LE LIVRE Lieu de convivialité, de plaisir, mais aussi lieu de pouvoir, les jardins sont toujours l'espace d'une expression philosophique, religieuse, idéologique, artistique, la représentation symbolique du monde et de la place de l'homme dans l'univers. Ce précieux patrimoine revêt des dimensions à la fois multiples et complexes. Loin de se limiter au simple plaisir de l'oeil, les techniques qu'il requiert et les formes qu'il engendre s'insèrent dans un contexte historique, sociologique et culturel riche et varié. Cette vaste synthèse illustrée aborde tous les aspects de l'art des jardins. Les auteurs abordent dans un premier temps l'étude du savoir-faire des hommes (architectes, théoriciens, jardiniers, pépiniéristes, horticulteurs...), les évolutions, tant des tapis «verds» que des pelouses, des outils, des orangeries et des serres. Puis sont étudiés les différents styles de la Renaissance aux années 1930. Enfin, le lecteur est convié à un tour d'Europe de 170 hauts lieux qui font l'histoire du jardin, des jardins de l'Alhambra à la maison Monet de Giverny, en passant la villa Borghèse à Rome, le château de Versailles, les jardins de Chatsworth (Derbyshire), le jardin du palais Fronteira à Lisbonne, Peterhof près de Saint-Pétersbourg, le jardin botanique de Kew...
LE LIVRE Offrant un large panorama des manie res dont l'homme habite le monde, cet Atlas de l'architecture mondiale convie le lecteur a repenser son rapport a l'architecture. E le ment essentiel de notre quotidien, elle est omnipre sente tout au long de notre vie : de notre habitation aux infrastructures et ba timents publics (e coles, ho pitaux, etc.), de nos bureaux aux espaces de travail ou encore aux lieux de loisirs, de culture ou e difices religieux.
Couvrant les cinq continents a travers 250 projets, cet ouvrage met en valeur le talent de ces architectes contemporains qui fac onnent notre monde, se jouant de la modernite et des traditions, travaillant les mate riaux locaux et durables a l'aide d'outils innovants. Dote d'une riche iconographie permettant de saisir le processus de re alisation de ces ensembles architecturaux (plans, dessins et photographies), chaque projet fait l'objet d'une notice explicative.
Cet ouvrage sans précédent met en lumière l'art encore méconnu du tissage africain. De l'Afrique de l'Ouest à celle de l'Est en passant par le Mali, le Cap Vert, le Ghana, le Nigeria, le Cameroun, le Congo jusqu'à Madagascar, ces pages vous plongent dans un panorama de créations textiles éblouissant. Organisé de manière géographique et présentant les particularités de chaque territoire, le livre invite à découvrir des pièces uniques au sein des cultures qui les ont façonnées. Les oeuvres, pour certaines encore inédites, proviennent de collections publiques (musée du quai Branly-Jacques Chirac à Paris, Metropolitan Museum de New York, Musée d'ethnologie de Lisbonne, British Museum de Londres etc.) ainsi que de collectionneurs particuliers. Tenture nuptiale, vêtements du quotidien (boubou, pagne, tunique, châle ...) ou encore tenues talismaniques, riche est le répertoire de textiles commentés.
Coton, laine, soie, écorce battue, perles : les matériaux se succèdent au fil des pages en une myriade de techniques et de couleurs. De l'ikat au "velours du Kasaï" - qui a inspiré les artistes contemporains tels que Klee et Matisse -, l'inventivité plastique et esthétique déployée par les artistes africains témoigne d'une imagination intarissable dans l'art du tissage.
Alliant la qualité graphique à l'expertise scientifique, les 200 notices et leurs 300 illustrations, offrent un éventail chamarré de motifs et de matières, qui ravira le regard des amateurs et des connaisseurs.
Les Notes de chevet sont l'un des plus beaux livres de la littérature japonaise. Composées dans les premières années du XIe siècle, au moment de la plus haute splendeur de la civilisation de Heian, par Sei Shonagon, une dame d'honneur, attachée à la princesse Sadako. Ces notes intimes proposent, sous forme de tableaux, de portraits, de récits, une illustration du Japon sous les Fujiwara.
Les impressions sur le vif de l'auteur, abordent tour à tour les choses qu'elle aime ou déteste voir, écouter, manger et boire, ainsi que des historiettes au sein de la cour impériale, des poésies et quelques avis sur ses contemporains.
Cette édition exceptionnelle est illustrée par les oeuvres d'Hokusai, le maître japonais de l'ukiyo-e, dont le trait raffiné entre en parfaite résonance avec la sensibilité et la grâce de l'écrivain. Elle invite le lecteur à découvrir la manière japonaise de sentir le monde, la nature -partie indissociable de la vie affective et intime au Japon-, de se former à l'écoute des mille détails du quotidien et d'en goûter les beautés simples qu'il offre. Une introduction et des notes permettent de comprendre et savourer pleinement cette prose poétique, y compris tous les jeux subtils sur les mots.
LE LIVREPublie en 1613 par le botaniste et apothicaire de Nuremberg Basilius Besler, l'Herbier des quatre saisons est l'un des ouvrages les plus ambitieux jamais produits sur les plantes ornementales a fleurs. Sous l a forme d'un millier de dessins pre cis et me ticuleux a l'aquarelle, Besler a repertorie toutes les plantes du fabuleux jardin botanique qu'il a ame nage pour le prince- e ve que d'Eichsta tt, Johann Konrad von Gemmingen. Son cha teau e piscopal renfermait l'un des plus prestigieux jardins baroques allemands : des centaines de plantes y poussaient sur diffe rents niveaux, pour la plupart indige nes, mais aussi importe es d'autres pays d'Europe, d'Ame rique et des tropiques. L'herbier de Besler, le plus actuel de son temps et refle tant l'e tat de la flore europe enne avant l'arrive e massive de nouvelles espe ces, compte parmi les contributions les plus pre cieuses a la litte rature botanique occidentale. Cette oeuvre incomparable est propose e ici dans une e dition au format re duit, mais tout aussi spectaculaire et comple te : les planches originales sont reproduites dans leur inte gralite - 367 gravures sur cuivre en taille douce - et a chaque fleur ou plante correspond une notice e dite e par le botaniste e rudit franc ais Ge rard G. Aymonin, a la lumie re des connaissances scientifiques actuelles.
Cet ouvrage étudie la place et le rôle de la lettre dans l'art en apportant un éclairage inédit sur la manière dont les artistes et les graphistes l'utilisent dans leurs créations, qu'il s'agisse des poèmes plastiques de Marcel Broodthaers, des toiles de Cy Twombly envahies par ses gribouillis ou encore de la Cantatrice Chauve de Ionesco revisitée par Robert Massin.
Fort de la singularité tridimensionnelle qui le caractérise, le lettrage demeure en effet une alternative visuelle offrant d'autres possibilités esthétiques que l'illustration, la photographie ou toute autre forme de figuration. Nombre d'interactions existent entre le texte et l'image, et de nombreux artistes font appel aux mots pour nourrir leurs intentions créatives ou conceptuelles.
Si les académismes ont longtemps distingué les pratiques artistiques, ici, arts visuels appliqués et plastiques, contemporains ou non, se rencontrent, à l'instar de la création contemporaine. De la performance au clip vidéo, et du châssis au street art, ce projet vise à décloisonner les pratiques et mouvements artistiques afin de mieux appréhender les oeuvres faisant usage de la lettre, en les confrontant non pas chronologiquement ou typologiquement, mais selon une approche thématique.
Elle permet de retracer une histoire de l'art depuis ses origines en faisant se confronter des oeuvres qui, jusqu'alors, n'avaient pas été mises en relation.
Comment les artistes ont-ils représenté la musique du XVI au XX siècle ? Telle est la question soulevée par cet ouvrage, lequel permet de découvrir des oeuvres qui s'intéressent tout d'abord à la matérialité de la musique, c'est-à-dire ses instruments, ses musiques notées, ses gestes, ses acteurs et ses lieux de pratique. En raison de son égale immatérialité, de son caractère éphémère et des sensations qu'elle procure, la musique l'emporte en immédiateté et en intensité sur les autres sens pour solliciter l'imaginaire. Elle innerve de ce fait la fable humaine, ses grands mythes, son histoire, ses religions. C'est pourquoi nombre d'images dépassent la transposition de la réalité sonore pour ouvrir sur un univers symbolique.
Les codes de repre sentation sont multiples, en constante évolution ; ils s'appliquent à restituer, avec les outils de la figuration, des objets, des « histoires » mais aussi des théories qui adoptent une physionomie identifiable. Cette dernière fait appel a des connaissances mythologiques, historiques et religieuses implicites, utilisées aussi bien dans la littérature et au théâtre qu'à l'opéra, comme dans la décoration des édifices et des demeures. A la fin du XIXe siècle, pourtant, les premières formes de la modernité déconstruisent progressivement ces codes de représentation, jusqu'à supprimer toute incarnation de la musique par des « figures ».
Du silence des natures mortes et des vanités jusqu'aux ambiances contrastées de scènes tantôt festives, galantes, morales, parodiques ou symboliques, la musique a passionné les peintres, soit qu'ils évoquent sa place dans l'art de vivre et la variété de ses pratiques, soit qu'ils soulignent son pouvoir maléfique ou rédempteur.
Le Livre des merveilles relate les aventures - réelles ou supposées - de Jean de Mandeville. Personnage nimbé de mystère, il aurait effectué un voyage en Terre Sainte, en Égypte et en Chine à partir de l'an 1322. Revenu en Europe en 1356, après les ravages provoqués par la Peste noire, il s'éteint à Liège en 1372.
Célèbre au Moyen Âge, cette épopée nous entraîne dans les lieux saints de la chrétienté au Proche-Orient (Constantinople, Jérusalem, Babylone, etc.), aux confins de l'Afrique et de l'Asie, jusqu'au Paradis terrestre. Loin de se cantonner au récit de voyage, l'auteur fait également la part belle aux connaissances savantes en offrant des réflexions sur la forme et l'étendue de la Terre. C'est sa croyance en la rotondité terrestre et la possibilité de la circumnavigation qui poussera Christophe Colomb à tenter d'atteindre les Indes par l'Ouest.
Mêlant religion chrétienne et croyances régionales, les "merveilles" se succèdent, toutes plus incroyables les unes que les autres : serpents du mont Etna dévorant les enfants nés hors mariage ; moeurs guerrières des Amazones ; malades pendus aux arbres sur l'île de Champa ou encore divers épisodes de la vie du Grand Khan.
Manuscrit de prestige, cet exemplaire conservé à la Bibliothèque nationale de France a été commandé par Jean sans Peur et offert au duc de Berry pour le Nouvel An 1413. Il appartiendra ensuite à Jacques d'Armagnac, l'arrière-petit-fils de Jean de Berry. Réalisées par le maître de la Mazarine et pour une moindre part par celui de Bedford, la fraîcheur et l'originalité de ses enluminures sont un témoignage notable de la création artistique en France au tournant de l'an 1400.
Cre ation e ditoriale hors du commun, cette anthologie illustre e rassemble les genres du fantastique, de la fantasy, de la science- fiction. Autant d'oeuvres ayant pour point commun la volonte de s'affranchir du monde re el pour explorer les contre es de l'imaginaire, que cet imaginaire soit lie au surnaturel ou non, qu'il fasse intervenir la magie ou la super-science.
Ces genres tre s populaires aujourd'hui ont une riche histoire, parfois fort ancienne - certaines oeuvres de l'Antiquite classique peuvent e tre rattache es au genre fantastique, la fantasy puise aux sources du merveilleux me die val et du conte populaire, et la science-fiction a pre s de deux sie cles d'existence. Au-dela de la classification par genre, le parti pris est ici celui d'une re partition des textes et des images par the mes, renvoyant au contenu des oeuvres pluto t qu'a leur identite litte raire. Des cre atures extraordinaires aux voyages a travers l'espace et le temps en passant par une plane te peuple e d'androi des, les antres des dieux et de mons, croisant la route de he ros surpuissants, sans omettre de parcourir de fabuleuses cite s, les douze chapitres enchai nent les re cits par association d'histoires, toutes relevant de la loi commune d'une imagination re solue a de clore l'ordre familier du monde.
Des auteurs « historiques » (Shelley, Baudelaire, Carroll, Wilde, Stoker, Wells, Verne, Kafka, Borges...) aux incontournables (Orwell, Huxley, Bradbury, Ray, Asimov, Tolkien, Lovecraft, Barjavel, Dick, Le Guin...), sans oublier une myriade de contemporains (Martin, Damiaso, Brussolo, Bacigalupi, Ken Liu, Gaiman, Niogret...), ce livre-univers de ploie une constellation d'imaginaires, tanto t teinte s de subversion, tanto t pe tris d'humour, et toujours dote s d'une force narrative singulie re. Les cre ations visuelles de Goya, Blake, Siudmak, Giancola, Druillet, Nenezic... font e cho a la magie du verbe dans sa teneur la plus te ne breuse a ses sommets les plus fe eriques.
Née en novembre 1887 dans le Wisconsin, Georgia O'Keeffe étudie à l'Institut d'art de Chicago et à la Ligue des étudiants en art de New York. Figure incontournable du cercle d'Alfred Stieglitz, éminent photographe et galeriste new-yorkais dont elle sera la muse et la compagne, elle est au centre de l'effervescence de l'art américain au début du XXe siècle.
Tout au long du siècle, elle dessine en pionnière une voie qui lui est propre, entre figuration et abstraction, modernisme et primitivisme, végétal et minéral, nature et architecture. Ses vues urbaines, ses fleurs, ses paysages hypnotiques - rives sylvestres de Lake George, plaines et canyons du Texas, panoramas désertiques du Nouveau-Mexique ...-, ses squelettes et os d'animaux, souvent en gros plan, forment des motifs récurrents qui s'inscrivent dans un courant biomorphique et subjectif en rupture avec l'abstraction géométrique.
À travers cette monographie de référence, Citadelles & Mazenod invite ses lecteurs à célébrer l'originalité et la singularité d'une artiste visionnaire, en présentant un panorama iconographique d'une ampleur sans précédent.
Après trois siècles d'oubli, une poignée d'historiens d'art assemble depuis 1915 les pièces du puzzle Georges de la Tour (1593-1652). La vie et l'oeuvre de l'artiste restent aujourd'hui encore nimbés de mystère. Lorrain, vraisemblablement formé à Paris et en Italie, La Tour s'installe à Lunéville en 1616 où il assoit d'abord une réputation de peintre régional avant de séduire une clientèle parisienne pour enfin gagner le rang de "fameux peintre" de Louis XIII. Ses coloris chatoyants et sa science du dessin ouvrent la voie à la fin des années 1630 aux nocturnes, d'une simplification sans précédent.
Examinant méticuleusement les oeuvres, Jean-Pierre Cuzin parvient à recomposer la création de l'artiste en la situant dans sa biographie, si lacunaire soit-elle. Il apporte un nouvel éclairage sur le corpus du peintre (oeuvres attribuées, copies, d'atelier ou de suiveurs) faisant le point sur les derniers travaux de recherches. Son propos est servi par une iconographie abondante et de grande qualité ainsi que par de nombreux détails d'oeuvres. Par leur sublime obscur, la douceur de leurs silhouettes, cet attendrissant sentiment de candeur qu'ils dégagent, La femme à la puce, Madeleine, Saint Joseph et l'ange, Le Nouveau-né nous hanteront encore longtemps.
LE LIVREMerveille de l'art chinois, le rouleau peint des Mille lis de rivières et montagnes est l'oeuvre d'un jeune prodige du nom de Wang Ximeng (1096-1119), qui le réalisa en moins de six mois. Ce paysage panoramique - un li étant une unite de mesure chinoise couvrant cinq cents mètres environ, réalisé dans la tradition des paysages dits en grand bleu et vert, donne à voir des monts boisés et des rivières qui semblent se perdre dans la brume. Ici et là émergent quelques détails témoignant de la vie humaine : pont jeté entre deux rives, bateaux parcourant les rivières, ou encore temples et habitations cachés dans les replis sinueux et escarpés des montagnes. Remarquablement préservé, tout particulièrement ses touches pigmentées de bleu et de vert, ce joyau de la peinture chinoise classique est pour la première fois reproduit dans son intégralité .
Outre la reproduction du rouleau sous la forme d'un dépliant de douze mètres, cette édition s'accompagne d'un passionnant livre de commentaires qui offre une introduction aux subtilités complexes de la peinture de paysage. Cet art requérant une maîtrise technique exigeante sert une esthétique poétique empreinte de philosophie qui révèle une perception du monde, de la société et de l'humain inspiré de de la voie du Tao. C'est précisément la virtuosite du pinceau de Wang Ximeng alliée au souffle sublime parcourant ses cimes et vallées qui font des Mille lis de rivières et montagnes un chef-d'oeuvre unique.
Ce livre présente une synthèse sans précédent sur les arts des communautés chrétiennes du Proche-Orient, de la Mésopotamie à l'Égypte en passant par le Levant (Liban, Palestine, Israël, Jordanie, Syrie et sud de la Turquie). Ces populations ont en commun de remonter aux premières heures du christianisme, d'avoir adopté la langue arabe à partir du IXe-Xe siècle tout en conservant le souvenir de leurs langues initiales (syriaque, grec, copte) dans leur liturgie, d'avoir partagé le statut de dhimmis sous les Arabes comme sous les Ottomans et d'entretenir avec l'Occident des liens étroits faisant d'elles des passeurs entre Orient et Occident. Dans un Moyen-Orient malmené depuis des décennies par une instabilité chronique et des guerres, elles connaissent toutes un déclin démographique dû à l'exil, faisant craindre leur disparition du sol même qui les a vues naître. Leur richesse culturelle et artistique est à l'image de leur ancienneté, de leur vitalité à travers les âges et de leur place au sein de mondes soumis à des influences variées.
Cette étude passionnante, étayée des dernières recherches, établit un panorama le plus exhaustif possible à partir des oeuvres conservées aussi bien dans les musées, dans les communautés et les collections particulières, que des mises au jour archéologiques et des restaurations sur site.
Ainsi s'éclaire la pluralité et la richesse d'un phénomène artistique - architecture, fresque, mosaïque, boiserie, orfèvrerie, enluminure, peinture d'icône, textile... - à travers de vastes territoires et ses évolutions au fil d'une histoire mouvementée. Cette approche résolument patrimoniale servie par une illustration abondante se démarque d'une vision purement socio-historique pour offrir un décloisonnement géographique ou communautaire à même de révéler la dimension civilisationnelle de la culture chrétienne du Proche-Orient, de l'Euphrate jusqu'au Nil.
Ouvrage de référence, L'Aquarelle étudie au fil d'une remarquable iconographie, le développement de l'aquarelle occidentale en tant que technique - singularisée par la polychromie et l'exigence de transparence -, et en tant que genre à partir de la fin du XVIIIe siècle, depuis la pratique du dessin colorié dans l'enluminure médiévale jusqu'aux lavis libres et éclatants de couleurs des artistes de l'abstraction. portée par les paysagistes, les artistes naturalistes puis les jeunes avant-gardes, elle connaît sa période d'apogée dans le dernier tiers du XIXe siècle. Vers la fin du siècle, c'est en France que s'est déplacé l'épicentre de la modernité : Johan Barthold Jongkind, Paul Cézanne et, dans une moindre mesure, Paul Signac - héritier de Delacroix - seront à l'origine des révolutions majeures pour l'histoire de l'aquarelle au XXe siècle.
Ce livre invite à découvrir ou redécouvrir de manière spectaculaire les plus hauts lieux du patrimoine chinois.
Il offre un voyage captivant sur des sites mythiques tels la grande muraille et ses 5000 kilomètres de cours sinueux à travers le pays, niais aussi à la cité interdite de pékin, palais impérial aux 9999 chambres qui reflètent la magnificence des dynasties ming et qinq. c'est également une promenade sur les lieux fondateurs dédiés aux trois grandes religions qui ont façonné la culture du pays, le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme: qufu, la ville vénérée du maître confucius, les temples magiques du wudangshan.
Les grottes de mogao et de longmen qui renferment des trésors de la sculpture chinoise. on se laissera encore surprendre par les 8000 guerriers de terre cuite du mausolée de l'empereur qin à xi'an, armée souterraine exhumée après plus de vingt siècles d'enfouissement! des gorges reculées de la vallée de huanglong au cours enchanteur de la rivière lijiang, les 240 photographies réunies dans cette édition d'un format exceptionnel nous transportent au fil des pages dans un univers fascinant oú le grandiose et la poésie des lieux s'allient au pittoresque de la tradition et à un héritage historique millénaire.
Le livre Cette histoire visuelle donne à voir la construction et le développement d'un motif qui s'érige en sujet à part entière de la peinture occidentale. Qu'il soit solitaire ou entouré de congénères, garni, à nu, bourgeonnant ou fleuri ..., sa représentation rassemble nombre de difficultés techniques, un véritable défi formel pour l'artiste.
Des sources variées permettent ici de retracer de manière vivante les différentes pratiques des créateurs : l'élaboration de recettes d'atelier, la diffusion de grands modèles, la pratique au coeur même de la nature.
Depuis les représentations des forêts sauvages évoquant les déserts érémitiques au XVIe siècle jusqu'à la précoce prise de conscience écologique au XIXe siècle, le spectre étendu des interprétations de la figure de l'arbre nous amène à nous interroger sur la construction et l'intensité de nos liens avec le paysage et la nature.
Points forts - Une invitation à une promenade arborée en compagnie de 100 artistes, de Giotto à Mondrian - La première synthèse abondamment illustrée sur le sujet - Une approche culturelle d'un sujet au coeur de nos préoccupations contemporaines
Peintre, architecte et historien italien, Giorgio Vasari (1511-1514) est considéré comme le fondateur de l'histoire de l'art. Dans les Vies - Le Vite de' piu eccellenti pittori, scultori e architettori -, il dresse magistralement un portrait du contexte culturel et artistique de la Renaissance italienne. Il associe, pour chaque artiste, le récit de la vie avec le catalogue des oeuvres, mais, pour la première fois, l'ensemble est conçu dans une réflexion globale sur le ressort des trois arts (peinture sculpture et architecture), sur le sens de leur histoire du XIIIe au XVIe siècle. Vasari s'est consacré à un véritable travail d'historien, parcourant toute l'Italie et fréquentant les ateliers pour recueillir des témoignages de première main. L'ouvrage, paru une première fois en 1550, est réédité en 1568 à Florence et comprend au final 164 biographies. Le rôle des artistes italiens dans l'histoire de l'art européen est mis en valeur avec une autorité qui marquera longtemps l'historiographie.
Dans ce livre sont illustrées trente-cinq Vies, les plus célèbres, de Vasari. De Cimabue à Titien, en passant par Léonard de Vinci, Raphaël et Michel-Ange, revisitons le panthéon des maîtres de la Renaissance à l'aune de ce grand texte classique.
D'après la traduction de Léopold Leclanché (1839-1842).
POINTS FORTS - un monument de la littérature artistique pour la première fois superbement illustrée - une anthologie représentative qui regroupe à la fois peintres, sculpteurs et architectes - du XIIIe au XVIe siècle, une histoire de la Renaissance artistique italienne à travers ses chefs-d'oeuvre - un texte étonnant, un récit enlevé et vivant ponctué d'anecdotes qui nous entraîne dans l'intimité des artistes et se lit comme un roman
Bien moins connu du public occidental que les estampes, les paravents (byôbu) sont depuis plus d'un millénaire des objets indissociables de la culture et de l'art de vivre japonais. Assemblage de panneaux de bois revêtu de papier, le paravent offre par un jeu de plis et de discontinuités un support de création unique aux artistes : les représentations s'y cachent et s'y révèlent au regard du spectateur. De l'époque Nara (VIIIe sicècle) à la période contemporaine, cette singularité a ouvert la voie à une réflexion picturale sur l'agencement des formes, des couleurs et des matières. Destinés à l'origine aux pratiques cérémonielles dans les palais impériaux et dans les temples bouddhistes, le paravent a très tôt acquis un usage domestique, à la fois cloison mobile et ouvrage décoratif très prisé de l'aristocratie japonaise.
Les plus grands peintres, dont Sôtatsu, Kôrin, Roretsy et Hokusai, mais aussi de nombreux anonymes non moins talentueux en ont livré de splendides réalisations. Si les merveilles de la nature au fil des saisons sont un motif de prédilection, l'évocation d'épisodes littéraires - notamment Le Dit du Genji - ou historiques - la guerre entre les clans Taira et Minamoto - permettent des mises en scène aussi sophistiquées que raffinées. Des genres originaux propres au paravent japonais, se distinguent particulièrement, tels les paravents "À qui sont ces manches ?", les paravents "ornés d'éventails jetés à la rivière", les "paravents au papiers collés"...
Dürer, qui est considéré comme l'un des génies du XVIe siècle, est non seulement un artiste passionnant, un dessinateur remarquable, une personnalité étonnante ; c'est également un homme doté d'une grande sensualité, fasciné par la philosophie et curieux de son époque.
Cet ouvrage met l'accent sur l'idéal humaniste de l'uomo universale qu'il a voulu être : pour ce faire, ses activités furent mutliples et il fut peintre, dessinateur, architecte, sculpteur, musicien, théoricien et restaurateur.
Dürer fut le plus grand dessinateur de tous les temps. Son talent exceptionnel de peintre, son sens aigu de la couleur sont également étudiés longuement dans ce grand livre où figure, dans un catalogue final, l'ensemble de ses oeuvres peintes.
La biographie de cet immense artiste est bien entendu évoquée dans ce très beau livre dont le grand format laisse la part belle aux magnifiques illustrations en pleine page.
Entre la fin du XIVe et le milieu du XVIe sie`cle, les Pays-Bas s'imposent comme l'une des principales sce`nes artistiques du monde occidental. Dans cet opus, Jan Blanc reconstitue brillamment les conditions et les raisons pour lesquelles l'art des anciens Pays-Bas s'est progressivement impose´ sur la sce`ne internationale, en inventant de nouvelles manie`res, profonde´ment modernes, de penser l'art et son rapport au monde, sans pour autant renoncer aux liens e´troits qui l'unissent aux formes invente´es a` la fin du Moyen-A^ge.
De l'ave`nement de Philippe II le Hardi (1384) a` la scission des Pays-Bas en 1581, ce vaste parcours aborde les grands mai^tres de la peinture (Jan van Eyck, Petrus Christus, Rogier van der Weyden, Hans Memling, Jan Gossaert, Joachim Patinir, Jan van Scorel, Pieter Bruegel I), mais e´galement l'enluminure, le dessin, la gravure, l'architecture, la sculpture et la tapisserie - autant de domaines ou` les artistes ne´erlandais ont excelle´ durant cette pe´riode.
Une somme abondamment illustre´e qui comple`te parfaitement, sur le plan chronologique et the´matique, Le Sie`cle d'or hollandais du me^me auteur (Citadelles & Mazenod, 2019) ; celui-ci commenc¸ant la` ou` s'ache`ve L'Art des anciens Pays-Bas.
LE LIVRE Joseph Mallord William Turner (1775-1851) est, avec John Constable, son contemporain, le plus grand peintre anglais du XIXe siècle. Fils d'un barbier-perruquier londonien, il s'illustre d'abord par ses aquarelles de paysages. À 26 ans, il est le plus jeune artiste jamais élu à la Royal Academy. Commence alors une longue et prolifique carrière. Carnet de croquis en main, il n'aura de cesse de parcourir la Grande-Bretagne, mais aussi l'Europe, des Alpes aux rives du Rhin, de Calais à Rome, de Nantes à Venise en quête d'émotions visuelles propres à nourrir ses recherches picturales. Il échappe peu à peu aux traditions académiques, ses réflexions sur la composition et la couleur le conduisant à l'invention de formes radicalement nouvelles. Sa peinture capte désormais des impressions, des atmosphères fugitives, où les figures se font évanescentes. Cet embrasement progressif donne à ses sujets une dimension onirique et fantastique dont ses contemporains ne saisiront pas la portée visionnaire, à l'exception notable de John Ruskin, qui dès 1840 le hisse au panthéon des artistes anglais. À sa suite Moreau, Monet, Pisarro, Renoir ou Ensor... prendront la mesure de la modernité du peintre et Pluie, Vapeur et Vitesse deviendra une sorte de talisman pour le groupe des impressionnistes.
Dans ce livre, John Gage retrace brillamment le parcours intellectuel et les centres d'intérêt qui ont nourri l'oeuvre de Turner. À travers une approche thématique, il explore son génie à sublimer l'héritage des maîtres du passé pour ouvrir à la peinture des horizons singuliers.
L'émergence de l'abstraction au début du XXe siècle a mené à un changement total de paradigme. Cet ouvrage vise à retracer l'épopée de ces oeuvres qui s'émancipent du réel et la rupture majeure qu'elles provoquent dans l'histoire de l'art.
Ni absence du monde, ni sacrifice de la signification, l'abstraction vise un langage universel, en lien étroit avec les mutations technologiques de la société portées par les nouveaux médias, de la photographie au cinéma jusqu'à la vidéo et la révolution des cultures numériques.
Ce champ élargi des pratiques de l'art abstrait oblige à repenser la géographie globale de son histoire et de ses développements, en prenant en compte les circulations mondiales de cette aventure de l'esprit et des formes.
Des aquarelles de William Turner aux expérimentations cybernétiques dans l'art contemporain, ce voyage en abstraction montre à l'échelle internationale - de l'Europe au Japon en passant par l'Amérique latine et les États-Unis - la pluralité des formes, des pratiques et des concepts qui ont nourri cette quête.
Source de force spirituelle pour de nombreuses communautés juives et d'émerveillement pour les amateurs d'art de toutes confessions, les synagogues comptent parmi les plus beaux édifices du monde.
Ce livre retrace l'évolution architecturale et historique de plus de soixante sanctuaires iconiques. Partant de certains des plus importants sites archéologiques de l'Antiquité, il couvre les synagogues du début du Moyen Âge en Europe, en Afrique et en Asie, et s'étend aux créations actuelles les plus innovantes en Israël et dans le reste du monde. Des chefs-d'oeuvre d'architecture, comme la synagogue Beth Sholom de Frank Lloyd Wright en Pennsylvanie, celle de la rue Sainte-Victoire à Paris, ou le Temple Emmanu-El à New York sont ici illustrés. Dans une série d'essais passionnants, d'éminents spécialistes explorent les nombreux styles architecturaux qui expriment l'histoire riche, complexe et souvent tragique de la synagogue. Embrassant l'Europe, la Russie, le Caucase, l'Afrique du Nord et le Nouveau Monde, l'ouvrage réunit des images d'archives et des photographies originales qui, par leur beauté, mettent en lumière toute la splendeur de ces lieux. La présence de nouveaux sanctuaires élégants et fonctionnels, comme le Centre juif des Hamptons (Gates of the Grove), à East Hampton (New York), et la synagogue Cimbalista de Mario Botta, à Jérusalem, donne un aperçu de la vitalité de la conception des synagogues à notre époque.
Parmi les quelques codex de tradition azte`que retrouve´s, le Codex Borbonicus compte parmi les plus pre´cieux. Te´moignage essentiel de la civilisation du Mexique ancien, il a e´te´ acquis par l'Assemble´e nationale en 1826, d'ou` son nom de Borbonicus - en re´fe´rence au palais Bourbon ou` il est de´sormais conserve´.
Date´ du de´but du XVIe sie`cle, il pre´sente les trois grands cycles temporels du calendrier azte`que : Le tonalpohualli, « le compte des jours-destins » et ses 260 jours ; le xiuhpohualli et le xiuhmolpilli, correspondant au sie`cle mexicain.
E´crit par les plus grands spe´cialistes de la culture me´soame´ricaine sous la direction de Sylvie Peperstraete et Jose´ Contel, le livre de commentaires illustre´ accompagnant notre fac- simile´ offre les cle´s de compre´hension de cet extraordinaire chef-d'oeuvre.