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Les Allusifs
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Entre espoir et nostalgie fait écho au précédent roman de Tecia Werbowski, Ich bin Prager, où l'on suivait le destin d'un Anglais vivant à Prague jusqu'à la chute du mur de Berlin.
Cette fois, le personnage principal est une femme, Maya Ney, qui vit à Montréal depuis de nombreuses années et revient sans cesse à Prague où elle a passé sa jeunesse.
Son dialogue avec cette ville dont la beauté et les meurtrissures l'ont obsédée, reprend alors, à travers la voix d'êtres affectés par une histoire tourmentée. Pour rendre tangible l'inimaginable existence de ses personnages, Tecia Werbowski nous offre en finale, dans une longue lettre d'un espion en réponse à la lecture de son roman, une explication à « l'affaire Kundera », troublante variation où se mélangent la réalité et l'histoire.
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Le mur entre nous, premier roman de Tecia Werbowski écrit à la suite d'une rencontre de l'auteure avec Nina Berberova, reprend un thème cher à l'écrivaine russe et raconte l'histoire d'une vengeance obsessionnelle. Lorsqu'elle apprend que Zofia Lass s'est approprié te manuscrit de sa mère, Iréna Gotebiowska décide de confronter ta célèbre écrivaine et de révéler t'imposture. Elle ira jusqu'à Prague pour retrouver la plagiaire, mais la vengeance échappera à son contrôle.
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Une nuit d'octobre à Paris, un homme est assassiné dans sa chambre de l'hôtel Saint André des Arts. Nu, pauvre, sans papiers, qui est-il ? Le jeune inspecteur Patrick Vernier est ainsi plongé dans sa première affaire criminelle, un meurtre commis sans mobile apparent. Son seul espoir : les médailles des chiens de la victime indiquent une piste en Serbie ou peut-être en République tchèque. En outre, Vernier a tôt fait de soupçonner Maya Ney, une vieille Polonaise excentrique, habituée de l'hôtel, qui paraît protéger des secrets. Dans ce polar au style vif et enjoué, qui nous mène de Saint-Germain-des-Prés à Vienne et à Prague en passant par Montréal, Tecia Werbowski montre comment les jalousies et les trahisons poussent les individus à répéter les absurdités de l'Histoire.
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Eva reçoit un jour une lettre adressée à sa défunte mère dans laquelle figurent le nom d'un homme, Joachim Riegel, celui de l'hôtel Polski à Varsovie et une année, 1943. C'est par cette missive qu'elle découvre que sa mère était juive et que c'est Joachim, un allemand, qui l'a sauvée de la violence meurtrière nazie parce qu'il en était tombé éperdument amoureux. Eva se rendra sur les lieux de la rencontre pour faire la connaissance de Heinrich, le fils de Joachim.
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Ich bin prager - il sentait battre son coeur. derriere lui, sur ses talons, marchait un chien...
Tecia Werbowski
- Les Allusifs
- 26 Septembre 2003
- 9782922868159
En 1957, Alexander Bell, jeune philologue anglais d'ascen-dance russe, atterrit à Prague, presque par hasard. Il a accepté la propo-sition d'un professeur de l'université Charles et y sera, pour un an, lecteur d'anglais. Mais ce contrat se renouvelle. Les années passent et Alexander (Sacha) ne se décide pas à rejoindre définitivement son Angleterre natale où il passe cependant ses vacances. Sacha est envoûté par la ville, ses grisailles et ses ors, où les tracasseries du régime s'estompent, où un haut-fonctionnaire de la Sûreté peut être sympathique, où tout se laisse oublier, même les blessures de jeunesse, même dans le triste après-68... Jusqu'au jour où le communisme tombe, et avec lui les masques d'amis d'autrefois, révélant des visages d'espions. Quel rôle joua Sacha au cours de ces années ? Celui d'un Candide qui peu à peu se mit à aider les dissidents pour favoriser l'éclosion d'un monde nouveau, somme toute décevant...
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L'Oblomova, c'est Maya Ney qui paresse dans son salon et bâille en choeur avec ses chats en regardant l'hiver par sa fenêtre, à l'instar d'Oblomov, personnage qui incarne le farniente slave. Veuve d'un homme riche dont le testament devait la contraindre à travailler, elle a réussi à déjouer la volonté du défunt et, grâce à la ruse, a su préserver sa délicieuse oisiveté et se prélasse sur la frontière cotonneuse entre la mélancolie et la paresse. Mais un jour, on sonne à sa porte.
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Est-ce que l'amour pour la femme d'un meilleur ami peut pousser quelqu'un jusqu'à la dénonciation ? Oui.
Est-ce que l'amour et la politique se marient bien ? Oui, mais c'est cause de complications. Est-ce qu'il y a une ville plus belle que Prague ? Non.
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À bord du train qui la conduit de Prague à Vienne, l'excentrique Maya Ney - qui menait déjà malgré elle l'enquête dans Chambre 26 - fait la rencontre d'une femme intrigante. Assise à ses côtés, l'élégante Clara Blau l'émeut par les larmes qu'elle verse à la lecture des lettres d'Apollinaire. Lettres d'amour mais aussi lettres de tromperie, puisque le poète écrivit au même moment de sa vie à sa promise et à sa maîtresse. Sa voisine de train se confie alors : se qualifiant elle-même de " veuve-divorcée ", elle nourrit une haine viscérale à l'égard de celle qui fut l'épouse de son mari durant les trois dernières années de sa vie, ancienne femme de compagnie de sa propre belle-mère, Elfriede. Cette Ingrid tant haïe écrivit après la mort de son mari les mémoires d'Elfriede, ancienne danseuse qui entretint sa vie durant une relation secrète avec le père de son fils. De confidence en verre de cognac, Maya Ney devient peu à peu fascinée par l'histoire de Clara. Qui est cette Ingrid, fausse femme de chambre devenue écrivain ? L'histoire de la famille Blau est-elle l'expression de ce sentiment étrange qui l'étreint dans les rues de Vienne, sorte de mélange inextricable de raffinement et de cruauté ? Franz Schubert Express est le récit d'une enquête aux accents voyeuristes, comédie des apparences qui rend subtilement hommage à Stefan Zweig et à Thomas Bernhard, dans la description d'une Vienne où à l'hypocrisie se mêle la délicatesse d'une symphonie de Schubert.