Littérature
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« Avec sa bouche de père, avec sa langue de diable à l'odeur de soufre, il avait brûlé la langue étrangère. Il l'avait brûlée pour qu'elle ne parle jamais de ces baisers-là. » Violée par son père une nuit de ses quinze ans, Marie cesse de vivre, sauf pour souffrir. Anorexie, stérilité, dépression. Engluée dans un silence qui la consume lentement, Marie se débat pour devenir femme, mère, être humain à part entière. Un jour, après mille révoltes, elle ose parler, nommer le mal, dénouer les liens qui l'ont rendue muette. Une preuve palpable du pouvoir des mots, un récit sensible, douloureux, vibrant d'amour et d'espoir. Les éditions Fabert rééditent ce texte qui fut l'un des premiers témoignages permettant aux victimes de violences sexuelles de trouver le courage de sortir du silence. Eva Thomas fut la première victime d'inceste à témoigner à visage découvert à la télévision lors de l'émission Les dossiers de l'écran en 1986.
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Même si je suis encore un petit enfant, pour que nous soyons plus proches l'un de l'autre, mon père, je me suis mis en route vers toi. Non seulement vers l'homme attentif à tous, drôle, chaleureux que tu es le plus souvent, mais aussi vers l'être caché qui apparaît quelquefois, qui m'apparaît à moi-même également, bien que tu fasses tout pour que l'on ne puisse s'apercevoir de sa présence. Le chemin qui mène jusqu'à toi, on ne saurait le voir: je l'ai trouvé cependant; alors qu'il est plus caché que ne l'est un sentier presque effacé dans la forêt, je suis parvenu à le découvrir. Comment ce chemin aurait-il été visible: autant que tu le peux, tu essaies d'empêcher que l'on te connaisse. Jamais tu ne dis un mot de ton passé; bien que rien n'ait été ordonné à ce sujet, je sens que nul ne peut l'évoquer devant toi. Il n'y a peut-être pas de mots, d'ailleurs, qui te permettraient d'en parler à l'enfant que je suis, ni à personne d'autre...
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« Paris, le 11 mai 1906, 10 heures du soir. Cela fait trois jours que je vais chez Rodin. Demain, je vais de nouveau attendre le train avec impatience, mais je sais aussi qu'une fois arrivée à Meudon, je marcherai moins vite ! Avant d'aller chez lui, j'irai dans la forêt. J'ai besoin de respirer les arbres ! Au début, il ne me parlait pas. Ce qu'il pensait, il ne le disait pas. Juste le temps qu'il fait ! Sa bouche, ce sont ses doigts ! Et le langage de ses doigts, c'est la glaise ! Il la pétrit sans cesse, même quand il ne travaille pas. Il y a une distance immense entre nous ! Rodin est une île ».
12 mai 1906, le sculpteur Auguste Rodin, âgé de 65 ans, travaille dans son atelier de la villa des Brillants à Meudon. Un poète de 30 ans, Rainer Maria Rilke, devenu depuis peu son secrétaire, et une jeune femme, Marie Cabannes, prête à tout pour apprendre du sculpteur, évoluent à ses côtés. Elle ment à Rodin, il travaille, Rainer va mal, Rodin l'agresse, Marie les aime. Ils s'observent tous les trois, se troublent, se séduisent, au rythme du désir, de la passion, de la souffrance, de la création...
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enceinte à la suite d'un viol, laure delcourt décide de garder cet enfant qui n'aurait pas dû être conçu.
soucieuse de le protéger du regard des autres, ceux qui pourraient savoir, juger, il lui faut également pour en devenir la mère, avoir une histoire à lui raconter, une histoire intelligible. elle doit comprendre ce qui, dans le passé du violeur, a pu le conduire à commettre son crime...
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En publiant Confession d'un papillon à la veille de la Première Guerre mondiale, Korczak réalise un projet qu'il semble avoir carressé de longue date. On sait qu'il attachait beaucoup d'importance au rôle des journaux intimes dans la vie de tout un chacun. Il y voyait un excellent moyen d'auto-éducation, tant pour un enfant que pour un adulte et avouait que lui-même tenait régulièrement le sien depuis ses quatorze ans. Confession d'un papillon se présente en effet sous la forme du journal intime d'un adolescent. Afin de créer un portrait psychologique crédible qui rendrait compte des transformations profondes, tant physiologiques que psychiques, qui font de l'âge pubertaire une période essentielle dans la vie de chacun, Korczak décide de s'inspirer de son propre journal consigné entre 1892 et 1896, dates qui correspondent à ses années de collège et de lycée. Si le narrateur de la Confession d'un papillon ressemble en tous points à Henryk Goldszmit adolescent, l'analyse critique de ce texte faite en Pologne tendrait vers une interprétation selon laquelle sa première partie correspondrait bien au journal authentique du jeune Korczak, légèrement stylisé peut-être, tandis que sa seconde partie, tout en restant largement autobiographique, relèverait davantage d'une création littéraire conforme à la mode littéraire de l'époque.
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K. Benek (1905-1985) est né à Lodz (Pologne), et commence à écrire dans les années 1930 des nouvelles, des portraits et des reportages pour la presse. A cette époque il s'appelle encore Binem Kac. Il décide, pour se faire un nom, de prendre son prénom, Binem - Benek façon polonaise - et pour prénom l'initiale de son patronyme Kac (Katz). K. Benek entend ainsi se distinguer de ses frères Ziche, acteur de théâtre, et Pinhas, humoriste qui collabore notamment aux grands journaux yiddishs de Pologne du début du XXème siècle, Haynt et Moment.
Il leur emboîte le pas à Varsovie où la famille s'est réfugiée avec la cour du rabbin d'Otvosk, bourgade où son père Mendel était venu de Lodz officier à la synagogue. Le jeune Binem place ses premiers écrits dans des publications yiddishs et se risque même à en envoyer un au célèbre Forverts de New York. Celui-ci non seulement le publie, mais lui adresse un billet de cinq dollars : sa première pige.
Stimulé par ces premiers succès journalistiques, Benek se sent pousser des ailes. Il part à l'étranger : la Belgique puis la France. Mais la réalité s'avère plus prosaïque. Le jeune immigré multiplie les petits métiers : dans une usine de moteurs, au tri postal, chez un maroquinier - et au théâtre où il joue les figurants.
Mais il ne lâche pas la plume, et parvient à placer reportages, portraits et autres récits dans des publications yiddishs de Paris, Cracovie, New York. Il les réunit dans un recueil sous le titre Parizer Abat-jour, jeu de mot avec « Un Bonjour de Paris », qui paraît à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Celle-ci, pendant laquelle il se retrouve déporté dans un camp de travail en Allemagne, lui inspire un ''roman des années de guerre'':
Di Broyne Meslesn (''La Peste brune''). A la Libération, il reprend ses collaborations à des journaux de langue yiddish de France. Du nouvel État juif aussi, auquel il consacre un reportage : ''Isroel, ounzer Land'' (''Israël, notre pays''). Il rassemble à nouveau ses articles dans des recueils : Ounter di Parizer Himlen (''Sous le ciel de Paris''), puis Di Yidn foun Nekhtn...in foun Aïernekhtn (''Les Juifs d'hier...et d'avant-hier'').
Tous mettent en scène le petit monde juif de Paris. K. Benek y campe dans de savoureux portraits ses personnages hauts en couleurs, les esquisse d'un trait léger ou les brosse par petites touches avec un sens du détail pris sur le vif. Il les caresse du regard et les scrute avec bienveillance. Cette finesse d'observation témoigne d'une proximité chaleureuse, d'une connivence tacite avec ces petites gens du Pletzl. Dans cette fraternelle empathie à l'égard de ces immigrés juifs, l'émotion affleure. Mais la pudeur et la sensibilité restent de mise pour évoquer leurs drames et leurs peines, leurs rires et leurs larmes. Avec maîtrise et justesse de ton, le style enlevé se colore d'une ironie souriante où la dérision ne se départit pas d'une profonde tendresse. Il traduit ainsi un regard lucide empreint d'humanité pour transmettre l'héritage du petit monde yiddish du Pletzl de Paris.
Cette parution ouvre la porte à la publication des autres ouvrages de K. Benek, devenus introuvables.
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Lilly petite fille introvertie n´a pas les mots pour s´exprimer, elle attend impatiemment de savoir lire et écrire. Pourtant, elle sent déjà que les histoires et le monde de l´écriture l´habite profondément. Un jour, elle fait la rencontre de Sarah qui n´a peur de rien. Et si finalement Lilly lui ressemblait ? « Lilly aurait voulu remonter ses manches plus souvent, et ainsi se salir les mains. Son coeur n´aurait plus été enfermé dans un coffre-fort. Les gens l´auraient découverte alors, entière. Lilly aurait été à la rencontre des autres et du monde. Elle aurait même laissé ses traces sur le tronc des arbres, les nuages et la pluie. Ses voyages se seraient remplis d´encre et les feuilles se seraient embrasées. Le papier roussi par les flammes aurait noirci jusqu´aux dernières pages. Un noir ébène, absolu. Et la fumée serait montée jusqu´au ciel. »
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L'action de cette pièce se situe dans un établissement psychiatrique hors du commun : le médecin qui le dirige passe pour un original dangereux qui laisserait ses patients faire ce que bon leur semble ; il s'en explique lors de son entretien avec un collègue, le Professeur, venu visiter son établissement. C'est à l'occasion de cette visite que nous découvrons une journée de la vie quotidienne de cet étonnant établissement dont les pensionnaires, s'improvisant députés, vont siéger en une assemblée parlementaire bouffonne, chacun allant d'une proposition de réformes destinée à changer la vie et le monde...
Seule pièce de théâtre retrouvée de Korczak, Le Sénat des fous est un conte philosophique et satyrique qui se déroule dans l'enceinte d'un hôpital psychiatrique, un nouveau plaidoyer en faveur de l'enfance par un auteur visionnaire interrogeant la folie du monde. Les patients libres de leurs paroles pourraient se révéler bien plus sages que nombre de leurs contemporains supposés non aliénés.
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Illustrateur professionnel, publiant ses dessins satiriques dans la presse de premier plan, Sabadel est frappé en pleine force de l'âge par un accident vasculaire cérébral massif. Aphasique, hémiplégique, privé de sa main droite pour exercer son art, il s'engage alors dans un parcours long et douloureux à la recherche des mots. Aidé par une équipe médicale hors norme, il récupère la parole par le biais de ce qui pour lui est son langage : le dessin. Une plume à mon cerveau est l'autobiographie d'un homme qui a réinventé le verbe par l'art.
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Hugo. Insaisissable. Flottant. Lumineux. Un jour, Blanche rencontre Hugo et elle en est bouleversée. Fascinée par la complexité de ce garçon aux multiples facettes, elle entame une véritable enquête. Hugo est différent, comme Blanche. Il lui permet d'exprimer sa sensibilité à fleur de peau. Mais Hugo est aussi inaccessible, secret. A la recherche d'une relation la plus authentique possible, Blanche tente de pénétrer dans le monde mystérieux d'Hugo. En décalage avec les relations superficielles adolescentes, Hugo et Blanche inventent leurs propres liens et brisent tous les codes. Imperceptible, invisible, leur relation est chargée de signes subtils, d'émotions, de lucioles comme dirait Blanche. En dépit des apparences et du regard des autres, cette relation existe, elle est leur jardin secret.
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Ils manquent toujours à l'appel : des enfants de déportés en quête de mémoire
Marie-Jose Bernanose - Van Geluwe
- Fabert
- 20 Mai 2021
- 9782849226100
Dans son deuxième ouvrage, Marie José Bernanose-Van Gheluwe nos invite à retrouver les membres de sa famille, Résistants morts en déportation, afin que leur souvenir reste parmi nous, en particulier celui de ce père qu'elle n'a pratiquement pas connu, décédé alors qu'elle n'avait que trois ans.
La petite fille grandit en affrontant les préjugés de l'entourage, toujours prompt à plaindre les "pauvres petits..." : Marie José et son frère que leur mère élève seule.
Devenue adulte, Marie José n'oublie pas ce père disparu trop tôt, et n'aura de cesse de rechercher la moindre information à son sujet. Nous la suivons dans son inlassable quête, d'abord auprès de de "Mamie", rescapée de Ravensbruck, puis de sa mère, murée dans le souvenir de son mari mort dans ses bras à 29 ans, et qui refusera pendant longtemps de partager ses souvenirs avec sa fille...
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Janusz Korczak : le roi des enfants
Betty Jean Lifton
- Fabert
- Janusz Korczak
- 24 Septembre 2024
- 9782849226506
Le 6 août 1942, Janusz Korczak, médecin, Juif polonais, entra dans la légende. Ce jour-là, les S.S. l'obligèrent à regrouper les deux cents orphelins qu'il avait pris en charge dans le ghetto de Varsovie. Refusant de sauver sa vie comme il en aurait eu la possibilité, il emmena avec une calme dignité "ses" enfants juifs jusqu'au train qui devait les conduire à Treblinka, où il périt avec eux. Mais Janusz Korczak ne fut pas seulement un martyr et un homme de caractère hors du commun. Il fut aussi et surtout un grand éducateur qui traduisit dans ses actes et dans ses oeuvres (parmi lesquelles le célèbre Comment aimer un enfant) la pédagogie moderne dont il s'était fait le champion. Créant des orphelinats-pilotes, il put appliquer ses conceptions, alors révolutionnaires, d'une éducation éloignée à la fois de l'autoritarisme et de la permissivité, et fondée sur la confiance, l'autonomie et le respect des droits de chacun.
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Épuisé
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Albert Camus et Louis Ferdinand Céline ensemble ? Improbable rencontre !
Pourtant c'est au dialogue entre ces deux hommes que l'auteur nous propose d'assister. L'un, Céline, de retour d'exil après avoir été condamné à mort par contumace et qui semble renouer avec le succès après la publication de D'un château l'autre, l'autre, Camus, de plus en plus contesté pour ses prises de position à propos de la guerre d'Algérie et qui pense lui-même à s'exiler.
Le racisme affiché de Céline et celui sous-jacent reproché par certains à Camus ne sont pourtant pas les seuls éléments de cet échange. Céline, qui s'apprête à confier un secret à Camus veut d'abord s'assurer d'être considéré par lui comme un interlocuteur à part entière. L'Étranger et Mort à crédit seront les principaux supports de cette confrontation conduisant les deux hommes à revisiter certains aspects de leur enfance, à se découvrir mutuellement, pour qu'enfin, à l'issue de cet échange, Louis dévoile ce qui l'a poussé à vouloir rencontrer Albert.
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"si j'avais su j'aurai pas entendu" ; une enfant et le silence des déportés
Marie-josé Bernanose - van geluwe
- Fabert
- 20 Janvier 2011
- 9782849221495
En 1944, le grand-père, le père, l'oncle et la grand-mère de Marie José Bernanose - Van Gheluwe, membres du réseau de Résistance " Turma-Vengeance ", furent arrêtés et déportés. Son grand-père est mort dans les camps, et son oncle Pierre, évadé d'un convoi puis repris, laissera un orphelin, Luc.
Dans ce livre, Marie José raconte l'absence de son père, mort à peine quatre ans après son retour de déportation et qu'elle n'a pratiquement pas connu. Elle retrace, avec les mots de la petite fille qu'elle était alors, le souvenir et le parcours de cet homme, redécouvert par fragments au détour de conversations.
Ce sont ces mots de la vie courante, ces fragments de la mémoire, terribles réalités plus souvent tues qu'exprimées, que Marie José, enfant, a entendues avec son frère auprès de sa mère et de sa grand-mère, rescapée de Ravensbrück et dont les petites manies révèlent des abîmes indicibles. Ce sont ces mots qu'elle a entrepris aujourd'hui d'évoquer, retranscrits dans leur simplicité et leur brutalité, sans leur apporter la moindre afféterie littéraire.
Avec ce livre, Marie José entretient le souvenir de ses parents disparus. Ce devoir de mémoire filial nous oblige, nous aussi, à nous souvenir. Pour ne jamais oublier ce que fut le sort des déportés.
L'auteure Née en 1947, en Normandie, Marie José Bernanose - Van Gheluwe, Présidente de la Délégation normande des Femmes Chefs d'Entreprises, est à la tête d'une société, leader de son secteur, créée par son mari Gérard Van Gheluwe. Elle se passionne pour le piano et l'écriture. Elle est Chevalier de l'Ordre national du Mérite.
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Le prof dans tous ses états ; féminin ou masculin, public ou privé
Yveline Jaboin
- Fabert
- 15 Septembre 2003
- 9782907164641
L'auteur rappelle la place privilégiée du professorat sur le marché du travail pour les femmes et analyse les trajectoires d'accès à ce métier et ses caractéristiques propres.
Le privé attire-t-il davantage les femmes par le caractère local de son embauche et le public les hommes par les possibilités de carrière offertes ? Ou bien le choix institutionnel des hommes et des femmes obéit-il à d'autres mécanismes sociaux ? Les comportements de genre dans l'accès au professorat aussi bien que dans l'exercice de la profession sont-ils plus prononcés dans une institution que dans l'autre ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage, reposant sur une enquête par questionnaire auprès d'environ 2500 professeurs, se propose de répondre.
Yveline Jaboin rappelle la place privilégiée du professorat sur le marché du travail pour les femmes. Elle met au jour les incidences de la relation à l'État distinguant les professeurs du privé de ceux du public. À partir de l'analyse des trajectoires d'accès au professorat et des caractéristiques professionnelles des hommes et des femmes, elle décrit la dynamique des rapports sociaux de sexe dans les institutions privées et publiques et montre les ressemblances et divergences entre ces secteurs, dans la conception des fonctions professorales des hommes et des femmes.
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Épuisé
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Le rêve du Père Riou et autres histoires d'écoles heureuses
Benoît Castillon du perron
- Fabert
- 17 Juillet 2003
- 9782907164702
Soyons honnêtes. Pour la plupart d'entre nous, que signifia l'école, sinon une nécessaire mais pénible contrainte... d'où l'on se tira, enfin ! auréolé d'un diplôme ! Quant aux autres, hélas trop nombreux, et dont la littérature s'est cent fois fait l'écho, il s'agit plus d'un véritable enfer, qu'ils quittèrent estropiés à vie.
Mais ici, le "grand amour" - comme chacun sait, fort rare -, rejoint l'univers impitoyable de l'éducation. Avec Benoît Castillon du Perron, qui remonte, nouvelle après nouvelle, un temps plus que jamais serein, nous découvrons, enfin, ce que signifie "l'école heureuse".
Et c'est ainsi que, rejoignant Socrate quittant ses compagnons alcoolisés du "Banquet", nous pénètrons avec lui dans un lycée de rêve... Nous retrouvons Montaigne, louant, dans une "lettre inédite", son instruction à domicile et à la carte !... Enfin, nous faisons connaissance avec deux personnages extraordinaires : "Monsieur Riou" et "Tante Gladys".
Et qu'importe les ronchons qui jugent irréconciliables les fruits de "l'école libre" et ceux de la "laïque".
Au pays de l'école heureuse, c'est la qualité d'âme qui unit tout et tous !
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La famille maltraitante
Stefano Cirillo, Paola Di blasio
- Fabert
- Psychotherapies Creatives
- 21 Octobre 2005
- 9782849220078
Les situations de maltraitance par les parents sur leurs propres enfants, violences physiques, sexuelles, sont de plus en plus fréquentes.
La loi fait obligation de dénoncer les mauvais traitements, car la protection de l'enfant est une nécessité première, mais la stigmatisation des conduites des parents est une attitude facile et stérile. comment travailler dans ces situations, redonner corps à ces familles désignées, tout en respectant les droits de l'enfant ? Comment aider l'enfant, le sauver, lorsqu'il est le souffre-douleur d'une famille, qu'il est physiquement maltraité et qu'il refuse souvent de parler.
Stefano cirillo et paola di blasio présentent l'expérience originale d'un travail à plusieurs niveaux, en corrélation avec la justice, les services sociaux, les familles, à partir du repérage de certains "jeux" aliénants spécifiques.
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Publié pour la première fois en 1909 dans les Cahiers de la Quinzaine, dirigés par Charles Péguy, L'homme en proie aux enfants est devenu un ouvrage fondateur de la pédagogie moderne. Albert Thierry, à travers de courts chapitres, qui sont autant d'épisodes, nous plonge dans le quotidien de sa classe. Enseignant débutant, il y découvre ses premières déceptions et partage avec le lecteur ses réflexions sur l'éducation et sa vision sociale. Il rêve d'une école «rénovée», rejetant la pédagogie traditionnelle, les programmes, l'émulation et la discipline. Albert Thierry s'interroge quant à ses aspirations, sa mission émancipatrice de faire accéder ses élèves à la culture, et distille ainsi, au fil du texte, une question toujours d'actualité pour les enseignants aujourd'hui: comment surmonter la résistance d'un auditoire qui ne comprend pas ? «Il n'y a pour un homme de vérités que celles qu'il trouve.» Albert Thierry.
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Et il me dit : "pourquoi tu rigoles jamais Blanche ?"
Blanche Martire, Paul Anglard
- Fabert
- 15 Janvier 2015
- 9782849222775
Blanche est une élève discrète et réservée. Elle se sent en marge des autres et devient très vite le bouc émissaire d'une bande de filles qui font régner l'ordre dans la classe. Dans l'incompréhension générale, Blanche sombre peu à peu dans la dépression.
Dans un style rythmé où les mots s'entrechoquent, à travers une succession de scènes souvent drôles, parfois cruelles, l'univers scolaire apparait tel un rouleau compresseur, déshumanisé et destructeur, mais aussi à travers le regard de l'héroïne, incompréhensible et étranger.
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Un étrange passé ; l'indicible secret
Jean-claude Snyders
- Fabert
- Penser Le Monde De L'enfant
- 14 Décembre 2017
- 9782849224922
«Il y a quelque part, dans la maison où je demeure, une pièce interdite, à laquelle la plus lointaine allusion ne peut être faite, une pièce non seulement inaccessible, mais comme maudite, où personne ne doit se rendre. On sait bien qu'elle existe cependant; il se peut même que l'on sache à peu près où elle se trouve: si on la cherchait longuement, on réussirait à la découvrir sans doute. Pourtant il est impossible de faire un pas dans cette direction: tu interdis, mon père, que l'on aille de ce côté; tu défends l'entrée de cette pièce avec une résolution farouche.
Pourquoi es-tu si déterminé à empêcher que l'on s'y rende; qu'est-ce qu'il y a donc dans cette pièce, qu'avec tant d'obstination tu veuilles dissimuler ? Le spectacle qui s'y trouve caché doit être effrayant, je le devine, même pour toi qui semble l'avoir déjà vu; si tu refuses que l'on y jette les yeux, si tu ne veux pas toi-même le regarder, c'est parce qu'il y a des choses, peut-être, que l'on ne peut pas regarder deux fois.
Tu ne dois pas t'inquiéter cependant: je n'essaierai pas d'entrer dans cette pièce, je te le promets, enfin je ne peux pas te le promettre parce que je ne sais pas encore parler, mais, à ma manière je t'en fais le serment; la terreur m'empêcherait, quoi qu'il en soit, de m'y aventurer.»
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Augustin (saint-) et moi, fantaisie métaphysique ; pour réinventer la politique
Pascal Bouchard
- Fabert
- 29 Novembre 2018
- 9782849225660
Un jour du printemps dernier, j'ai croisé Augustin (dit "saint-Augustin") et la conversation a été beaucoup plus intéressante que je ne l'imaginais d'abord. Un autre jour de ce même printemps, l'élection présidentielle a révélé à quel point notre système politique était malade. Quel rapport entre les deux ? Aucun, sinon une coïncidence des temps ? Ou, au contraire, l'urgence de poser les questions de fond, de s'interroger sur qui je suis, face à l'énigme de l'être, du temps, des origines, et face aux autres, à la nécessité de recréer du commun ? C'est à la parole, qu'elle soit sous la forme du monologue intérieur et du récit ou du débat argumenté, que nous devons et que nous devrons d'exister, et non à quelque Dieu ou principe transcendant que ce soit. La politique et la vie psychique ont le même fondement. Nous sommes ce que nous imaginons être, ce que nous nous rêvons, et nous ne vivons ensemble que si nous partageons quelques uns de nos rêves.
Écrivain et journaliste, Pascal Bouchard, se définit comme un « social-démocrate tendance anarchiste ».
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Vivre plus que tout : une famille face à la maladie de Charcot
Isabelle Dubail-czecholinski
- Fabert
- 4 Novembre 2021
- 9782849226445
« Un matin, en me levant, s'est tout à coup imposée à moi l'idée que je devais coucher sur le papier, pour moi-même, mais également pour d'autres, ce que j'avais vécu, et plus précisément les épisodes douloureux de la maladie de Jens. A partir de ce jour-là, je consignai tout. Au travers des mots, j'ai voulu retranscrire mes émotions et les siennes, pour ne jamais oublier et aussi pour aider des familles confrontées au même drame ». Pour Isabelle Dubail-Czecholinski et sa famille, la vie s'annonçait sous les meilleurs auspices. Jusqu'au moment où tout bascula. Quelque chose survint. Un tremblement de terre nommé « maladie de Charcot » ou SLA. Trois lettres neutres en apparence, mais qui dissimulent l'un des pires maux qui soient. Sclérose latérale amyotrophique. Un monstre sans pitié qui paralyse progressivement les muscles impliqués dans la motricité volontaire, prive peu à peu de la parole et transforme le simple fait de se nourrir en torture quotidienne.
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