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Philippe Blanchon
28 produits trouvés
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«Je me demande si je dois parler des choses dont je ne me souviens pas comme de celles dont je me souviens.» Que savons-nous de Gertrude Stein (1874-1946) ? Qu'elle fut poétesse, écrivaine, dramaturge, féministe. Qu'elle passa la plus grande partie de sa vie en France et mourut à l'hôpital américain de Neuilly. Qu'elle reçut dans son appartement du 27 rue de Fleurus, à Paris, en compagnie d'Alice B. Toklas, tout le gotha de la littérature et de l'art contemporain, de Picasso à Hemingway, d'Ezra Pound à Fitzgerald, permettant entre autres l'éclosion du cubisme. On la dit excentrique, mystificatrice, tyrannique, on fit même d'elle une «Mère l'Oye de Montparnasse». Raymond Queneau aimait à répéter qu'essayer de la comprendre n'était pas chose aisée, ajoutant : «La traduire encore moins, la présenter bien moins encore.» Philippe Blanchon la restitue à sa juste place : celle d'un écrivain unique impliqué avec énergie dans son siècle.
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La fugue est la forme qui embrasse la quantité de significations maximale...
Rives de goudron est le livre des fugues. Les 8 fugues d'abord, mêlées d'un prélude, d'un inter et d'un postlude, qui composent formellement cette curieuse épopée. Une fugacité plus insidieuse ensuite, fuite dans le temps et la géographie, fuite qu'on n'entend ni ne voit, qui fait dériver loin les personnages les souvenirs les sensations. Fugue encore intraçable au matin du départGrand format 16.00 €Sur commande
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Variations de Jan se déroule en cinq variations où les vers s'entourent d'une nouvelle étoffe, où un nouveau souci se rappelle depuis le souffle de La Nuit jetée (le premier livre paru de son auteur).
Dans ce poème-narration, « variations » s'entend au sens musical ; chacune d'elles, autour de troubles guerriers et amoureux dont l'atelier de Jan serait le centre, d'où un siège serait tenu, d'où un singulier combat serait mené, sont autant de scènes, de représentations, d'une légende rapportée avec une distance troublante. La présence de générations successives participe de cette volonté de placer la fiction dans un cadre à échelle humaine autant que légendaire. Et parmi ces échos légendaires semble dominer celui de la guerre de Troie...
Est-ce « un avant » ou « un après-guerre » ? Les guerres sont-elles achevées ou à venir ? Les personnages sont-ils épargnés ou non ? Les questions demeurent.
Le trouble que projettent ces variations filtre dans une espèce de nuit tout autant intérieure qu'extérieure.
Quelque chose d'un cinéma inédit, presque, (ou de théâtre d'ombres), tout aussi plein de sa nuit que de la projection d'images ou d'effets d'images qui tour à tour viennent et repartent, pour à leur tour ajouter à la nuit la nuit...
Grand format 12.00 €Sur commande
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Fortune n'est pas un simple recueil de poèmes, mais plutôt une « suite » ou un ensemble de « variations » au même titre que les deux précédents ouvrages de l'auteur. Ici, une narration fragmentée reprend une traversée ferroviaire d'un personnage, Étienne, surnommé « Leblanc », d'une côte à une autre, d'une mer à une autre. Ce qu'il perçoit ainsi que ce qu'il a laissé, ce qui le traverse dans les instants de torpeur ainsi que ce qu'il projette pour son arrivée influent musicalement sur la composition du livre aussi bien que sur ses rythmes. Par ailleurs, ce dernier opus prend ses distances avec les précédents qui s'inscrivaient tous dans la composition et le prolongement des Motets de l'auteur - ne serait-ce que par la récurrence des personnages. Un lien demeure toutefois avec son dernier, Variations de Jan, en ce que la Guerre de Troie en constitue l'arrière-plan lancinant. L'histoire fait retour sans cesse, percutant l'intime et provoquant les heurts métriques, ses syncopes, autant que l'allongement du vers parfois quand il s'agit de faire retour, ou tenter une synthèse de cette multiplicité d'approches. Les échos sont multiples : Conrad et Joyce, Maïakovski et Khlebnikov, Henry James et Homère. Mais surtout, les temps présents - avec leurs révoltes, leurs exils et leurs luttes - agitent un corps entre précipitation (panique) et méditation (pensée). Sans trame narrative, sans les sens sollicités sans cesse et sans l'invention en chemin, ce qui s'approche ici de l'élégie ne semblerait pouvoir trouver de voix chez cet auteur.
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Grand format 40.00 €
Sur commande
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Grand format 12.00 €
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Poche 9.15 €
Indisponible
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Grand format 19.01 €
Épuisé
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Grand format 10.00 €
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Grand format 7.00 €
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Suites peintes de martin
Philippe Blanchon
- Exhibitions International
- La Lettre Volee
- 11 Mars 2016
- 9782873174613
Ces Suites peintes de Philippe Blanchon se situent à la fine pointe de l'écriture poétique actuelle sans jamais verser dans quelque effet de mode. Elles démontrent une exceptionnelle puissance du verbe en même temps que sa maîtrise. La sensibilité de l'auteur ouvre sur des champs de création annexes à la création poétique proprement dite. L'écriture de ce livre se présente comme étant de la main d'un personnage, Martin.
Son titre indique les deux axes majeurs et complémentaires du projet poétique de l'auteur : musical (poétique) et pictural. Si les autres ouvrages de l'auteur sont dominés parfois par l'attention fictionnelle, dans ce recueil, les poèmes tentent de rendre compte des équivalences entre peinture et poésie par une complicité de gestes, de respirations et de regards. Le terrain historique, jamais très loin, se conjugue au terrain géologique.
La présence des champs, des mers, des visages, des figures tutélaires du peintre (et du poète) semble incarner cette part commune. On perçoit ici une influence de poètes russes (mais aussi américains) qui sont rentrés parfois, sinon souvent, en dialogue avec les peintres (tels Vélimir Khlebnikov, bien sûr, mais aussi William Carlos Williams, lesquels constituent des références majeures pour l'auteur).
Ce livre est comme une quête commune du corps, yeux, mains et oreilles tendus.
Grand format 15.00 €Sur commande
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James Joyce, une lecture amoureuse
Philippe Blanchon
- La Nerthe Librairie
- 1 Février 2022
- 9782490774272
Réédition de l'étude biographique de Joyce, reprise et corrigée et initialement publiée chez Golias.
Grand format 15.00 €Sur commande
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Grand format 12.00 €
Sur commande
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Van Gogh a beaucoup aimé, a énormément travaillémais il fut rejeté des communautés humaines, qu'elles soient religieuses ou artistiques. Il n'eut pourtant d'autre aspiration que de travailler en paix en percevant un salaire d'artisan ou d'ouvrier et de connaître les plaisirs du foyer.
Peintre essentiellement, il connut d'autres expériences par soif de plus vastes connaissances et par humilité. Ainsi jeune homme, il fut un « prêtre ouvrier » avant l'heure, partageant la vie desmineurs et leurs révoltes. Peintre accompli, il n'aura de cesse de lutter contre le mépris, l'injustice et les humiliations. Ses luttes quotidiennes nous rappellent combien de femmes et d'hommes ont souffert et souffrent de ses préjudices.
La victoire de Van Gogh est incarnée par les chefs d'oeuvre qu'il nous a laissés. Chefs-d'oeuvre consolant qui sont autant une victoire sur les souffrances qu'une extraordinaire victoire de peintre. Il nous incite à la constance dans la quête de la justice ; et dans l'art, à la rigueur pour que la beauté s'accomplisse, que l'esthétique triomphe de son auteur en parfaite adéquation avec l'éthique.
Grand format 10.00 €Sur commande
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Grand format 10.00 €
Indisponible
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Grand format 3.86 €
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Grand format 12.00 €
Indisponible
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Ces poèmes s'inscrivent dans un lieu et sont l'histoire : faits énoncés ou passés à travers les canailles de la fiction.
Lieux et Histoire visités par des personnages, Martin et Sandra, qui s'y trouvent confrontés. Nous les suivons un jour et une nuit dans les deux parties de LA VILLE ET LE CERCLE. L'histoire de Martin se poursuit comme on retrouve une ville, Toulon. Les livres, de James Joyce, Martin Eden de Jack London, notamment traversent l'ensemble. Les citations (Cummings, Beckett), les allusions (G Oppen, Proust, Celan) dessinent autant de personnages, de faits, de fictions, de paysages, d'exils, de passages.
Mise en miroir par la composition: ces deux parties sont construites en sections de 5, 2, 4, 6, 1, 6, 4, 2, 5 poèmes. La troisième partie NOVEMBRE EN PLACE est composée de poèmes de la main de Martin. Ils recouvrent une année. Leurs références y sont nombreuses, certaines récurrentes:, Joyce (Stephen et Bloom), J C Powys (mythologie personnelle et relations amoureuses), Maïakovski (qui en 1921 revoit l'homme qu'il fut en 1915), Khlebnikov, Musil.
Poèmes méditatifs dans lesquels la littérature est au coeur, mais aussi les sciences et la théologie. Ici chaque citation est replacée pour le besoin de la pénétration du sujet, de la saison, du mois, d'un état. La vie de Martin est ainsi reprise à travers ses lectures, ses "études" et ses silences enfin. Après une journée et une nuit, c'est une année parcourue dans ce qui devient un retrait face à l'Histoire.
Mais cette dernière se trouve, plus que jamais, centrale en ses derniers bouleversements et ses résonances persistantes. Symétrie encore: LA VILLE ET LE CERCLE et NOVEMBRE EN PLACE sont, chacun, composés de 70 poèmes. Obsession de la fondation après la construction. La lyrique après/avec l'épopée.
Grand format 20.30 €Sur commande
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Grand format 12.00 €
Indisponible
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Dans Capitale sous la neige (Livre de Nathan), nous retrouvons Florence, Jacques, Mary, Jan et Jean de La nuit jetée (Livre de Jacques), et des personnages nouveaux apparaissent : Émilie, Nathan, Ulysse... dont les biographies s'inventent, d'une épiphanie l'autre, donnant corps au poème.
Comment rendre à chaque personnage sa biographie ?
Quand nous sommes niés ou jugés coupables inexorablement, il demeure la biographie de quelques-uns, donc de tous, pour tendre la main et refuser les diverses formes de négations.
Par le poème renverser Roman et Histoire, en les absorbant, et inventer une nouvelle fiction. Nous sommes faits de mythes, de sciences, de théologies, de géographie, de philosophie (veille et sommeil de tous et de chacun) ; de poésie enfin. La fiction ici se lira en vers. Et le poète, par ses apparitions et ce qu'il fait apparaître, peut disparaître.
Grand format 18.00 €Épuisé
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Grand format 10.00 €
Indisponible
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Althusser : libération philosophique, poltique et théologique
Philippe Blanchon
- Golias
- 1 Mai 2021
- 9782354722791
Il est urgent de rappeler le parcours d'un homme, Althusser (1918-1990), qui a suivi l'évolution suivante : Foi apolitique (acceptant des amitiés royalistes sans adhésion de sa part) à la découverte de courants chrétiens soucieux de la « cause sociale ».
Grand format 14.00 €Sur commande
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Joyce, de "chamber music" a "finnegans wake", quel age est-il ?
Philippe Blanchon
- La Nerthe Librairie
- 18 Octobre 2023
- 9782490774425
Grand format 6.00 €Sur commande
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La Salamandre se veut être la chronique d'un couple, Emilie et Nathan.
C'est à travers la voix d'Emilie que cette chronique est rapportée, en ouverture, dans Emilie à Florence.
Il y eut un drame central, une crise que connut Nathan le mettant en péril ainsi que son couple. Emilie y fera allusion et Florence, témoin, en rendra compte à son tour. Les voix féminines ici sont très présentes et incarnent une renaissance que le sommeil, rendu possible, confirme.
Chronique d'une crise tout autant provoquée et subie par Nathan dont l'on cherchera racines dans l'enfance, enfance alors invoquée, après avoir été tue, d'après Emilie et Florence, durant de longues années.
Les vers, de Quentin, concernant l'enfance de Nathan, dans L'impasse mène au jardin, seront commentés et complétés par leurs traducteurs, Clarence, anglo-saxon et Andreï, russe. Relevant les permanences, les résonnances..., polémiquant souvent.
Après la voix d'Emilie pour ouvrir, celle de Florence pour poursuivre la chronique, avec Emilie, de Florence, comme la nuit s'en vient, réconciliatrice et résurrectionnelle.
Enfin, Clarence reviendra sur l'enfance de Nathan autant que sur Emilie, dans Le frêle esquif retrouve toujours le port, prolongeant son travail de commentateur des poèmes de Quentin, apportant quelques éléments nouveaux, derniers.
Chacune des quatre parties constituant le livre ont leur parti-pris prosodique. Les deux premières, en vers « blancs », se fondent librement dans l'alexandrin et la troisième dans l'octosyllabe. La première partie (Emilie) est composée de vingt et un poèmes construits en hémistiche de vingt et un vers. La troisième (Florence) est constituée de huit séquences de deux strophes de huit vers. La seconde (Quentin), outre sa diversité strophique, est commentée en vers « libres » (italiques). La dernière partie (Clarence) reprend et amplifie cette liberté.
Grand format 12.00 €Indisponible