« Atteindre l'aube est une lettre d'amour à ma grand-tante Georgie. Femme fantasque, femme adorée, inspiratrice, Georgie dont la présence et la voix me manquent tant depuis qu'elle n'est plus là.
C'est aussi un voyage qui m'a emmenée (bien plus loin que je l'imaginais au départ, sur des rivages parfois dangereux, et m'a conduit à m'interroger sur la place des hommes, des pères et des amants dans ma vie, et sur l'amour, tout simplement.
Pour écrire cette lettre fictive, j'ai déployé tout l'arsenal obscur de la mémoire, recoupé des enregistrements, dépecé mes archives, interrogé les vivants. Entre elle et moi, mais aussi entre mes arrière-arrière-grand-mères et elle, entre elles-toutes et moi, se sont mis à exister des ponts. Ont émergé des motifs récurrents, des filiations tacites héritées de notre histoire familiale. Un tableau s'est alors dessiné, au centre duquel trônait l'astre destructeur de la passion ».
_Diglee
Sur un coup de tête, Maureen Wingrove décide de s'éloigner du monde et des réseaux sociaux pour tenter de se retrouver. Direction la Bretagne, pour une semaine de retraite dans une abbaye battue par les embruns. Une semaine dense, intense. Une semaine assaillie par des vagues de souvenirs, par des émotions, par des portraits de femmes, par des rencontres insolites et inoubliables. Une semaine face à elle-même, en quête de sérénité. Ressac est le journal de cette parenthèse.
« Oui, les femmes écrivent de la poésie (et non, leur poésie n'est ni uniforme ni mièvre). J'avais envie dans ce livre de partager avec vous ces mots qui m'ont tant émue. Et de faire la peau au vieux cliché qui voudrait que la poésie soit un genre littéraire réservé aux bancs de l'école ou, pire encore, à une élite. » _Diglee.
Je serai le feu est une anthologie sensible et subjective, dans laquelle Diglee réunit cinquante poétesses des 19e, 20e et 21e siècles. Certaines d'entre elles sont très connues, d'autres sont tombées dans l'oubli. Toutes ont en commun d'avoir marqué leur époque, et d'avoir écrit de sublimes poèmes. Pour chacune d'entre elles, Diglee a réalisé un portrait ou une illustration originale, rédigé une biographie, et sélectionné ses poèmes préférés.
Clémentine Beauvais et Diglee font souffler un vent de fraîcheur sur Goblin Market, le plus célèbre des poèmes de la grande poétesse britannique Christina Rossetti. La traduction libre de Clémentine Beauvais et les sublimes illustrations d'inspitation victorienne de Diglee donnent une nouvelle vie, et un sens nouveau à ce grand classique de la poésie du XIXe siècle et remettent le désir, la sexualité et la sororité au coeur de ce texte.