Filtrer
Support
Éditeurs
Espaces & Signes
-
Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne
Olympe de Gouges
- Espaces & Signes
- 3 Juillet 2020
- 9791094176566
« La femme a le droit de monter sur l'échafaud. Elle doit avoir également celui de monter à la Tribune ! » Considérée comme la première féministe française, Olympe de Gouges (1748-1793) se trouve tout entière dans cette phrase : directe, déterminée et combattante.
Le 5 septembre 1791, elle propose, sur le modèle de la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen proclamée deux ans plus tôt, une Déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne. Ce texte, le premier à évoquer l'égalité juridique et légale des femmes par rapport aux hommes, est destiné à être présenté à l'Assemblée législative pour y être adopté. La Convention le refuse.
Auteure de pièces de théâtre et d'articles, pamphlets et textes politiques, Olympe de Gouges se bat sur tous les fronts : elle attire l'attention sur le sort des Noirs réduits en esclavage, se prononce en faveur de la baisse du prix du pain pour les nécessiteux, la création de foyers destinés aux sans-abris, la suppression du mariage religieux, l'instauration du divorce et la reconnaissance des enfants naturels et s'oppose à la peine de mort. Toutes ces revendications, provenant qui plus est d'une femme, provoquent irritations et hostilités. Olympe de Gouges comparaît devant le Tribunal révolutionnaire et est condamnée. Elle a quarante-cinq ans lorsqu'elle monte sur l'échafaud le 3 novembre 1793.
-
Le bestiaire ou cortège d'Orphée
Guillaume Apollinaire, Raoul Dufy
- Espaces & Signes
- 19 Avril 2024
- 9791094176955
S'il est un écrivain qui consacra une partie de son oeuvre à chercher comment fusionner les mots et les formes c'est bien Guillaume Apollinaire. Qui ne connaît en effet ses fameux Calligrammes ? Mais sa tentative la plus hardie est aussi la moins connue. Elle date de 1911, alors que la réputation du poète se limitait à un cercle très restreint d'artistes parisiens. Il s'agit de son premier recueil de poèmes publié, Le Bestiaire ou Cortège d'Orphée, qui est une véritable aventure artistique, réalisée en osmose avec le peintre Raoul Dufy.
Dans cet ouvrage, les deux artistes communiquent, se répondent, s'interpénètrent, s'inventent les uns les autres, semblent se contredire parfois, pour finalement se recréer jusqu'à ne plus produire qu'une seule et unique oeuvre.
Vingt-cinq animaux sont évoqués dans ce Bestiaire, animaux terrestres, marins ou volants. Du plus petit, la puce, au plus imposant, l'éléphant, ils sont autant de moyens pour Apollinaire d'évoquer des thèmes éternels, comme l'acte créateur, la femme, l'amour, le temps qui passe ou la mort. -
C'est vif ! la première exposition des impressionnistes en 1874
Edouard Dor
- Espaces & Signes
- 1 Mars 2024
- 9791094176818
« C'est vif, c'est preste, c'est léger ! » Jules-Antoine Castagnary est l'un des rares critiques d'art à être sorti enthousiaste de ce que l'Histoire retiendra comme « la première exposition impressionniste » qui, du 15 avril au 15 mai 1874, t un véritable scandale. Une manifestation devenue mythique et qui fut organisée au 35 boulevard des Capucines dans le 9e arrondissement de Paris, à l'initiative d'artistes souhaitant exposer leurs oeuvres en toute liberté et refusant de les soumettre au ltre d'un jury.
L'exposition proposera cent soixante-cinq oeuvres de trente artistes, dont beaucoup de peintres académiques aujourd'hui tombés dans l'oubli.
Ceux d'entre eux que la postérité retiendra (les « Impressionnistes ») y sont minoritaires. Ils ont pour noms Cézanne, Degas, Monet, Morisot, Pissarro, Renoir et Sisley. -
Digne héritière d'Olympe de Gouges, Olympe Audouard (1832-1890), aujourd'hui tombée dans l'oubli, fut pourtant l'une des féministes françaises les plus actives du 19e siècle, Grande voyageuse, conférencière, auteure d'une vingtaine d'ouvrages (du roman à l'essai), directrice de revues, elle défendit courageusement la liberté d'expression (elle fut convoquée près de vingt fois au ministère de l'Intérieur pour ses articles et provoqua un patron de presse en duel !) et lutta sans se lasser contre l'inégalité faite aux femmes. Elle se battit notamment pour que les journalistes femmes puissent écrire des articles politiques dans leurs journaux, ce qui était interdit par la loi à l'époque où seuls les hommes pouvaient aborder ce domaine.
Son pamphlet Guerre aux hommes, qui t scandale lors de sa publication en 1866, mêle ré exion et humour. Il souligne, dans un style vivant et très moderne, l'inégalité existante entre les deux sexes, son injustice, son hypocrisie et sa négation des valeurs humaines, au travers de très nombreuses et très vivantes références historiques, anecdotes et mises en situation. Ce texte se termine par une irrésistible galerie de portraits d'hommes-types (le lâche, le atteur, le salaud, l'égoïste, etc.), brossés d'un trait acerbe en même temps que comique, faisant penser aux dessins de Daumier.
-
Peut-on imaginer le visage d'Humphrey Bogart autrement que
noyé dans un nuage de fumée ? Groucho Marx sans son cigare ?
Jacques Tati sans sa pipe ? Audrey Hepburn sans son fumecigarette ? Le Belmondo d'À bout de sou e sans son mégot collé
au coin des lèvres ? Sharon Stone décroisant les jambes dans Basic
Instinct sans lancer, provoquante, la fumée de sa cigarette vers
Michael Douglas ? Ou encore Clint Eastwood sans un cigarillo
serré entre les dents dans les westerns de Sergio Leone ? Quelques
images, entre des dizaines et des dizaines d'autres, qui restent
gravées dans nos mémoires et associées à jamais à tel ou tel lm. -
La terre détruite par l'homme
Elisée Reclus
- Espaces & Signes
- Petite Collection
- 19 Mai 2023
- 9791094176719
Le texte que nous publions ici est paru dans la Revue des deux Mondes en décembre 1864. Elisée Reclus y commente notamment l'ouvrage de George Perkins Marsh, pionnier américain de l'écologie, Man and Nature, et présente les idées qu'il développera plus tard dans son ouvrage L'Homme et la Terre en six volumes qui paraîtront entre 1905 et 1908.
-
Naples est une « ville-monde » qui exalte les passions et fascine par sa beauté, autant qu'elle inquiète par sa violence. Le bouillonnement de ses ruelles et le faste de ses palais, la fureur du Vésuve et la ferveur de son peuple, la douceur de vivre amalfitaine et les crimes de la camorra ont inspiré nombre de cinéastes.
C'est cette ville entre enfer et paradis qui est revisitée au travers de plus de cent films, ceux des maîtres italiens Roberto Rossellini, Vittorio De Sica ou Francesco Rosi, de leurs héritiers Mario Martone ou Matteo Garrone, comme de cinéastes étrangers, de René Clément à Billy Wilder ou Jean-Luc Godard.
-
Jean-Michel Basquiat, né en 1960 à Brooklyn, est mort d'une overdose en 1988 à Manhattan, la ville qu'il vient de conquérir. Il est sans doute le peintre le plus « musical » de l'histoire de l'art.
Difficile en effet de voir l'une de ses oeuvres sans en saisir immédiatement le tempo. Il le puise dans le hip hop - né presqu'en même temps que lui dans les ghettos noirs et caribéens du sud du Bronx - mais aussi dans le jazz, dont son père l'a bercé pendant toute son enfance. Sa peinture de signes, de mots, de formes, de matières et de couleurs, n'est que rythme, bouillant et pressé, spontané et codé, un rythme qui fait vibrer ses oeuvres au point que les voir c'est également - et surtout ? - les « entendre ».
Dans plusieurs de ses tableaux, Basquiat rend hommage à ses « héros » : Miles Davis, Max Roach, Dizzy Gillespie, Thelonious Monk et, surtout, Charlie Parker.
Musicien amateur (guitare et percussions), il crée à dix-sept ans un groupe de noise music, expérimentale et provocatrice, a une liaison passionnée avec Madonna (alors inconnue, mais aussi ambitieuse que lui), avant d'illustrer deux pochettes de disques - de rap et de punk-ska.
L' exposition de la Philarmonie de Paris a été conçue en collaboration avec le Musée des Beaux-Arts de Montréal. -
Cet ouvrage propose une sélection de poèmes de Paul Éluard (1895-1952) consacrés à la peinture ou dédiés à ses très nombreux amis peintres, ceux qui feront de l'art du 20e siècle ce qu'il est devenu : Picasso, Braque, Miró, Dalí, Man Ray, Léger, Klee, Ernst, Chagall, Magritte (27 sont présents dans ce livre).
-
Seul dans son atelier d'Antibes, face à la mer, Nicolas de Staël entame, le 14 mars 1955, une toile géante de 3,5 m sur 6 m : Le Concert. On y voit d'un côté, un piano à queue noir et, de l'autre, une contrebasse ocre, séparés par des partitions posées sur des pupitres. Mais ce qui frappe c'est le fond de la composition qui mange tout le tableau : un vermillon écarlate, comme un grand rideau de scène incandescent. Deux jours plus tard, Nicolas brûle quelques papiers, écrit trois lettres, monte sur la terrasse de son atelier et bascule dans le vide. Dans ce gigantesque tableau, dans ces deux instruments de musique - les seuls visibles de cet orchestre -, dans ce rouge de feu se trouve sans doute, enfouie, l'explication de son geste.
Nicolas de Staël a quarante et un an lorsqu'il peint Le Concert. Après dix ans de souffrances et de privations, il connaît enfin, depuis quelques mois, un réel succès.
L'auteur a reconstitué les derniers jours du peintre et analysé comment sont peu à peu montées en lui, jusqu'à l'insupportable, une angoisse de vivre mêlée à une insatisfaction de plus en plus grande devant son travail et à un douloureux déchirement amoureux.
Cet ouvrage propose une nouvelle édition révisée du livre Le Concert paru en 2010 aux éditions Sens&Tonka, aujourd'hui épuisé.
-
« Rothko a créé la couleur, indéfinissable car chargée d'indéfini, qui nous fascine et nous envoûte au point de nous faire perdre nos repères, de nous entraîner vers un ailleurs - comme si, soudain libérée de tout support physique, cette couleur devenait un absolu, comme si la lumière qu'elle diffuse en était réduite à ses ombres. Notre regard va d'un côté et de l'autre de la toile, y cherche un repère, et bientôt s'égare... » Mark Rothko (1903-1970) est né à Dvinsk (actuelle Lettonie) dans une famille juive qui a fui la Russie tsariste pour s'installer aux États-Unis en 1910. Naturalisé américain en 1938, imprégné de plusieurs cultures, il est devenu l'un des artistes abstraits les plus connus et respectés du xxe siècle. Sa peinture lumineuse aux formes flottantes porte en elle une austérité et une spiritualité qui appellent le silence et suscitent le recueillement.
Cet essai concis, dense et poétique, qui aide à pénétrer l'univers de Rothko, est accompagné d'une biographie dont la double lecture met en parallèle la vie du peintre et l'évolution de son oeuvre. -
L'homme grand perturbateur de la nature
George Perkins Marsh
- Espaces & Signes
- Petite Collection
- 19 Mai 2023
- 9791094176900
Nous avons traduit pour présente édition un chapitre essentiel de Man and Nature, dans lequel il aborde des thèmes toujours d'une brûlante actualité. Le titre que nous avons choisi pour cet ouvrage L'homme grand perturbateur de la nature est extraite de son texte.
-
Cet ouvrage rassemble des notes prises par Gaudí tout au long de sa vie (1852-1926). On y retrouve les principes essentiels qui ont nourri son oeuvre et sa pensée. Ces notes, brèves, claires et incisives, permettent de mieux comprendre les motivations profondes qui ont guidé l'architecte catalan dans son travail et quels en étaient les buts exacts. Elles soulignent sa parfaite connaissance et sa totale maîtrise des techniques dans tous les domaines (architecture, sculpture, céramique, verrerie, ferronnerie, etc.) et son apport essentiel à l'art moderne. On y découvre aussi la philosophie de cet homme ascétique et religieux, hanté par la mort et perpétuel lutteur, pour qui l'art devait intégrer la nature et pour qui la beauté devait habiter, comme une transcendance, les moindres aspects de notre quotidien.
-
Si être engagé a un sens, Octave Mirbeau (1848-1917) en est l'illustration la plus parfaite et la plus éclatante. Libertaire et pacifiste, dreyfusard et anticlérical, journaliste lucide et pamphlétaire redouté, romancier et auteur dramatique aux sujets provocants, il fut craint en son temps, menant ses luttes dans de très nombreux journaux et en faisant la trame de ses romans et de ses pièces de théâtre.
Mirbeau était tout aussi combatif dans le domaine de l'art. Collectionneur avisé, il est l'auteur de plus d'une centaine d'articles sur les peintres et les sculpteurs de son époque. Ami de Claude Monet et d'Auguste Rodin, il a défendu avec fougue et passion l'avant-garde picturale, et plus particulièrement les oeuvres des artistes impressionnistes, alors moqués et vilipendés.
La sélection d'articles présentée dans ce volume témoigne du combat esthétique mené par Octave Mirbeau, de son regard aiguisé et pertinent, de son empathie pour les artistes, de l'admiration qu'il portait aux oeuvres dont il parlait, comme du talent avec lequel il les décrivait et les faisait vivre pour notre plus grand plaisir.
Cet ouvrage est illustré par 33 tableaux et sculptures directement évoqués par Octave Mirbeau et précédé d'une brève présentation de l'éditeur. -
La parisienne sulfureuse ; Sarah Bernhardt à New York
Marie Colombier
- Espaces & Signes
- 5 Octobre 2018
- 9791094176351
La première tournée de Sarah Bernhardt aux États-Unis (1880 - 1881) fut un véritable événement : 256 représentations données dans 50 villes. Celle qui était considérée comme l'une des plus grandes comédiennes de son époque y souleva des vagues d'enthousiasme mais aussi de violentes bourrasques de haine. Incarnation de la beauté et de la grâce absolues pour certains, elle sera la représentation vivante du démon tentateur pour les autres. Marie Colombier, elle aussi comédienne, accompagna Sarah Bernhardt dans sa première tournée américaine. Avec vivacité, sans aucuns détours et sur un ton parfois sarcastique, elle nous fait découvrir les coulisses de ce voyage et nous en raconte les péripéties. Un témoignage unique sur les secrets, parfois inavouables d'une star, comme sur une société américaine sous l'emprise des ligues de vertu. Cet ouvrage (extrait du Voyage de Sarah Bernhardt en Amérique par Marie Colombier, éditions Maurice Dreyfous, Paris, 1881) reprend la partie du témoignage de Marie Colombier consacrée à l'arrivée aux États-Unis et aux premières semaines à New York.
-
Perdue dans le Nevada, dans l'un des déserts les plus secs des Etats-Unis :
Las Vegas, née au coeur des affrontements entre Indiens et cow-boys, est devenue à partir des années 1930 la cité du jeu et du spectacle, une ville qui ne dort jamais. Ses gigantesques casinos conçus comme autant de pièges pour les joueurs, ses spectacles prestigieux, mais aussi ses nuits chaudes et ses boîtes sordides, ont séduit de nombreux cinéastes, tout comme l'aride désert qui l'encercle.
John Ford, Clint Eastwood, Francis Ford Coppola, Martin Scorsese, Steven Soderbergh, entre autres, ont contribué à écrire l'histoire de Las Vegas. Ils ont raconté la fascination qu'elle n'a cessé d'exercer, les rêves les plus fous qu'elle a fait naître et les terribles abîmes qu'elle a creusés.
Ce ciné-guide, enrichi de nombreuses cartes et d'index, fait revivre certaines des scènes les plus mythiques des films qui y ont été tournés.
-
Projet de restauration de Notre-Dame de Paris (1843) : pour mieux penser la rénovation à venir
Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc, Jean-Baptiste-Antoine Lassus
- Espaces & Signes
- 5 Juin 2020
- 9791094176580
Dès les premières heures qui suivent l'incendie dramatique de Notre-Dame de Paris, le 15 avril 2019, la question de sa restauration est déjà posée. Faut-il reconstruire à l'identique ce qui a disparu (charpente, toiture, èche) ou « pro ter » de ce malheureux accident pour e ectuer certains aménagements plus modernes, quitte à modi er quelque peu la physionomie de l'édi ce, voire faire intervenir en certains endroits du bâtiment des créateurs contemporains ?
Cette interrogation avait été exprimée à peu près dans les mêmes termes un peu moins de deux siècles auparavant lorsque, devant les altérations dues au temps, les dégradations, mutilations et autres reconstructions plus ou moins heureuses qui menaçaient la cathédrale, le gouvernement d'alors décida de lancer un concours pour sa restauration. C'est le projet présenté par les deux architectes Eugène Viollet-le-Duc et Jean-Baptiste Antoine Lassus qui fut nalement choisi en 1844.
Dans un rapport adressé au ministre en charge du dossier, les deux architectes exposent leur conception de la restauration des bâtiments anciens : ne pas se contenter de colmater les usures et les brèches, mais s'e orcer de retrouver les formes disparues a n de redonner à l'édi ce son rayonnement passé, sans transformer en quoi que ce soit son architecture. Ils expliquent ensuite les travaux à entreprendre à Notre-Dame, leur importance et leurs di cultés, avec qui et avec quels moyens.
Ce document, particulièrement intéressant, nous fait pénétrer dans les coulisses de l'un des édi ces les plus visités de Paris - en dévoilant au passage quelques secrets. Il fournit surtout au lecteur d'aujourd'hui des éléments pour mieux comprendre et juger les projets de restauration de Notre-Dame à venir.
-
Le quartier latin mis en scènes
Jean-Michel Frodon
- Espaces & Signes
- Cine Voyage
- 18 Mars 2022
- 9791094176672
La Sorbonne, Saint-Germain-des-Prés, le boulevard Saint-Michel, le Panthéon, le Luxembourg, la Mouffe : autant de petits mondes qui constituent, entre autres, le Quartier latin. Leurs amphithéâtres, leurs cafés emblématiques, leurs bars, leurs pelouses ou leurs petites rues attirent, depuis des siècles, la jeunesse et fascinent ses aînés.
Quoi de plus normal donc que nombre de cinéastes aient posé leur caméra dans ce décor, symbole incontournable de vie intellectuelle, de bouillonnement d'idées et, parfois, lieu de révolte : de Jacques Becker à Woody Allen, en passant par Chris Marker, Jean-Luc Godard, Louis Malle, Agnès Varda, Éric Rohmer, Philippe Garrel,...
-
Walter Sickert (1860-1942), peintre anglais encore méconnu en France, fut pourtant déterminant à son époque et inspirant pour nombre d'artistes du 20ème siècle, comme Francis Bacon et Lucian Freud.
Élève de Whistler, proche de nombreux artistes français, dont Monet, Bonnard et surtout Degas, Sickert se voulut en marge des courants à la mode. Sa peinture très provocante, aux thèmes souvent déroutants, au plus près de la représentation du quotidien, étonne par ses cadrages modernes, ses tonalités sombres et imprévisibles, comme par ses formes indéfinies d'où se dégage une atmosphère puissante, qui saisit et intrigue. Scènes de music-hall ou de théâtre vues des coulisses ou à travers les regards des spectateurs devenus sujets du tableau, nus aux poses dérangeantes, drames familiaux dans des intérieurs miséreux : les oeuvres de Sickert firent scandale dans l'Angleterre de l'époque. Et elles continuent , aujourd'hui, de surprendre !
Walter Sickert résida en France à plusieurs reprises, notamment à Dieppe de 1898 à 1905 dont il peignit le célèbre marché, l'église Saint-Jacques, le casino, les plages ainsi que des paysages de l'arrière-pays.
L' ouvrage est construit autour d'une vingtaine de tableaux représentatifs de l'art de Sickert, analysés et « racontés ». Certains sont mis en regard d'oeuvres d'autres artistes (Edgar Degas, Pablo Picasso, Edward Hopper, Mark Rothko, Francis Bacon ou Lucian Freud). -
Marseille mise en scènes
Thabourey Vincent
- Espaces & Signes
- Cine Voyage
- 18 Janvier 2019
- 9791094176320
Ville solaire et méditerranéenne, Marseille est la capitale régionale la plus filmée de France. Marcel Pagnol, Jean Renoir, Jacques Demy, Jean-Pierre Melville, William Friedkin et, bien sûr, Robert Guédiguian y ont posé leur caméra pour nous en révéler une image à chaque fois différente.
En parcourant les lieux de tournage de scènes cultes ou emblématiques, Vincent Thabourey nous fait redécouvrir plus de soixante-dix films dans ce cinéguide de Marseille enrichi de nombreuses cartes et de plusieurs index (films, réalisateurs, lieux).
Cette réédition est enrichie de sept nouveaux films (dont La Villa de Robert Guédiguian, Shéhérazade, primé à Cannes, et Taxi 5 ). Le cahier de cartes a été complété et les index étoffés.
Ciné voyage, une collection de livres pour les amoureux de la ville et du cinéma, et pour tous ceux qui aiment donner du sens à leurs voyages.
-
San Francisco c'est d'abord le cadre des films de suspense et d'angoisse d'Alfred Hitchcock (Sueurs froides, Les Oiseaux), de l'une des poursuites automobiles les plus célèbres du cinéma (Bullitt), de la merveilleuse histoire d'amour qui révéla Dustin Hoffman (Le Lauréat) et d'un succès mêlant humour et tendresse (Madame Doubtfire). Mais San Francisco c'est également la ville de la jeunesse qui s'interroge sur son avenir (American Graffiti), celle où certains tentent de noyer leur mal être (Blue Jasmine de Woody Allen), la cité de la contre-culture américaine qui célèbre actuellement ses cinquante ans et où ont pris corps revendications et révoltes, comme celle des Afro-Américains (Black Panthers d'Agnès Varda) ou des homosexuels (Harvey Milk). Bref, San Francisco est sans doute, avec New York, l'une des villes américaines privilégiées par les cinéastes comme cadre de leurs films, avec bien sûr, en fond d'image, l'emblématique Golden Gate Bridge...
-
Barcelone mise en scènes
Jean-paul Aubert
- Espaces & Signes
- Cine Voyage
- 8 Novembre 2019
- 9791094176498
Capitale d'une Catalogne en e ervescence permanente, ville des avant-gardes, Barcelone est célèbre, entre autres, pour les constructions emblématiques de Gaudí, pour avoir été le lieu des débuts révolutionnaires de la peinture de Picasso, tout comme pour son éternel esprit de résistance à tout autoritarisme.
C'est pour ces raisons, et bien d'autres, qu'elle est depuis des années l'une des destinations privilégiées des touristes français... et des cinéastes qui ont décrit les soubresauts et les luttes qui ont marqué son histoire, mais aussi les joies, les plaisirs et la douceur de vivre qu'elle recèle. Michelangelo Antonioni, Ken Loach, Cédric Klapisch, Woody Allen, Alejandro González Iñarritu et, bien sûr, Pedro Almodóvar, sont de ceux-là.
-
Dans ce court texte, André Gide (1869-1951) nous entraîne dans la campagne normande de sa jeunesse, plus précisément dans la petite commune rurale de La Roque-Baignard, dans le Calvados, où la famille de sa mère possédait un vaste domaine et dont il fut le maire pendant quatre ans.
« Intérêts mesquins, rapacités, sournoiserie » : Gide nous livre un témoignage sévère, parfois féroce, sur la vie à la campagne en cette fin de 19e siècle. Un récit vif et imagé qui met en scène des personnalités bien marquées et dont la conclusion, en une savante pirouette finale, constitue une véritable surprise.
Publié hors-commerce en 1938 à vingt-et-un exemplaires seulement, Jeunesse a été édité en 1945 à Lausanne aux Éditions Ides et Calendes.
André Gide a reçu le Prix Nobel de Littérature en 1947. -
Ville tentaculaire, Tokyo est aussi un assemblage de villages, de temples et de bistrots, de maisonnettes et de gratte-ciel, de jardinets et de quartiers nocturnes. C'est ce Tokyo mis en scène par de nombreux cinéastes de toutes nationalités qu'Adrien Gombeaud nous invite à revisiter. Un voyage dont le cinéma est le fil conducteur et qui permettra à beaucoup de retrouver les lieux des scènes les plus mythiques des nombreux films qui y furent tournés.
Plus de soixante films des réalisateurs les plus prestigieux, d'Ozu à Kurosawa, de Samuel Fuller à Takeshi Kitano, en passant par Chris Marker, Alain Corneau et Sofia Coppola, sont évoqués dans ce ciné-guide de Tokyo enrichi de plusieurs index (films, réalisateurs, lieux) et de cartes.
Cette réédition évoque plusieurs films récents et propose de nouvelles cartes.
Ciné voyage, une collection de livres pour les amoureux de la ville et du cinéma, et pour tous ceux qui aiment donner du sens à leurs voyages.