À tout juste 20 ans, alors qu'il chahute avec des amis, Fabien heurte le fond d'une piscine. Les médecins diagnostiquent une probable paralysie à vie. Dans le style poétique drôle et incisif qu'on lui connaît, Grand Corps malade relate les péripéties vécues avec ses colocataires d'infortune dans un centre de rééducation. Jonglant avec émotion et dérision, ce récit est aussi celui d'une renaissance.
Grand Corps Malade, de son vrai nom Fabien Marsaud, est né en 1977, sous le soleil de la Seine-Saint-Denis. Enfant, il veut devenir prof de sport. Mais la vie lui réserve un autre destin. Armé d'une béquille et d'un stylo, il se lance dans la musique : en 2006, son premier album, Midi 20, se vend à plus de 600 000 exemplaires et l'artiste est primé deux fois aux Victoires de la musique.
- Nick Cave incarne la frange noire du rock, entre pulsions morbides et amours brisées, reliant le blues à l'imagerie biblique. Imperméable à l'actualité artistique, il compose des chansons à la noire magnificence et n'a jamais cédé à la mode, même s'il a connu son heure de gloire avec « Where the Wild Roses Grow », le tube sulfureux interprété en duo avec Kylie Minogue.
- Cette biographie retrace le trajet de l'artiste, de The Birthday Party au début des années 1980 à la formation de Nick Cave & The Bad Seeds, en passant par le projet Grinderman. Il évoque sa relation avec PJ Harvey, ainsi que sa vie depuis son mariage, mais aussi les tragédies qui ont impacté sa création. Nick Cave l'intranquille permet de pénétrer l'univers singulier du musicien et de ses influences (Elvis Presley, Leonard Cohen, les bluesmen, Bob Dylan, Johnny Cash), et de comprendre qui se cache derrière le masque de l'intranquille.
- Dans les années 1990, une nouvelle génération d'artistes et de groupes français issus des quartiers et des banlieues se revendique rappeurs. Parmi eux, MC Solaar, NTM, IAM, Ministère A.M.E.R, la Mafia K'1 Fry ou encore Assassin. Ce rap pluriel et créatif impulse un nouveau style alliant trouvailles sémantiques, textes contestataires et revendicatifs.
- Rap in France d'Olivier Cachin retrace l'ascension qu'a connu en une décennie seulement le rap français. En perpétuelle mutation, il est passé de l'ombre à la lumière, de l'underground discographique à l'ultra visibilité médiatique.
- Au début des années 2000, des rappeurs comme Booba et Ali marquent une rupture avec l'idéologie et les thèmes du rap des nineties. En effet, ils inaugurent une période plus sombre, celle d'un rap de la rue refusant toute concession.
- Cette génération a contribué non sans peine à faire ce que le rap français est aujourd'hui : le genre musical le plus écouté en France.
DJ star de la culture hip-hop, Cut Killer retrace dans ce livre trente ans de morceaux, objets, personnalités, lieux et événements emblématiques qui ont marqué sa carrière.
Parmi les premiers à importer en France le concept américain des mixtapes, il raconte aussi la naissance du mouvement hip-hop dans l'Hexagone, de l'apparition du walkman à NTM, des premières K7 à La Haine de Mathieu Kassovitz, en passant par Skyrock, Radio Nova et les Hip Hop Soul Party.
Une véritable mine de street culture, riche en iconographie et anecdotes inédites.
- Le saxophoniste John Coltrane est l'un des musiciens majeurs de la musique noire-américaine. En douze ans seulement, entre 1955 et 1967, il aura traversé le jazz, le bebop, le hard bop et le free jazz. Il s'est imposé comme une figure majeure du jazz de l'après Charlie Parker.
- Franck Médioni analyse ici ses rencontres avec Miles Davis ou Thelonious Monk et ses albums les plus importants dont Giant Steps, My Favorite Things, A Love Supreme. Il inscrit John Coltrane dans son époque, dans l'histoire du jazz, et questionne son message, son héritage.
- Cette biographie comprend des entretiens inédits avec Alice Coltrane, Ravi Coltrane, Archie Shepp, Dave Liebman, Jean-Louis Chautemps, Daniel Humair, Thomas de Pourquery, Émile Parisien, Jacques Schwartz-Bart, Dominique Cravic, Pascal Dusapin, Alain Gerber, Yves Buin et Marie Darrieussecq.
- Jacques Higelin devenir autre retrace la carrière de l'artiste et revient sur l'homme qu'il était en dehors de la scène avec ses excès et ses passions.
- L'un des inventeurs du rock français, il a croisé les plus grands artistes de la scène française d'hier et d'aujourd'hui : Brigitte Fontaine, Alain Souchon, Bernard Lavilliers, Georges Moustaki, La Grande Sophie, Matthieu Chedid ou Jeanne Cherhal... De nombreux artistes de varité et de musiques urbaines revendiquent encore son héritage.
- Antoine Couder trace un portrait plus personnel et intime de Jacques Higelin. Il revient sur ses engagements retraçant un demi-siècle de l'histoire sociale et politique française.
La chanson française a largement participé à ce que Didier Tronchet appelle sa « formation émotionnelle ». De la variété des années 1970 à la fraîcheur des chansons contemporaines, en passant par l'exaltation de la « chanson contestataire » et bien sûr les grands auteurs qui ont forgé la noblesse du genre, il réveille dans ce Petit éloge ses souvenirs... et les nôtres.
Brassens, Brel, Ferré, Ferrat, Barbara, Bashung, Souchon, Julien Clerc, Renaud, mais aussi Pierre Perret, Gérard Lenorman, Michel Sardou, Michel Delpech... et bien sûr la génération contemporaine sont mis à l'honneur. Ce voyage subjectif est empreint d'une forme de nostalgie, certes (c'est d'ailleurs la couleur de la plupart des chansons), mais c'est une nostalgie joyeuse, qui laisse toute sa place à l'humour et l'autodérision.
Ce Journal inédit, que Georges Brassens a tenu de 1963 à 1981, est un document atypique et surprenant dans lequel les événements intimes voisinent avec les aphorismes et les ébauches de chansons. Et pas n'importe quelles ébauches !
Car dans ces pages à petits carreaux ont germé Mourir pour des idées, Cupidon s'en fout, Les Quat'z'arts, Le Pluriel, La Ballade des gens qui sont nés quelque part, Les Deux Oncles, Don Juan, Mélanie, Tempête dans un bénitier, etc. Quarante-trois titres au total.
Un autre journal datant de la période 1946-1953, titré Le Vent des marécages, ainsi que ses agendas des années 1953 à 1955 viennent également révéler des facettes insolites de Georges Brassens. De toute évidence, sa personnalité était d'une richesse et d'une complexité qu'il protégeait volontiers en affichant en public une certaine réserve.
Le Brassens du Journal et autres carnets inédits ne se cache pas derrière son petit doigt. Sans apprêts ni précautions, il met les points sur les i : « Quand on écoute mes chansons avec une oreille un peu fine, on entend que je ne suis pas du côté de la guillotine, de la loi, du côté de l'armée, du côté de l'exploitation de l'homme et de la femme qu'on force à se prostituer, du côté de la religion, du côté du profit, du côté du béton et des grands ensembles. » Ou encore : « Le dernier mot que je dirai, ce sera «merde». » Édition établie et annotée par Jean-Paul Liégeois
En convoquant aussi bien la science que l'anthropologie, les mêlant à l'ethnologie et à la musicologie, mais aussi à l'Histoire et à la biologie l'auteur nous emmène aux quatre coins du globe, des débuts de l'humanité à nos jours pour dresser le portrait inédit de l'Homo Musicus.
Cet ouvrage est une contre histoire du rock (en intégrant les mouvements comme la pop, le punk et autres) écrite par un batteur qui est également poète. C'est un livre qui swingue. Le livre se caractérise par un mode d'écriture très rock qui nous fait ressentir les vibrations du rock. C'est un livre personnel qui montre comment le rock influence la vie, la sensibilité, l'imaginaire et le rapport au monde. C'est donc le rock vu de l'intérieur.
- Laurent Jaoui retrace l'histoire emblématique du château d'Hérouville, un studio d'enregistrement où se sont notamment croisés David Bowie, Iggy Pop, Marvin Gaye, Jacques Higelin, les Bee Gees, Chet Baker, Pink Floyd, Fleetwood Mac ou Elton John.
- En 1960, le compositeur Michel Magne achète le château pour y installer son studio d'enregistrement. Très vite, le château devient un lieu de fêtes et d'excès en tout genre.
- En 1974, endetté il confie la gérance à Laurent Thibault : « Les dettes, tu les effaces en signant les artistes. » Après avoir réaménagé et modernisé les lieux, il fait revenir les plus grands artistes internationaux. L'aventure se poursuivra jusqu'en 1985.
Il est l'un des critiques rock et journalistes musicaux les plus réputés de la place de Paris. 50 ans de carrière au service de journaux comme BEST, Rolling Stones, Rock and Folk, Première, ELLE, Le Point et aujourd'hui Paris Match. En un demi-siècle, il a interviewé et rencontré Mick Jagger, Eric Clapton, Bowie, Leonard Cohen, Johnny Hallyday, Madonna, Michael Jackson et tant d'autres. C'est simple, hormis Lennon et Elvis, il a rencontré tout le monde. Dans ses articles il ne pouvait pas tout dire, cette fois il lève le voile comme un Gonzo journaliste qui raconte la planète rock dans tous ses états : l'alcool, les drogues, le sexe. Il lui est arrivé d'interview John Lee Hooker dans son lit, en tout bien tout honneur, de refuser les avances de Janis Joplin, de pleurer dans les bras de Clapton. Il y a des bagarres, beaucoup d'humour et une proximité inédite avec des stars (avant le règne de la com), c'est la France, l'Amérique de New-York à San Francisco et Los Angeles en passant par Atlanta, mais aussi la scène rock londonienne : année 70, 80, 90, jusqu'à nos jours. Des mémoires qui ont l'énergie d'un riff de guitare.
La création d'un genre sur fond de règlements de compte. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le rap West Coast.
Fin des années 1980, Los Angeles. Tout commence avec une bande d'amis venue du ghetto de Compton. Eazy-E, Ice Cube et Dr. Dre forment le groupe N.W.A (Niggaz With Attitudes) et définissent les bases d'un genre nouveau : le gangsta rap.
Mais cette révolution culturelle s'accompagne d'une face sombre et, en coulisse, musiciens, producteurs, patrons de labels et trafiquants se livrent une guerre ouverte sous l'oeil d'une police californienne cynique et violente.
C'est cette émulation créative sur fond de règlements de comptes que décrit le journaliste américain Ben Westhoff après cinq ans d'enquête.
Une épopée urbaine où la musique, les drogues, la violence ont fusionné pour créer une nouvelle scène, un mouvement qui continue d'étendre son influence sur la jeunesse du monde entier.
Gaël Faye, Camille, Mathias Malzieu, Bigflo et Oli, Jeanne Cherhal, Eddy de Pretto, Suzane, Arthur Teboul... Une vingtaine d'artistes se sont livrés à l'écrivaine Gabrielle Tuloup à l'occasion du festival de musique des Francofolies, qui se tient chaque été à La Rochelle. Des incontournables de la chanson française que l'on connaît sur scène ou en promotion, et que l'on découvre ici dans le monde. En nous dévoilant les coulisses de leur art, leur processus de création, leurs inspirations ou leurs difficultés, ces hommes et ces femmes en viennent à parler de l'origine de leur vocation, s'interrogent sur la responsabilité qui leur incombe, ou non, de prendre position. Certains d'entre eux ont aussi échangé avec des navigateurs et navigatrices de talent comme Loïck Peyron, Violette Dorange ou François Gabart, partageant ainsi une autre vision du monde, faite d'aventure.
Un livre à la découverte d'artistes citoyens, parents, amoureux... de vies attachantes en quête de chanson et de sens.
Parmi tous ses ouvrages, Adorno attachait la plus grande importance à ce texte-ci, qui résume à lui seul toutes ses thèses sur le processus moderne qui fait de l'art une simple marchandise. En appliquant ses idées à la musique, Adorno en cerne les difficultés actuelles.
Omniprésente, la musique est devenue une marchandise et nous prive de la faculté d'écoute, indispensable à l'appréciation esthétique. Réputée éthérée, au-delà des choses matérielles, la musique est devenue le véhicule de la publicité. L'élève d'Alban Berg plaide pour une écoute désintéressée et exclusive. Un texte dérangeant, parfois provocateur, au croisement de la philosophie, de la sociologie et de la musicologie.
Cet ouvrage collecte près de 700 phrases chocs disséminées parmi trois décennies de l´histoire du rap francophone. Du rap commercial au rap underground, du rappeur multiprimé à l´inconnu des radars. Peu importe, le commun est cet amour des "phrases qui restent". Conçu par un collectif de personnes amatrices, l´ouvrage s´appréhende de deux façons différentes : la première partie se lit tel un recueil de poésie, les phrases s´enchaînent sans source ni explication pour découvrir cet univers. En fin de recueil, nous trouvons une liste de références (artistes, morceau, année, label, territoire) ainsi qu´un index qui permet de saisir le livre sous forme d´un quiz : l´objet à avoir pour tous les adeptes du genre ! Ce livre est une réédition augmentée de 100 punchlines avec plus de rappeuses et des nouveautés de l´année 2021.
Si Audimat publie des essais dignes des meilleures enquêtes en sciences humaines et sociales, elle représente plus qu'une revue d´analyse des musiques populaires. Elle s'intéresse à la façon dont la vie résonne dans la musique et insiste sur la subjectivité des points de vue. Avec son format livre de poche aux couvertures colorées, elle constitue un objet pop qui rend les styles musicaux, des plus incontournables aux plus inattendus, accessibles pour un large lectorat. Au sommaire de ce numéro : le revival du rock et du grunge des années 1990, l´histoire de la première syndicaliste du rap américain, l´influence de la jungle sur la philosophie, une immersion dans le Londres du rap anglais, et un retour sur l'époque où la disco était perçue comme un mauvais virus.
300 faits incroyables sur le groupe le plus populaire du moment !
Vous êtes ARMY ou bien, vos amis le sont et vous aimeriez en savoir plus sur BTS ? Ce livre est pour vous ! Découvrez 300 anecdotes sur le boys band qui a su conquérir des millions de fan à travers le monde.
Fan de la première heure, Sammy Schott vous dévoile les secrets les mieux gardés des Bangtan Boys !
Des scientifiques qui testent l'effet d'une sonate de Mozart sur la productivité des vaches, des médecins qui utilisent la musique pour résoudre les problèmes d'éjaculation précoce... Le jour caricatural sous lequel les bienfaits de la musique sont souvent présentés dresse un portrait réducteur des recherches médicales qui entendent exploiter les vertus thérapeutiques de la musique. Et la sagesse populaire ne s'y trompe pas, puisque la croyance est effectivement répandue que la musique peut avoir de grands effets sur l'humeur et sur l'état général de tout un chacun. S'il semble raisonnable d'aller chercher réconfort dans les musiques douces, il paraît plus insidieux de confier son bien-être à certaines pseudosciences édictées sur le compte de musiques bienfaisantes. David Christoffel propose un tour d'horizon des théories en circulation sur la question et s'interroge sur les risques à médicaliser son rapport à la musique.
FévrierÂ1977 - L'incendie punk fait rage, le rock fait sa révolution. Joe naît le jour où The Clash enregistre son premier album à Londres. De mère connue, Angie, jeune héritière devenue la lumineuse muse des stars du rock. De père connu, sans que sa mère soit en mesure de préciser son identité - ses amants célèbres sont trop nombreux, il faudrait multiplier les tests ADN. Son père pourrait aussi bien être un membre de Led Zeppelin, des Rolling Stones ou de The Who, peu importe. L'enfant aurait pu être prénommé Jimmy, Mick ou Keith, mais sa mère choisit Joe. À cause de Joe Strummer, figure héroïque du groupe The Clash, avec qui elle entretient un lien platonique, une fusion spirituelle. Décembre2022 - Vingt ans après la mort de Strummer, Joe se souvient et revient sur les traces de son passé fait de photos et de souvenirs. Un passé dont le centre de gravité est l'épopée des Clash. Hey Joe est une fresque électrique, un roman sec et déjanté, la quête d'un homme amoureux de sa mère et portant le poids, l'absence, d'un père aux multiples figures. C'est le 20e anniversaire de la mort de Joe Strummer, le leader des Clash.
En 1994, Kurt Cobain, leader du groupe « grunge » Nirvana et porte-parole malgré lui de toute une génération, mettait fin à ses jours. Ses notes, dessins, lettres, paroles de chansons, retrouvés dans plus de vingt carnets, dévoilent le parcours du jeune musicien d'Aberdeen, pour qui le succès fut un poison mortel, une descente aux enfers en compagnie des drogues et de la dépression. Plongée dans l'esprit souffrant d'un adolescent maniaco-dépressif, cet ouvrage dessine aussi le portrait touchant d'un être lucide et révolté lorsqu'il observe l'industrie du disque et la société dans laquelle il vit, sensible et tendre lorsqu'il parle de sa fille Frances. De l'enthousiasme des débuts à la rage impuissante des dernières années, ces documents brossent le tableau intime d'un homme en quête de vérité.
La consommation domestique de musique pour se détendre (« chill », en anglais) est devenue omniprésente. Des chaînes ou playlists YouTube / Spotify dédiées rassemblent des millions d'auditeur·ice·s, qui vont des jeunes passionné·e·s de jeux vidéo rythmant leurs parties aux cadres supérieur·e·s à la recherche d'un moment de délassement.
La détente est aujourd'hui associée à une myriade de styles musicaux qui correspondent à autant de trajectoires d'artistes, de styles et de formats. Si « chill » ressemble à un mantra associé au nouvel esprit du capitalisme, à la généralisation de l'injonction au bien-être et de l'idéal thérapeutique, il s'inscrit dans une histoire de plus d'un demi-siècle, du jazz pour playboys aux yacht rock des yuppies, en passant par les aller-retours en musique minimaliste ou ambient européenne, américaine et japonaise, et les vibes décontractées ou neurasthéniques des plus récents tubes de PNL, Ed Sheeran, Taylor Swift ou Ariana Grande.