A selection of the 150 most beautiful and inspiring hotels in the world - each having a unique story to tell.
From Paris to New York, from New Zealand to the Arctic. By Debbie Pappyn, Travel Journalist. - Enjoy!
Les petits coins voient converger une partie des grands problèmes du monde.
C'est ce que montre l'ouvrage de Julien Damon qui, en se penchant sur ces nécessités prosaïques que l'humanité pourrait mieux gérer, rend compte d'enjeux sanitaires, écologiques, d'égalité d'une ampleur insoupçonnée. Il rappelle aussi combien notre rapport à cet espace est culturellement varié.
Documenté et illustré, l'ouvrage invite à la création d'un droit aux toilettes qui rendrait l'espace urbain plus amène. Il est aussi une promenade inattendue au cours de laquelle, lectrice et lecteurs pourront croiser un horloger du XVIIIe siècle, Victor Hugo et Jean-Claude Decaux, Staline et Bill Gates, du sordide et de l'engouement, de l'histoire et des politiques publiques, de la tradition et de l'innovation.
Face aux multiples défis urbains, la ville est appelée à devenir « intelligente », smart. Son augmentation par des technologies numériques interconnectées et synchronisées promet d'optimiser les flux et de résoudre des problèmes en tous genres. Mais loin de simplement augmenter la ville, ces « solutions » promettent de produire un nouvel espace urbain qui serait parfaitement transparent et accessible en temps-réel, qui ne serait plus qu'une interface sans matière. À qui profite cette transparence et à quoi sert-elle ? En rematérialisant cette « transparence », ce livre propose une critique d'un discours contemporain qui ne semble tenir à rien et s'imposer partout.
En 2020, alors qu'Aristide Barraud sort d'un cycle de destruction, il s'introduit dans le chantier de démolition du bâtiment 5 de la cité des Bosquets à Montfermeil, utopie architecturale des années soixante devenue quartier ghettoïsé en quelques décennies. Il photographie pendant plusieurs mois l'avancée des travaux et les ouvriers qui y travaillent, dont une grande partie avait grandi dans le bâtiment. Puis, il passe l'été à coller des images, à écrire sur les murs avant que le B5 ne disparaisse complètement.
La crise urbaine ronge les préfectures et sous-préfectures, les détruit de l'intérieur : les vitrines des commerces se vident, la population stagne, les logements sont vacants, le niveau de vie baisse. Alors que se passe-t-il ?
Dans cet ouvrage, analyse l'offensive délibérée de la grande distribution, en périphérie, qui tue les commerces du centre-ville et des quartiers anciens, et sacrifie les emplois de proximité. Il observe également comment la motorisation - incarnée par la voiture individuelle - contribue largement à l'asphyxie des villes.
Comment la France peut-elle sauver ses villes ? Il n'existe nulle solution miraculeuse, mais une série de petits pas, de décisions empreintes de sobriété.
De la fiction à la théorie critique, de l'arbre au territoire, de la maison à la mégastructure, Habitante raconte et pense les espaces où l'on vit.
Au sommaire de cette troisème livraison : la culture de la coopérative de logement par Yves Dreier et Oscar Gential, la condition automobile par Fanny Taillandier, les flux de données domestiques japonais par Christine Bjerke...
En 1898, paraît To-morrow : A Peaceful Path to Real Reform d'Ebenezer Howard, dans lequel l'urbaniste britannique développe le concept de « citéjardin ». Son modèle est une critique directe de la ville libérale et misérable qui émerge pendant la Révolution industrielle, et associe logement social et présence de la nature. Les cités-jardins fleuriront d'abord en GrandeBretagne au début du XXe siècle, puis gagneront le continent européen, formant un patrimoine d'une grande richesse.
« Trottoir » est un mot si courant que tous les petits enfants savent ce qu'il désigne et que la plupart des habitants des villes marchent dessus plusieurs fois par jour. Pourtant, il existe à peine d'un point de vue juridique, les urbanistes lui préfèrent la notion d'« espace public », moins associé à la prostitution et à la vie dans la rue, et les « rez-de-chaussée », qui sont le plus souvent des « rez-detrottoir », effacent jusqu'à son nom.
Il est aujourd'hui urgent de reconnaître toute la valeur de cet espace qui se raréfie sous l'effet des transitions numérique, écologique et sociétale - il est par exemple de plus en plus convoité par les opérateurs de trottinettes électriques, livreurs de colis, fontaines rafraichissantes, points de collecte de déchets, etc., sans oublier les piétons et les riverains. Entre public et privé, entre marchand et non marchand, le trottoir cristallise ainsi les principaux changements à l'oeuvre dans la ville, et les « batailles du trottoir » qui se multiplient sont plus largement l'écho des débats sur le futur des villes.
Dans l'entre-deux-guerres, une architecture nouvelle s'affirme, portée par une génération qui revendique haut et fort sa modernité, laquelle connaîtra des traductions très diverses. Mais les jeunes architectes ont en partage le rejet de l'académisme, du classicisme et du pittoresque.
Privilégiant les formes primaires, l'expression de la fonction des différentes parties du bâtiment, les matériaux comme le béton, le verre ou l'acier, le plan libre, le toit-terrasse et la couleur blanche, l'avant-garde s'incarne dans les noms de Le Corbusier, bien sûr, mais aussi d'Auguste Perret, de Robert Mallet-Stevens, d'André Lurçat, de Marcel Lods, de Raymond Fischer, de Bruno Elkouken et de bien d'autres.
Voici 100 de leurs réalisations les plus remarquables - villas, ateliers, hôtels particuliers, immeubles d'habitation, bâtiments publics... - que la postérité ne reconnaîtra véritablement que bien après leur émergence.
S'épanouissant à Bruxelles, à Barcelone ou à Vienne, l'Art nouveau s'illustre à Paris dès le milieu des années 1890. D'abord dans les beaux quartiers avec des immeubles à l'ornementation profuse destinés à une bourgeoisie avant-gardiste, puis dans la sphère publique pour habiller les stations de métro ou les salles de restaurants. Il en identifie d'ailleurs le type au point de se voir qualifié de « style métro » ou de « style bistrot ». L'engouement est de courte durée, qui s'essouffle après 1910 alors que l'esthétique épurée du cubisme condamne les entrelacs végétaux et les lignes en coup de fouet. Pour faire bonne mesure, on détruira au cours du xxe siècle beaucoup de réalisations Modern Style, et non des moindres.
En voici cependant 100 exemples remarquables : immeubles d'habitation, maisons particulières, théâtres, brasseries, commerces...
L'urbanisme, terme apparu récemment dans la langue (au début du XXe siècle), n'est pas aisé à définir. Il a suscité de nombreuses « théories » dont aucune n'a fait l'unanimité. Peut-être cette difficulté s'explique-t-elle par le caractère essentiellement pluridisciplinaire d'une activité qui vise à créer dans le temps une disposition ordonnée de l'espace, en recherchant harmonie, bien-être et économie. En effet, l'urbanisme relève autant de l'art que de l'architecture, de l'économie que de la sociologie, de l'histoire que de la géographie, du droit que de l'ingénierie.
Quelle est l'histoire de l'urbanisme depuis son origine, et en quoi consiste concrètement sa pratique en France depuis les diverses lois qui ne cessent de se succéder et de complexifier sa pratique ?
: L'architecture mobile est le premier essai de Yona Friedman, paru en 1958 et tiré à une dizaine exemplaires destinés à des architectes, dont Le Corbusier. Ilfut réédité ensuite en 1961, 1963, 1968, enrichi à chaque fois de textes et dessins nouveaux jusqu'à l'édition de 1970, paru chez Casterman dont on a pu dire qu'elle constituait "le plus important manifeste de l'architecture moderne depuis la Chartre d'Athènes de Le Corbusier" (Michel Ragon).
Notre édition rassemble tous les textes des différentes éditions et permet d'en suivre l'évolution et d'en identifier les strates. Yona Friedman, qui a fêté ses 96 ans en juin 2019, souhaite apporter quelques commentaires du XXIe siècle, à ce livre ancien, mais dont la richesse conceptuelle n'a pas encore été comprise à sa juste mesure.
« Partout, pouvoirs économiques et politiques font front commun. Non pas pour retisser des liens respectueux avec la Terre face à une crise écologique sans précédent. Non pas pour lutter contre des injustices sociales et les inégalités territoriales déjà béantes. Non pas pour défendre les régimes démocratiques face à la multitude de dérives autoritaires qui les fragilisent. Non, leur communion porte sur un point et un seul : poursuivre sans relâche la métropolisation du monde. » Pourtant, seul·es 13% des Français·es considèrent la grande ville comme un lieu de vie idéal. Pollutions, stress, mobilité et connexion permanentes sont devenues une norme que beaucoup ne parviennent plus à supporter. Étouffante, la grande ville bétonne, cloisonne et nous coupe de la nature et du vivant.
Dans ce manifeste illustré par de nombreux témoignages, Guillaume Faburel dresse un plaidoyer en faveur de la construction, dès aujourd'hui, d'une société écologique hors des grandes villes, seul futur viable pour l'humanité et la planète.
Cet ouvrage d'environ 400 g se destine d'abord au sac à dos des randonneurs qui vont parcourir en 30 jours de marche les 600 km du Sentier du Grand Paris.
Il a également été conçu pour les tables basses des honnêtes Parisien.ne.s curieux.ses de découvrir au plus près le fabuleux territoire du Grand Paris.
Ecologie, urbanisme, architecture, arts, hip hop, sciences sociales... Cet ouvrage est une malle aux trésors issue de 3 ans de repérages publics.
Parce que le Grand Paris est trop grand pour être pleinement habité, il a fallu se mettre en marche : et le mouvement de nos pas nous a permis, en clignant les yeux, de voir comme dans un kaléidoscope se mettre en mouvement la totalité de la plus grande métropole d'Europe.
Il y a 60 ans, à Bagneux, des ouvriers coulent les premiers bétons d'une nouvelle cité. La Pierre Plate incarne alors l'espoir d'un monde meilleur. La déception n'en sera que plus cruelle : la cité vieillit mal, le « vivre ensemble » s'étiole. Aujourd'hui le rêve du Grand Paris s'est emparé de la ville, le terminus de la ligne 4 arrive à Bagneux et la Pierre Plate est en travaux perpétuels : rénovation, destruction partielle, reconstruction...
Pendant trois ans, Charles Haquet et le photographe Jean-François Fourmond ont arpenté la cité, rencontré ses habitants, les « historiques » et les nouveaux venus.
Ils leur ont confié leur rapport au lieu, leurs espoirs, leurs doutes, leurs secrets et la façon dont ils vivent cette révolution urbaine. Leurs histoires racontent la France des Trente glorieuses et sont souvent des leçons de vie, des portraits magnifiques et sensibles, loin des caricatures sur les « banlieues ».
Les sols remontent en surface dans les débats sur l'aménagement de nos campagnes et de nos villes. Étalement urbain, disparition des terres agricoles, raréfaction des ressources, érosion de la biodiversité, pollutions, sont autant de sujets d'actualité dans lesquels les sols jouent un rôle prépondérant, souvent à leur désavantage. Cet ouvrage s'interroge sur ce que sont les sols et en particulier les sols urbains. Le rappel des alertes qui ont été émises au fil du temps éclaire la situation actuelle. Les débats sur l'objectif de Zéro artificialisation nette (ZAN) doivent-ils être compris comme une menace pour l'urbanisation ou au contraire une façon de rebattre les cartes ? La désimperméabilisation des sols n'est pas seulement une opération technique, elle est aussi une façon de considérer les sols pour ce qu'ils sont, de mieux les comprendre et d'aménager autrement. L'histoire du projet urbain indique que des pistes existent afin d'imaginer de nouvelles formes urbaines conçues à partir des sols.
Considérer les sols dans l'aménagement du territoire ne nous oriente-t-il pas vers de nouvelles coopérations entre les territoires et les acteurs concernés ? L'ouvrage ouvre des pistes pour étendre le domaine de l'urbain, définir un urbanisme de l'attention basé sur l'observation et l'interaction avec les sols.
Partant de l'expérience d'un jeune enseignant dans une des nouvelles écoles d'architecture créées après mai 68, à un moment où les architectes français formés aux Beaux-arts redécouvrent la ville, l'ouvrage s'interroge sur les changements et réorientations qui doivent aujourd'hui guider notre réflexion et notre pratique d'urbaniste. Après une première période marquée symboliquement par la parution du livre d'Henri Lefebvre, Le droit à la ville en mars 1968, la réflexion sur la ville et l'urbain est reprise cinquante ans plus tard par échelles successives dans cet ouvrage qui explore tout d'abord comment faire de tout logement un chez-soi appropriable et évolutif avant de plaider pour le rassemblement des tissus urbains diversifiés, à l'inverse des logiques séparatrices et pour l'unification de la ville fragmentée. Enfin, Philippe Panerai donne une place centrale aux « chemins de l'eau » pour accorder la ville et le territoire.
Cet ouvrage, richement illustré, replace les théories de l'urbanisme dans le contexte culturel, social, économique et politique de leur émergence. Il les met en perspective pour comprendre ce qui les unit ou les oppose.
Les trois premières parties du livre montrent comment la diversité des expériences d'urbanisme, qu'ont connues les villes depuis le XVI° siècle, relèvent de trois modèles :
- le modèle de la ville régulière qui organise l'espace à partir de principes et règles de nature géométrique (formes simples, murs se coupant à angle droit, symétrie du plan des constructions, régularité des ouvertures, continuité des façades, rapport entre hauteur du bâti et largeur des voies) ;
- le modèle de la ville organique qui naît d'une critique de l'urbanisme haussmannien et s'appuie sur la géographie et l'histoire pour construire une action urbanistique qui prenne en compte les diversités spatiales et sociales ;
- le modèle de la ville moderne qui cherche à adapter les structures urbaines à un progrès technique et économique qui s'incarne dans la voiture et l'immeuble résidentiel.
La dernière partie montre comment ces modèles doivent être revisités pour répondre aux défis contemporains de la durabilité, de la résilience et de la transition écologique.
Ce livre constitue un outil au service des étudiants, des chercheurs et des professionnels en montrant comment théories de l'urbanisme et projets opérationnels interagissent pour penser les transformations de la ville et agir sur son devenir.
Le brutalisme est un style architectural apparu dans les années 1950 qui s'inspire notamment des réalisations de Le Corbusier, en particulier de la Cité radieuse de Marseille (1952). Le terme même désignant le mouvement dérive de l'utilisation du béton « brut de décoffrage », sans ornements ni fioritures. Par la suite, d'autres matériaux, comme le métal, la pierre ou le verre ont pu être intégrés à des constructions se réclamant du même mouvement. Les édifices sont généralement massifs, anguleux et présentent des structures répétitives. Des éléments techniques habituellement dissimulés sont volontiers exposés.
Prospérant à Paris et dans sa périphérie jusqu'à la fin des années 1970, le brutalisme a connu une désaffection au tournant du siècle avant de susciter un regain d'intérêt aujourd'hui.
L'ouvrage présente une centaine de réalisations - immeubles de logements, bâtiments publics, équipements sportifs, ensembles industriels... - offrant autant de contrepoints dans un paysage à dominante hausmannienne.
Penser la ville contemporaine revient à se pencher sur les conditions de vie de l'écrasante majorité des Terriens. C'est décrire et analyser les réalités urbaines pour mieux imaginer le futur des villes. C'est aussi se frotter aux mots des experts, qu'ils soient architectes, urbanistes ou encore élus. De " NIMBY " à " bobo " en passant par les " ZFU ", " équilibre spatial " ou encore " gentrification ", l'urbain semble susciter la création de néologismes et autres acronymes plus ou moins opaques.
Ce livre n'entend pas être un simple lexique. Il invite, au gré des mots - " bidonville ", " Dubaï ", " toilettes publiques ", " aéroport " -, à une promenade sur la planète urbaine. Flânant entre réalités et utopies, les auteurs croisent des approches sociologiques, philosophiques, écologiques, juridiques, cinématographiques pour mieux donner à comprendre les ressorts de la vie citadine et inventer les territoires urbains de demain.
À travers le monde, les villes sont le théâtre d'une explosion des inégalités et des processus d'exclusion : gentrification, éviction des populations précaires, envol des valeurs immobilières, ghettoïsation des populations à la fois les plus riches et les plus pauvres. Elles sont aussi impliquées dans des politiques de plus en plus agressives visant à attirer les capitaux et les populations censés être au coeur de la nouvelle économie.
Pour de nombreux observateurs, ces bouleversements s'expliquent par l'imposition depuis les années 1980 d'un nouvel ordre idéologique, politique et économique : le néolibéralisme. L'objectif de cet ouvrage est à la fois de présenter leurs travaux, de donner des illustrations de leurs principales thèses mais aussi d'ouvrir un dialogue critique avec ces théories de la ville néolibérale.
« Détruire les villes ? Mais vous n'y pensez pas ? » Mais si, on y pense... évidemment on ne va pas y aller au bulldozer ; pas non plus avec le dos de la cuillère. Pour l'instant, on utilise la poésie pour semer le doute dans les têtes. Et si une nuit étoilée ou une énorme vague avait plus de sens qu'un bus bondé aux heures de pointe ? Espace dominé et structuré par le Capital, la ville offre un terrain de lutte et de critique du capitalisme.
Publié de 2001 à 2006, Désurbanisme est un fanzine d'amoureux des villes passionnés par leur destruction, une boite à outils critiques dans laquelle la lutte peut puiser du combustible. La collection complète publiée en 2014 est épuisée et très recherchée.
À la manière des «Images de pensée» de Walter Benjamin, Rem Koolhaas s'interroge sur les profonds bouleversements qui touchent la nature même des villes contemporaines. Que ce soit Atlanta, Singapour, Paris, Lille, Berlin, Tokyo, Moscou, New York, Londres, une question revient : qu'est-ce que la ville aujourd'hui ? Pourquoi des architectes, des systèmes politiques, des cultures (américaine, européenne, asiatique) complètement différents en arrivent à des configurations relativement similaires ?