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Yves de Locht
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Le droit de mourir : Fin de vie : le combat d'un médecin
Yves de Locht
- Michel Lafon
- 16 Mai 2024
- 9782749959276
Le sujet de la fin de vie de nouveau au coeur de l'actualité : après la convention citoyenne qui s'est tenue entre décembre 2022 et avril 2023, le premier ministre Gabriel Attal a annoncé le 11 mars 2024 que la loi sur la fin de vie serait présentée à l'Assemblée nationale le 27 mai 2024.
Yves de Locht, médecin engagé sur le sujet depuis de nombreuses années, permet de mieux comprendre ce sujet si délicat.
" Au-delà d'un certain seuil, la souffrance ne doit pas se prolonger. Le "dernier soin', comme j'aime l'appeler, fait partie de ceux que le médecin doit dispenser à celui qui le réclame. "
Ces mots sont ceux d'Yves de Locht, médecin belge qui a fait du droit à mourir dans la dignité son combat. Alors que la France s'apprête à débattre du projet de loi sur la fin de vie, son récit, riche d'expériences de terrain et de réflexions éthiques, est essentiel pour aborder cette nouvelle page de notre histoire qui interroge notre humanité. Pour qu'enfin on cesse de mal mourir au pays des droits de l'homme.
Ce livre est la nouvelle édition de Docteur, rendez-moi ma liberté, paru en 2018 chez le même éditeur. -
" Il faut l'accepter : il n'est pas toujours possible de guérir. Chacun des patients que j'ai aidé à mourir a forgé ma conviction : au-delà d'un certain seuil, la souffrance ne doit pas se prolonger. Le "dernier soin', comme j'aime l'appeler, fait partie de ceux que le médecin doit dispenser à celui qui le réclame. Ce n'est pas la vie que j'abrège, c'est l'agonie. " Pour le docteur belge Yves de Locht, qu'un malade incurable puisse demander et bénéficier d'une euthanasie est une évidence. Une liberté dont rêvent tous les Français qui font le voyage jusqu'en Belgique.
On meurt mal au pays des droits de l'homme où les malades lourdement handicapés ou en fin de vie, interdits de disposer de leur corps, sont contraints de " faire avec " une éprouvante et inutile agonie. Alors que près de 89 % de Français sont favorables à une mort médicalement aidée et humainement choisie, il est urgent de porter cette situation déshonorante sur la scène publique.