À dix-sept ans, radieuse, prête à toutes les joies, à tous les hasards, Jeanne quitte enfin le couvent. Dans le désoeuvrement des jours et la solitude des espérances, de tous ses rêves, le plus impatient est celui de l'amour... Oh ! Elle en sait des choses sur le frémissement des coeurs, l'élan des âmes. Elle les a si souvent pressentis, espérés, ces bonheurs-là. Aussi, lorsqu'il paraît, le reconnaît-elle sans peine. L'être créé pour elle... Julien ! Le même écho s'éveille en leurs coeurs... Le mariage scellera leur amour. Mais que suit-elle, lorsque le voile se déchire, des grandes étreintes, des secrets d'alcôves, des désirs d'hommes ? Que sait-elle de l'amour sinon sa poésie ? Alors ils se regardent... Les illusions, à peine écloses, déjà se fanent et bientôt ne sont plus. C'est une vie qui se déroule...
Ces 21 courtes nouvelles, qui relatent des épisodes de la vie quotidienne, sont contrastées, passant du jour à la nuit, du clair à l'obscur. Ce sont parfois des scènes de la vie de tous les jours ou bien des faits divers, de petits tableaux saisis dans le vif où s'agitent des personnages ordinaires ou extraordinaires, tendres ou sordides, mesquins ou généreux, cruels ou malheureux, victimes ou bourreaux...
Même les paysages qui accueillent ces courts récits sont baignés de ce contraste. Il y a parfois la lumière berçant le paysage, qui n'est toutefois pas la même lorsqu'il s'agit du Pays de Caux ou bien d'Ajaccio. La mer pareillement, celle de la Manche ou de la Méditerranée, n'a pas les mêmes reflets ici ou là. Et puis parfois la lumière se retire comme une vague, laissant le paysage plongé dans les ténèbres. Même la nature a dans ces contes une manière de vous séduire puis de vous abandonner à votre propre sort, tandis que les coeurs aussi se plongent parfois dans des ténèbres abyssales.
Narration : Martine Chide Yves Belluardo
Jules Renard, en adaptant son roman pour le théâtre, a rendu son "Poil de Carotte" encore plus attachant et facile d'approche pour le jeune public. Cette version théâtrale créée en 1900 connut un véritable triomphe.
Lucien rentre au domicile conjugal dans la nuit, passablement éméché après sa soirée au Bal des Quat´zarts, travesti en Louis XIV. Yvonne, son épouse, l´accable de reproches. Alors que la dispute bat son plein, un domestique, Joseph, vient annoncer le décès de la mère d´Yvonne. Évanouissement, pleurs et disputes renouvelées. On apprendra finalement que c´est la mère de la voisine qui est décédée, et que l´émissaire s´était trompé de porte... Il s´agit de la première pièce en un acte de Feydeau. La particularité et l´intérêt de celle-ci, par rapport aux vaudevilles en trois actes qui avaient fait jusque-là son succès, tient à une noirceur particulière du trait : le couple petit-bourgeois y est décrit comme un véritable enfer quotidien, où l´homme est exposé à toutes les humiliations. Édition établie par Jérôme Vérain.
Un homme, une femme et un enfant surdoué s'installent pour quatre saisons qui s'annoncent merveilleuses dans un vieux manoir, Haute-Pierre. Après un été splendide, l'automne se referme sur Haute-Pierre où d'étranges phénomènes se produisent soudain. Mais, aujourd'hui, qui peut encore croire aux maisons hantés ? Vous serez envouté par ce roman de Patrick Cauvin, qui conjugue romantisme et humour avec un fantastique sens du suspense.
Ces fables de La Fontaine son présentées dans une édition en vers et illustrées par Desandré et Hadamar. C'est un livre de fables morales classiques, un livre qui cherche à ravir les personnes, quel que soit leur âge.
Les fables de notre enfance telles que nous aimions les lire.
Narration : Martine Chide Yves Belluardo Ce livre touche par des textes variés, divers aspects du vécu intérieur et de la vie quotidienne de la personne déficiente visuelle et de son entourage.
Narration : Martine Chide Yves Belluardo
Ce livre touche par des textes variés, divers aspects du vécu intérieur et de la vie quotidienne de la personne déficiente visuelle et de son entourage.
' Je sursaute à cette seule idée : d'autres gens y habitent, dans notre maison. Et ça reste complètement insupportable. Combien de temps a-t-elle été à nous ? J'avais six ans quand on s'y est installés. J'en avais vingt-cinq à la mort de ma mère, quand elle a été vendue. Pourtant, je n'arriverai jamais à en parler autrement que notre maison. On y a été tellement heureux et parfois, aussi, si totalement désespérés, nous tous, les dix enfants. Et nos parents. J'habite loin de Trans, maintenant, depuis longtemps, mais il m'arrive de repasser devant la maison, en tremblant. Et c'est comme si je brûlais, en approchant de la fenêtre. Parce qu'en même temps que ce bonheur, il y a eu trop de malheur. ' A. R.