guillaume chauchat
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Jean rêve d'Amérique. Jane fantasme la France. La petite Jeannie, elle, veut une nouvelle famille. Jean est écrivain, procrastinateur professionnel, toujours sur le point de quitter Paris pour vivre la vraie vie, celle où il est Américain. Un soir, il tombe sur Jane, une Américaine qui rêve depuis toute petite de la France. Ce français un peu loser l'enchante, une parenthèse sublime s'ouvre dans leurs existences, au point de jonction exact de leurs imaginaires. Neuf mois plus tard, Jeannie nait sur le sol américain. "Je suis un américain" est un récit choral, entremêlant les rêves, les fantasmes, et les futurs de ces trois personnes. Avec un dessin d'une immense maîtrise et une mise en scène aussi précise qu'inventive, Guillaume Chauchat ausculte le rêve américain à sa façon, sa face lumineuse, celle du fantasme, des illusions de jeunesse et des jeux d'enfants. On ne sait si l'Amérique existe réellement ailleurs qu'au cinéma, sur les toiles où se projettent des baisers d'acteurs. Mais Guillaume Chauchat la porte avec lui, en lui, et nous embarque dans un long rêve lucide, jouant sous nos yeux avec une matière dont on ne sait si elle est rêve ou vérité. Et finalement peu importe ou, plutôt, à chacun de choisir.
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Mais où a-t-elle donc pu passer, cette chenille que Jean avait pourtant soigneusement gardée dans une boîte ? Le jeune Jean, entre rêve éveillé et réalité onirique, mène une drôle de vie, double. Celle du jour, où il faut se lever, se brosser les dents, aller à l'école, prendre le goûter en écoutant de la musique, en somme une journée normale. Et celle qui commence à la nuit tombée, lorsqu'il ferme les yeux, allongé dans son lit. Toutes les nuits, dans ses rêves, sa maison s'anime et le petit garçon peut communiquer avec elle, du plus petit objet qu'elle abrite aux murs qui la composent. Mais depuis que cette chenille demeure introuvable, tout se met à disparaître au fil des nuits, des meubles aux objets qui lui sont les plus précieux. Jean est très inquiet... Un doute plane, est-ce que tout finira par disparaître ? Difficile, cependant, de régler ce problème de disparition quand l'enquête ne peut se faire qu'au moment du sommeil. "Que se passe-t-il ? Pourquoi suis-je seul ? Pourquoi les objets parlent-ils ? Comment puis-je tenir cette larme dans ma main ?" Autant de questions que se pose Jean alors qu'il découvre qu'on peut faire ce que l'on veut en rêve, et que le vide n'est pas la porte de la peur mais la porte ouverte à tous les possibles.
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Se pourrait-il que ces dessins constituent un empire de signes ? De signes ayant abandonné tout référent (ce qui se présente là comme chaise ou nez, par exemple, se trouvant aussitôt écartés de ce qu'ils représentent) ; de signes étant à ce point congédiés de que qu'ils peuvent bien signifier qu'ils n'en sont plus que des signifiants à peu près vides. À cet égard, quel autre titre que ce fjghj pouvait ici convenir ? Un signifiant absolument imprononçable et se refusant à dévoiler, avec obstination, qu'il ne recèle rien. En ce sens il nous faudrait aussi renoncer pour de bon à rechercher dans ces dessins la forme d'une narration, aussi bien dans leur succession qu'à l'intérieur de chacun d'eux, en sorte que ces dessins seraient peut-être à regarder comme une suite d'aphorismes d'une cocasserie troublante, à la manière d'un Lichtenberg, quand celui-ci conçoit, par exemple, un couteau sans lame auquel manque le manche. Toutefois, en aucune manière, il ne saurait être question d'une sorte de sabotage, même de détournement, mais plutôt d'une prouesse esthétique bien plus concise que simple, bien plus soucieuse et pénétrante qu'originale, celle d'un art qui consiste à forcer le trait (le trait noir, épais, de Guillaume Chauchat, qui se présente aussi comme trait d'esprit) seule trace à se suffire et nous faire signe.
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Dans cet album, un enfant va défier sa peur de la nuit, peut-être aussi de l'eau, et affronter l'irrationnel pour retrouver son doudou disparu.Tout commence par une disparition mystérieuse : le doudou de Georges tombe dans une flaque d'eau bleue et lorsque l'enfant y plonge la main : rien, la flaque est sans fond. Comment expliquer à ses parents cet évènement étrange ? Georges préfère se taire et attendre la nuit pour mettre son plan à exécution. Une fois sûr que la maison est endormie, il part vers la cuisine pour transformer son petit sac à dos en kit de survie : tablette de chocolat, biscuit, reste de clafoutis, pot de miel, dinette complète... bref le strict nécessaire pour survivre en pleine nuit.
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Fesse - Culligrammes et filles de fer est un livre de calligrammes. De cul !
Rappelons-en d'office aux élèves distraits la définition (en remerciant Wikipedia) : « Un calli-gramme est un poème ou un mot dont la disposition graphique sur la page forme un dessin, généralement en rapport avec le sujet du texte. » Qu'en est il donc de Fesse ?
Il est donc ici bien question de fesses, de vagin et de popotins. Mais - rassurons la bourgeoisie effarouchée - sous la forme la plus chic et raffinée qui soit : Guillaume Chauchat dépasse aisé-ment la représentation gênante de turgescences obscènes d'un trait de plume virtuose et facé-tieux. En contrepoint des calligrammes, le livre propose également des photos de sculptures de Chauchat, qui façonne de curieuses Venus callipyges en fil de fer.
Ludo-pornographique, Fesse est une invitation au jeu : l'émoi se cache. Mais ou` ? Ah oui, là : je le vois se dresser ! La récompense est à la hauteur de l'enjeu.
Comme le dit si bien Lao Tseu : « Quand le sage montre la Lune, le sot regarde le doigt. »
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Un vagabond chantant du blues, un couple d'amoureux sur un banc, un suicidaire au bord d'une falaise... Courtes saynètes, poésies visuelles, personnages qui se croisent et se recroisent pour former la toile de fond du livre : l'introduction s'achève, le récit peut commencer.
Un enfant est dans son lit, à la veille de ses sept ans. Demain, son père l'initiera au rituel qui fait la fortune de sa famille depuis deux cent ans : une formule magique ardue, un louis d'or qui se multiplie. La pression est grande sur les épaules du petit bonhomme. Souhaitons-lui d'éviter le désastre ! Qu'adviendrait-il de lui s'il n'y arrivait pas ? Ou pire, si, par quelque étrange hasard, il n'arrivait à rien d'autre que de transformer l'or en caoutchouc ?
Il se passe des choses est le premier mouvement d'un triptyque élégant et délicat sur le poids du destin familial. On y découvre le travail de Guillaume Chauchat, dessinateur virtuose dont l'économie de moyens souligne avec force la justesse et la sensibilité de ses lignes épurées, dans la lignée d'un Steinberg ou d'un Sempé.
Personnages attachants, drôlerie des situations et poésie fugace construisent son univers fin et cocasse.
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Il se passe des choses Tome 2 ; j'ai fini dans un vase !
Guillaume Chauchat
- 2024
- 29 Novembre 2013
- 9782919242191
Dans le précédent tome, nous avions lu comment le père de Samson le magnifique l'avait initié au rituel qui faisait la fortune de sa famille depuis deux cent ans : une for-mule magique ardue, un louis d'or qui se multiplie. Et nous avions assisté au dé-sastre : écrasé par la pression, il n'avait rien pu faire d'autre que de transformer la fameuse pièce d'or en une balle de caoutchouc. Ce deuxième tome reprend l'histoire plusieurs années plus tard. Samson a appris à maîtriser son caoutchouteux pouvoir, il est devenu magicien. Cette fois, c'est aux affres du mensonge et du couple qu'il va être confronté ; et c'est en suivant les pas d'un vagabond alcoolique et d'un chanteur taci-turne que nous découvrirons cette relecture du mythe de Samson et Dalila.
Même s'il peut parfaitement se lire de façon indépendante, ce livre est le deuxième mouvement du triptyque Il se passe des choses (Sélection Noël Télérama). On y retrouve avec bonheur le travail de Guillaume Chauchat, dessinateur virtuose dont l'économie de moyens souligne avec force la justesse et la sensibilité de ses lignes épurées, dans la lignée d'un Steinberg ou d'un Sempé. Personnages attachants, drôle-rie des situations et poésie fugace construisent son univers fin et cocasse.
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Courtes saynètes, poésies visuelles, personnages qui se croisent et se recroisent forment la toile de fond de Il se passe des choses, tryptique que clôt aujourd'hui Guillaume Chauchat.
Le premier opus mettait en scène un enfant à la veille de ses sept ans. Initié par son père au rituel qui faisait la fortune de sa famille : une formule magique ardue, un louis d'or qui se multiplie... Nous avions assisté au désastre : écrasé par la pression, il n'avait rien pu faire d'autre que de transformer, par quelque étrange et hasardeuse déformation, la fameuse pièce d'or en caoutchouc. Dans le deuxième livre, devenu adulte et ayant appris à maîtriser son caoutchouteux pouvoir, l'enfant devint magicien. Et cette fois, c'est aux affres du mensonge et du couple qu'il était confronté, dans une relecture brillante, concise et élégante, du mythe de Samson et Dalila. Dans ce troisième tome, cette fable sur le poids de l'héritage se clôt par un retour aux origines de la saga : la véritable histoire de l'ancêtre ayant « trouvé » la pièce et la formule magique nous est révélée. Héritier moderne de Saul Steinberg pour le dessin et d'Alexandre Calder pour la sculpture, Guillaume Chauchat explore depuis quelques années les possibilités de la ligne, tant avec l'encre et la plume qu'avec sa pratique de la sculpture en fil de fer. Son univers est peuplé de signes et de symboles, matérialisant la pensée et les sentiments. Toujours poétique et délicat, il est un fier représentant du dessin d'idée qui avait peu à peu disparu du paysage.
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On ne sait pas tellement à quoi joue ce tout petit garçon. Il est si minuscule qu'il peut se cacher partout. Sous une feuille, dans une chaussure, sous un tapis, dans une chevelure. Tous ceux qui l'aiment le savent, alors personne ne le cherche vraiment. Mais un jour, il se cache pour de bon, et c'est la panique, même les pompiers sont mobilisés pour le retrouver. Quand il sort enfin de sa cachette, c'est trop tard ! Il n'y a plus personne pour l'accueillir. C'est tout de même rageant ! Où sont-ils passés ? Et s'ils avaient laissé un message ?
À partir de 3 ans
Grand format 13.50 €Épuisé
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Objet 2.50 €
Épuisé
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Une histoire pour les enfants qui finit mal ? Voilà qui n'est pas banal. Mais qu'en pensent les intéressés ? C'est ce que s'est demandé Guillaume Chauchat une fois terminée son histoire courte de poussins musiciens que le roi Lion jette dans une marmite bouillante parce que leur musique ne lui plaît pas. Maman Poule et Papa Crocodile semblent avoir perdu leurs petits protégés pour toujours. Alors huit vrais enfants, âgés de cinq à huit ans, ont proposé des suites et de nouvelles fins à ce tragique récit. Et Guillaume Chauchat a mis ces nouveaux récits en images.
Car les jeunes scénaristes, non seulement ne se sont pas laissé désespérer par l'horrible sort des petits poussins, mais au contraire ont fait preuve d'une imagination débridée, sans concession et surtout extrêmement drôle. Un album jubilatoire et joyeux ! -
"Un nisou c'est avec le nez, un pisou c'est avec le pied. Un doigt-de-pisou c'est avec l'orteil, un fissou c'est avec la fesse. Un bisou c'est avec la bouche." Un lisou c'est pour celles et ceux qui aiment les livres et les bisous.
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Les collectionneurs
Adrien Parlange, Guillaume Chauchat
- Albin Michel
- 14 Septembre 2016
- 9782226328281
Le collectionneur dont il est question dans ce livre, n'a pour passion ni les timbres, ni les pièces, ni même les trèfles à quatre feuilles. Non, ce qui l'intéresse et ce à quoi il consacre sa vie, ce sont les flèches. Pas n'importe quelles flèches : celles qui indiquent la droite. De l'autre côté de la rue, son voisin trouve cette manie ridicule, pour la bonne raison qu'il est lui-même collectionneur de flèches, mais celles qu'il affectionne montrent la gauche.
Lorsqu'un jour, dans une brocante, les hommes se trouvent nez à nez, tous deux sont alors persuadés que la flèche extraordinaire qui se trouve à leurs pieds leur revient de droit, car, bien entendu, selon le côté où l'on se trouve, celle-ci marque la droite... ou la gauche. Les deux collectionneurs n'ont d'autre choix que de partager leur trouvaille et de devenir ami...
Grand format 14.90 €Sur commande
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Europe de l'Ouest, au coeur d'un 12ème siècle rude, tourmenté par l'hiver, une petite fille perdue trouve refuge auprès d'un des guerriers les plus violents de son époque.
Rien de tout ce qu'il a vécu jusqu'à présent, aucun de ses entraînements, aucun de ses combats ne l'a préparé à cette rencontre. Il devra faire appel à un ancien ennemi pour servir de lien entre leurs silences. Trois coeurs solitaires, chacun à sa manière, contraints de cheminer ensemble et de partager leurs blessures passées et à venir, pour tenter de faire un peu mieux que survivre.
Pourtant, plus que la faim et le froid, plus que les brigands et les fanatiques, plus que les forêts sombres, les cités hostiles et les murs infranchissables, ce sont leurs propres peurs, leurs incompréhensions mutuelles et leurs préjugés qu'ils devront surmonter.
Et c'est dans leurs coeurs usés qu'ils puiseront, qui sa rage de survivre, qui son appétit de vivre, et entraîneront le lecteur dans une épopée tumultueuse et émouvante.