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Littérature
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À la fin des années 1940, dans un Mexico couleur de cauchemar - avec son soleil obsédant, ses étendues de tôles ondulées, sa faune pittoresque et violente -, Lee, alter ego de Burroughs, traîne son mal de vivre de bar en bar, à la fois désespéré, avide et indifférent. Son seul repère?: Allerton, un jeune homme indolent, jaloux de son indépendance, mais aussi secrètement flatté d'être l'objet de la convoitise de Lee. Ensemble, ils se lancent dans une expédition à travers l'Amérique du Sud, à la recherche d'une mystérieuse drogue, le Yage, censée conférer des pouvoirs télépathiques.
Remarquable radiographie d'une détresse sans autre recours que l'écriture, Queer, le deuxième roman de Burroughs, peut se lire comme une « suite » de son mythique Junky. -
Ce livre, longtemps interdit, est devenu culte. Le festin nu est une descente aux enfers - morphine, héroïne, cocaïne, opium ... Sujétion, délivrance et rechute ; tel est le cycle qui constitue l'un des problèmes du monde moderne. Suite d'épisodes enchevêtrés et disparates où se mêlent hallucinations et métamorphoses, clowneries surréalistes et scènes d'horreur à l'état pur, cauchemars et délires poético-scientifiques, érotisme et perversions, le chef-d'oeuvre de William Burroughs est à la fois terrifiant, macabre, comique, et presque insoutenable. Le festin nu a été porté à l'écran en 1991 par David Cronenberg.
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Nouvelle édition en 2017
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Un roman d'anticipation selon Burroughs...
Une bande de garçons adolescents, homosexuels et drogués, sèment le chaos et la destruction partout où ils passent, menaçant de faire sombrer le monde civilisé. Il se pourrait bien que ce futur ressemble étrangement, terriblement, à nos temps présents - même distordu par les images et le style hallucinés de Burroughs, qui entraîne son lecteur jusqu'aux tréfonds les plus insoutenables de la violence, du sadisme et de la pornographie.
Avec une radicalité qui, paradoxalement, finit par confiner à une certaine poésie non dénuée d'humour, William Burroughs nous convie à une vision cauchemardesque de l'avenir et un grand choc littéraire. -
Et les hippopotames ont bouilli vifs dans leurs piscines
William S. Burroughs, Jack Kerouac
- Folio
- Folio
- 31 Octobre 2013
- 9782070453788
Manhattan, été 1944. Autour de Will, serveur dans un bar, et de Mike, marin dans la Marchande, gravite toute une constellation d'amis sans le sou, qui errent dans la chaleur de la ville et se retrouvent lors d'improbables soirées. Parmi eux, Phillip, un gamin de dix-sept ans à la beauté insolente, et Al, la quarantaine un peu pathétique, qui est éperdument amoureux de lui. Partout où va Phil, Al, jamais découragé par les refus du garçon, le suit comme son ombre. Pour lui échapper et par goût de l'aventure, Phil accepte la proposition de son ami Mike : s'embarquer, dès que possible, sur un navire de la marine marchande vers Paris. Mais le départ tant attendu est plusieurs fois reporté.
Livre culte, longtemps resté inédit, Et les hippopotames ont bouilli vifs dans leurs piscines est le premier roman de William S. Burroughs et de Jack Kerouac.
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William S. Burroughs, l'un des « hommes de lettres » les plus novateurs et controversés du XXe siècle, a puisé dès ses débuts la matière de ses livres dans ses échanges épistolaires, qui sont autant de dialogues entre fondateurs de la mythique Beat Generation. La correspondance rassemblée ici couvre une période d'une quinzaine d'années mouvementées : en 1945, Burroughs vit à New York, découvre la drogue qu'il consomme avec Jack Kerouac et Allen Ginsberg, puis poursuit seul son voyage jusqu'au « terminus de la came » ; en 1959, le voici établi à Paris dans le légendaire Beat Hotel, rue Gît-le-Coeur. Il publie enfin Le Festin nu, récit halluciné qui donne à l'écrivain sa réputation scandaleuse, et découvre la technique du cut-up. Entretemps, il aura séjourné au Texas, à Mexico, Lima, Rome, Londres ou encore Tanger.
Véritable plongée au coeur de ses amitiés - en particulier avec Allen Ginsberg - et de son processus d'écriture, ce recueil est un témoignage foisonnant d'une histoire littéraire désormais passée à la postérité. -
En 1959 est publié à Paris Le Festin nu, qui révèle le talent scandaleux de William Burroughs. À l'origine, le manuscrit s'intitulait Interzone. Le Festin nu était le résultat d'un choix parmi le millier de pages d'un matériau que Burroughs répartit ensuite entre La Machine molle, Le ticket qui explosa et Nova Express. Restaient les 175 pages du manuscrit original, qui n'ont été retrouvées qu'en 1984. Celles-ci permettent de reconstituer la genèse d'un des chefs-d'oeuvre de la littérature du XXe siècle.
Ces fragments narratifs, ces lettres inachevées où l'écrivain américain dévoile à son ami Allen Ginsberg les progrès de son cheminement labyrinthique, ces « routines » où domine la figure grise et énigmatique de son double, William Lee, représentent la manifestation la plus pure de l'esprit de Burroughs et sa volonté de faire de l'écriture un moyen d'exploration transgressif de régions mentales encore inexplorées et dangereuses. -
« Ma fréquentation des chats m'a sauvé d'une ignorance crasse et incurable. ».
Dans cet opuscule, William S. Burroughs médite sur l'amitié mystérieuse entre les chats et leurs hôtes humains. Un petit traité amoureux sur les félins domestiques de sa vie qui n'aurait pas déplu à Colette ou Stéphane Mallarmé.
« On dit que les chats sont les animaux les plus éloignés du modèle humain. Cela dépend du genre d'humain auquel vous vous référez, et bien entendu de quels chats. Je trouve parfois les chats incroyablement humains. ».
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Nightmarish and fiercely funny, William Burroughs' virtuoso, taboo-breaking masterpiece Naked Lunch follows Bill Lee through Interzone: a surreal, orgiastic wasteland of drugs, depravity, political plots, paranoia, sadistic medical experiments and endless, gnawing addiction. One of the most shocking novels ever written, Naked Lunch is a cultural landmark, now in a restored edition incorporating Burroughs' notes on the text, alternate drafts and outtakes from the original. 'A masterpiece. A cry from hell, a brutal, terrifying, and savagely funny book that swings between uncontrolled hallucination and fierce, exact satire' Newsweek ' Naked Lunch is a banquet you will never forget' J. G. Ballard
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Lettres de Tanger à Allen Ginsberg
William S. Burroughs
- Christian Bourgois
- Titres
- 18 Octobre 2007
- 9782267019438
« Nous nous connaissons depuis 1945, nous vécûmes ensemble pendant quelques mois en 1953 dans l'idyllique Lower East Side d'avant la guerre du Vietnam entre les avenues B & C dans la 7è Rue Est, que connurent Kerouac, Corso et d'autres amis, où nous avons assemblé le texte des Lettres du Yagé et de Queer et nous avons eu une affaire de coeur. », confie Allen Ginsberg dans sa préface.
De Rome en décembre 1953 à Copenhague en août 1957, le futur auteur du Festin nu écrit à l'auteur de Howl des lettres qui sont des fictions minuscules. Ce n'est pas seulement l'esprit de cet écrivain cosmopolite, dont l'existence est aussi picaresque que ses oeuvres, qui nous est révélée par ces lettres, mais aussi un authentique journal de bord de son écriture.
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Les cités de la nuit écarlate
William S. Burroughs
- Christian Bourgois
- Titres
- 19 Février 2009
- 9782267020182
Les cités de la nuit écarlate est le premier volume de la dernière trilogie composée par William Burroughs. Il précède Parages des voies mortes et les Terres occidentales.
Gérard-Georges Lemaire : « Dans Cités de la nuit écarlate, vous mettez en scène des flibustiers qui parviennent à instaurer, du moins pendant un certain temps, une société utopique. Pouvez-vous me dire comment vous avez tiré parti de l'histoire pour construire cette fiction somme toute "politique" ? » William Burroughs : « Oui, c'est utopique d'un certain point de vue puisque des pirates s'emparent du continent américain et créent le monde qu'ils désiraient. Mais d'autres ne pourront pas les considérer comme ayant des fins purement utopiques...
Dans Havre des saints, j'ai déjà évoqué le commencement de cette histoire. Tous mes livres ne formant qu'un seul livre, les personnages, les situations, les époques, passent des uns aux autres... » (Colloque de Tanger)
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Parages des voies mortes
William S. Burroughs
- Christian Bourgois
- Titres
- 19 Février 2009
- 9782267020175
« "Qui est-ce ?" Il semble que Burroughs pose cette question non seulement à tous ses personnages mais à toutes ses phrases, à tous ses mots. Chacun a la possibilité de se déguiser, de changer, et c'est l'une des raisons pour lesquelles Parages de voies mortes est à tout point de vue excitant. C'est pourquoi aussi le roman peut se terminer comme il commence, à un rien près, un rien qui est burroughsien en diable. » (Mathieu Lindon, Libération) « Le bizarre avoisine le louche, l'ambigu côtoie le marginal, le sens coexiste avec le non-sens, le labyrinthe opère en cercle. Kim Carsons, le narrateur (presque un double de Burroughs), existe-t-il ? Cette lancinante question se pose à chaque page, comme pour nous déconcerter. Narquois, l'auteur se déguise sous la luxuriante apparence du verbe, en même temps qu'il explore pour notre inconfort les zones psychiques les plus interdites. » (Patrick Serex, 24 Heures)
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Naked Lunch (Penguin Clothbound Classics)
William S. Burroughs
- Penguin Books
- 6 Octobre 2016
- 9780241284636
A stunning clothbound edition of William S. Burroughs's cult classic, designed by the acclaimed Coralie-Bickford Smith. Nightmarish and fiercely funny, William Burroughs' virtuoso, taboo-breaking masterpiece Naked Lunch follows Bill Lee through Interzone: a surreal, orgiastic wasteland of drugs, depravity, political plots, paranoia, sadistic medical experiments and endless, gnawing addiction. One of the most shocking novels ever written, Naked Lunch is a cultural landmark, now in a restored edition incorporating Burroughs' notes on the text, alternate drafts and outtakes from the original. 'A masterpiece. A cry from hell, a brutal, terrifying, and savagely funny book that swings between uncontrolled hallucination and fierce, exact satire' Newsweek ' Naked Lunch is a banquet you will never forget' J. G. Ballard
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The Ticket That Exploded
William S (Editor), William S Burroughs
- Penguin Books
- 22 Avril 2014
- 9780141189772
An outrageous hybrid of pulp science fiction, obscene experimental poetry, and manifesto for revolution, this book is a last chance antidote to the virus of lies spread by the ad men and con men of the Nova Mob, a call to arms against those driving our planet toward the point of destruction.
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William S. Burroughs est, avec Jack Kerouac et Allen Ginsberg, l'une des trois grandes figures de la Beat Generation apparue aux Etats-Unis dans les années 1950.
Hormis son premier chef-d'oeuvre, Le Festin nu, publié en France par Gallimard (et adapté au cinéma par David Cronenberg) - presque toute son oeuvre a paru chez Christian Bourgois.
Le Porte-lame - son unique oeuvre encore inédite en français - s'inscrit dans la série des romans qui ont assuré sa popularité en France à partir des années 1970 : Les Garçons sauvages, Les Derniers Mots de Dutch Schutz, etc.
Recourant à la technique du scénario, Burroughs décrit un film imaginaire, tourné à Manhattan en 2014.
Les laboratoires, par purs cynisme et mercantilisme, entravent l'accès aux traitements les plus efficaces. Une médecine clandestine se développe, dont le fonctionnement est calqué sur celui du trafic de drogue, avec ses chimistes, ses revendeurs, ses praticiens, ses patients. Le porte-lame (the blade runner) est celui qui convoie la marchandise illégale dans les rues de la mégapole.
Il y a une puissante ironie à voir le drogué notoire William Burroughs ériger en modèle le trafic de stupéfiants, non plus pour détruire des vies, mais pour les sauver.
Son roman, bref, incisif, excitant, est aussi un magnifique hommage à la ville de New York.
Un bijou inédit de l'un des auteurs culte de l'Amérique d'après-guerre.
Le livre dont le titre original - Blade Runner : A movie - a inspiré celui du film de Ridley Scott (par ailleurs adapté d'un texte de Philip K. Dick).
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La machine molle - Nova Express - Le ticket qui explosa
William S. Burroughs
- Christian Bourgois
- Titres
- 3 Novembre 2011
- 9782267021790
Après avoir achevé Le Festin nu, William Burroughs s'est lancé dans une longue période expérimentale.
Dans la petite chambre du Beat Hotel de la rue Gît-le-Coeur, où il s'est installé, naît le projet d'une oeuvre ambitieuse et risquée qui prend la forme d'un triptyque : La Machine molle, qui paraît en 1961, Le Ticket qui explosa, écrit cette même année, et Nova Express, écrit en 1964. "Je tente de créer une mythologie nouvelle pour l'ère spatiale. Je sens que les vieilles mythologies sont définitivement brisées et ne sont pas adaptées au temps présent", disait Burroughs au sujet de cette trilogie.
Norman Mailer y voyait "un Enfer qui peut-être nous attend, produit final et apogée de la révolution scientifique". Comme Dante et Milton, Burroughs s'est employé à représenter la position de l'homme dans l'univers - une position intenable, déchirante et absurde. -
The Place of Dead Roads
William S. Burroughs
- Adult Pbs
- Modern Classics
- 14 Janvier 2015
- 9780141189796
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Durant les années soixante et soixante-dix, tout en poursuivant son oeuvre de fiction, William Burroughs n'a cessé de publier, dans de nombreux magazines et revues, des communications, des articles, des notes de cours ou de conférences et des brèves fictions qu'il appelle routines. Ce volume en regroupe un choix. La première section contient ses écrits sur Jack Kerouac et ses considérations sur le métier d'écrivain. La deuxième série d'essais rassemble les textes qu'il a consacrés à la littérature du XXe siècle, d'Ernest Hemingway à Graham Greene, de Jean Genet à Samuel Beckett. Il s'interroge sur les fondements de l'art de l'écriture, sur sa méthode, sa finalité, son enseignement et son impact sur le monde actuel.
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En janvier 1953, William Burroughs entreprit une expédition de sept mois dans les jungles d'Amérique du Sud pour y trouver du yage, légendaire plante hallucinogène de l'Amazone. Au-delà d'une étude anthropologique, il en profite pour balayer de son regard satirique les régimes politiques locaux. A partir de ses carnets et des lettres qu'il envoie à Allen Ginsberg, Burroughs compose un récit qui fut dans un premier temps publié dans des magazines. Dans cette nouvelle édition, le professeur Oliver Harris est retourné aux manuscrits d'origine afin de raconter la surprenante genèse du texte et d'établir pour la première fois son importance culturelle dans la quête de cette drogue utilisée par les Indiens. Cette édition comporte également des textes inédits de Burroughs et de Ginsberg, lesquels nous permettent de mieux comprendre les déambulations des deux écrivains dans le monde de l'exploration et de l'écriture.
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Draws the reader into an unmappable textual space, where nothing is true and everything is permitted, to make a total assault on the colonising powers of planet earth that have turned us all into machines.
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Cities of the Red Night
William S. Burroughs
- Adult Pbs
- Modern Classics
- 13 Janvier 2010
- 9780141189932
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Le métro blanc et autres histoires
William S. Burroughs
- Christian Bourgois
- Titres
- 4 Novembre 2010
- 9782267021196
En marge de son oeuvre romanesque, plus connue, Le métro blanc rassemble des textes rares, publiés par Burroughs dans de petits magazines underground éphémères. Ce volume constitue la première vraie tentative de mise en trajectoire de son oeuvre la plus radicale, de ces pages produites à coups de cut-ups et autres procédés d'attaque. En effet, grâce à des propagandistes acharnés comme Jeff Nuttal et Jan Herman, en utilisant des techniques littéraires désormais bien connues, Burroughs a progressivement inventé un contre-journalisme destructeur, avec parasitage et piraterie des tics des grands magazines. Il a mené, sans moyens, une guerilla prolongée contre les messages policiers et politiques, contre les élucubrations des hommes de science qui " sont obligés de rendre les choses réelles pour mettre le grappin dessus ". Minutes to go ; Je me meurs, Mister ?; D'une main lointaine ; Les techniques littéraires de Lady Sutton-Smith ; Arrière-plan technique ; Le jour où les dossiers ont explosé... etc. sont, en somme, autant de contre-textes déversés sur l'horizon culturel occidental comme de l'huile du haut des tours.
Cobble Stone Gardens est un résumé en tourbillon de quelques-uns des thèmes traditionnels de l'auteur, éclairés sous le jour inattendu d'un hommage à la mémoire de ses parents disparus, symbolisés par l'enseigne des jardins de rocaille, le nom du magasin qu'ils tinrent toute leur vie. Les Journaux de retraite regroupent certaines pages arrachées aux carnets journaliers de l'auteur. Il y transcrit, lors d'une retraite, rêves et réflexions, les entrecoupant selon une méthode qui prend le cut-up au plus large. Le tout avec une acuité stylistique et mentale exemplaire. Né à Saint-Louis en 1914, mort en 1997 à 83 ans. A la fin de ses études, il émigre à New York, plonge sciemment dans le monde de la pègre et devient intentionnellement héroïnomane.
Parallèlement, à l'université de Columbia, il fait la connaissance de Ginsberg et de Kerouac. Vers 1950, Burroughs commence à écrire. Il tue sa femme accidentellement dans un exercice à la Guillaume Tell raté et s'éclipse en Amérique du Sud. En 1954, il s'installe à Tanger qu'il ne quittera qu'en 1964.
Ses intoxications se font de plus en plus aigües. Après sa désintoxication entreprise à Londres, il se remet à l'écriture. C'est en 1975 que Burroughs est reparti vivre à New York, où il est devenu une des " stars " de la " scène new- yorkaise ". Gourou de la Beat Generation, éminence grise controversée de l'avant-garde internationale, prophète sombre à l'humour des plus noirs, William Burroughs a eu une influence avec laquelle peu d'écrivains vivants ont rivalisé. " Insatisfaction complète de tout ce que j'ai fait comme écriture...
Si l'écriture n'a pas le danger et l'immédiateté, l'urgence de la tauromachie, elle n'a rien à faire avec la façon dont je la conçois... appareil d'enregistrement imparfait qui reçoit des bulletins inexacts... je dois atteindre le Front. " (William Burroughs) " Avec Le métro blanc, Burroughs se et nous donne des nouvelles armes pour changer la littérature et nos rapports avec les virgules et les mots ; avec les autres. Cela n'est guère loin de montrer en ce pape de l'underground un fou d'amour plein d'espoir en l'homme et la femme, en l'écriture et le temps, en nous. " (Le Quotidien de Paris)
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Les derniers mots de Dutch Schultz
William S. Burroughs
- Christian Bourgois
- Titres
- 6 Novembre 2008
- 9782267019896
« Un scénario génial sur les derniers instants du Hollandais dont le gang fut l'un des plus puissants à l'ère de la prohibition. Jamais le fulgurant talent de Burroughs n'a été aussi perceptible que dans ce portrait d'un caïd. » (Nouvel Observateur) « C'est un véritable film visuel auditif et verbal. Situés dans la réalité américaine, les actions décrites se réfèrent à son reflet dans la tradition hollywoodienne au cours de trois périodes précises : 1902-1919 ; les années 20 et les années 30. Les fantasmes se coulent dans le moule d'un thriller : gangsters, tueurs à gages, travestis, policiers, personnages réels et imaginaires évoluent dans des décors curieusement distanciés, artificiels. La structure même de ce livre, fait d'une succession de ruptures, reflète la violence qui est finalement son sujet et sa seule raison d'être. » (Rock & Folk)
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Ultimes paroles
William S. Burroughs, Mona De Pracontal
- Christian Bourgois
- Titres
- 11 Janvier 2007
- 9782267018851
« Cette arthrite, c'est pas de la blague. (...) Mes réflexes sont bousillés. J'arrive pas à me rouler un joint. » Vers la fin de sa vie, William S. Burroughs, handicapé par l'arthrite, ne peut plus taper à la machine. Ses proches ont alors l'idée de lui donner des livres blancs : de novembre 1996 à fin juillet 1997, quelques jours avant sa mort, il y consignera son journal intime.
New York, Mexico, Paris : William Burroughs interroge une vie de came et d'écriture, convoquant entre autres, Shakespeare, Conrad et Yeats, Allen Ginsberg, Timothy Leary, Brion Gysin et ses chats bien-aimés dans un ultime effort pour décrypter et guérir le monde menacé par le mal, la bêtise, la conspiration internationale du mensonge, les extra -terrestres et les mille-pattes cauchemardesques qui vous rongent la moelle. L'écriture s'affirme comme son arme et sa mission, la morphine comme le chemin qui l'aura mené à sa propre vérité. Mais avec l'élégance d'un dandy provocateur, Burroughs brouille les pistes : faut-il croire l'homme qui écrit "Je ne suis pas vraiment contre le meurtre. trop de gens ne sont que de perpétuels emmerdeurs. "