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Gary Victor
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Né à Port-au-Prince, Gary Victor est l'auteur d'une oeuvre originale saluée par de nombreux prix. Il est le romancier le plus lu de son pays.
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C'est une force de la nature, un type droit et drôle qui a choisi d'écrire dans son île. Là, au milieu du chaos, il sublime la détresse du peuple haïtien, dans des contes où le fantastique débridé côtoie l'humour au vitriol.
Thierry Leclère, Télérama Imagination, vision et talent... La vie s'arrête en lisant Gary Victor.
Edwidge Danticat Romancier, Gary Victor est né à Port-au-Prince, Haïti. Il est l'auteur le plus lu de son pays. -
Carl a 13 ans, un sexe qui le démange, et trop peu de confiance en lui pour imaginer aborder une fille de son âge. La nuit, il explore les bas-fonds de Port-au-Prince à la recherche de prostituées. Le jour, l'apprenti écrivain correspond avec la belle Coeur Qui Saigne - ses occasions manquées avec cette dernières constitueront le socle de son éducation sentimentale. Mais ces aventures lui seront surtout l'occasion de découvrir la réalité d'un pays, Haïti, où l'arbitraire et la superstition sont toujours au pouvoir.
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Après la mort de leurs parents, Estevèl et Hérodiane quittent le village Saint-Jean en bord de mer pour la capitale. Ils s'installent dans une petite chambre, en haut de l'escalier serpent qui mène à Paradi, un bidonville sur les hauteurs de Port-au-Prince. Dans cet enfer de béton et de crasse, l'amour peut-il être plus fort que tout ? L'amour impossible entre un frère et une soeur, entre un peintre sensible et son modèle, entre une jeune fille à la beauté fracassante, passionnée de lecture mais pauvre et le riche héritier d'une des grandes fortunes du pays ? C'est la mer qui viendra aux secours des rêves brisés... Gary Victor construit son oeuvre, roman après roman, en éclatant les frontières des genres. Il puise ses sources d'inspiration dans l'imaginaire haïtien d'une richesse extraordinaire, où le réel et le merveilleux s'entrecroisent et s'interpénètrent. Dans ce roman, il aborde des thèmes universels, tels que la justice sociale, les rapports entre riches et pauvres, entre frère et soeur, l'influence des religions (vodou et catholicisme), l'amour entre hommes, le sexe comme passeport pour la réussite sociale...
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Ces nouvelles sont les premières écrites par Gary Victor et rassemblées à nouveau ici. En regard de l'oeuvre essentielle de l'auteur, elles constituent une mise en bouche, un avant-goût des romans à venir. Elles racontent des histoires tellement invraisemblables et pourtant si réelles dans lesquelles Gary Victor sait si bien nous embarquer.
D'emblée, Gary Victor mène reconnaissance, dans un monde dont l'absurdité éclate au moindre regard, et qui se révèle instantanément comme saturé de violence. Celle-ci en constitue peut-être la matrice. Si elle a parfois pour cadre le spectacle du quotidien haïtien, il est alors presque évident que la trame de cette violence est désormais généralisée, à l'échelle planétaire. (Yves Chemla)
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On chuchote que, grâce à "La flûte enchantée" de Mozart, le citoyen Dieuseul Lapénuri est nommé ministre aux Valeurs morales et citoyennes, avec le mandat d'arrêter la dégradation des moeurs et l'abomination qui gangrènent la République. L'île sombre dans la luxure. Le président se croise les bras et s'amuse à jouir, en criant Whitman, Rimbaud et Baudelaire. Entre-temps, la première édition du festival gay et lesbien Festi Masi est annoncée. Les autorités s'y opposent de toutes leurs forces. Le festival, devenu affaire d'État, prend des proportions inimaginables. Cette ruée vers la vertu, on le sait bien, n'est que chimères et effronteries. Un roman qui nous propulse dans les bas-fonds de l'âme humaine.
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Je sais quand Dieu vient se promener dans mon jardin
Gary Victor
- Vents d'ailleurs
- 9 Mars 2004
- 9782911412264
Adam Gesbo, écrivain en proie à un délire schizophrénique, guette l'ombre à travers la fenètre de sa cellule et tente d'échapper au regard du père et à l'appel de Dieu. L'espace et le temps s'abolissent, les personnages se dédoublent pour dépeindre une fresque où seuls les fous sont sains d'esprit.
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Lanjélus, pêcheur de Grand-Goâve, présente à Mme Sorel, prêtresse vaudoue, le candidat à la présidence Hannibal Sérafin. Ce dernier devient l'enjeu d'une lutte féroce que se livrent sur l'île, depuis l'aube des temps, les forces des ténèbres et celles de la lumière. Ce roman trace sans complaisance un portrait plus qu'acide de l'homme politique. Il lance une autre réflexion sur les mythes fondateurs d'Haïti et aborde le sujet tabou des relations entre le pouvoir et les sociétés secrètes. Clair de manbo campe le décor d'une grande partie de l'oeuvre de Gary Victor. Toutes ses créations ultérieures puisent d'une manière ou d'une autre dans la magie de ce roman fondateur.
Conte fantastique. Récit picaresque. Texte subversif qui annonce La Piste des sortilèges, À l'angle des rues parallèles et Je sais quand Dieu vient se promener dans mon jardin. Mélange détonnant d'un humour au vitriol et de réalisme merveilleux, Clair de manbo est non seulement un roman qui marque une époque en Haïti et dans la Caraïbe, mais aussi l'oeuvre fondatrice la plus folle, la plus merveilleuse, la plus étonnante conçue par un auteur haïtien de la nouvelle génération.
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Persée Persifal, le Juste, qui a tant combattu les dictatures, a été empoisonné. Il est destiné à devenir un zombi, un esclave sur une habitation au fin fond de l'île d'Hispaniola, aux frontières du visible et de l'invisible. Sonson Pipirit, son ami, se lance alors sur sa piste dans une hallucinante course-poursuite, où le temps et l'espace jouent à notre héros les tours les plus insolites. Il doit ramener le Juste du pays sans chapeau, le royaume des morts. Il n'a qu'une seule nuit pour convaincre les dieux de lui montrer le chemin tout en leur disant leurs quatre vérités. Il n'a pour seules armes que son éloquence et son énorme sexe que se disputent les filles des hommes et des dieux.
Dans cette épopée fantastique, Gary Victor nous convie à une quête initiatique, mêlant la vie et la mort, le tragique et le burlesque, Dieu et le diable. Le tout servi par une langue drue, baroque et inouïe.
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Pierre Jean, écrivain, cherche l'inspiration pour son nouveau roman. Ébranlé par la rupture avec sa maîtresse Alicia, il se console en buvant quelques gins tonics « Chez James ». Quittant le bar au petit matin, il a la désagréable impression d'oublier quelque chose.
« La vérité explose dans ma tête. Je chute dans un gouffre. Mon coeur fait un sprint soudain. Ses battements rapides sont des coups de poing douloureux dans ma poitrine. Je démarre, faisant en catastrophe marche arrière, évitant de justesse une voiture circulant tous feux éteints. Je fonce à une vitesse folle dans les rues obscures. J'ai le corps trempé d'une sueur froide.
Un oubli pareil, c'est la première fois que cela m'arrive. Je gare la voiture en double ligne sans me préoccuper d'une possible contravention. Je descends, je cours vers le bar, pousse la porte. Je scrute chaque recoin de la salle. Je ne sens plus le sol sous mes pieds. Je dois prendre appui d'une main sur la table la plus proche. Je respire profondément avant de m'avancer vers James qui range ses verres.
Je me suis oublié ici, lui dis-je. »
Ainsi débute une histoire extraordinaire, époustouflante, où l'écrivain se voit progressivement dépossédé de son histoire par le personnage principal. Celui-ci revendique son libre-arbitre et conteste la dictature des créateurs pour défendre la devise : « Vainqueurs ou vaincu, surtout vaincu, ne laisse à quiconque, pas même à Dieu, le soin d'écrire ton histoire. »
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L'inspecteur Dieuswalwe Azémar, alcoolique impénitent, ne pourra conserver son poste dans la police qu'à la seule condition de se soumettre à une cure de désintoxication.
Hanté dans ses cauchemars par les truands de la ville, Azémar reçoit la visite d'une Brésilienne, Amanda Racelba, prête à tout pour l'assassiner afin de venger son père, ancien général des Nations unies en Haïti. Les preuves sont accablantes même quand l'enquête officielle avait conclu au suicide du général. L'inspecteur Dieuswalwe Azémar ne se rappelle pas avoir tué le général. Il s'engage alors dans une lutte sans merci pour élucider les faits. Ses jours sont comptés. Saura-t-il retrouver ses droits, sa voix et sa dignité dans ce pays, otage des gangs et des Nations unies où le bien et le mal se ressemblent étrangement ?
Le roman Cures et châtiments poursuit avec brio le cycle des polars vaudou de Gary Victor.
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L'inspecteur Dieuswalwe Azémar dont on connaît le grand penchant pour l'alcool arrangé, le soro, est de retour. On le retrouve avec ce côté atypique, et ses combats contre la corruption. À l'instar de Saison de porcs, Gary Victor nous entraîne dans les méandres de l'histoire populaire haïtienne, jouant habilement avec les mythes, les diverses facettes de la réalité haïtienne et de l'imaginaire vaudou.
L'histoire commence par le séisme qui a ravagé Port-au-Prince.
La femme du commissaire Solon a été retrouvée morte dans un hôtel de la ville. L'inspecteur Azémar est cet amant qui a osé défier l'autorité du commissaire Solon, son meilleur ami, et aussi son protecteur. Ironie du sort, Dieuswalwe sera chargé de mener cette enquête douloureuse pour débusquer l'amant. Drame où se mêlent amitié, loyauté et amour. Saura-t-il faire la part des choses ?
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Nous sommes en Haïti, l'Elu, qui contrôle les organisations populaires, veut le pouvoir absolu pour établir un nouvel ordre des choses. Dans cette folie nourrie de misères et de mythes, Eric, mis à pied dans le programme d'ajustement structurel, décide d'éliminer ceux qu'il croit être responsables de sa déchéance. Et parallèlement à sa course folle de tueur psychopathe, les miroirs deviennent aveugles, l'écriture s'inverse, une statue, le P'tit Saint pierre court les rues, et l'élue fait assassiner Dieu.
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« Tout comme il existe un cimetière des éléphants, j'ai imaginé un cimetière des récits. Ils sont devenus des fantômes qui se sont mis à me hanter avec insistance quand j'ai commencé à descendre l'escalier de ma vie, un escalier que j'ai découvert pavé de désillusions qui se révélaient au fur et à mesure que les masques des amours s'estompaient, que se dévoilaient les raisons profondes de leurs jeux, que je constatais, ahuri, atterré, que l'esprit humain avec toute sa fierté, ses tentatives parfois ridicules pour se hisser sur le trône des dieux, reste désespérément empêtré dans sa gangue animale. » Les convulsions de la terre, en cette fin de soirée de janvier 2010, ont fait une brèche énorme dans les murs de ce cimetière dont parle l'écrivain Carl Vausier. Redoutant l'annonce de la mort de son ex-femme Jezabel, qu'il continue à aimer en secret, et de sa fille Hanna, toutes deux disparues, il est hanté par les récits qu'il n'a jamais voulu écrire, récits pour la plupart mus par la mort. Et reviennent sans cesse dans ses pensées les trois personnages clés de sa vie : son père, René Vausier, son ex-femme Jezabel et bien sûr lui-même, le Carl Vausier de sa mémoire.
Dans Maudite éducation, Gary Victor nous avait entraînés dans les allées d'une adolescence particulière. Ce nouveau texte plonge dans les profondeurs de la vie d'un homme pour en ramener des oublis plus que singuliers, des blessures aussi secrètes qu'elles sont tenaces et douloureuses. Dans les abysses de la mémoire gisent parfois des étrangetés qu'un séisme peut réveiller.
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À la criminelle, on a toujours confié à l'inspecteur Azémar Dieuswalwe les enquêtes les plus farfelues. Il faut dire que son goût immodéré pour le tranpe, boisson haïtienne explosive concoctée avec de l'alcool de canne, des racines, des feuilles ou des écorces, ne le rend pas très fiable aux yeux de ses supérieurs. Mais jamais il n'aurait pensé qu'il serait envoyé dans ce bled perdu de La Brésilienne, au fin fond de la campagne haïtienne pour essayer de résoudre l'énigme de l'enlèvement... du son des cloches d'une église. Les cloches sont bien là, mais elles ne sonnent plus, voilà. Seulement, du son de ces cloches dépend l'issue de la guerre terrible que se livrent le député et le maire... Alors, comment se débrouiller quand on est une épave alcoolique et que l'on est aux prises avec un curé breton devenu insomniaque, une Dominicaine à la beauté torride qui vous tombe dans les bras alors qu'elle est convoitée par les deux plus hautes autorités du village, un pasteur prêt à tout pour accroître son pouvoir, une société secrète pas commode du tout... et ce tranpe qui décidément provoque un mal de tête... carabiné !
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Inspiré de faits vécus, Nuit albinos est l'histoire d'un chien blanc qui, la nuit de la Saint-Sylvestre, se sauve de chez lui et terrorise toute la ville. Le chien blanc serait envoyé par le Diable pour décimer le genre humain. Cette nuit maudite et mémorable montre la confusion entre réel et imaginaire. Un peuple fou se met, pour survivre, à inventer les pires chimères et à y croire.
L'albinos est, en Haïti, une figure ambivalente. Ce « Nègre blond », appelé aussi « cochon blanc », fait peur, est parfois cruellement moqué, méprisé ou tenu à distance.
Nuit albinos (polar fantastique et sarcastique) est une comédie sur la superstition en Haïti. « Le peuple est tellement absorbé par l'imaginaire qu'il n'a aucune prise sur la réalité ».
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Un torride été en Haïti. L'inspecteur Dieuswalwe Azémar se prépare difficilement au départ de sa fille Mireya. Tout va basculer quand il apprend que l'organisme qui s'occupe de l'adoption de sa fille, l'Église du Sang des Apôtres, est un refuge de malfaiteurs. Rien ne sera épargné afin de sauver sa fille et d'empêcher le pire. Entre-temps, l'inspecteur Dieuswalwe Azémar mène une lutte sans merci contre la corruption généralisée. La transformation de son adjoint, Colin, en porc lui fait comprendre qu'il vit une véritable saison d'enfer.
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Chroniques d'un leader haïtien comme il faut
Gary Victor
- Memoire d'encrier
- 27 Octobre 2006
- 9782923153476
Les Chroniques d'un leader haïtien comme il faut sont à l'origine des sketches radiophoniques diffusés sur les ondes de Radio Métropole à Port-au-Prince, entre 1999 et 2005, sous le titre La politique de Buron.
Avec plus de huit cents sketches, cette émission satirique, qui a connu un franc succès en Haïti, a été interrompue à la fin de 2005. Récits pour rire et faire rire, ces audiences jettent un regard critique sur la société haïtienne. Albert Buron est devenu l'incontournable portrait d'une élite loufoque et répugnante.
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Lorsqu'elle se rêvait princesse -indienne, Mirna, une fillette de douze ans, est violée un après-midi sur la berge du lac Azweï par un groupe d'adolescents mené par Blaise Maldouin, fils aîné d'une famille aisée de Port-au-Prince.
Pendant une cinquantaine d'années, elle attend le moment propice pour se venger. L'occasion se présente enfin lorsque Pirus, porteur de charbon de son état et d'une grande laideur, tombe éperdument amoureux d'Esmalda.
Que peut espérer un pauvre porteur de charbon quand on sait que Esmalda est la fille belle à se damner de Blaise Maldouin, devenu entre temps un homme riche et influent. Rien. Mais comme Pirus vend son âme à Laboubaka, le diable sanguinaire, pour devenir à la fois beau, intelligent, et le bras vengeur de Mirna. L'histoire prend le tour d'un conte merveilleux pour dénoncer la bêtise humaine et les travers d'une société au sein de laquelle être pauvre est la pire des malédictions.
D'une écriture foisonnante où se côtoient pêle-mêle l'amour, la haine, le sang, le sexe, l'humour et le cynisme, Le Diable dans un thé à la citronnelle nous plonge au coeur d'une société haïtienne où conscience de classe et argent font loi... et nous parle de la manière la plus intime qui soit des sentiments qui fondent, au-delà des couleurs, des cultures et des religions, l'identité humaine.
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Dans un cimetière de Port-au-Prince, Valencia, portant son bébé dans les bras, mendie et se vend aux hommes au milieu des tombes. Lorsque Carl Vausier, en pleine dépression après une douloureuse rupture, la rencontre, il ressent une étrange attraction pour la très jeune femme, qui n'est ni amoureuse ni sexuelle. Il croit voir en elle la possibilité de sa propre rédemption.
Ce chemin se révélera cependant périlleux pour lui, car il le reliera à deux épisodes difficiles de son passé auxquels sa mémoire tente de donner d'autres contours.
Grâce à une maîtrise parfaite des rouages romanesques, Gary Victor va tisser ces trames pour faire surgir un final inattendu. Les vives tensions de la société haïtienne n'épargneront aucun personnage, et Carl se verra tour à tour instrument et victime de cette cruauté qui exerce une bien étrange fascination sur le lecteur. -
Dans un cimetière de Port-au-Prince, Valencia, portant son bébé dans les bras, mendie et se vend aux hommes au milieu des tombes. Lorsque Carl Vausier, en pleine dépression après une douloureuse rupture, la rencontre, il ressent une étrange attraction pour la très jeune femme, qui n'est ni amoureuse ni sexuelle. Il croit voir en elle la possibilité de sa propre rédemption.
Ce chemin se révélera cependant périlleux pour lui, car il le reliera à deux épisodes difficiles de son passé auxquels sa mémoire tente de donner d'autres contours.
Grâce à une maîtrise parfaite des rouages romanesques, Gary Victor va tisser ces trames pour faire surgir un final inattendu. Les vives tensions de la société haïtienne n'épargneront aucun personnage, et Carl se verra tour à tour instrument et victime de cette cruauté qui exerce une bien étrange fascination sur le lecteur.
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Quelques mois après le séisme du 12 janvier en Haïti, le Programme des Nations unies pour le développement coordonne une grande partie des activités d'enlèvement des débris dans une capitale encore traumatisée par la catastrophe. Des milliers de gens vont s'engager dans cette tâche colossale. Il s'agit pour ces femmes et ces hommes de redonner vie à leurs quartiers ravagés, d'essayer de rallumer une flamme que les soubresauts de la terre ont éteinte. Pour que ne soit pas perdue la mémoire de cette lutte, Gary Victor a écrit Collier de débris pour, nous dit-il, « dialoguer avec les sans-voix, assister à la transmutation des débris, entendre battre le coeur des femmes et des hommes qui, dans l'anonymat, redessinaient la nouvelle configuration de la ville dans le flanc des montagnes, dans le creux des ravins, dans ces lieux où les bien-pensants n'osent pas s'aventurer, pourtant pas trop loin des hautes murailles barbelées de leurs demeures ».
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Ti Pinge
Joujou Turenne, Karen Hibbard, Claude Lafontant, Harold Faustin, Gary Victor
- Planete rebelle
- Paroles
- 1 Mai 2012
- 9782923735412
Jeune orpheline maltraitée, Ti Pinge use d'audace et de malice pour déjouer le piège que lui tend Madame M, la méchante, mauvaise et malveillante femme à qui elle a été confiée.
Ce livre est un message d'espoir et d'amour adressé aux enfants du monde à qui le respect est refusé.
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Gewalt - die Fessel der Armen
Gary A. Haugen, Victor Boutros
- Springer spektrum
- 15 Septembre 2015
- 9783662470541
Vier Milliarden Menschen werden von den Rechtssystemen ihrer Länder nicht vor Gewalt geschützt. Polizeigewalt, Raub, Vergewaltigung und Menschenhandel bedrohen täglich das Leben der Ärmsten. Neuen Studien zufolge fürchten sie willkürliche Gewalt sogar stärker als Wasser-, Nahrungs- und Medikamentenmangel.Menschen, die von weniger als zwei Dollar am Tag überleben müssen und der Fessel alltäglicher Gewalt schutzlos ausgeliefert sind, bleiben in Armut gefangen. Gewalt gegen Arme verhindert jede nachhaltige Entwicklung; ein Aspekt, der auch in der Entwicklungszusammenarbeit neu bedacht werden muss.Dieses Buch des Menschenrechtlers Gary Haugen und des Staatsanwalts Victor Boutros zeigt, dass ein tiefgreifender Strukturwandel im Polizei- und Gerichtswesen vieler Entwicklungs- und Schwellenländer ntig und mglich - ist, um Menschenrechte auch für die Ärmsten tatsächlich durchzusetzen.Stimmen zum BuchMein Leben lang habe ich mit eigenen Augen gesehen, dass Talent, Ehrgeiz und die Bereitschaft zu harter Arbeit unter allen Menschen dieser Erde gleichermaßen verteilt sind. Doch manche von ihnen kämpfen Tag für Tag ganz einfach nur ums Überleben. Gewalt - die Fessel der Armen erinnert uns auf ergreifende Art und Weise daran, dass wir unsere Augen nicht vor der Gewalt verschließen dürfen, die unsere gesamte Menschheit bedroht, wenn wir in einem 21. Jahrhundert des geteilten Reichtums leben wollen. Bill Clinton (ehemaliger Präsident der USA)Gewalt - die Fessel der Armen erffnet die dringend bentigte Debatte über die Frage, wie sich Gewalt gegen Arme bekämpfen lässt. Wahre und schockierende Augenzeugenberichte zeigen, weshalb dieses Anliegen so dringend ist. Das Buch erinnert uns daran, dass ein funktionierendes Rechtssystem kein Privileg, sondern ein Grundrecht jedes Menschen ist. Wer Gary Haugens Werk liest, wird gleichermaßen berührt wie informiert. Madeleine Albright (ehemalige Außenministerin der USA)Allzu oft werden die Lsungsansätze für die großen Probleme unserer Welt übereilt und vereinfachend formuliert. Gary Haugen dagegen begegnet ihnen mit Sachkenntnis, Weisheit und Realismus. Gewalt die Fessel der Armen ist ein Meilenstein. Dieses Buch ist ebenso klug wie bewegend, ebenso informativ wie kreativ.Kevin Bales, weltweit führender Sklaverei-Experte und Professor für Moderne Sklaverei am Wilberforce Institute, University of Hull sowie Mitbegründer der Organisation Free the Slaves"Gewalt die Fessel der Armen liefert eine solide Argumentation über die zerstrerische Kraft von allgegenwärtiger Gewalt im Leben der Armen. Sie macht alle Bestrebungen, der Armut zu entkommen, zunichte. Mit diesem Problem wurde ich bei meiner eigenen Arbeit selbst konfrontiert und mich beeindruckt die Art und Weise wie es hier entfaltet wird. Ich hoffe, dass noch mehr Menschen dieses wichtige Buch lesen.Prof. Muhammad Yunus, Friedensnobelpreisträger und Gründer der Grameen Bank (Mikrofinanz-Kreditinstitut)Die Durchsetzung von Gesetzen sowie gut funktionierende Rechtssysteme sind die Voraussetzung für wirtschaftlichen Fortschritt. Noch wichtiger sind sie für sozialen Fortschritt. Gewalt die Fessel der Armen ist ein Appell an die Weltgemeinschaft, sich viel intensiver als bislang gemeinsam zu engagieren, um Gewalt, Kriminalität und Missbrauch zu bekämpfen. Dies ist der einzige Weg, um die Zukunft der Menschheit zu sichern.Klaus Schwab, Gründer und Präsident des Weltwirtschaftsforums