L'album, une traversée de la rétrospective Gérard Garouste. Structuré par les textes de salle de l'exposition, il présente un ensemble d'oeuvres majeures analysées par une notice et completé de citations. Un ouvrage à destination du grand public, bilingue, clair et très illustré, en complément du catalogue de l'exposition.
La magnifique rétrospective Jean Dubuffet présentée à la Fondation Pierre Gianadda, en collaboration avec le Centre Georges-Pompidou à Paris, propose une relecture du travail du grand défenseur de « l'Art Brut ». Bien qu'il ait, paradoxalement, refusé la culture dominante, les écoles, les courants et les techniques enseignées, son oeuvre occupe une place majeure dans le paysage artistique de la seconde moitié du XXe siècle.
De par sa diversité, cette exposition témoigne de l'inépuisable créativité de cet artiste prolifique - né en 1901 et décédé en 1985 - qui sut faire évoluer son style tout au long de son existence. Érigeant le non-savoir en principe pour créer une oeuvre singulière, rythmée par des séries successives, Jean Dubuffet ne cessa de développer de nouvelles recherches aux « tonalités » audacieuses, toujours déconcertantes. Insoumis aux normes en vigueur, « le vrai art », selon lui, « est toujours là où on ne l'attend pas. Là où personne ne pense à lui ni ne prononce son nom. » Riche de plus de dix mille oeuvres répertoriées au catalogue raisonné, le travail polymorphe de Jean Dubuffet couvre six décennies du XXe siècle. Aussi, pour rendre compte de tous les aspects de sa création, l'exposition présentée à la Fondation Pierre Gianadda s'articule autour de temps forts, faisant alterner chefsd'oeuvre de sa peinture et ensembles majeurs de travaux sur papier (dessins et gouaches), présentés selon un déroulement chronologique.
L'exposition "Christo et Jeanne-Claude, Paris ! " au Centre Pompidou dévoile les oeuvres réalisées pendant les années parisiennes du couple d'artistes, de 1958 jusqu'à leur installation à New York en 1964. Cratères, Empaquetages et Barils sont les jalons méconnus qui précèdent le magistral Pont-Neuf empaqueté (1975-1985), dont l'histoire est retracée. S'appuyant sur des essais, une riche iconographie et une chronologie détaillée, le catalogue témoigne de la genèse de cette oeuvre hors du commun.
Né en 1946 à Paris, peintre et sculpteur, Gérard Garouste est l'une des figures majeures de l'art contemporain français.
Après des études à l'École des Beaux-Arts de Paris, Garouste débute une carrière de scénographe dans les années 70. En 1977, il présente un spectacle total au théâtre parisien « Le Palace », en tant qu'auteur, metteur en scène et décorateur. La reconnaissance en tant qu'artiste s'amorce avec sa première exposition d'art en 1980 à la galerie Durand-Dessert à Paris, où il montre des oeuvres figuratives, mythologiques et allégoriques.
Depuis sa première exposition à l'étranger (Holly Solomon Gallery, NY, 1982), Garouste a été largement exposé à l'international. Ses dernières expositions se sont tenues à la Biennale du Caire en 2019 et à la National Gallery of Modern Art of New Delhi en 2020.
Figuratif et surréaliste, Gérard Garouste explore la relation avec l'inconscient et le sacré, et ses oeuvres rappellent Le Greco, Tintoretto ou encore Chagall. Fascinés par les questions existentielles sur l'origine, le temps et la transmission, le travail de Gérard Garouste découle d'associations d'idées. Aussi troublants que fascinants, ses tableaux regorgent d'animaux fantastiques et de personnages historiques. Ses sources d'inspiration émanent de la Bible autant que des chefs-d'oeuvre de la culture populaire et de la littérature d'auteurs tels que Cervantes et Rabelais. L'oeuvre de Garouste ne se veut pas séduisante, elle questionne sans relâche et bouscule les certitudes.
L'exposition au Centre Pompidou, véritable consécration de la carrière de l'artiste, est conçue comme une rétrospective complète et ambitionne de saisir la richesse de l'oeuvre inclassable de Gérard Garouste, «l'intranquille».
Première monographie complète de l'artiste, le catalogue compte 3 essais principaux, qui abordent les différentes facettes de l'oeuvre, une sélection de textes de Marc-Alain Ouaknin, philosophe et rabbin et une chronologie riche et illustrée. Enfin, l'ouvrage présente un ensemble d'environ 200 oeuvres exposées, y compris des pièces monumentales
Ce catalogue des collections contemporaine du Centre Pompidou Musée national d'art moderne regroupe une importante sélection d'oeuvres d'artistes nés à partir de 1920. Il s'agit, à travers environ 720 notices scientifiques rédigées par la conservation du Musée ou par des historiens de l'art, et autant d'images, souvent inédites, de saisir la richesse d'une collection parmi les plus prestigieuses au monde. Sans se vouloir exhaustif, compte tenu de l'ampleur de la collection et de son enrichissement continu, cet ouvrage, qui fait suite à celui consacré à l'art moderne, vise à offrir un large panorama de la partie contemporaine des collections du Musée dans toute sa diversité, en mettant l'accent sur la forme de l'installation, qui la caractérise. De Vito Acconci à Erwin Wurm en passant par Jean-Michel Basquiat, Joseph Beuys, Michel Blazy, Wim Delvoye, Olafur Eliasson, Peter Doig, Thomas Hirschhorn, Mike Kelley, Yayoi Kusama, Annette Messager, Ernesto Neto, Gina Pane, Robert Ryman, Thomas Schlitte, James Turreli..., c'est le premier ouvrage conséquent publié sur cet aspect de la collection du Musée national d'art moderne. Il offre, à travers une iconographie abondante et des notices documentées, des clefs d'accès indispensables à la compréhension de la création plus contemporaine.
Figure majeure de l'art corporel en France, Gina Pane (1939-1990) a marqué les années 1970 par des «actions» à forte charge symbolique. Le corps, dont elle a révélé le langage - biologique, psychologique, esthétique et social -, a été le médium même de son oeuvre. Les blessures superficielles qu'elle s'infligeait étaient conçues, non comme une mutilation, mais comme une identification, une inscription, une façon de communi(qu)er. L'un des fils conducteurs essentiels de l'oeuvre, la question du sacré, irrigue toutes les variations formelles de son parcours.
De l'émotion qu'elle a suscitée aux réactions de rejet qui entourèrent ses gestes radicaux, Gina Pane a, malgré elle, bâti un mythe. Il n'est pas étonnant qu'elle soit regardée et citée aujourd'hui par les jeunes générations comme une oeuvre de référence, fascinante et exemplaire, que seule une nouvelle lecture peut remettre en perspective.
Sophie Duplaix relit dans sa globalité une oeuvre assimilée trop exclusivement à l'art corporel, et appréhende de façon renouvelée l'inscription historique de l'artiste, notamment grâce à l'étude et la reproduction d'oeuvres et d'archives inédites. Elle introduit progressivement le vocabulaire symbolique de l'artiste grâce à l'analyse d'une importante sélection d'oeuvres, des plus incontournables aux plus confidentielles. Elle restitue pour la première fois le réseau complexe des relations qui unissent dans une même approche conceptuelle des démarches extrêmement éloignées sur le plan formel, et replace les oeuvres dans leur contexte d'émergence et dans le faisceau de références qui les ont nourries. Elle approfondit particulièrement la question de la réception du travail de Gina Pane et des malentendus qu'il a pu susciter.
Catalogue en version anglaise de l'exposition du Centre Pompidou
Catalogue de l'exposition au Centre Pompidou à Paris du 18/10/2017 au 08/01/2018 puis au Castello di Rivoli à Turin. Le Centre Pompidou propose la première rétrospective en France et en Italie de Nalini Malani, pionnière du film, de la photographie, de l'art vidéo et de la performance en Inde. Son oeuvre met en tension les mythes, l'imagerie populaire et les stéréotypes culturels pour dénoncer l'exploitation des peuples, soumis à des croyances aux accents nationalistes. L'investigation de la subjectivité féminine et la condamnation de la violence - sous ses formes les plus insidieuses comme les plus ouvertes - est pour elle un constant rappel de la vulnérabilité de l'être et de la précarité de l'existence. Cette exposition retrace 50 ans de création, et propose des oeuvres encore jamais exposées au public.
Since the 1980s, Pierre et Gilles have epitomised a highly sophisticated art of portraiture, poised between photography and painting.
With their images in sombre and joyful colours, inspired by art and popular culture, they recreate an enchantment for the world, aspiring to reconcile genres, ages, and styles.
Under the scientific direction of Sophie Duplaix (Centre Pompidou, Paris) and featuring the writings of eminent specialists - Michel Poivert, Marc Donnadieu... -, this book, published to coincide with the exhibitions at Ixelles Museum (Brussels) and MuMa (Le Havre), sheds fresh light on the intricate and prolific work of this pair of artists who are at once impossible to classify or circumnavigate.
Pierre et Gilles incarnent depuis les années 1980 un art du portrait hautement sophistiqué, entre photographie et peinture.
Avec leurs images aux tonalités sombres et joyeuses, nourries d'art et de culture populaire, ils réenchantent le monde, aspirant à réconcilier les genres, les âges, et les styles.
Placé sous la direction scientifique de Sophie DUPLAIX (Centre Pompidou, Paris) et rassemblant les écrits d'éminents spécialistes - Michel Poivert, Marc Donnadieu... -, cet ouvrage, édité à l'occasion de l'exposition présentée au Musée d'Ixelles (Bruxelles) et au MUMA (Le Havre), offre un éclairage inédit sur l'oeuvre dense et prolifique de ce duo d'artistes aussi inclassable qu'incontournable.
Consacré à la scène contemporaine indienne et française, le catalogue de l'exposition «Paris-Delhi-Bombay...
» reflète de manière inédite les problématiques sociétales de l'Inde à travers les regards croisés des artistes des deux pays.
Des historiens de l'art, ainsi que des chercheurs en sciences sociales (politologues, anthropologues, sociologues.), abordent la création contemporaine indienne à partir de sujets de société tels que la politique, l'environnement, les croyances ou encore la question de l'identité et du foyer. IIllustrée par un dessinateur la partie spécifiquement sociétale du catalogue présente le quotidien des Indiens et prolonge le discours sur le pays également de façon visuelle.