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Sophie Divry
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Bastien, inspecteur du travail à Lyon, est amené à enquêter sur un accident : un ouvrier employé dans une usine de traitement des déchets est mort broyé dans une compacteuse.
Maïa, journaliste scientifique, se rend au Cern, le prestigieux centre de recherche nucléaire à Genève, pour écrire un article sur le cristal scintillateur, un nouveau matériau dont les propriétés déconcertent ses inventeurs.
Bastien apprend que l'accident est en réalité un homicide. Maïa, elle, découvre que l'expérience a mal tourné. Sa tante, physicienne dans la grande institution suisse, lui demande de l'aider à se débarrasser de ce cristal devenu toxique.
Ce roman addictif qui emprunte aux codes de la série et du thriller est aussi une histoire d'amour. Une rencontre inattendue entre un homme, vaguement catholique et passablement alcoolique, et une femme, orpheline et fière, qui a érigé son indépendance en muraille. -
Un mari aimant, des enfants adorables, une maison confortable : M.-A. mène une vie parfaite, ou tout du moins une vie parfaitement ennuyeuse. À l'instar du poisson rouge dans son bocal, elle a l'impression de tourner en rond et multiplie les exutoires : adultère, humanitaire, yoga... sans qu'aucune de ces activités la satisfasse vraiment. Mais pouvons-nous jamais trouver ce qui nous comble ? Avec cette Emma Bovary moderne, Sophie Divry offre un roman profond, sensible et ironique sur la condition féminine, la condition humaine.
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Curiosity est seul sur Mars. Voilà des années que le robot de la Nasa travaille dans le froid, le rouge et la poussière. Mais Curiosity n'est pas un rover comme les autres. Il a besoin de se faire des amis et de parler à Dieu, cet être étrange qui vit sur Terre et qui, chaque jour, lui donne du travail. En proie à la solitude, Curiosity s'accroche à une conviction : une mission particulière l'attend. Un matin pourtant, il comprend que sa mort est programmée. Le doute l'envahit. À quoi bon avoir vécu si on est privé de destin ? Désespéré, il commence à écrire son testament. Les trois nuits suivantes seront pleines de révélations. Dans ce monologue tendre et extraterrestre, Sophie Divry interroge notre solitude, notre humanité et notre désir de transcendance. Suivi de la nouvelle L'Agrandirox.
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Entre septembre 2019 et février 2020, Sophie Divry s'est entretenue avec cinq manifestants mutilés lors du mouvement des Gilets jaunes. Ils étaient tous droitiers, ils ont tous perdu la main droite. Il travaillait à l'usine, il amarrait des bateaux, ils étaient plombier, étudiant ou apprenti chaudronnier. Un samedi de manifestation, leur main a été arrachée par une grenade bourrée de TNT, et leur vie n'a plus jamais été la même. Chacun a raconté son histoire à l'auteure, qui en a fait un choeur. Parce que c'est une seule et unique histoire, celle de manifestants démembrés alors qu'ils faisaient corps.
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Trois fois la fin du monde
Sophie Divry
- J'Ai Lu
- Litterature Francaise
- 4 Septembre 2019
- 9782290207895
Après un braquage qui tourne mal, Joseph Kamal est envoyé en prison. Une explosion nucléaire lui permet d'échapper à cette brutalité omniprésente : poussé par un désir de solitude absolu, il s'installe dans la zone interdite, avec un mouton et un chat, au coeur d'une nature qui le fascine.Trois fois la fin du monde est une expérience de pensée, une ode envoûtante à la nature, l'histoire revisitée d'un Robinson Crusoé plongé jusqu'à la folie dans son îlot mental.
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À Lyon, une trentenaire, Sophie, chômeuse en fin de droits, souvent affamée, est soucieuse d'écrire son livre. Avec fracas et drôlerie, ce roman nous entraîne dans les turpitudes de la vie d'une jeune femme qui subit son isolement, et il soulève la question de la place du chômeur dans notre société.Ce diable ne laisse rien passer aux personnages et pointe avec malice et cruauté les besoins de chacun de se fondre et de se distinguer dans la société, la famille et le travail.Facétieuse, Sophie Divry jongle avec la langue, les mots qu'elle manie avec maestria.
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«Ce livre a pour but de discuter quelques idées reçues qui pèsent sur la conscience de l'écrivain français qui, il faut l'avouer, a un lourd héritage. Cette réflexion, si elle relève avant tout de la théorie littéraire, n'a au fond d'autre but que de dire que le roman n'est pas mort.»Sophie Divry partage ici ses idées pour une littérature plus exigeante mais surtout plus nécessaire, aux auteurs comme aux lecteurs, et propose des solutions pour refaire du roman un lieu de recherche et d'aventure.
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Elle rêve d'être professeur, mais échoue au certificat et se fait bibliothécaire. Esseulée, soumise aux lois de la classification de Dewey et à l'ordre le plus strict, elle cache ses angoisses dans un métier discret. Les années passent, elle renonce aux hommes, mais un jour un beau chercheur apparaît et la voilà qui remet ses bijoux. Bienvenue dans les névroses d'une femme invisible. Bienvenue à la bibliothèque municipale, temple du savoir où se croisent étudiants, chômeurs, retraités, flâneurs, chacun dans son univers.
Mais un jour ce bel ordre finit par se fissurer.
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La littérature est-elle en mesure de donner à ressentir des rituels, des gestes et des paroles, qui ont largement cessé de constituer une évidence et un patrimoine commun ? Comment peut-on vivre avec plénitude sa foi dans une modernité désenchantée ? Comment assumer l'archaïsme de pratiques religieuses dont le sens peut parfois sembler éthéré ? Autant de questions que se pose avec un subtil mélange d'humour et de gravité la jeune narratrice du Recommencement. Amenée à vivre cette expérience de la foi dans les messes dominicales, elle s'interroge sur les rites de ces chrétiens d'un autre âge qui l'entourent, elle qui perçoit sa propre croyance non pas comme un aveuglement mais comme une énigme tenace. À travers le récit de ces visites paroissiales, des observations teintées d'humour sur la messe et la vie sociale d'une communauté de croyants, Sophie Divry parvient à dresser un tableau tout en subtilité d'une partie de la chrétienté d'aujourd'hui et livre un récit aussi personnel qu'universel. Avec une plume sobre, qui navigue avec bonheur entre différents registres, elle s'adresse à l'inconscient occidental qui voit dans la ferveur religieuse le relent d'un prosélytisme archaïque, sans pour autant parvenir à s'en défaire totalement. Ce livre inhabituel et bouleversant se fait la quête d'une forme nouvelle, qui éviterait les illusions de la fiction, de l'autofiction comme celle de la mystique. Loin des considérations historiques ou morales sur les pratiques religieuses, Le recommencement est une exploration intime, drôle, troublante et poétique d'une énigme personnelle.
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