Ce témoignage rare fait la chronique saisissante d'une invasion aussi mal préparée que menée. Le JDD« Mon Dieu, si je survis, je ferai tout pour changer ça. » C'est sous le feu nourri de l'artillerie ukrainienne que Pavel Filatiev s'est fait cette promesse. Membre du 56e régiment d'assaut aéroporté russe, il participe dès le 24 février 2022 à la guerre déclenchée par le Kremlin. Blessé à l'oeil, il est évacué et demande à démissionner pour raisons de santé. Démission refusée. Il décide alors de fuir la Russie. Mais pas avant d'avoir témoigné, en publiant un long manifeste sur le réseau social VKontakte : ZOV, « l'appel », en référence aux trois lettres peintes sur les blindés qui ont envahi l'Ukraine.
Réfugié en France, Pavel Filatiev se bat aujourd'hui avec courage pour faire connaître la vérité. L'impréparation des troupes russes, le désespoir des combattants transformés en chair à canon, la gabegie, les primes jamais versées, les morts : derrière la propagande, la réalité est accablante, et son récit, implacable, en témoigne.L'intégralité des droits d'auteurs seront reversés à des ONG venant en aide aux victimes de la guerre en Ukraine.
Les histoires poignantes mais souvent joyeuses de ce livre composent la tendre chronique d'un homme qui se souvient de son père. Un génial représentant de commerce et grand amoureux de la pêche, géant captivant et charmeur aux yeux de l'enfant qu'il était. Les chroniques commencent simplement, par ce regard de l'enfance, puis elles se développent pour illustrer la prise de conscience d'un garçon qui grandit et observe le monde autour de lui. Si elles reconstituent l'histoire de sa famille, avec en arrière-plan celle de l'Europe centrale, elles sont en réalité beaucoup plus que cela : de touchantes méditations sur la vie et la survie, la mort et la mémoire, l'humour, la justice et la compassion.L'humour et l'originalité de cette oeuvre largement autobiographique ont permis à Ota Pavel de devenir un classique dans son pays, au même titre que Jaroslav Hasek et Bohumil Hrabal.
Dans cet ouvrage audacieux et profondément original, on découvre la virtuosité d'un penseur (fusillé à cause de ses idées en Union soviétique en 1937) qui associe intimement science, théologie et linguistique en un seul et même organisme. Ce texte, écrit en 1920, défend une thèse surprenante : les mots ne se réduisent pas à de simples vibrations de l'air, ils sont d'authentiques organismes vivants et ont une énergie propre. Cette énergie, projetée au bon endroit et avec précision, agit sur le monde et sur les hommes mieux qu'aucun artifice de la technique. C'est précisément cela que l'auteur appelle magie. Mais le mot n'aurait pas que le pouvoir de changer le monde, il aurait aussi celui - par le prénom - de façonner la personnalité. Florenski en est si convaincu qu'il rédige en parallèle un curieux ouvrage sur la force des noms. Nous en donnons dans cette édition un extrait portant sur celui de l'auteur, lequel constitue ainsi un exercice insolite ayant valeur d'autobiographie.
Florenski critique ici les fondements de la perspective et, avec eux, la conception classique de l'histoire de l'art, qui voit dans la Renaissance un acmé jamais égalé. Il analyse avec une grande finesse les icônes, qui génèrent une multitude de points de vue, au diapason de la pensée qu'elles véhiculent. Dans les icônes, mais aussi dans l'art égyptien, l'art grec, l'art du Moyen Âge et même l'art des enfants, il n'y a pas de point focal. Ce point ne se situe pas dans l'image, mais dans l'oeil mobile du spectateur. Daté de 1919, cet exposé est contemporain des recherches plastiques de Malevitch. L'on tient là non seulement un texte précurseur de maintes recherches théoriques mais aussi un plaidoyer éminemment pédagogique en faveur d'un art ouvert à la vision subjective du spectateur.
Grâce à un ingénieux système de feuilles dépliées, des dessins grandissent et se modifient sous nos yeux : une petite fusée au sol se met à décoller, un minuscule gâteau devient soudain immense, les jambes des enfants poussent, une adorable chenille se transforme en papillon...
Au fil des pages, le narrateur s'adresse à l'enfant et lui raconte ce que c'est d'être grand.
Un livre à systèmes ébouriffant, plein d'humour et de surprises, pour aborder une question clef de l'enfance.
C'est le mois de mai, les oeufs d'hirondelles peuvent éclore ! Et les jeunes oiseaux découvrent vite la ferme irlandaise où ils sont nés, les environs au printemps, la région en été... et l'automne est déjà là. La nourriture commence à manquer, il va être temps de migrer vers des terres plus chaudes. Une hirondelle de l'année nous fait vivre ce grand voyage à la première personne : Londres, Paris, Madrid, le Maroc, la savane... et les nombreux dangers qui jalonnent son périple. Enfin, c'est l'Afrique du Sud mais, dès que les beaux jours reviennent en Europe, il faut affronter les épreuves des 15 000 kilomètres du retour ! Des informations ornithologiques émaillent le récit, pour accompagner les amoureux des oiseaux dans la découverte de cette fascinante migration des hirondelles.
"Des tombes d'Adam et Eve à celles des soldats de la Première Guerre mondiale, du papyrus orphique de Mangalia aux inscriptions dans un bordel pompéien, le lecteur est invité à participer à une expérience insolite de la dynamique historiographique de l'amour. Pas à travers les généalogies culturelles, mais à travers la souillure systématique des mains - comme en archéologie."
1992. Dans les décombres de l'Union soviétique, l'étroit territoire de Moldavie qui longe la frontière Ukrainienne est devenue une zone de guerre, écartelée entre les forces russes et moldaves. Dans la ville de Tiraspol, des tireurs d'élites prennent pour cibles des anonymes, faisant régner la terreur au sein de la population civile. Et Nikolaï Gaïdamakov, envoyé de Moscou, a pour mission de mettre fin à ce chaos.
Le jeune militaire doit traquer les tireurs adverses :
étudier méthodiquement leur terrain d'action, déduire les angles de tir, se glisser dans la peau de l'adversaire.
Mais la neuvième cible de Gaïdamakov s'échappe sans cesse et la traque se fait obsédante tandis que la pression de sa hiérarchie est de plus en plus pressante à mesure que les enjeux politiques grandissent.
Histoire vraie, La Neuvième cible nous offre le récit incroyable d'une traque dans le décor d'une guerre méconnue. Petite et grande histoires se mêlent au coeur de ce récit qui nous fait découvrir le quotidien des tireurs d'élite.
Dans un style cocasse et décousu, le narrateur, un vieil espion mondain, monologue face à un jeune admirateur, racontant ses frasques en Europe centrale au cours de la première moitié du vingtième siècle. Organisé autour d'histoires d'espionnage et de contre-espionnage mais surtout d'histoires de moeurs et de considérations décalés, ce récit perturbe à plus d'un titre. Truffé de fromules paradoxales et de plaisanteries, on y découvre au-delà des fantasmes, une Europe centrale pétrie de clichés.
Vert et florissant est une aventure divertissante et jubilatoire dans une Europe centrale décadante de carte postale.
Le titre est une allusion à la réplique de Méphistophélès dans le Faust de Goethe, « La théorie est grise et sèche, mais vert et florissant est l'arbre de la vie... » et l'histoire s'inspire librement de la vie d'Alfred Redl, authentique chef du contre-espionnage austro-hongrois au début du XXe siècle (de 1900 à 1912) et agent double.
Cet ouvrage, dès sa parution en 2003, a rencontré un succès immédiat. Pourquoi?
Loin d'écrire une énième histoire du roman, Thomas Pavel invite le lecteur à comprendre les grandes orientations de ce genre littéraire. Il traite du roman pour ce qu'il est depuis les origines : une tension, constitutive et qui décrit un nombre limité de scénarios, entre des personnages absolument parfaits et des êtres tout à fait méprisables. Les premiers suivent sans hésitation aucune les normes morales les plus strictes (romans hellénistiques et de chevalerie), quand les seconds, scélérats et filous, enfreignent, sans hésitation aucune, les règles de la vie en commun (nouvelle, roman picaresque, voire élégie). Depuis le XVIIIe siècle, les romans qualifiés de modernes, s'ils ont renoncé à l'opposition entre l'élégiaque et le picaresque, n'ont cependant évité que partiellement l'idéalisation des personnages. En vérité, les écrivains n'ont de cesse d'inventer de nouvelles sortes de comportements qui soient impeccables et peu plausibles, voire ridicules, ou répréhensibles assurément mais avérés. Toute l'histoire du genre romanesque naît de cette pensée créatrice, tendue entre l'idéalisation du comportement humain et sa censure.
Pendant des années Ota Pavel s'est intéressé à ce que des athlètes, hommes et femmes, devenus parfois de véritables symboles, ont dû accomplir, endurer, réaliser - mais aussi supporter et oublier. Leurs victoires, leurs défaites, leurs drames intérieurs, leurs tragédies personnelles. Il a ensuite mis tout son art d'écrivain à convertir ces observations en récit, réussissant en quelques pages à transformer un destin individuel en un drame puissant, à tirer d'une histoire personnelle des leçons universelles. Avec un regard toujours tendre, un style et un ton si caractéristiques, il parvient à évoquer la saveur de la gloire, mais aussi le goût amer des obstacles, de l'ingratitude et de l'oubli. Sa vision ample et profonde dépasse ainsi largement le seul univers du sport. Ota Pavel (1930-1973) est l'auteur du classique tchèque Comment j'ai rencontré les poissons, déjà paru aux éditions do, traduit par Barbora Faure, prix Mémorable 2017.
Les auteurs de fiction exigent de leurs lecteurs qu'ils pénètrent dans des espaces étranges, dans le monde d'Antigone, de Don Quichotte ou de Sherlock Holmes. Ces univers factices évoquent - plus ou moins - le monde réel, mais ils s'en éloignent aussi par bien des aspects. Pourquoi et comment la fiction continue-t-elle cependant de nous attirer et de nous parler ?
Thomas Pavel entreprend ici, dans un style plein de saveur et d'humour, de définir le mode d'existence des êtres imaginaires et de dégager la fonction culturelle des oeuvres de fiction.
L'institution de la fiction ne cesse de changer au cours du temps sous l'effet d'une économie de l'imaginaire : selon les circonstances, un même territoire - un même texte - peut passer de la vérité à la fiction, et réciproquement, en endossant des fonctions hétéroclites. L'histoire de la culture, et de nos croyances, est faite de ces incessantes fluctuations.
Connaissez-vous la cuisine russe ? Que trouve-t-on sur les tables de cet immense pays, qui commence aux frontières de l'Europe et déroule ses forêts et ses steppes jusqu'à l'océan Pacifique ? Les saveurs varient, mais on retrouve partout le même goût pour les soupes, le poisson, la divine pomme de terre et les crêpes fourrées. Au fil des pages, pimentées d'anecdotes tirées de l'histoire russe ou de la vie quotidienne en URSS, Pavel Spiridonov nous fait découvrir les goûts de son enfance passée à Saint-Pétersbourg. Avec des produits faciles à obtenir dans nos régions, il dévoile 36 recettes épatantes, du borchtch au boeuf Stroganoff, de la salade de betteraves aux pâtisseries, en passant par les plats plus orientaux de Géorgie et d'Arménie. En complice averti, Nicolas Delaroche suit le cuisinier dans un reportage photographique qui détaille les étapes de préparation, depuis les achats au marché jusqu'au dîner entre amis.
Dans ce roman-fleuve, Melnikov-Petcherski décrit avec une certaine admiration les vieux-croyants de la région de Nijni Novgorod, dissidents orthodoxes persécutés après le XVIe siècle. L'action est centrée sur la famille d'un riche marchand, Patap Maximytch, véritable patriarche, et plus encore sur le destin de ses deux filles. Le roman est peuplé de nombreux personnages hauts en couleur, d'abbés, de moines, de paysans, de marchands et de villageois, tous peints d'après nature. Mais Dans les forêts est aussi un poème de l'abondance, un hymne à l'amour, à la nature, à la joie de vivre et qui s'épanche dans des digressions lyriques aux incontestables beautés.
Lors de sa première publication en français, en 1957, Dans les forêts a été lauréat du meilleur livre étranger.
"Il y a les grands démons. Ils encouragent les crimes. Et puis il y a les diablotins, les démons de poche, les inspirateurs des petites tentations quotidiennes... L'un de ces démons de poche prend la forme du téléphone portable, un autre suggère de remettre à demain, un autre encore me fait dire : « C'est pas moi ! »... Ils se font passer pour des compagnons malicieux et sans danger. Ils risquent pourtant de nous faire trébucher sur le chemin de la sainteté.
Avec humour et fort de son expérience d'accompagnateur spirituel, le père Pavel déniche pour nous les habitudes qui nous éloignent insidieusement de la vérité et du Christ. Les addictions, les petites trahisons, la flemme, les infimes compromissions avec le mal... Il nous propose de simples antidotes pour neutraliser leurs manigances et pour les expulser de nos poches et de notre coeur."
Pour Pavel Pepperstein, Prague revêt un caractère sentimental. Il y arrive à l'âge de quatorze ans et se sent « immédiatement frappé par la beauté et le mystère de cette incroyable ville », alors moins sophistiquée et touristique. Pavel Pepperstein adoube les différents quartiers de la ville, qu'ils soient très fréquentés ou désertés. D'une plume acérée, il relate ces endroits, avant d'en faire éclore des aquarelles dont il privilégie les tons vifs et purs. T oujours engagé, Pavel Pepperstein peut y incérer des objets référant aux instruments du pouvoir ou des figures géométriques symbolisant le Suprématisme Russe des années d'avant la Révolution soviétique.
Écrit en 1905, cet essai frappe par sa force anticipatrice. À travers la figure d'Hamlet, Florenski propose une lecture étonnamment moderne du monde contemporain. Selon lui, Hamlet vit de façon tragique le passage à un état nouveau du monde qui abandonne le "principe de la lignée", c'est-à-dire de la vengeance. En lui combattent des forces obscures et démoniaques, aux prises avec la conception consciente d'une "autre" justice, qui n'est plus celle des anciens dieux. Mais Hamlet, toujours habité par les images ancestrales, n'est pas encore prêt et son dilemme est celui de l'homme de la modernité, dont la conscience fragile et malheureuse oscille entre l'éternel retour des divinités païennes et l'idée chrétienne de pardon. L'analyse de Florenski, par ses rapprochements inattendus, sa perspective originale offre une vision neuve, extraordinairement stimulante de ce classique et prouve que cette pièce tant de fois commentée n'a pas encore livré tous ses secrets.
Juste après la chute du mur de Berlin, un intellectuel slovaque obsédé par Thomas Bernhard sillonne « l'Europe des alentours » de son pays, principalement l'Autriche et l'Allemagne. Plus ou moins officiellement chargé de promouvoir sa culture nationale, ce « Slovaque officiel » rencontre des publics au mieux curieux, sinon franchement indifférents. Jusqu'au jour où sa route croise celle de la troublante Grétka, une Autrichienne installée aux États-Unis. Roman du dépaysement, Un chien sur la route est également une déclaration d'amour joyeuse à la littérature.
Une étude et la traduction d'un texte fondamental sur l'« art des fous » en Russie, qui permet de rétablir tout un pan de l'histoire occidentale de l'intérêt des médecins psychiatres pour les relations entre création et folie.
Dans la Russie soviétique des années 1920, l'Académie d'État des sciences de l'art, fondée sur un programme conçu par Kandinsky, rassemble durant dix ans des philosophes, des psychologues, des physiciens, des historiens de l'art et de la littérature. Avec l'esthétique allemande pour héritage et la contribution d'artistes, elle s'emploie à repenser le travail de la culture en intégrant toutes les formes de création.
Dans ce contexte unique en Europe, le psychiatre Pavel Karpov anime une commission sur les aptitudes que libère la maladie mentale. L'étude ici traduite, accompagnée d'un essai approfondi de Giordana Charuty et Elena Prosvetina, se fonde sur sa propre collection d'écrits, de dessins et de peintures pour définir, non un art des fous, mais une psychologie générale du conflit créateur, fondée sur une subjectivité divisée. Elle inaugure un renversement de perspective, par rapport à la quête contemporaine d'altérités créatrices, que la réflexion collective met en oeuvre en élargissant son questionnement aux vies tourmentées de grands écrivains, de poètes, de peintres, d'acteurs, de musiciens reconnus par le « monde d'avant ». Décrire l'artiste au travail invite à faire de la folie, moins un diagnostic médical, qu'une métaphore culturelle du faire créateur.
La Sophie est la dixième des douze lettres qui composent La colonne et le fondement de la vérité, chef-d´oeuvre de la spiritualité orthodoxe. Dans cette somme de la culture et de la pensée religieuse russes Florensky nous parle de « l´expérience vivante de la religion, en tant que seul moyen de connaître les dogmes ». Ses argumentations théoriques rigoureuses sont accompagnées par des commentaires lyriques et des descriptions poétiques de paysages russes. Si elle a inspiré la théologie orthodoxe, La colonne n´a pas manqué de susciter craintes et incompréhensions, surtout dans ses pages consacrées à la sophiologie. L´aspect le plus contesté de ce monumental essai, publié à Moscou en 1914, étant sans doute sa présentation de la divine Sophie, sorte de personnification de l´idée divine. Ce sont ces pages d´une intensité rare que le volume présent offre pour la première fois dans une édition inédite.
Plus jamais ça ! La tempête révélant les crimes des fondateurs s'abat sur l'Église catholique. L'effort de transparence ne saurait pourtant se résumer, prévient Pavel Syssoev, à établir la comptabilité du passé. Avant le viol physique, il y a le viol psychique. Derrière l'abus sexuel, se tient l'abus spirituel. Les deux participent de l'abus de pouvoir et c'est toute une représentation de l'autorité qu'il s'agit d'évangéliser sans cesse.
Sous le prétexte de favoriser les charismes, la vague spiritualiste des guides de la contemplation a tourné à l'épidémie assassine des gourous de la domination. Le conseiller de l'âme s'érige progressivement en maître de tout. Il est prêtre, mais aussi laïc. Homme, mais aussi femme. Chef de communauté, mais aussi franctireur. Invariablement, il dit apporter la liberté et réclame la servilité. Il met la paternité spirituelle au service de ses intérêts propres.
Dressant l'histoire de la direction spirituelle, précisant ses formes et ses limites, analysant ses déviations, Pavel Syssoev appelle à une prise de conscience radicale sur ce mal qui est à la racine des maux actuels. Puisant dans la Tradition, il donne aussi le cadre et les repères indispensables à la reconstruction d'une authentique relation de paternité spirituelle.
Un livre tranchant qui s'adresse à tous ceux qui désirent le renouveau de la vie spirituelle dans l'Église.
Belle figure que celle de Séraphin de Sarov (1754-1833),très populaire dans l'orthodoxie russe, qui rappelle à la fois le starets Zozime des « Frères Karamazov », par son rôle de conseil spirituel, d'empathie auprés de ses visiteurs, mais aussi le curé d'Ars par son don de visionnaire ?
N'est-il pas celui qui va annoncer prés d'un siécle avant le drame de la Révolution russe ? La biographie de Pavel Toujilkine nous plonge dans ce climat spirituelle qu'on retrouve dans les fameux « Récits du pèlerin russe ». On y retrouve la personnalité de celui qui est ermite, homme de miracles, plongé dans la prière du coeur et proche de ses frères.
Apprenez comment utiliser la « salle de sport dans une main » de la source : l'homme qui a initié la « révolution Kettlebell ».
« Simple & Sinistre » vous préparera à presque tout ce que la vie pourrait vous lancer comme défi : monter un piano par les escaliers ou tenir tête dans une bagarre de rue.
« Simple & Sinistre » vous bâtira un physique de guerrier : parce que la forme doit suivre la fonction.
« Simple & Sinistre » vous donnera la force, l'endurance et la souplesse pour pratiquer n'importe quelle discipline sportive et le faire bien.
Si vous êtes un athlète sérieux, « Simple & Sinistre » vous servira de fondation solide pour votre préparation spécifique. Si vous êtes un athlète de force, « Simple & Sinistre » vous aidera à augmenter vos performances plutôt qu'interférer avec elles.
« Simple & Sinistre » accomplira tout ceci en vous laissant assez de temps et d'énergie pour votre travail, vos missions, votre pratique sportive et pour vivre votre vie. Russian Kettlebell power to you !
"Les kettlebells sont comme l'haltérophilie, fois dix... Si j'avais rencontré Pavel au début des années 1980, j'aurais pu gagner deux médailles d'or".
Dennis Koslowski, médaillé d'argent aux Jeux Olympiques en lutte gréco-romaine