« Des plaidoiries fortes et bouleversantes qu'il faut garder comme des documents ».
Les Échos.
Les 7 et 8 mars 2007 s'est tenu un procès historique : celui des « caricatures ». Un an auparavant, Charlie Hebdo avait publié des caricatures du Prophète Mahomet, accompagnées d'un appel à la lutte contre l'islam radical. Sur le banc des prévenus, les membres du journal satirique mais aussi des personnalités politiques. Pour les défendre, les avocats Georges Kiejman et Richard Malka. Dans un tribunal sous haute surveillance, ils soutiennent le droit à la liberté d'expression, à la satire et à l'irrévérence. Plus que des plaidoiries, ces textes sont des outils démocratiques pour continuer de rire, de croire ou de ne croire en rien.
Avocats au barreau de Paris, Richard Malka et Georges Kiejman sont des figures incontournables de la justice française.
Le récit intime d'un fait-divers américain qui avait défrayé la chronique.
Un soir d'avril 1991, à la faible lueur de leurs briquets, deux soeurs, Julie et Robin Kerry, font découvrir à leur cousin Tom Cummins les poèmes et graffitis inscrits sur l'Old Chain of Rocks, le pont qui enjambe le Mississippi à la sortie de St. Louis. Au même moment, quatre jeunes de la région trompent leur ennui en arpentant ce vieux pont, depuis l'autre rive. Lorsque leur route croise celle du petit groupe, on assiste brusquement à un terrible déchaînement de violence. Tom, qui réussit à en réchapper, ne peut pas imaginer que pour lui, sa soeur Jeanine et toute la famille Cummins, une interminable épreuve commence.
Dans ce récit haletant, Jeanine Cummins raconte et analyse les effets dévastateurs d'un crime sur les victimes et leurs proches. Des méthodes policières douteuses aux débordements de journalistes fascinés par le meurtre, de la difficile impartialité de la justice à l'épineux débat sur la peine de mort, ce livre bouleversant explore les ombres de la société américaine. Le lecteur suit le combat de Tom et de sa famille au fil des années, et leur émouvante reconstruction, dont le pilier reste la fidélité à leurs disparues.
En 2018, la police américaine annonçait l'arrestation du « Golden State Killer », auteur de plus de 140 cambriolages, 50 viols et au moins 13 meurtres dans les années 1970 et 1980.
C'est la fin de plus de 40 années de traque que le journaliste William Thorp va remonter, au fil d'une enquête totalement inédite et tentaculaire.
Dans ce décor idyllique de Californie, c'est toute une époque qui se dessine, celle des hippies, des banlieues et d'abord de petits délits sans lien apparent, plutôt inoffensifs. Des cambriolages, nombreux, et toujours dans la même zone géographique du comté de Sacramento. Et bientôt, des viols, à répétition, avec toujours un scénario identique. Il faudra des années aux enquêteurs pour parvenir à lier les affaires entre elles. Et des années encore pour les relier à une série de meurtres sanguinaires.
C'est grâce à l'acharnement de policiers et notamment d'un duo hors norme, Carol Daly et Richard Shelby, conjugué aux progrès scientifiques (l'ADN par parentèle) que le Golden State Killer sera arrêté.
Dans cette enquête où tout est vrai, c'est le portrait d'un homme, d'une époque et le récit d'une enquête qui permettent de comprendre la sauvagerie de ce criminel a pu se déchaîner en toute impunité.
Un été caniculaire 1965, dans les grands ensembles du Queens, deux jeunes enfants disparaissent. Ils seront retrouvés assassinés quelques jours plus tard, et à quelques jours de distance, dans des terrains vagues.
Aucun indice, aucune preuve. Pourtant, les enquêteurs, catholiques et irlandais en majorité, orientent rapidement leurs pistes autour de la mère des enfants, Alice Crimmins, récemment divorcée de leur père.
Pourquoi elle ? Ses principaux torts semblent résider dans le fait qu'elle soit divorcée, qu'elle multiplie les amants et ne semble pas assez triste.
Un New York scorsésien, une histoire de moeurs et de justice patriarcale et un mystère : aujourd'hui encore, on ne sait pas qui a commis les meurtres.
La personnalité très complexe d'Alice Crimmins nous conduit tout autant du côté des personnalités politiques américaines des années 1960 que de la mafia new yorkaise.
Après deux procès particulièrement tortueux, Alice Crimmins est condamnée en 1967.
Elle sera libérée dix ans plus tard, en 1977. Elle refait rapidement sa vie sous un autre nom et elle s'évapore.
La journaliste Anaïs Renevier part sur ses traces et raconte à travers elle une époque, une famille et une femme qui échappent toutes aux archétypes. Comprendre cette affaire, c'est éviter le manichéisme tout en le frôlant. C'est aussi lire le récit d'une intense chasse à la sorcière qui déchira en son temps tout le pays.
Un village de Justes où l'installation d'un entrepreneur prénommé Yassine déclenche les pires rumeurs, jusqu'à un incendie ; une fanfare étudiante où Jonas, appelé « le Juif », est sommé de « bouffer » un coeur de porc ; une mère rom accusée à tort de frapper son enfant ; deux jeunes hommes noirs lynchés lors d'une fête de village...
À travers une sélection d'histoires singulières, ce livre donne la parole aux victimes de racisme, invisibilisées et toujours assignées à la « discrétion ». Toutes décrivent à quel point le racisme, l'antisémitisme et l'islamophobie se diffusent dans la société, percutent les corps, s'immiscent dans les quotidiens, fragilisent les intimités. Quels circuits cette haine a-t-elle empruntés ? Où sont les responsabilités politiques ? Et pour chaque agression, chaque insulte, comment la justice réagit-elle ?
Ces enquêtes, publiées initialement dans la série de Mediapart « Chroniques de la haine ordinaire », sont suivies d'entretiens inédits avec des spécialistes (sociologues, historien·nes, etc.) qui éclairent la mécanique raciste et donnent des pistes pour la combattre.
Dix journalistes et collaborateurs réguliers de Mediapart signent cet ouvrage sous la direction de Mathilde Mathieu, responsable du service Société.
Sur un même dossier où n'apparaissent ni preuve ni aveu, un homme de soixante-six ans, après avoir été acquitté en première instance, vient d'être condamné en appel à quinze ans de prison et, du même coup, rayé du monde des vivants. Que l'on «croie» cet homme innocent ou non n'a aucun intérêt:une justice sérieuse et digne, honnête, n'avait simplement pas le droit de l'empêcher de poursuivre librement sa vie, sans raison valable, en faisant mine de s'appuyer sur un dossier qui ne contient que du vide trouble, des inepties, des tricheries.À travers cet exemple, dont il décortique avec la minutie qu'on lui connaît chacun des éléments, Philippe Jaenada dresse un vibrant réquisitoire contre les dysfonctionnements inacceptables d'un système policier et judiciaire qui, par manque de moyens et de détermination, se délite sous nos yeux dans l'indifférence générale.Après les succès remarqués de La Petite Femelle, de La Serpe (prix Femina) et d'Au printemps des monstres, Philippe Jaenada nous offre ici une nouvelle facette de son très grand talent.
Au départ, il y a la naissance, dans l'Ain, de plusieurs bébés sans bras.
Des cas similaires sont ensuite recensés dans plusieurs autres départements. À l'arrivée, deux procédures judiciaires et des interrogations enpagaille face au silence des autorités sanitaires.
La piste environnementale est au coeur de cette affaire, c'est ce que révèle l'enquête de la journaliste Mélanie Déchalotte et du dessinateur Juin.
L'affaire des bébés sans bras est rendue publique en 2018.
Pourtant, celle-ci est plus ancienne : plusieurs années auparavant, le Registre des malformations en Rhône-Alpes (Remera), dirigé par Emmanuelle Amar, a maintes fois lancé l'alerte sur un taux anormal d'enfants nés sans bras ou sans mains dans le département de l'Ain. Un excès de cas atteints de la même anomalie de naissance est ensuite détecté en Loire-Atlantique et dans le Morbihan. À l'époque, le problème sanitaire n'est pas reconnu par Santé publique France, et les autorités se mettent en retrait.
Malgré la médiatisation de cette affaire, les investigations menées par le gouvernement restent bien faibles et ne suggèrent aucune explication sur la cause de ces malformations. Aujourd'hui, deux familles ont déposé plainte pour " mise en danger de la vie d'autrui ".
Laëtitia Perrais avait 18 ans et la vie devant elle. Dans la nuit du 18 au 19 janvier 2011, elle a été enlevée. Puis tuée. Par la vague d'émotion sans précédent qu'il a soulevée, ce fait divers est devenu une affaire d'État. À travers cette enquête de vie, Ivan Jablonka rend Laëtitia à elle-même. À sa liberté et à sa dignité.
Tous les jours, près de chez vous, un bon père de famille couche avec sa petite fille de neuf ans. Ou parfois elle lui fait juste une petite fellation. Ou c'est une grande soeur avec sa petite soeur. Dans cette anthropologie de l'inceste, Dorothée Dussy se penche sur les mécanismes complexes par lesquels l'inceste est couramment pratiqué dans l'intimité des foyers français.
À la faveur du réel, et de la banalité des abus sexuels commis sur les enfants, l'inceste se révèle structurant de l'ordre social. Il y apparaît comme un outil de formation à l'exploitation et à la domination de genre et de classe. Cinq ans d'enquête ethnographique sont restitués dans ce livre : un voyage subversif au coeur de familles que rien, ou presque, ne distingue des vôtres.
Préface de Charlotte Pudlowski
Ce coffret comporte deux ouvrages retraçant le récit de ces audiences à travers les chroniques de l'écrivaine Sylvie Caster, les comptes rendus de Lorraine Redaud et de Xavier Thomann, journalistes à Charlie Hebdo, ainsi que les dessins d'Emmanuel Prost, de Corentin Rouge et de Benoît Springer.
Trois reproductions de dessins inédits offerts avec ce coffret.
Robert Badinter L'Abolition « Ce livre est le récit de ma longue lutte contre la peine de mort. Il commence au jour de l'exécution de Claude Buffet et de Roger Bontems, le 24 novembre 1972, et s'achève avec le vote de l'abolition, le 30 septembre 1981.
Depuis lors, l'abolition s'est étendue à la majorité des Etats dans le monde. Elle est désormais la loi de l'Europe entière. Elle marque un progrès irréversible de l'humanité sur ses peurs, ses angoisses, sa violence.
A considérer cependant les exécutions pratiquées aux Etats-Unis, en Chine, en Iran et dans de nombreux autres pays, le combat contre la peine de mort est loin d'être achevé. Puisse l'évocation de ce qui advint en France servir la grande cause de l'abolition universelle.» Robert Badinter
De Solon aux gilets jaunes, l'expérience maintes fois répétée dans l'histoire nous enseigne que l'injustice, lorsqu'elle dépasse certaines bornes, engendre inévitablement la violence et menace la paix, aussi bien entre les nations qu'en leur sein. La justice sociale n'est pas un supplément d'âme pour des idéalistes au bon coeur, mais un gage de stabilité pour des politiques réalistes. L'histoire peut-elle aussi nous apprendre ce qu'est la justice ? Ou bien ne nous laisse-t-elle voir que les funestes effets de son absence ?
Robert Badinter L'Exécution «Un grand roman classique, une histoire de haine, de sang, de mort et d'amour. Oui, d'amour. Unité de temps, de lieu, trois personnages : l'auteur, son vieux maître, la victime - oui, la victime - et puis la foule, avec quelques silhouettes bien plantées au premier rang. Un récit qui va droit son chemin vers la réponse à l'unique question : mourra-t-il oe Ce qui importe, c'est de savoir ce qu'est la justice, comment elle fonctionne, à quoi sert un avocat, pourquoi la peine de mort. C'est tout cela qui nous bouleverse dans ce beau livre, dur et sensible à la fois. Ne laissez plus passer, en tout cas pas ainsi, ce qu'on nomme par dérision peut-être la Justice des hommes.» Pierre Viansson-Ponté, Le Monde, 3 octobre 1973.
Racisme, violences, harcèlement, corruption, faux en écriture publique... Pour la première fois, six policiers issus de différents services - stups, mineurs, BAC, CRS, police aux frontières - révèlent à visage découvert ce qui depuis trop longtemps gangrène la police.
Cette immersion dans leur travail quotidien montre la mécanique froide mise en oeuvre par l'administration pour faire taire les policiers : « Soit tu fermes ta gueule, soit tu fermes ta gueule. » Dans un milieu où l'omerta règne en maître, ces lanceurs d'alerte font le pari courageux de prendre la parole, moins pour dénoncer des coupables que dans l'espoir de voir évoluer leur institution vers davantage de justice et d'avoir ainsi une police irréprochable.
Les mémoires inédits de Charles Sobhraj dit Le Serpent.
Il y a une légende Sobhraj. Escroc le plus fascinant des années 1970 ou truand sans scrupule ? Sa notoriété mondiale, il la doit à la série à succès que lui a consacrée Netflix... qu'il juge « fausse à 80 % ». On ne compte plus les évasions spectaculaires de ce Franco-Vietnamien qui a sévi dans toute l'Asie. Il parlerait cinq langues, serait incollable en droit international. Quant à son surnom de « Serpent », il le doit à son aptitude à enjôler ses victimes, routards ou hommes d'affaires qu'il endort - parfois pour longtemps - et détrousse, avant de fausser compagnie aux enquêteurs. Leur nombre ? Indéterminé.
Libéré en 1997, il revient en France, essaie de vendre son histoire pour le cinéma et entre en contact avec la CIA. Il veut tirer profit de ses contacts avec les milieux islamistes, noués en prison à Delhi, et effectue plusieurs missions de renseignement au Pakistan pour le compte des Américains. Mais en 2003, erreur fatale, il s'envole pour le Népal. Arrêté, jugé lors d'un procès expéditif, il est condamné à vingt ans de détention pour des meurtres qu'il nie farouchement. Le 24 décembre 2022, c'est en homme libre qu'il est sorti de la prison centrale de Katmandou pour regagner la France.
Charles Sobhraj, 78 ans, livre pour la première fois sa vérité - ou plutôt ses vérités - dans ce récit intime et personnel rédigé en détention. Des mémoires recueillis clandestinement par Jean-Charles Deniau, journaliste et réalisateur. Le « Serpent » y raconte son enfance déracinée, sa jeunesse délinquante, ses trafics, son parcours judiciaire chaotique et les motifs réels de son départ pour le Népal. Un document exceptionnel.
Voici mon texte pour ce titre, qui sera une belle découverte pour les lecteurs.trices.Mardi 3 septembre 2013. 6h30 du matin. La police pénètre dans mon domicile et me passe les menottes. Motif ? Près de 700 kg de cocaïne ont été découverts le 19 mars a bord de l'avion exploiteé par ma compagnie aérienne sur le tarmac de Punta Cana. Les deux pilotes et deux passagers sont déjà sous les verrous, sur place. Et moi dans tout ça ? On me soupçonne d'être le cerveau d'un trafic de stupéfiants international. Le début d'un calvaire judiciaire qui dure depuis dix ans, ponctueé de longs mois de prison, d'incohérences et de non-preuves. Il est temps que la vérité soit dite.
Le premier inventaire de 65 années de mensonges des dirigeants français « J'assume de mentir pour protéger le président ! » À ce cri du coeur de Sibeth Ndiaye, alors porte-parole du gouvernement, répond une conviction croissante dans la société : « Nos dirigeants nous mentent. » L'idée méritait un examen approfondi.Travestissement de la réalité, dissimulation, fabrique de l'ignorance, roman national qui réécrit le passé... ces mensonges ont un point commun : la volonté de tromper les citoyens, qui les distingue des simples erreurs.La raison d'État justifie-t-elle certains épisodes de la guerre d'Algérie, les retombées dissimulées des essais nucléaires, l'occultation de périls sanitaires, les bavures policières « couvertes », l'enrichissement du personnel politique ? La liste est longue et pourtant n'avait jamais été dressée.Voici, par une vingtaine d'universitaires et journalistes, le premier inventaire du « mensonge d'État » sous la Ve République, organisé autour de grandes thématiques : la vie privée des présidents, l'armée, le nucléaire, le terrorisme et l'islamisme, les lâchetés administratives, la santé publique, les affaires policières et judiciaires, la finance... Un ouvrage salutaire, pour faire le tri des véritables mensonges d'État, comprendre leurs mécanismes et se faire une opinion sur les dégâts qu'ils occasionnent. Le mensonge d'État ne créé pas seulement la défiance : il empêche un pays d'être véritablement libre, en ne lui permettant pas de se gouverner en toute connaissance de cause. Yvonnick Denoël est historien et éditeur, spécialiste du renseignement. Il a dirigé Histoire secrète de la corruption sous la Ve République(avec Jean Garrigues) et est l'auteur des Espions du Vatican, de la Seconde Guerre mondiale à nos jours, tous deux parus chez Nouveau Monde éditions.Renaud Meltz est historien, professeur des université, membre senior de l'Institut universitaire de France. Détaché comme directeur de recherche au CNRS, il travaille sur les essais nucléaires français dans le Pacifique. En 2022 il a codirigé Des bombes en Polynésie. Les essais nucléaires français dans le Pacifique (Vendémiaire).
Elles sont dix. Dix femmes avocates que les projecteurs ignorent, préférant leurs confrères, les fameux « ténors du barreau ». Chacune de ces avocates a, dans le coeur, un procès particulier, un de ceux dont on ne se remet jamais vraiment. Elles ont défendu Guy Georges, la famille d'Ilan Halimi, Bertrand Cantat, Charles Pasqua, un Premier ministre des Balkans ou des anonymes accusés de matricide, d'agression sexuelle, de tentative de meurtre. Ces procès, ce qu'ils disent d'elles, elles le racontent pour la première fois. Voici une passionnante plongée dans la psyché des grandes « ténoras ».Un livre d'une grande qualité et formidablement humain. Patricia Martin, France Inter.Ce récit, choral, résonne comme un pied de nez aux « ma vie, mon oeuvre » publiés par leurs homologues masculins, qui ont longtemps soutenu que le pénal n'était pas un métier pour les femmes. Pascale Robert-Diard, Le Monde.Préface inédite de Philippe Jaenada.Chapitre inédit : le portrait d'Olivia Ronen, avocate de Salah Abdeslam.
L'ancien patron de l'antigang dévoile l'envers du décor du 36, quai des Orfèvres.
Sans langue de bois, il dit tout.
La vie d'Yves Jobic incarne l'histoire de la police parisienne. Dernier patron de l'antigang à l'ancienne, il a décidé de parler, et de tout dire. Emprisonné, puis blanchi et indemnisé, il a été nommé à la tête de la célèbre brigade de recherche et d'intervention, la BRI.
Il dévoile ici, sans langue de bois, tous les moyens utilisés par la PJ, à commencer par le recours aux indics, domaine dans lequel il a excellé pour pénétrer le milieu où se côtoient les plus grandes légendes de la pègre, les pires assassins, mais aussi certaines élites...
Dans un style net et percutant, l'ex-commissaire retrace les trajectoires sanglantes des criminels qu'il a côtoyés, les unions et les conflits, les guerres de clans, mettant en scène Francis le Belge, les frères Hornec, parrains du puissant clan de Montreuil qui régna sur le milieu pendant les années 1990, ou encore Momo Amimer, le sérial braqueur.
Il revient sur les enquêtes les plus sensibles qui ont fait la une de notre actualité : des opérations risquées aux surveillances sur le fil en passant par les infiltrations épiques et les arrestations périlleuses qui ont rythmé le quotidien du Quai des Orfèvres.
Dans les couloirs des tribunaux, on la surnomme « la lionne ». Clarisse Serre détonne à tous les niveaux parmi les avocats pénalistes. Quand ses confrères ont adopté le confort d'un cabinet parisien, elle préfère s'installer à Bobigny. Quand elle embrasse sa carrière dans le pénal, c'est pour défendre des délinquants violents ou des figures du grand banditisme. Comment une femme peut-elle trouver sa place dans cet univers brutal ? À force de ténacité, répond l'intéressée. Qu'elle évoque les affaires qu'elle a plaidées, sa vision du système judiciaire, ses doutes, ses combats, ou encore le féminisme, Clarisse Serre bouscule par son goût de la controverse et son franc-parler. Frondeuse, intrépide et incisive... Il existait des ténors du barreau - une diva est née !
Classée parmi les trente avocats les plus puissants de France par le magazine GQ, Clarisse Serre a su gagner le respect de ses confrères comme de ses clients, qu'ils soient petits délinquants ou criminels endurcis. Un rapport au réel brut et sans fard, qui n'est pas passé inaperçu puisqu'elle a été consultante pour la série phénomène de Canal Plus Engrenages.
Jean-Pierre Birot a passé vingt ans au cinquième étage du 36, quai des Orfèvres. Là se nichait la Crim' avant qu'elle déménage au " Bastion ", le nouveau siège de la Police judiciaire parisienne situé aux Batignolles.
Vingt ans qui lui ont permis de passer du grade d'officier de police adjoint à celui de commissaire divisionnaire ! Jean- Pierre Birot y a même été " procédurier ", le policier dont l'oeil et l'observation méthodique de la scène de crime permettent à l'enquête de démarrer sur des bases solides.
Dans ce livre, le commissaire Birot revient sur les grandes affaires qui ont émaillé sa carrière et l'histoire de la Brigade criminelle. De l'enlèvement du cercueil du maréchal Pétain au mystère de La Tourelle, en passant par Michel le Fou, le rapt du baron Empain ou l'assassinat de Chapour Bakhtiar, sans oublier l'évocation de ce dossier emblématique qui a mobilisé la Crim pendant trente-cinq ans, l'affaire dite " du Grêlé ".
Mieux qu'un polar, plus vrai qu'un thriller, ce livre tient en haleine le lecteur et ne fait pas mentir la devise de la Crim' : " Qui s'y frotte, s'y pique ".
Jacques Dallest, qui a été juge d'instruction, procureur et avocat général est reconnu comme l'un des grands spécialistes des cold cases. Dans ce livre d'enquête il revient sur certaines de ces affaires qui ont défrayé la chronique comme l'affaire Fontanet l'affaire Gregory ou l'affaire de Chevaline en tentant de faire le point sur ces cold case et bien d'autres.
Voici, pour la première fois, une enquête complète sur la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). La DGSE n'a qu'un but : défendre les intérêts de la France. Pour cela, la loi l'autorise à «entraver» clandestinement, à l'étranger, les ennemis de notre pays. Si la Boîte, comme la surnomment ses 7000 agents, baigne dans le secret, l'ouverture est très nette : plus personne ne parle aujourd'hui de la DGSE sans évoquer sa spectaculaire vitrine, Le Bureau des légendes, série que notre enquête éclaire d'un jour nouveau. Assassinats ciblés, chasse aux «taupes» chinoises, infiltrations croissantes, recrutement, cyberguerre, opérations secrètes en Afrique... Autant d'histoires inédites enfin révélées dans ce livre.
Presque invisible dans nos maisons et dans nos rues, la mort est souvent cantonnée à ce qu'on en voit aux actualités, dans le cinéma ou les jeux vidéo. La réalité de ce à quoi sont confrontés les gendarmes sur notre territoire est évidemment bien différente au quotidien, et d'autant plus déstabilisante.Recherches de personnes disparues, confrontation à des corps sans vie ou à des situations violentes, douleur de l'annonce d'un décès aux proches, risque physique et psychologique, équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle... Le colonel Rémy Nollet partage son expérience et l'enjeu de préserver la sécurité, l'efficacité, mais aussi la résilience des hommes qui sont sur le terrain au jour le jour. S'appuyant sur de nombreuses situations vécues, sans langue de bois, il nous offre une vision directe de la confrontation à la mort dans ce corps de métier si particulier, et nous fait découvrir le vécu qui se cache derrière l'uniforme.
Colonel de gendarmerie, Rémy Nollet a notamment commandé la brigade territoriale de Blanquefort en Gironde puis la compagnie de Meylan, en charge d'une partie de l'agglomération grenobloise et d'un vaste territoire de montagne. Polytechnicien, il est marié et père de quatre enfants.