Explorant les mondes en marge de la société, s'interrogeant sur les possibilités de partage de la photographie offertes par Internet, retournant à Fukushima, s'aventurant dans le sillage des pêcheurs québécois ou s'attachant à la chronique d'un département français, les photographes nous livrent leur vision du monde.
Les collectifs prouvent qu'ils ont des ressources insoupçonnées et ceux qui les constituent n'attendent pas une hypothétique fin de crise pour se mettre au travail. Zmâla : l'oeil curieux.
S'organiser est plus que jamais nécessaire.
Les photographes des collectifs le savent mieux que quiconque, eux qui chaque jour cherchent des stratégies de résistance pour continuer à exercer leur passion malgré un contexte économique difficile. Structures à géométrie variable - association, coopérative, société -, les collectifs permettent aux photographes d'être indépendants sans être seuls. Véritables laboratoires de la photographe contemporaine, en France comme dans de nombreux pays, ils explorent de nouvelles voies.