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elizabeth prouvost
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Magdeleine, à corps et à Christ
Claude Louis-combet, Elizabeth Prouvost
- Fata Morgana
- 6 Octobre 2009
- 9782851947451
Dans ce court récit hagiographique, l'inassouvissement et la quête d'absolu conduisent Magdeleine, languide prostituée de Jérusalem, à se dévouer corps et âme à un jeune Rabbi.
Claude Louis-Combet sacralise la sensualité de la femme, comme si l'émoi charnel face à la prostituée, provenait moins de l'exhibition sexuelle que de la réminiscence d'une virginité qui demeure jusque dans la dernière déchéance. -
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Ce livre est un jeu, un jeu d'images et de mots entre une photographe et un écrivain. La photographe propose à l'écrivain une photographie faite de souvenirs instantanés. Il a le droit de la regarder trente secondes avant d'écrire sa propre interprétation de souvenirs anciens. Ce chassé-croisé se répétera 46 fois. Pourquoi 46 ? Parce que c'est l'année de naissance d'Elizabeth Prouvost et de Jean-Bernard Pouy.
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Inspirées très librement de Mme Edwarda, ardente nouvelle de Georges Bataille et de la figure de prostituée de Marie-Madeleine, Les Saintes de l'Abîme sont des photographies convulsives, en noirs et en couleurs, de l'artiste Elizabeth Prouvost. Venue du cinéma, en tant que cheffe opératrice, elle capte dans ses séries le mouvement de l'extase. Images volontairement dérapées, flottantes, qui saisissent les affres et les plaisirs du corps. « Un immense alléluia », texte de Christian Limousin, spécialiste de Bataille, ouvre le livre, tandis que la philosophe belge Véronique Bergen le clôt avec « Les ultimes saintes, les fleurs de bordel ». L'ouvrage est ponctué de poèmes de Claude-Louis Combet.
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Claude Louis-Combet nous propose un texte habité par les troublantes photos d'Elizabeth Prouvost sur la métamorphose d'une autre photographe, Claude Alexandre.
Le modèle se met nu, au propre comme au figuré, dans ce passage labyrinthique de la femme au torero, puis au toro.
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Le fonctionnement de notre société a été organisé pour servir au mieux l'économie, le dogme, la reproduction.
Le corps de la femme aussi.
LA CHAIR est un récit qui, à la faveur du genre de la fiction, porte ce processus jusqu'au terme d'une humanité qui s'assèche et se stérilise de ne plus pouvoir se rencontrer.
Qui-quoi donc, trace à la peur la page de nos existences... ?
C'est alors que quelque chose comme une âme commence à murmurer...
Car LA CHAIR est, de toute évidence, une histoire d'amour.
À cette dystopie de Louise Lemoine Torrès répond l'oeuvre picturale d'Élizabeth Prouvost, qui démantibule le corps humain, insinue le chaos dans les rouages de la machine morphologique et, de l'intérieur, la dysmorphise. Pour enfin, peut-être, mais alors seulement, du fin fond de ses entrailles, la sublimer.
« Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres ».
Discours de la Servitude Volontaire d'Etienne de la Boétie -18 ans, 1576