencontre débouchera sur une longue amitié. « C'est elle qui parle, mais c'est moi qui écris » : se mettre dans la peau de Marguerite Duras, c'était pour Olympia Alberti un défi, une joie et la chance de tenter de combler une dette de gratitude.
L'histoire ? Lors d'une longue journée d'automne, dans son appartement de la rue Saint-Benoît, Marguerite Duras revoit toute sa vie, des instants fondateurs aux tragédies, s'acheminant, au fil des souvenirs et des introspections, vers une grâce emplie d'amour et d'espoir. Ce récit romancé nous fait découvrir à quel point Duras a pu être, au cours de sa vie, « exténuée de désir », pour un homme, pour l'écriture ou pour la vie.
Une multitude de questions englouties dans la jouissance se démêlent ainsi à travers l'écriture, celle de Duras et celle d'Alberti.
Dans ce roman intimiste, O. Alberti révèle ce qui a fait la vie et l'oeuvre d'une des plus grandes figures littéraires du xxe siècle en lui rendant un bel hommage.
Née à Skopje, en Albanie, le 26 août 1910, celle que l'on connaît sous le nom de Mère Teresa aura marqué le XXe siècle : pendant plus de quarante ans, elle a consacré sa vie aux plus pauvres, aux malades, aux laissés pour compte, d'abord en Inde, en créant les Missionnaires de la Charité au coeur des bidonvilles de Calcutta, puis à travers le monde entier où son oeuvre a rapidement essaimé. Au moment de sa disparition, en 1997, 610 missions dispersées dans 123 pays dispensaient déjà des soins aux lépreux, sidéens et aux autres, offraient des repas aux plus démunis, et recueillaient les orphelins. Six ans plus tard, le 19 octobre 2003, Mère Teresa était béatifiée par le pape Jean-Paul II à Rome. Le 4 septembre prochain, le pape François la fera sainte.
"Elle était une âme immense, et ne le savait pas. Faire entrer une telle âme dans un si petit corps nécessite un énorme travail intérieur. Et un courage de tous les jours. Une vigilance extrême. Elle y passa une vie, d'efforts et de lutte."
Voyager. Ecrire. Ecrire. Voyager... et faire halte dans ce Caravansérail où Olympia Alberti nous invite à partager sa connaissance de l'Inde. Le caravansérail est ce lieu de pause et d'échange le long des routes où se rencontrent marchands et pélerins. L'auteure nous entraîne à sa suite dans la découverte d'un monde, l'Inde et son enseignement : des lieux, des hommes, une spiritualité... Elle invite le lecteur au voyage authentique en nous faisant partager son émerveillement, son exaltation et la violence de ses émotions. Le souvenir d'expériences fortes (les rencontres, le bain dans le Gange, une crémation, les camps de réfugiés tibétains au Népal...) conduit toujours sur la voie de la réflexion. Au delà des descriptions, la méditation s'impose sur la vie, l'amour, la mort, l'Art et l'écriture dans le silence et l'humilité.
Livre de passion. Celle d'une jeune femme pour l'auteur, puis réciproquement. Passion tourmentée, et riche en interrogations sur la vie, et le sens des événements. En deux mots : que faire de ce qui nous advient, dans l'amour ?
Dans une brièveté et une justesse de ton, l'auteur propose une réflexion très percutante sur le désir et ses variations.
Érotisme, émotion, sensibilité et densité des images sont ici au service d'une mise en perspective spirituelle de la passion amoureuse.
« Plus j'avance, plus je crois à une spiritualité dans la vie de tous les jours, à une mise en pratique concrète des principes intérieurs : que serait une éthique sans pratique ? Du vent... J'ai trouvé une astuce qui me rend joyeuse : dire merci à Dieu, pour tout ce qui m'apprend quelque chose. Et ce n'est pas seulement le bonheur ou la facilité - on ne s'épanouit pas que dans la facilité. La gratitude me garde le regard tourné vers la Source de la vie.
Non, je ne perds pas de vue que m'attendent des jours d'oppression, des jours de faim, de froid et de misère, des jours et des nuits de tourmente, il y aura notre convoi, je le sais, je n'ai aucune illusion - et d'ailleurs, je n'en voudrais pas, d'une existence sans les autres, tous les autres, je ne voudrais pas d'un destin qui m'écarte de porter le poids que nous avons à porter. Ensemble. » Dans ce roman fort et bouleversant, Olympia Alberti imagine les pages manquantes du Journal d'Etty Hillesum, et reconstitue ainsi le cheminement hors du commun de cette lumineuse jeune femme juive, passionnée de la vie, qui n'aspirait qu'à écrire et à se rapprocher de Dieu. Elle fut exécutée le 30 novembre 1943, à Auschwitz. Elle avait 29 ans.
Une jeunesse absolue habitait son être.
Avec humour et lucidité, elle écrivit :
« Voilà qu'à l'âge où d'autres finissent, je prétends commencer ! Mon cas est grave. » Infiniment libre et joyeuse d'apprendre, éternelle enthousiaste, Colette, l'amoureuse de vivre, fera de ses jours une naissance renouvelée, un perpétuel apprentissage d'aimer - les hommes, les femmes, les animaux, la nature - comme si le monde n'était qu'un jardin rayonnant qui ne cessait d'offrir à son âme des sources d'émerveillement où approfondir sa connaissance et pérenniser ses élans.
L'homme qui a écrit " Il y a dans la sensualité une sorte d'allégresse cosmique " avait besoin de silence heureux, de joyeuse solitude pour jouir de la vie dans le présent - le cadeau, aussi - de chaque instant, et pour donner une oeuvre somptueuse et puissante.
" Tout de suite j ai écrit pour la vie, j'ai voulu saouler tout le monde de cette vie. J'aurais voulu pouvoir faire bouillonner la vie comme un torrent... " Et le torrent de la vie a bouillonné dans son coeur, si fort qu'il a imprégné les murs et l'espace de la maison - le Paraïs -, qui fut la sienne, à Manosque, où il écrivit toute son oeuvre, où il vécut, rêva, imagina et créa la vie de ses romans, de ses personnages, lui dont l'écriture rayonnante avait besoin de racines et de ciel, de grand vent et de voyageuse immobilité.
" il y a ton silence.
" la parole émerge, née de l'amour, de la complicité, des non-dits, de l'absence. souvenirs des plateaux de cinéma, oú il l'emmenait parfois, souvenirs de celui qui pliait les matériaux à tous ses projets, souvenirs de l'enfance dans le midi, de la douceur de la vie, des regrets, des attentes aussi, souvenir de ce visage parfois lointain, comme absent, comme autre part, en recherche, de quoi ?
il, lui, le père.
son empreinte parcourt tout le récit d'olympia alberti. jusqu'à la certitude que l'amour n'efface pas l'amour.
Mars 1767. Une jeune femme, Sara Banzet, transcrit dans un cahier l'enseignement qu'elle donne à des enfants du Ban-de-la-Roche, vallée vosgienne isolée où l'on a encore récemment brûlé des « sorcières ».
Son maître à penser, le pasteur Oberlin, lui a enseigné une pédagogie toute vivante, faite d'expériences, de collections de roches et d'objets divers, d'études de la nature. Sara, nous dit Olympia Alberti, « ajoutait ce qu'elle savait du vent, de la farine, du toucher de la laine, du silence et des rêves ».
Sous le titre charmant et évocateur de « conductrice de la tendre enfance », Sara Banzet peut être considérée comme l'ancêtre charismatique des institutrices d'école maternelle.
Mais comment ses petits élèves vont-ils recevoir ce qu'elle tente de leur apprendre en douceur ? Et que se passe-t-il entre le Nicko et le Claude, qui ne se quittent pas d'une semelle ?
« Plus j'avance, plus je crois à une spiritualité dans la vie de tous les jours, à une mise en pratique concrète des principes intérieurs : que serait une éthique sans pratique ? Du vent. J'ai trouvé une astuce qui me rend joyeuse : dire merci à Dieu, pour tout ce qui m'apprend quelque chose. Et ce n'est pas seulement le bonheur ou la facilité ? on ne s'épanouit pas que dans la facilité. La gratitude me garde le regard tournée vers la Source de la vie.
« Non, je ne perds pas de vue que m'attendent des jours d'oppression, des jours de faim, de froid et de misère, des jours et des nuits de tourmente, il y aura notre convoi, je le sais, je n'ai aucune illusion ? et d'ailleurs, je n'en voudrais pas, d'une existence sans les autres, tous les autres, je ne voudrais pas d'un destin qui m'écarte de porter le poids que nous avons à porter. Ensemble. » Dans ce récit fort et bouleversant, Olympia Alberti imagine les pages manquantes du Journal d'Etty Hillesum, et reconstitue ainsi le cheminement hors du commun de cette lumineuse jeune femme juive, passionnée de la vie, qui n'aspirait qu'à écrire et se rapprocher de Dieu.
Elle fut exécutée le 30 novembre1943, à Auschwitz. Elle avait 29 ans.
Pendant une semaine, avec pour coeur/corps palpitant une villa où la mer vient respirer doucement -inspiration orientale, expiration occidentale- quatre personnages sont à la recherche de leur libération, de leur vérité: Harry et Opale, Ian et Vanessa. Entre eux se noue la tragédie -bienheureuse?- de l'amour-passion, de l'amour majuscule qui creuse, depuis des années, Opale pour Vanessa.Orante et adorante, c'est Opale qui va conduire une sorte d'incantation à l'ivresse amoureuse, à la ferveur sans exclusion -à travers les lectures de son journal, de quelques lettres où se repensent les jours présents, à travers son Amour chute et envol, nuit mais éclat, à travers un temps paradisiaque où le rythme des jours devient temps de conte coranique, de paradis bouddhique dans le regard et sur la peau, par les tissus que l'on vêt ou dévêt, les fruits que l'on savoure, les lits où l'on rêve, où l'on aime...Mais, dans ce Maroc intérieur, l'approche de l'amour se conjugue à l'approche de la mort. Femme porteuse d'Amour sans rempart, dans une écriture sensuelle et multiple où le monde devient chair amoureuse, poème fouillant et jouissant qui semble n'avoir que l'éternité pour limite, elle fait lever -hors de toute culpabilité- les Mille et Une Nuits, pour le Cantique de tous les partages.O.A.
Elle a quarante-cinqans, mais un infini banian de souvenirs; un matin, son corps parle d'autre chose, il lui rappelle... C'est le cancer.Clara décide alors de vivre jusqu'au bout d'elle-même son agonie de troismois, sa conscience d'être, dans le silence et l'offrande d'une nature méditerranéenne: ultime saison d'amour, d'exultation, de gratitude au monde.La souffrance devient musique, la beauté révélation, et Clara va atteindre la source de son mal et reconnaître sa mort, parce que se reconnaître. «L'écriture, perverse, arrivait-elle à lui faire croire que l'amour, c'était la mémoire essentielle?» Dans la respiration de la méditante, c'est la confrontation d'un corps qui cède la place et d'une âme qui s'éploie et rayonne, mêlés comme la vague au sable, la voix aux mots, comme le souffle d'une mère à l'écriture d'un fils, comme l'être à son devenir et le sens aux étoiles... Sensualité lumineuse dont la somptuosité lève un chant d'adieu à la terre, mais où l'éternité ruisselle et emporte toute nostalgie, dans des scènes de bouleversante transparence.Par la force d'une écriture unique et inégalable dans sa beauté, voilà confirmés les dons éclatants qui avaient valu à Olympia Alberti pour son premier roman, Un jasmin ivre, le Prix des Créateurs 1982.
Qui pousse cette jeune femme à quitter sa vie tunisienne? Pourquoi laisser époux et enfants, juste pour quinzejours, dit-elle, et mettre de l'ordre? Mais dans son mas isolé de Provence, voilà que fond sur elle le céleste incendie, le grand goût de vivre. Alors naissent les paroles absolues de la magicienne, libres de dire son corps, sa soif, sa quête, alors jaillissent sur sa peau et partout les mots vivants d'une étrange sorcière qui, levant mille incantations ivres à la joie, se brûle à un feu oublié. C'est l'épreuve: plongée dans les ténèbres par une cécité accidentelle, elle s'y mure, s'y dédouble, et dans un combat de chaque instant avec le mystérieux Aliocha -ange? démon?- elle va, créant ses repères à la lumière de sa vie intérieure, fouiller le passé, les nuits, les souffles enfuis, le désir, les pans de sa vie de femme, d'épouse, de mère, d'amante, et nue, face à elle-même, retrouver l'être présent, l'éclat continu d'un regard, d'un monde qui nous habite et qu'aucune main n'efface: un dévorade d'amour.
Une femme organise un sacrifice charnel avec la nudité et les rites de l'amour; une domestique veut à tout prix vendre la maison qui l'obsède; un amant fou de douleur et de désir devient meurtrier d'une autre; une mère loue un père chaque semaine pour son fils; un jeune héritier irlandais paie étrangement sa soif d'exister selon son sexe vrai; et, d'un pépin de pomme qui enfante un jardin à une rose qui dessine un corps d'amour dans Paris, la quête continue: comprendre, aimer, pour dépasser la souffrance, malgré l'absence, la solitude, et la mort qui ouvre la porte.Maïakovski avait raison: «Mourir n'est rien, vivre est beaucoup plus difficile.»La richesse de ces nouvelles confirme les thèmes et la jubilation d'écriture qui ont assuré aux romans et aux poèmes d'Olympia Alberti la ferveur de son public.