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Le dur devoir d'exister Des photos et des textes pour mieux voir ce que cachent la vie et les discours qui tournent en rond sur la misère et l'espoir. Des photos et des textes pour dire Haïti debout au rendez-vous de demain.
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Vodou et théâtre ; pour un théâtre populaire
Franck Fouche
- Mémoire d'Encrier
- 20 Décembre 2008
- 9782923153957
Franck Fouché analyse différentes formes théâtrales traditionnelles et les intègre dans une vision contemporaine du théâtre. Il expose ses recherches et sa conception de l'art dramatique. Dans son introduction, il évoque l'« édification d'un nouveau langage qui définit notre identité culturelle et qui ouvre (.) la perspective d'un front de subversion idéologique où se marieraient art et politique sur la base d'une prise en charge concrète d'une forme d'expression populaire ».
Pour le préfacier, le professeur Maximilien Laroche, « en considérant le vodou comme un préthéâtre, l'auteur fait le point sur les caractéristiques formelles, symboliques, mythiques et idéologiques sur lesquelles un dramaturge peut s'appuyer s'il veut se servir du vodou. Il envisage même la possibilité de passer de l'idéologie véhiculée par le vodou à une anti-idéologie. »
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Ikuma. Carnet de tournage réunit entretiens, photographies, aquarelles, poèmes, récits des principaux artisans du film Le jour avant le lendemain, réalisé par un collectif de femmes inuites d'après le récit de l'écrivain danois Jørn Riel. S'élèvent ici les formes et les voix des ancêtres, les maîtres du territoire arctique. L'univers du Grand Nord est rendu dans sa vérité et sa poésie initiatique.
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Chansons de la montagne, de la plaine et de la mer
René Victor
- Mémoire d'Encrier
- 25 Février 2007
- 9782923153629
Cet ouvrage rend compte de la prodigieuse mémoire musicale haïtienne. Vaste répertoire de chants, puisant dans des lieux différents (montagne, plaine et mer), René Victor ouvre ici un nouveau chapitre de l'ethnographie haïtienne en collectant « ces débris de vieilles civilisations qui jonchent encore (...) la terre haïtienne ». Travail précieux, souligne le préfacier Jean Price-Mars. Cet ouvrage est un modèle exemplaire de collaboration artistique. Les dessins de Georges Remponeau, la transcription musicale du professeur Werner A. Jægerhuber ont donné à ce livre un cachet singulier, qui fait de ces "Chansons" un modèle d'éclairage pour chercheurs, ethnologues et musicologues. "Chansons de la montagne, de la plaine et de la mer", écrit à la fin des années 1930, n'a jamais été publié. L'auteur, René Victor, avait l'impression que le livre n'était pas prêt et qu'il y manquait quelque chose : une anecdote, une étude, une chanson. Alors qu'il était obnubilé par ce texte, il en publiait d'autres : "Les voix de nos rues", "Choucoune ou le destin d'un beau poème". Il travaillait également à un autre ouvrage qui demeura sous forme d'enquêtes, de prise de notes : "Sur les traces du Port-au-Princien" ».
Préface du Dr Price-Mars ; Introduction et transcription musicale par le professeur W. Jaegerhuber ; Illustrations de Georges Remponeau.
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Qui d'entre nous ne s'est jamais laissé bercer par ces standards d'autrefois qui promettent l'éternité, par la voix de Billie Holiday ou la trompette de Miles Davis ? "Jazzman", c'est la chronique d'une passion dévorante, une histoire qui ne sera jamais écrite puisque dans une ville qui jazze chacun rêve d'une trompette, d'un saxophone, d'une contrebasse. "Jazzman" n'est pas un roman, mais le journal d'un fervent qui découvre et raconte la vie, le monde à travers la musique. Au fil des nuits et anecdotes, se dévoile un regard singulier : de Montréal à Paris, en passant par New York, Saarbrücken, Londres ou Bordeaux, l'ivresse du jazz et l'amitié de tous les complices.
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L'Afrique fait son cinéma ; regards et perspectives sur le cinéma africain francophone
Collectif
- Mémoire d'Encrier
- 27 Octobre 2006
- 9782923153650
Naguère mise au ban de l'histoire, l'Afrique se retrouve désormais au coeur de tous les débats.
Alors que le cinéma colonial fige l'Africain dans des stéréotypes, les médias font de lui un affamé dont l'agonie n'en finit plus de se banaliser. Le cinéma africain - fiction, documentaire ou cinéma vérité - rejette l'image d'Epinal et le cliché morbide, et ouvre la voie à de nouvelles interrogations sur le rapport entre image et mémoire. D'un film à l'autre, on est appelé à découvrir la construction d'une esthétique cinématographique africaine où tout est beauté, combat et ambiguïté.
C'est à cette célébration que nous convient les cinéastes, de Sembène Ousmane à Marna Keïta, en passant par Souleymane Cissé, Dani Kouyaté, Pierre Yaméogo, Djibril Diop Mambety et Cheik Doukouré.