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Tecia Werbowski
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Entre espoir et nostalgie fait écho au précédent roman de Tecia Werbowski, Ich bin Prager, où l'on suivait le destin d'un Anglais vivant à Prague jusqu'à la chute du mur de Berlin.
Cette fois, le personnage principal est une femme, Maya Ney, qui vit à Montréal depuis de nombreuses années et revient sans cesse à Prague où elle a passé sa jeunesse.
Son dialogue avec cette ville dont la beauté et les meurtrissures l'ont obsédée, reprend alors, à travers la voix d'êtres affectés par une histoire tourmentée. Pour rendre tangible l'inimaginable existence de ses personnages, Tecia Werbowski nous offre en finale, dans une longue lettre d'un espion en réponse à la lecture de son roman, une explication à « l'affaire Kundera », troublante variation où se mélangent la réalité et l'histoire.
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Le mur entre nous, premier roman de Tecia Werbowski écrit à la suite d'une rencontre de l'auteure avec Nina Berberova, reprend un thème cher à l'écrivaine russe et raconte l'histoire d'une vengeance obsessionnelle. Lorsqu'elle apprend que Zofia Lass s'est approprié te manuscrit de sa mère, Iréna Gotebiowska décide de confronter ta célèbre écrivaine et de révéler t'imposture. Elle ira jusqu'à Prague pour retrouver la plagiaire, mais la vengeance échappera à son contrôle.
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C'est grâce à une annonce qu'elle fait passer dans la presse locale de Montréal que la narratrice fera la connaissance de Léon, un veuf inconsolable de 72 ans, d'aspect plutôt repoussant, mais au volant d'une américaine de luxe, pratique pour les courses au supermarché. Divorcée, plus toute jeune elle-même, elle se décrit comme petite et rondelette, mais rêvant encore et toujours d'une aventure romantique. Tout en relatant, avec subtilité et un certain détachement, les quatre années d'amours stériles qui finiront par échouer dans une tentative de relation charnelle, elle se tient au courant des histoires de son fils Richard. Ses histoires d'amour caracolent entre Montréal et Prague en passant par Istanbul; Paris ou Berlin, et même Kaiserlautern, une petite ville allemande insignifiante, où la narratrice fera la connaissances des beaux-parents du jour de Richard. "En tant que mère juive d'un précieux fils unique, j'éprouve une curiosité passionnée à l'égard de ses amies", avoue-t-elle.
Tecia Werbowski, dans ce roman sensible, décrit avec humour, tendresse et dérision les amours du troisième âge versus les tribulations de la jeunesse insouciante et incapable de se fixer.
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Prague, une ville énigmatique, mystérieuse, au passé littéraire prestigieux, que Tania Ney ne se lasse pas d'arpenter. Elle décide un jour de passer une petite annonce dans le Prague Post et le Prager Zeitung : "Guide pragoise, historienne de l'art connaissant plusieurs langues, écrivaine, conduira un petit groupe 'select' dans divers coins de Tchéquie".
Quelques jours plus tard, elle reçoit un appel d'Alma Mahler; elle souhaite visiter le lieu de naissance de son mari. Puis arrive un téléphone de l'hôtel Europe, encore plus surprenant, une dame désire visiter la maison natale de Freud. C'est Lou Andreas-Salomé. Enfin, Nina Berberova et Irène Nemirovsky ont envie de se joindre au groupe. Ces dames feront plus ample connaissance, le voyage en train invite aux confidences. Elles parleront, sans retenue, de leur vie, leurs amours et leur passion. Rêveries pragoises est une promenade littéraire insolite et envoûtante, à travers le temps, la culture et l'histoire du XXe siècle, un hommage à ces pionnières, femmes de lettres insoumises. C'est aussi une déclaration d'amour à sa ville d'élection qui l'a inspirée, Prague.
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Une nuit d'octobre à Paris, un homme est assassiné dans sa chambre de l'hôtel Saint André des Arts. Nu, pauvre, sans papiers, qui est-il ? Le jeune inspecteur Patrick Vernier est ainsi plongé dans sa première affaire criminelle, un meurtre commis sans mobile apparent. Son seul espoir : les médailles des chiens de la victime indiquent une piste en Serbie ou peut-être en République tchèque. En outre, Vernier a tôt fait de soupçonner Maya Ney, une vieille Polonaise excentrique, habituée de l'hôtel, qui paraît protéger des secrets. Dans ce polar au style vif et enjoué, qui nous mène de Saint-Germain-des-Prés à Vienne et à Prague en passant par Montréal, Tecia Werbowski montre comment les jalousies et les trahisons poussent les individus à répéter les absurdités de l'Histoire.
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Eva reçoit un jour une lettre adressée à sa défunte mère dans laquelle figurent le nom d'un homme, Joachim Riegel, celui de l'hôtel Polski à Varsovie et une année, 1943. C'est par cette missive qu'elle découvre que sa mère était juive et que c'est Joachim, un allemand, qui l'a sauvée de la violence meurtrière nazie parce qu'il en était tombé éperdument amoureux. Eva se rendra sur les lieux de la rencontre pour faire la connaissance de Heinrich, le fils de Joachim.
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Ich bin prager - il sentait battre son coeur. derriere lui, sur ses talons, marchait un chien...
Tecia Werbowski
- Les Allusifs
- 26 Septembre 2003
- 9782922868159
En 1957, Alexander Bell, jeune philologue anglais d'ascen-dance russe, atterrit à Prague, presque par hasard. Il a accepté la propo-sition d'un professeur de l'université Charles et y sera, pour un an, lecteur d'anglais. Mais ce contrat se renouvelle. Les années passent et Alexander (Sacha) ne se décide pas à rejoindre définitivement son Angleterre natale où il passe cependant ses vacances. Sacha est envoûté par la ville, ses grisailles et ses ors, où les tracasseries du régime s'estompent, où un haut-fonctionnaire de la Sûreté peut être sympathique, où tout se laisse oublier, même les blessures de jeunesse, même dans le triste après-68... Jusqu'au jour où le communisme tombe, et avec lui les masques d'amis d'autrefois, révélant des visages d'espions. Quel rôle joua Sacha au cours de ces années ? Celui d'un Candide qui peu à peu se mit à aider les dissidents pour favoriser l'éclosion d'un monde nouveau, somme toute décevant...
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Un amour de vieillesse, avec Prague en toile de fond et le spectre du passé communiste. Un récit sensible et émouvant qui rend compte de toute la richesse de l'univers de Tecia Werbowski.
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L'Oblomova, c'est Maya Ney qui paresse dans son salon et bâille en choeur avec ses chats en regardant l'hiver par sa fenêtre, à l'instar d'Oblomov, personnage qui incarne le farniente slave. Veuve d'un homme riche dont le testament devait la contraindre à travailler, elle a réussi à déjouer la volonté du défunt et, grâce à la ruse, a su préserver sa délicieuse oisiveté et se prélasse sur la frontière cotonneuse entre la mélancolie et la paresse. Mais un jour, on sonne à sa porte.
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Est-ce que l'amour pour la femme d'un meilleur ami peut pousser quelqu'un jusqu'à la dénonciation ? Oui.
Est-ce que l'amour et la politique se marient bien ? Oui, mais c'est cause de complications. Est-ce qu'il y a une ville plus belle que Prague ? Non.
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