jean pierre le dantec
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Jardins de Paris ; aquarelles
Fabrice Moireau, Jean-pierre Le dantec
- Pacifique
- Aquarelles
- 26 Octobre 2006
- 9782878680966
Si Paris est une ville dense moins bien dotée que d'autres capitales en " espaces verts ", peu nombreuses sont, en revanche, les grandes villes qui, du fait de leur histoire et de leur climat, peuvent se prévaloir d'une aussi riche variété de jardins. Le pittoresque y côtoie la géométrie, les conceptions les plus modernes voisinent avec les tracés et les manières anciennes, et les essences exotiques ont été si bien acclimatées qu'elles sont devenues communes. Ceci sans oublier les innombrables jardins privés, tantôt réduits à une jardinière sur un balcon, tantôt vastes et secrets. Tel est le prodige qu'une culture bi-millénaire a réussi à accomplir : Paris en ses jardins n'est pas moins superbe qu'en ses rues, ses places et ses palais, et Paris sans ses jardins ne serait pas la capitale la plus visitée du monde.
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Histoire contemporaine des paysages, parcs et jardins ; le sauvage et le régulier
Jean-pierre Le dantec, Tangi Le dantec
- Le Moniteur
- 27 Novembre 2019
- 9782281141436
L'art des jardins et des paysages n'a cessé d'opposer les partisans d'une beauté « libre » et « naturelle » à ceux d'une expression fondée sur la rationalité technique et géométrique.
Cet ouvrage richement illustré (photographies, croquis, gravures, etc.) et tout en couleurs entend, expose l'histoire des jardins et du paysage aux époques modernes et contemporaines en démontrant que l'aménagement des parcs et jardins est un art aujourd'hui capital.
Il détaille une réflexion sur son évolution influencée par des courants artistiques majeurs : le néoclassicisme des Duchêne, les jardins d'Espagne et du Maroc avec Forestier, les jardins modernes cubistes ou art déco, Jacques Simon et un renouveau de l'art paysager, etc.
Il dévoile également la dimension expérimentale des jardins et paysages tant en France qu'à l'étranger (formes artistiques nouvelles, techniques horticoles écologiques comme la permaculture ou la phytoremédiation...) au service d'un dessein plus large, visant à la gestion, l'aménagement et la création de paysages.
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Jardins et paysages ; textes critiques de l'Antiquité à nos jours
Jean-pierre Le dantec
- La Villette
- 10 Septembre 2020
- 9782375560242
Alors que la demande de nature dans un monde de plus en plus urbanisé se double d'une prise de conscience des menaces qui pèsent aujourd'hui sur les écosystèmes, l'auteur réunit ici une centaine de textes permettant de porter un regard renouvelé sur l'art des jardins et le paysage. Une telle anthologie interroge un art qui s'estime le plus universel. De l'idée de paradis aux théories modernes du paysage, nombreux sont ceux qui ont tenté de décrire ou de définir tant la nature que le jardin idéal en soulevant autant de questions essentielles : celle de la nature primitive ou artificielle, de son rapport à la culture et au politique, de la création du Beau et du statut qui lui est accordé.
Convoquant Virgile, Boccace, De Serres, La Quintinie, Temple, Rousseau, Girardin, Olmsted, André, Jekyll, Burle-Marx, Page, Mumford, McHarg, Debord, Finlay, Lassus, Tschumi, Clément, Courajoud, Latz, Berque et nombre d'autres penseurs - parfois traduits pour la première fois - l'ouvrage offre une anthologie riche et savante de l'Antiquité à nos jours. Chaque grand cycle temporel est introduit par une synthèse qui propose un état des lieux érudit s'employant à traquer les évolutions au sein des conceptions et doctrines occidentales.
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Un héros ; vie et mort de Georges Guingouin
Jean-pierre Le dantec
- GALLIMARD
- 12 Février 2015
- 9782070148158
Le roman nous fait suivre le destin de Georges Guingouin, figure héroïque et controversée de la Résistance. Cet instituteur laïc et communiste va organiser, dans la forêt limousine, l'un des plus grand maquis de France et finira par libérer Limoges. Pour y parvenir, il doit affronter la police vichyste, la milice et l'armée allemande, mais aussi entrer en conflit avec la direction du parti communiste qui voit en lui un «fou qui vit dans les bois». Dirigeant habilement et avec un grand courage les opérations de sabotage et de soulèvement, il n'obéit qu'à sa conscience et à son intelligence politiques, au mépris des consignes du Parti qui ira jusqu'à envoyer un tueur pour tenter de le liquider. Tout sera mis en oeuvre, pendant et après la guerre, pour que ce grand résistant paie son insoumission. Celui que De Gaulle a défini comme «l'une des plus belles figures de la Résistance» sera fait Compagnon de la Libération, alors que beaucoup d'anciens collaborateurs ou de pseudo-résistants essayaient de le faire passer pour un tueur et un bandit. Maire de Limoges jusqu'en 1946, chassé du Parti en 1952, il redevient instituteur. En février 1954, emprisonné sous de fausses accusations, Georges Guingouin est tabassé par ses gardiens qui le laissent pour mort. Il mettra deux mois à se rétablir, avant d'être libéré. Il meurt en 2005 sans avoir jamais courbé l'échine.
Le récit de cette vie hors du commun se lit comme un roman d'aventures. Il éclaire les tensions d'une violence prodigieuse qui peuvent naître, en période de guerre, entre l'idéalisme révolutionnaire et les intérêts politiques.
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Dans un TGV roulant vers la Bretagne, François Contelec, le narrateur, rencontre un ancien camarade de classe, Pierre-Alain Jézéquel. Les deux hommes ont maintenant plus de soixante ans et leurs retrouvailles font ressurgir le passé. Alors que François est issu d'une famille d'instituteurs communistes, Pierre-Alain était le fils d'un bourgeois d'extrême-droite. Ces antagonismes n'empêchaient pas les deux copains de lycée de passer des vacances ensemble dans les Côtes d'Armor. Dans leur pensionnat breton, ils ont été tous deux très marqués par un jeune professeur de français, Loïc Quéméner.
Nous sommes en 1959. Quéméner, qui a réussi à faire aimer Rabelais et Molière aux plus obtus des cancres, est appelé en Algérie. C'est de là qu'il écrit à ses élèves pour leur faire découvrir la réalité de cette guerre qui ne dit pas son nom. Le professeur trouve la mort au cours d'une opération militaire.
François décide d'enquêter, des décennies après, sur les circonstances du décès de Quéméner.
D'autant que Pierre-Alain, ancien général de l'armée, lui confie des éléments troublants.
Quéméner, résolument hostile à la torture et qui avait le projet de planter une oliveraie dans la région désertique où il était installé, pourrait bien avoir gêné de puissants intérêts locaux...
Écrit dans une langue simple, Le Disparu retrace avec finesse la période de la guerre d'Algérie vécue par des jeunes gens à la fois enthousiastes et naïfs. Jean-Pierre Le Dantec fait le lien entre cette histoire exhumée et la France d'aujourd'hui, qui semble payer les conséquences d'un passé colonial mal assumé.
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Dans ses Remarques sur la langue française (1647), Vaugelas a écrit que le mot jardin est « le plus beau de la langue française ». Est-ce l'étymologie de ce vocable fondé sur l'idée d'enclos, qui lui a valu ce qualificatif ? Souvenons-nous que l'art des jardins était en passe d'acquérir en France, à la suite du Traité du jardinage selon les raisons de la nature et de l'art (1638) de Jacques Boyceau, le statut d'art libéral qui favoriserait l'éclosion d'une pléiade d'artistes, rassemblés autour d'André Le Nôtre, qui lui-même allait dominer pendant un siècle le « jardinisme » occidental.
Jean-Pierre Le Dantec partage l'opinion de Vaugelas, et se range dans l'immense cohorte des amoureux d'un art auquel, depuis presque un demi-siècle, il consacre une part de ses écrits.
L'un de ces derniers, Poétique des jardins (2011), dormait du sommeil paisible d'un ouvrage épuisé. Son auteur s'est convaincu de le réviser et le compléter par de nouveaux essais consacrés à des questions qui n'étaient qu'émergentes au début du siècle, comme celles des jardins « communs », des jardins comme vecteurs de santé, et celle, aujourd'hui essentielle car liée à la crise environnementale et à l'évolution de la pensée philosophique et anthropologique, du « sauvage » dans le jardinisme contemporain. -
Ile-Grande ; un épisode dans la vie ordinaire de Joseph Conrad
Jean-pierre Le dantec
- Editions Dialogues
- Terre Entiere
- 5 Avril 2012
- 9782918135562
Découvrez Ile Grande, le livre de Jean-Pierre Le Dantec. Victime de la malaria, Joseph Conrad est contraint en 1896 d'abandonner la marine pour la littérature devenue désormais "son seul moyen d'existence". Il épouse une jeune secrétaire londonienne prénommée Jessie et se retire avec elle pour écrire, à Ile-Grande. C'est ce séjour de six mois, décisif dans la carrière littéraire de l'auteur de Lord Jim, Typhon ou Au Coeur des ténèbres, qui constitue la trame de ce roman. Dans l'un des lieux les plus sauvages de la côte nord de Bretagne, en proie aux doutes et aux colères, mais aussi parfois aux bonheurs, Conrad s'efforce de venir à bout d'un roman qu'il n'achèvera que vingt années plus tard : La Rescousse. Si, pour donner forme à son récit, Jean-Pierre Le Dantec - qui a habité lui-même un temps à Ile-Grande - a pris appui sur toute la documentation disponible, ce livre n'est pas pour autant un exercice biographique. Brisant le cadre réaliste au nom de la liberté du roman qui permet d'atteindre, selon lui, des vérités plus profondes, Le Dantec "invente des personnages qui ont existé" et tisse entre Conrad et lui des fils, des doutes et des interrogations partagées sur la littérature et la violence du monde moderne.
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Étourdissement : «Trouble caractérisé par une perte momentanée de conscience due à la fatigue, à l'insolation, à l'ivresse ou à toute autre cause, désirée ou non.» Chaque fois à partir d'un angle de vue différent, ce roman raconte trois étourdissements survenus dans l'existence mouvementée du Davidsbund. Née au début des années soixante, cette «ligue des compagnons de David» rassemblait quatre étudiants en architecture (Jacques, Paul, Pierre et Line) et un jeune ouvrier typographe (Jean) autour d'une même passion pour le cinéma, la littérature, la musique, l'art en général et la Révolution. Mais, selon l'auteur de ce livre (qui a connu des étourdissements du même genre), cette ligue a survécu à son mentor, le peintre David Grimbert, célèbre dans les années cinquante à Saint-Germain-des-Prés pour son engagement dans la Résistance et ses activités pré-situationnistes, ainsi qu'à la défunte Gauche prolétarienne où milita le Davidsbund après Mai 68.
On l'aura compris : «étourdissement» est synonyme, ici, d'amour fou.
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«On était au mois de juin et, avec les premières chaleurs, les femmes lisant dans la salle de lecture, dont j'aimais les minces colonnes de fonte et la lumière fine tombant des coupoles, habitaient des corps neufs. Spécialement une rousse au regard perdu et à la peau laiteuse, placée juste en face de moi, qui, chaque fois que je levais les yeux, avait les siens levés eux aussi, et dont je sentais avec une violence délicieuse, cachées sous la table nous séparant, les hanches et les cuisses se mouvoir, tièdes, sous l'étoffe mince d'une robe d'été.»Presque au même instant, dans cette même salle de l'ancienne Bibliothèque nationale, Guillaume, nègre dans l'édition, fait en ouvrant une plaquette éditée par un certain L., membre d'une société savante liée au Muséum, une seconde rencontre, tout aussi imprévue : celle de A. Dès lors, sa vie et le livre qu'il prépare se mettent à balancer entre Paris et l'Afrique, notre époque et le XVIIIe siècle, la traite des nègres et les sans-papiers, l'esprit encyclopédique des Lumières et la gueule de bois post-révolutionnaire, l'embrasement de l'amour et sa crémation.Tout roman n'est-il pas, depuis Don Quichotte, une auberge espagnole aussi confuse que nos vies, un enchevêtrement de noeuds, de plis, d'entrelacs et de coïncidences, une «toile» enfin, où se trament présent et passé, réel et virtuel ?J.-P. L.D.
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«LA VÉRITÉ VOUS AFFRANCHIRA!»«Lorsqu'Il viendra, Lui, l'Esprit de Vérité, Il vous conduira vers toute la Vérité.» - Le Fils de Dieu Jésus -À notre époque, la Promesse de Jésus s'accomplit pour tous ceux qui sont capables de s'ouvrir en toute humilité à la pure Lumière de la Vérité qui descend sur la Terre.Pour ceux-là, le bandeau tombe de leurs yeux éblouis et leur foi peut enfin devenir Conviction.La Conviction est le nom de la Foi vivante qui est le fruit de l'expérience vécue.C'est une expérience de cette nature que l'auteur a vécue lorsque, tel un éclair éblouissant, la Lumière de la Divine Parole a jailli sur son chemin de Damas personnel.Ce livre est donc l'illustration de ce que à quoi parvient une foi libérée de l'oppression du dogme en matière de conviction. La Conviction est alors simplement la reconnaissance de la Vérité.Il n'est de Libération véritable que spirituelle. Par l'affranchissement du dogme, il s'agit de devenir libre en soi-même!