Cyrano, poète doté d'un très grand nez et de beaucoup d'esprit, n'a pas un physique particulièrement avenant. Il est amoureux de Roxane, sa cousine, qui aime Christian, beau mais peu intelligent. Les deux hommes décident de séduire Roxane en alliant leurs qualités.
Au XIe siècle, à Séville, Rodrigue et Chimène se réjouissent de leur prochain mariage. Mais une grave querelle survient entre leurs deux familles... "La vertu cornélienne est au point où le cri naturel de l'orgueil rencontre le sublime de la liberté." Paul Bénichou.
Amanda Wingfield vit avec ses deux enfants adultes, Tom et Laura, dans un petit appartement à Saint-Louis. Hantée par sa jeunesse perdue et aspirant à réparer ses échecs passés, elle échafaude pour eux des plans de mariage. Elle organise un dîner où elle convie Jim, un jeune homme qu'elle compte présenter à sa fille. Frappée d'un handicap indéfinissable qui la rend inapte à toute vie normale, Laura se croit, un court moment, libérée de son destin par un amour inespéré.
Mais l'illusion se dissipe et le poids de cette joie inaccomplie fait basculer leurs existences...
Sérébriakov, vieux professeur à la retraite, retourne vivre dans la maison de sa première épouse décédée des années auparavant. Son arrivée vient perturber le quotidien paisible et monotone de sa fille Sonia et de son beau-frère Vania, qui s'occupent tous deux de l'exploitation du domaine. D'autant que le professeur est accompagné de sa seconde femme, la jeune et belle Éléna, qui se retrouve bientôt au centre de toutes les attentions de la maisonnée, et particulièrement de Vania et du docteur Astrov, ami de la famille.
Raymonde Chandebise soupçonne d'adultère son mari Victor-Emmanuel, directeur d'une compagnie d'assurances. Elle lui tend un piège en lui donnant rendez-vous anonymement dans un hôtel de petite vertu : Le Minet Galant à Montretout. Monsieur Chandebise répond à l'appel en y envoyant son fidèle ami Tournel, mais il ne sait pas que le garçon d'étage, Poche, est son sosie. L'hôtel devient alors le théâtre d'une farce gigantesque où la mécanique des quiproquos, des mensonges et des tromperies s'emballe sans que personne ne parvienne à l'arrêter.
William shakespeare la tempête caliban sois sans crainte ! l'île est pleine de bruits, de sons et d'airs mélodieux, qui enchantent et ne font pas de mal.
C'est quelquefois comme mille instruments qui retentissent ou simplement bourdonnent à mes oreilles.
Et d'autres fois ce sont des voix qui, fussé-je alors a m'éveiller après un long sommeil, m'endorment à nouveau ; -et dans mon rêve je crois que le ciel s'ouvre ; que ses richesses vont se répandre sur moi... a mon réveil, j'ai bien souvent pleuré, voulant rêver encore.
(acte iii scène 2)
La femme du boulanger s'est enfuie avec un berger. Le boulanger se saoule et ne fait plus de pain. Tous les habitants du village - y compris les ennemis légendaires, l'instituteur et le curé - s'unissent pour retrouver la femme du boulanger. Le marquis prend la direction des opérations...
Ultime adaptation de Giono par Pagnol (ici un passage de Jean le Bleu), La Femme du boulanger (1938), partition musicale pour Raimu et orchestre, est sans doute l'oeuvre la plus célèbre du cinéaste. Chaque scène a acquis le statut de classique, et c'est après avoir vu et revu ce film, un de ses préférés, qu'Orson Welles a demandé - trop tard - à rencontrer Raimu, qu'il jugeait le plus grand acteur du monde.
" Je l'ai vu ce matin, sur sa figure, brusquement elle m'aime d'amour. Et tu ne sais pas ce qu'elle m'a dit ? Elle m'a dit : "Si tu es un homme, trouve-toi derrière l'église à cinq heures, avec un cheval : tu m'emporteras où tu voudras. "Elle quitte son mari, sa boulangerie, ses sous, son pain. Elle veut tout perdre pour moi. À cinq heures derrière l'église... "
Le dieu Jupiter est, une fois de plus, amoureux. Mais comment séduire la fidèle Alcmène ? En prenant les traits de son mari ! Son serviteur Mercure, quant à lui, se fera passer pour le valet : Sosie. Mais voici qu'Amphitryon et Sosie reviennent de la guerre. Quiproquos, malentendus, rebondissements...
Toute sa vie durant, Victor Hugo observe son époque et ses contemporains. Sur des carnets, des morceaux de papier, dans les marges de ses manuscrits, il note les grands événements comme les choses les plus anodines dont il est témoin, les convictions qui l'animent, les peurs qui le tourmentent, ses rêves aussi. Il tient, sans le nommer ainsi, le journal de bord du xixe siècle.
Ces recensions, toujours minutieuses, recèlent une vie intense, propice à la scène.
Le texte publié ici est l'adaptation qui en a été conçue pour le théâtre.
"Reprend en collection Quatre-Vents la pièce de M. Delaporte et A. de la Patellière paru dans la revue précédemment: une sympathique réunion de famille tourne au règlement de comptes à propos du choix du prénom d'un enfant à naître, prétexte à d'autres révélations. La pièce a été adaptée pour le cinéma avec, comme au théâtre, Patrick Bruel dans le rôle titre.
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