Filtrer
jacques fredet
-
Diagnostic des structures dans les bâtiments d'habitation anciens
Jacques Fredet
- Le Moniteur
- Reference Technique
- 25 Avril 2018
- 9782281141955
Avant toute rénovation ou réhabilitation importante, un diagnostic est indispensable afin d'anticiper les difficultés techniques spécifiques aux bâtiments anciens.
Le Guide du diagnostic des structures dans les bâtiments d'habitation anciens décrit les connaissances scientifiques et pratiques nécessaires à l'analyse structurelle des bâtiments résidentiels courants construits avant 1914 et l'usage massif du béton armé.
La reconnaissance du type de bâtiment s'effectue selon une méthode éprouvée et explicitée pas à pas dans la première partie de l'ouvrage, à l'aide de nombreuses planches tirées de traités anciens, de figures et de photographies actuelles.
La deuxième partie expose les spécificités des principaux ouvrages de structure (murs en maçonnerie, balcons, fondations, voûtes, pans de bois, pans de fer, combles, planchers et escaliers), avec le détail des calculs de vérification de la capacité portante de chacun d'eux.
La troisième partie analyse les désordres structurels courants (fissurations, tassements, flambages, éclatements, ruptures, pourrissements, etc.) pour parachever l'analyse du bâti.
Enfin la dernière partie récapitule la démarche de diagnostic et la méthode de vérification de la stabilité, illustrées de figures, de diagrammes et d'une étude de cas détaillée.
Une annexe fournit les caractéristiques des matériaux (bois, chaux, pierre naturelle, plâtre, cuivre, plomb, zinc, etc.) selon leur époque de mise en oeuvre.
Enrichie de nombreux documents graphiques, photos et schémas, cette nouvelle édition s'adresse aux maîtres d'ouvrage, maîtres d'oeuvre, entrepreneurs et à tous les intervenants du bâti ancien qui cherchent à identifier les types d'ouvrages et leurs caractéristiques techniques ou qui souhaitent acquérir la méthode du diagnostic de la structure bâtie. -
Architecture : mettre en forme et composer Tome 5 ; catégories de la mise en forme dessinée du projet d'architecture : planches
Jacques Fredet
- La Villette
- 8 Novembre 2018
- 9782375560105
Énoncées depuis vingt siècles et réactualisées à la Renaissance, les catégories d'utilitas, de firmitas et de venustas (utilité, solidité et beauté) forment le cadre conceptuel pour penser et concevoir l'architecture occidentale. Cette trilogie est suffisamment souples pour intégrer les expériences accumulées au fil du temps, et ouvertes aux apports de chaque époque tout comme aux paroles singulières des architectes.
La catégorie d'utilitas renvoie aux besoins fondamentaux de l'habitation humaine. Elle se rapporte aux dispositions spatiales et matérielles qui permettent à un bâtiment d'être adapté à sa destination, à son usage, soit à ce que l'on appelle aujourd'hui sa fonction.
La catégorie de firmitas est celle des matériaux mise en oeuvre. À ce titre elle s'ancre profondément dans l'économie. La classification morphologique des ouvrages de construction, inséparables de leurs systèmes techniques, est abordée au regard de leur capacité à contenir de l'espace habité.
La catégorie du venustas est la plus complexe des trois et pose d'emblée la question des finalités de l'architecture. Elle est reliée au concept de « modernité » dont l'évolution du sens au cours du XXe siècle mérite un examen attentif.
-
Types courants de l'architecture mineure parisienne
Jacques Fredet
- La Villette
- 5 Novembre 2020
- 9782375560297
30 millions de touristes se rendent chaque année à Paris pour visiter ses prestigieux monuments. Mais on oublie que cette ville est riche aussi de ses immeubles ordinaires qui en constituent le paysage quotidien, si apprécié du flâneur. Cet ouvrage rend justice à ce patrimoine mineur et invisible qui compte plusieurs types identifiables depuis la fin du Moyen-Âge, jusqu'au XXe siècle.
-
Architecture : mettre en forme et composer Tome 3 ; le dessin d'architecture : composer, décomposer, recomposer
Jacques Fredet
- La Villette
- 23 Août 2018
- 9782375560075
Une veritable somme de connaissances, au sens encyclopédique du terme, sur le dessin d'architecture.
-
Architecture : mettre en forme et composer Tome 7 ; catégories de Vitruve et d'Alberti
Jacques Fredet
- La Villette
- 8 Novembre 2018
- 9782375560129
Énoncées depuis vingt siècles et réactualisées à la Renaissance, les catégories d'utilitas, de firmitas et de venustas (utilité, solidité et beauté) forment le cadre conceptuel pour penser et concevoir l'architecture occidentale. Cette trilogie est suffisamment souples pour intégrer les expériences accumulées au fil du temps, et ouvertes aux apports de chaque époque tout comme aux paroles singulières des architectes.
La catégorie d'utilitas renvoie aux besoins fondamentaux de l'habitation humaine. Elle se rapporte aux dispositions spatiales et matérielles qui permettent à un bâtiment d'être adapté à sa destination, à son usage, soit à ce que l'on appelle aujourd'hui sa fonction.
La catégorie de firmitas est celle des matériaux mise en oeuvre. À ce titre elle s'ancre profondément dans l'économie. La classification morphologique des ouvrages de construction, inséparables de leurs systèmes techniques, est abordée au regard de leur capacité à contenir de l'espace habité.
La catégorie du venustas est la plus complexe des trois et pose d'emblée la question des finalités de l'architecture. Elle est reliée au concept de « modernité » dont l'évolution du sens au cours du XXe siècle mérite un examen attentif.
-
Architecture : mettre en forme et composer Tome 6 ; catégories de Vitruve et d'Alberti
Jacques Fredet
- La Villette
- 8 Novembre 2018
- 9782375560112
Énoncées depuis vingt siècles et réactualisées à la Renaissance, les catégories d'utilitas, de firmitas et de venustas (utilité, solidité et beauté) forment le cadre conceptuel pour penser et concevoir l'architecture occidentale. Cette trilogie est suffisamment souples pour intégrer les expériences accumulées au fil du temps, et ouvertes aux apports de chaque époque tout comme aux paroles singulières des architectes.
La catégorie d'utilitas renvoie aux besoins fondamentaux de l'habitation humaine. Elle se rapporte aux dispositions spatiales et matérielles qui permettent à un bâtiment d'être adapté à sa destination, à son usage, soit à ce que l'on appelle aujourd'hui sa fonction.
La catégorie de firmitas est celle des matériaux mise en oeuvre. À ce titre elle s'ancre profondément dans l'économie. La classification morphologique des ouvrages de construction, inséparables de leurs systèmes techniques, est abordée au regard de leur capacité à contenir de l'espace habité.
La catégorie du venustas est la plus complexe des trois et pose d'emblée la question des finalités de l'architecture. Elle est reliée au concept de « modernité » dont l'évolution du sens au cours du XXe siècle mérite un examen attentif.
-
Architecture : mettre en forme et composer Tome 4 ; catégories de la mise en forme dessinée du projet d'architecture
Jacques Fredet
- La Villette
- 8 Novembre 2018
- 9782375560099
Énoncées depuis vingt siècles et réactualisées à la Renaissance, les catégories d'utilitas, de firmitas et de venustas (utilité, solidité et beauté) forment le cadre conceptuel pour penser et concevoir l'architecture occidentale. Cette trilogie est suffisamment souples pour intégrer les expériences accumulées au fil du temps, et ouvertes aux apports de chaque époque tout comme aux paroles singulières des architectes.
La catégorie d'utilitas renvoie aux besoins fondamentaux de l'habitation humaine. Elle se rapporte aux dispositions spatiales et matérielles qui permettent à un bâtiment d'être adapté à sa destination, à son usage, soit à ce que l'on appelle aujourd'hui sa fonction.
La catégorie de firmitas est celle des matériaux mise en oeuvre. À ce titre elle s'ancre profondément dans l'économie. La classification morphologique des ouvrages de construction, inséparables de leurs systèmes techniques, est abordée au regard de leur capacité à contenir de l'espace habité.
La catégorie du venustas est la plus complexe des trois et pose d'emblée la question des finalités de l'architecture. Elle est reliée au concept de « modernité » dont l'évolution du sens au cours du XXe siècle mérite un examen attentif.
-
Architecture : mettre en forme et composer Tome 11 ; vues et lumières, parcours spatio-temporels : planches
Jacques Fredet
- La Villette
- 11 Avril 2019
- 9782375560167
La vue et la lumière sont des facteurs difficilement dissociables qui s'exercent simultanément. La vue est principalement dépendante de l'observateur avec ses composantes subjectives et objectives, alors que la lumière existe indépendamment de lui ; mais elle ne peut être appréciée que par lui, un phénomène qui nous ramène au sujet qui observe et explore visuellement l'espace bâti et habité, en position fixe ou en se déplaçant. Percevoir une forme par les sens et la représenter, graphiquement ou en maquette, est un processus actif qui implique une interprétation mettant en jeu mémoire et intellect. Cela résulte d'une suite d'opérations en partie conscientes et réfléchies, en partie spontanées, avec fréquemment une interprétation qui anticipe le phénomène de perception proprement dit.
Est abordé ensuite le thème des parcours spatio-temporels caractéristiques de certains dispositifs classiquesde l'architecture occidentale tels que les enfilades et les séquences urbaines « à plusieurs mains », comme on peut l'expérimenter en traversant un secteur du centre historique de Paris qui s'étend des anciennes Halles centrales jusqu'à la place de l'Odéon. Le jardin d'agrément offre quant à lui un vaste domaine de références de procédés scéniques exploités. Il offre un exercice, au-delà de l'utile, où l'on peut juger de la capacité d'imagination symbolique et du sens pratique de leurs concepteurs.
Trois exemples canoniques sont étudiés :
- un jardin de la Renaissance tardive, la Villa d'Este à Tivoli, réalisé au milieu du xve siècle dans la lignée du Songe de Poliphile. Il exploite le thème de l'eau domestiquée sous toutes ses formes ;
- les subtilités d'un jardin de tradition sino-japonaise, l'ermitage de Katsura, unique en son genre, autant par les suites de maisons de thé qu'il propose dans un parcours autour d'une grande pièce d'eau que dans la disposition de la résidence qui les commande, par décalages obliques dits en « vol d'oies » ;
- un jardin préromantique d'inspiration anglo-chinoise, très à la mode au cours des dernières décennies des Lumières parisiennes, en symbiose avec la maison Caron de Beaumarchais aménagée au voisinage de la Bastille.
-
Architecture : mettre en forme et composer Tome 10 ; vues et lumières, parcours spatio-temporels
Jacques Fredet
- La Villette
- 11 Avril 2019
- 9782375560150
-
Architecture : mettre en forme et composer Tome 9 ; le concept d'espace, manières d'élaborer une forme : planches
Jacques Fredet
- La Villette
- 11 Avril 2019
- 9782375560143
Absent des traités d'architecture jusqu'au xixe siècle mais promu par les avant-gardes, le terme « espace », compris comme espace bâti et habité, possède différentes significations. Nous avons retenu l'une d'entre elles à partir de son expérimentation pratique ; celle de « lieu plus ou moins délimité où l'on peut se situer ». Une seconde acception, plus abstraite et conceptuelle, considère comme espace « ce qui est entre les limites », c'est-à-dire l'intervalle laissé « vide » entre les limites ? celles-ci étant plus ou moins matérialisées. Il s'agit d'un intervalle qui à la fois sépare et relie lesdites limites.
L'élaboration du projet d'architecture apparaît comme une manière progressive de lever l'indétermination de ses propres limites spatiales. La notion de surface-limite, dite encore surface délimitante, introduite précédemment dans l'étude des propriétés euclidiennes et topologiques montre ici sa valeur opératoire dans toute approche morphologique. Le mode d'expression des surfaces délimitantes peut se faire par « extension » ou par « séparation », ce qui permet d'exploiter l'épaisseur de l'enveloppe habitable en distinguant deux genres de surfaces-limites, extérieures et intérieures, qui ne coïncident pas nécessairement.
Les deux modes fondamentaux d'expression architectonique de ces limites se font par masses bâties et par intervalles non bâtis. Ils sont développés dans deux exemples canoniques : la Villa Almerico de Palladio et un projet de maison à trois cours conçu par Mies van der Rohe.
Après une présentation « raisonnée » du processus de mise en forme, l'auteur propose deux manières de faire qui peuvent être pratiquées tour à tour : découper une même forme (partition) et réunir entre elles plusieurs formes (ajout, addition). Pour conclure, sont introduites et commentées les figures usuelles de la composition : figures linéaires, directionnelles ou centralisées, ainsi que les grilles coordonnées et les groupements de voisinage (clusters). Ces modes opératoires sont déclinés à l'aide d'une soixantaine d'études de cas puisés dans l'ère préindustrielle comme dans le xxe siècle.
-
Architecture : mettre en forme et composer Tome 8 ; le concept d'espace, manières d'élaborer une forme : planches
Jacques Fredet
- La Villette
- 11 Avril 2019
- 9782375560136
L'espace habité est investi, vécu, approprié, mémorisé de façon sélective. Il mobilise les trois catégories vitruviennes avec des poids différents. L'auteur expose plusieurs manières de découper ou d'unir les formes entre. Après une présentation « raisonnée » du processus de mise en forme, l'auteur propose deux manières de faire que l'on peut pratiquer tour à tour : découper une même forme (partition) et réunir entre elles plusieurs formes (ajout, addition).
Certains thèmes omniprésents dans le processus de mise en forme et de composition architecturale possèdent une valeur particulière parce qu'ils jalonnent l'histoire d'un pays, d'une époque, pour s'ancrer dans une mémoire collective, une civilisation. Ceux qui sous-tendent l'évolution de l'architecture occidentale permettent d'examiner un certain nombre de matérialisations courantes des limites spatiales du bâti telles qu'elles apparaissent à la fin du processus de mise en forme. Parmi celles-ci, les rapports entre les concepts classiques de masse bâtie et d'intervalle non bâti sont décisifs dans une démarche euristique qui puisse contribuer à équiper l'oeil, la main et la capacité d'investigation spatiale du projeteur. Ces deux modes fondamentaux d'expression architectonique des limites sont développés en détail avec deux exemples caractéristiques : la Villa Almerico de Palladio et un projet de maison à trois cours conçu par Mies van der Rohe.
-
Architecture : mettre en forme et composer Tome 13 ; continuum spatial, perspective inversée : planches
Jacques Fredet
- La Villette
- 22 Août 2019
- 9782375560181
-
Architecture : mettre en forme et composer Tome 12 ; continuum spatial, perspective inversée
Jacques Fredet
- La Villette
- 22 Août 2019
- 9782375560174
La notion de " continuum spatial " est un mode d'organisation de l'espace rendu possible notamment par l'usage d'ossatures métalliques puis en béton armé autorisant une certaine autonomie des enveloppes par rapport à la structure bâtie. Il ne doit pas être seulement envisagé sous son seul aspect formel et ses effets plastiques, mais aussi comme une façon d'habiter l'espace avec des pratiques spécifiques. Les limites entre les intérieurs habités et le contexte extérieur commencent à s'estomper. Un mode de vie nouveau ouvre la voie à un processus de dissolution entre domaines privé et public.
Les caractères associés aux anciennes manières de définir l'espace, notamment résidentiel, par pièces distinctes et séries de plans se succédant dans une enfilade, disparaissent au profit de mise en continuité des parois-limites des pièces entre elles. De nouvelles enveloppes spatiales introduisent et mettent en valeur des suites modulables de vues, de lumières ou de passages entre les intérieurs et les extérieurs, avec une dématérialisation partielle de ces enveloppes tirant parti de correspondances d'alignements, de l'implicite à l'explicite. Les rapports plein-vides, les jeux de lumières directes ou réfléchis, les distributions sont effectivement modifiés.
L'auteur distingue deux types d'opération pour décrire et analyser ce mode d'organisation en " continuum " : la décomposition et la fusion. Le pavillon de Barcelone de Mies van der Rohe (1929) et l'orphelinat d'Aldo van Eyck (1959) sont des références de décomposition contrôlée où les architectes utilisent un principe de dissociation et de compénétration des limites avec apparition d'espaces intermédiaires et des effets alternés d'ouverture et de fermeture. Le pavillon de la Finlande d'Alvar Aalto pour l'Exposition universelle de New York (1939) et la maison Duncan de Bruce Goff (1965-1967) déclinent des procédés de fusion. Ce mode exploite un jeu de déformations continues des parois sur le thème de l'ondulation dont les replis donnent lieu à des effets divers entre enveloppes internes et externes. -
Architecture : mettre en forme et composer Tome 2 ; trois études de cas : planches
Jacques Fredet
- La Villette
- 23 Août 2018
- 9782375560044
On a souvent discouru sur leur contenu des activités, sur la manière de bâtir, sur le contexte de leur apparition mais rarement sur la mise en forme de bâtiments. Or ce qui fait la spécificité de cet art de la combinatoire c'est le travail de mise en forme, de conjuguer des éléments hétérogènes bref ce qu'on appelle couramment créer alors que le terme approprié est composer.
Quelques 380 planches spécialement dessinées servent une telle démonstration.
Dans ce volume, les planches montrent les plans et les tracés de trois bâtiments:
Maison Fisher, Louis I. Kahn.
Villa Müller, Adolf Loos et Karel Lotha.
Projet pour une résiedence à Avignon, François Franque.
-
Architecture : mettre en forme et composer ; trois études de cas
Jacques Fredet
- La Villette
- 23 Août 2018
- 9782375560037
L'architecture comme l'aventure de la composition est ici restituée à l'aide de l'analyse approfondie d'un certain nombre d'études pour lesquelles l'auteur étudie leur morphologie architecturale, révèle les différentes géométries qui la sous-tendent et les tracés qui ont servi à l'architecte pour les concevoir.
-
Mettre en forme et composer le projet d'architecture Tome 1 et Tome 2
Jacques Fredet
- Fario
- 13 Janvier 2016
- 9791091902212
Ce livre aborde un sujet peu traité, parfois malmené : la mise en forme de bâtiments, quels qu'ils soient. On a souvent discouru sur leur contenu d'activités, la manière de les bâtir, l'histoire de leur apparition ou de leur destruction, mais rarement sur ce qui fait la spécificité des connaissances de celui ou de ceux qui les ont conçus. Mettre en forme implique l'action de composer dans tous les sens de ce mot qui diffère de ce qu'on appelle trop souvent créer. Il n'y a qu'une part modeste d'invention dans la plupart des travaux d'un architecte.
Les principes, concepts, opérations de base de la mise en forme et de la composition sont introduits par le truchement du dessin d'architecture en tant que mode codifié (un ensemble coordonné de projections orthographiques) pour explorer et représenter un projet ou un bâti préexistant selon une faculté à composer que l'oeil peut acquérir lorsqu'il est associé à la main, comme cela s'est fait tout au long de l'ère désormais qualifiée de « pré-numérique ». Délibérément, il n'y a pas de photographies dans cet ouvrage. Les thèmes sont exposés en partant de l'intérieur du champ considéré, dans son propre langage dessiné et discursif, parfois prétendu « savant » - modérément, pensons-nous. Trois cents soixante-neuf planches - réparties en deux volumes, chacun de ces volumes associé à un volume de texte - accompagnent le texte tout en pouvant être consultées à l'écart de celui-ci. Elles offrent une trame complémentaire et autonome qui s'adresse prioritairement aux personnes qui s'adonnent régulièrement audit dessin en tant que langage graphique, pratique et symbolique. Elles renvoient à un certain nombre d'études de cas développées dans les huit parties de l'ouvrage et puisés dans la période contemporaine ainsi que dans les époques préindustrielles. On y verra aussi qu'un dessin d'architecture, quoiqu'objectif et exhaustif, n'est pas réaliste et n'a pas à l'être.
L'auteur esquisse le champ de ce qu'il appelle morphologie architecturale, notamment les différentes géométries qui la sous-tendent en utilisant une méthode des tracés, présentée et développée dès le début, avec trois monographies (Maison Fisher de Louis I. Kahn, Villa Müller d'Adolf Loos, Projet de résidence extrait de l'Encyclopédie). Il précise ensuite ce qu'il entend par catégories architecturales, morphologiques et vitruviennes. Ce faisant, il s'attaque à l'idéologie qui sous-tend la production actuelle du bâti, le fonctionnalisme, et remet à leurs places certaines esthétiques qui en dérivent, notamment celle de la vérité de la construction. Les différentes acceptions du mot « espace bâti » sont ensuite précisées, après quoi les opérations élémentaires de la composition sont introduites et développées dans des exemples qui leurs conviennent. Un accent est mis sur les parcours spatiotemporels avec un aperçu sur la composition de trois jardins célèbres (Villa d'Este, Ermitage de Katsura, Maison Beaumarchais).
Quant à l'industrialisation en cours du travail intellectuel de ceux qui mettent effectivement en forme le bâti, elle est analysée par rapport au phénomène de prolifération des partisans de l'industrie du numérique dans leur tentative d'asseoir une nouvelle bureaucratie planétaire.
Finalement, l'ouvrage surgit sous le regard d'un lecteur surpris de voir que sous la plage où semble s'être échoué le génie de l'architecture on trouve une quantité de pavés. Que va-t-il en faire ? Plongé dans une lecture qui donne au jugement l'occasion de s'exercer, le valeureux n'est donc pas obligé de souscrire au point de vue de l'auteur. Mais pour le réfuter, il lui faudra affûter ses arguments. C'est déjà ça.
-
Mettre en forme et composer le projet d'architecture Tome 3 et Tome 4
Jacques Fredet
- Fario
- 13 Janvier 2016
- 9791091902229
Ce livre aborde un sujet peu traité, parfois malmené : la mise en forme de bâtiments, quels qu'ils soient. On a souvent discouru sur leur contenu d'activités, la manière de les bâtir, l'histoire de leur apparition ou de leur destruction, mais rarement sur ce qui fait la spécificité des connaissances de celui ou de ceux qui les ont conçus. Mettre en forme implique l'action de composer dans tous les sens de ce mot qui diffère de ce qu'on appelle trop souvent créer. Il n'y a qu'une part modeste d'invention dans la plupart des travaux d'un architecte.
Les principes, concepts, opérations de base de la mise en forme et de la composition sont introduits par le truchement du dessin d'architecture en tant que mode codifié (un ensemble coordonné de projections orthographiques) pour explorer et représenter un projet ou un bâti préexistant selon une faculté à composer que l'oeil peut acquérir lorsqu'il est associé à la main, comme cela s'est fait tout au long de l'ère désormais qualifiée de « pré-numérique ». Délibérément, il n'y a pas de photographies dans cet ouvrage. Les thèmes sont exposés en partant de l'intérieur du champ considéré, dans son propre langage dessiné et discursif, parfois prétendu « savant » - modérément, pensons-nous. Trois cents soixante-neuf planches - réparties en deux volumes, chacun de ces volumes associé à un volume de texte - accompagnent le texte tout en pouvant être consultées à l'écart de celui-ci. Elles offrent une trame complémentaire et autonome qui s'adresse prioritairement aux personnes qui s'adonnent régulièrement audit dessin en tant que langage graphique, pratique et symbolique. Elles renvoient à un certain nombre d'études de cas développées dans les huit parties de l'ouvrage et puisés dans la période contemporaine ainsi que dans les époques préindustrielles. On y verra aussi qu'un dessin d'architecture, quoiqu'objectif et exhaustif, n'est pas réaliste et n'a pas à l'être.
L'auteur esquisse le champ de ce qu'il appelle morphologie architecturale, notamment les différentes géométries qui la sous-tendent en utilisant une méthode des tracés, présentée et développée dès le début, avec trois monographies (Maison Fisher de Louis I. Kahn, Villa Müller d'Adolf Loos, Projet de résidence extrait de l'Encyclopédie). Il précise ensuite ce qu'il entend par catégories architecturales, morphologiques et vitruviennes. Ce faisant, il s'attaque à l'idéologie qui sous-tend la production actuelle du bâti, le fonctionnalisme, et remet à leurs places certaines esthétiques qui en dérivent, notamment celle de la vérité de la construction. Les différentes acceptions du mot « espace bâti » sont ensuite précisées, après quoi les opérations élémentaires de la composition sont introduites et développées dans des exemples qui leurs conviennent. Un accent est mis sur les parcours spatiotemporels avec un aperçu sur la composition de trois jardins célèbres (Villa d'Este, Ermitage de Katsura, Maison Beaumarchais).
Quant à l'industrialisation en cours du travail intellectuel de ceux qui mettent effectivement en forme le bâti, elle est analysée par rapport au phénomène de prolifération des partisans de l'industrie du numérique dans leur tentative d'asseoir une nouvelle bureaucratie planétaire.
Finalement, l'ouvrage surgit sous le regard d'un lecteur surpris de voir que sous la plage où semble s'être échoué le génie de l'architecture on trouve une quantité de pavés. Que va-t-il en faire ? Plongé dans une lecture qui donne au jugement l'occasion de s'exercer, le valeureux n'est donc pas obligé de souscrire au point de vue de l'auteur. Mais pour le réfuter, il lui faudra affûter ses arguments. C'est
-
-
-
Guide du diagnostics des structures dans l'habitation ancienne
Jacques Fredet, Jean-christophe Laurent
- Le Moniteur
- Moniteur Technique
- 8 Mai 2013
- 9782281195316
Avant toute rénovation ou réhabilitation importante, un diagnostic est indispensable afin d'anticiper les difficultés techniques spécifiques aux bâtiments anciens. Le Guide du diagnostic des structures décrit les connaissances scientifiques et pratiques nécessaires à l'analyse structurelle des bâtiments résidentiels courants construits avant l'usage massif du béton armé (avant 1914). Ainsi, la reconnaissance du type de bâtiment s'effectue selon une méthode éprouvée et explicitée pas à pas dans la première partie de l'ouvrage, à l'aide de très nombreuses planches tirées de traités anciens et de photographies actuelles. La deuxième partie expose les spécificités des principaux ouvrages de structure (murs en maçonnerie, balcons, fondations, voûtes, pans de bois, pans de fer, planchers, escaliers, charpentes des combles), avec le détail des calculs de la vérification de la capacité portante de chacun d'eux. La troisième partie analyse les désordres structurels courants (fissurations, tassements, affaissements, cisaillements, flambages, éclatements, ruptures, déliaisonnements, pourrissements, etc.) pour parachever l'analyse du bâti. Enfin la dernière partie récapitule, pour chaque ouvrage, la démarche de diagnostic et la méthode de vérification de la stabilité, illustrées de schémas de calcul et d'une étude de cas. Une annexe fournit les caractéristiques des matériaux (bois, chaux, pierre naturelle, plâtre) et en particulier des métaux (aluminium, cuivre, métaux ferreux, plomb, zinc), selon leur époque de mise en oeuvre. Enrichi de nombreux documents graphiques, photos et schémas de calcul, cet ouvrage sans équivalent s'adresse aux maîtres d'ouvrage, maîtres d'oeuvre et ingénieurs qui cherchent à identifier les types d'ouvrages bâtis et leurs caractéristiques techniques ou qui veulent assimiler l'approche permettant de réaliser un diagnostic.