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Arthaud
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Bernard Moitessier a acquis une renommée internationale après son tour du monde et demi en solitaire, en 1968-1969, à la suite duquel il publie La Longue Route - sans doute son livre le plus emblématique - qui fut traduit dans plusieurs langues. Un chant, un poème à la mer, où l'homme, son bateau et les éléments se pénètrent et vibrent à l'unisson. Parti le 22 août 1968 de Plymouth pour participer au tour du monde en solitaire et sans escale organisé par le Sunday Times, Bernard Moitessier, après avoir «bouclé la boucle» en vainqueur, ne s'arrête pas et décide de poursuivre sa route. Ce marin hors norme a voulu aller jusqu'au bout de la résistance humaine et de celle de son bateau, sur une mer tour à tour câline ou rugissante comme un fauve. C'est, à l'époque, le plus long voyage en solitaire - 37455 milles sans toucher terre - dix mois seul entre mer et ciel, avec les dauphins, les poissons volants, les oiseaux et les étoiles.
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Nouvelle édition
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Vagabond des mers du sud
Bernard Moitessier
- Arthaud
- Classiques Arthaud
- 9 Novembre 2011
- 9782081270213
Né en 1925 en Indochine, Bernard Moitessier navigue durant son enfance avec les pêcheurs du golfe du Siam. À 27 ans, il part en solitaire à bord de Marie-Thérèse, une jonque avec laquelle il fera naufrage. C'est dans des conditions de précarité propres à effrayer les plus téméraires, avec à bord un simple compas et un sextant, qu'il affronte durant quatre-vingt-cinq jours la mousson, avant de faire naufrage aux îles Chagos. Il sauve sa vie, mais son bateau - toute sa fortune - a sombré. Accueilli à l'île Maurice, il met trois ans à reconstruire un bateau et reprend la mer avec Marie-Thérèse II, en direction de l'Afrique du Sud et des Antilles. C'est cette étonnante aventure que raconte ici Bernard Moitessier, ce passionné de la mer devenu l'un des plus grands navigateurs de tous les temps après son tour du monde et demi en solitaire, en 1968-69, à la suite duquel il publie La Longue Route, devenu un livre culte. Celui qui fut un modèle pour nombre de marins aura aussi incarné, par ses combats écologiques et sa philosophie altruiste, toute une époque. Il est décédé en juin 1994.
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«Au fond, je sais que je n'ai pas d'autre choix que de repousser au maximum les frontières de ce que je sais faire pour avoir la possibilité d'éprouver un plaisir essentiel et puissant.» Rien n'arrête Kilian Jornet. Sans cesse en quête de nouveaux défis, la légende de l'ultra-trail est née pour affronter les sommets. L'impossible, il l'a déjà atteint, lors de sa double ascension de l'Everest. Cette vie passée à repousser les frontières de l'extrême repose sur une discipline rigoureuse, des entraînements réguliers et pénibles et une maîtrise technique irréprochable : toute victoire a un prix. Dans ce récit poignant et profondément honnête, Kilian Jornet se confie. Il raconte son enfance, ses choix, ses peurs, ses aventures hors norme, ses trophées et ses erreurs. Avec humilité, il témoigne de sa carrière prodigieuse. Avec enthousiasme, il nous conduit avec lui, là-haut, goûter l'air des cimes et partager ce qui seul compte : l'amour puissant de la montagne.
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Autobiographie de celle qui fut surnommée la petite fiancée de l'Atlantique. Fille d'éditeur, elle effectue sa première course transatlantique à 17 ans, ouvrant la voie à une génération de skippeuses. Elle remporte la route du Rhum en 1990, la Transatlantique en 1997 et continue à participer à de nombreuses épreuves.
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«Je suis entièrement sous l'eau. La pointe de mes cheveux effleure la surface toute proche. Je les sens danser librement. Les bras se déploient avec légèreté, les mains se délient, dialoguent avec le fluide. Les pieds qui reposent à peine sur le fond ajustent leurs appuis. L'équilibre est rétabli. Le corps que la gravité a cloué sur terre retrouve ses réflexes aquatiques. Je reste ainsi quelques secondes dans une immobilité relative en forme de recueillement. La mer m'a tant manqué.» Quand l'éloignement renforce l'attachement, que le risque met en lumière la nécessité, Guillaume Néry retient son souffle pour se sentir en vie, s'immerge pour prendre un nouvel élan, s'abandonne corporellement et laisse les pensées dériver avec le courant. En remontant à la surface, il retourne à une vie terrestre apaisée. Après son accident de plongée qui a failli lui coûter la vie, Guillaume Néry a rapporté des profondeurs des enseignements qui initient son cheminement. Du sport à la contemplation, il a fait de la mer un espace intime et un lieu de création. Sa quête va désormais bien au-delà des records. L'océan est son paradis mais aussi le coeur de son engagement pour la préservation de la nature.
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À l'époque, il s'agit de la plus longue traversée jamais effectuée par un yacht, sans escale. Et pourtant, un petit bateau de 13 tonnes, sans moteur, va réaliser lui aussi cet exploit prodigieux ! Du Pacifique à l'Atlantique, la route du cap Horn est la plus logique, mais elle traverse aussi la mer puissante et difficile des hautes latitudes. Bernard Moitessier réussi t cependant à mener Joshua à destination, laissant derrière lui les tortues, les iguanes des Galápagos et les atolls de Tuamotu.
Jamais, peut-être, un homme et un bateau ne furent plus unis.
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Seule, en pleine nature sauvage dans les forêts profondes du sentier canadien des Appalaches, Katia Astafieff a beau être une grande marcheuse, son voyage a été bien plus difficile et mouvementé que prévu ! Surtout lorsque les ours rôdent.
L'auteure à succès de Comment voyager seule quand on est petite, blonde et aventureuse nous embarque au coeur du wilderness avec au générique :
La montagne, la forêt, des ours, mais pas que ! Des baleines, des phares, des histoires de naufrages et de torpille, des ponts couverts, des motels comme dans les films américains, des moustiques, du brouillard, des fougères, des livres dépecés, des repas lyophilisés... De l'émerveillement, des frayeurs, des peines, des lenteurs, des douleurs, un peu de larmes et de sang ! Et quelques rencontres :
Un randonneur casse-bonbons, un Colombien, une Québécoise bienfaitrice, un vieux en décapotable, un pêcheur mignon, un porc-épic, des oiseaux et des orignaux. Et surtout : l'ours !
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Christophe Cousin, dans ce récit fort et émouvant, nous emmène à la rencontre du bonheur des autres. 833 jours d'aventures, 30000 kilomètres parcourus à vélo et 27 pays traversés. Alors qu'il est responsable d'une start-up, Christophe Cousin fait le choix de la réalisation de soi et part, seul, avec la naïveté de celui qui ne sait ce qu'il cherche. Se perdre dans les souks d'Alep, sur les sentiers du Cambodge ou les cimes himalayennes, s'imprégner des cultures pour découvrir le monde avec des yeux différents. Mais aussi se retrouver prisonnier en Syrie, suspecté d'être un espion israélien, connaître l'enfer sur la route de Bénarès, subir l'isolement extrême en pleine tempête de neige en Nouvelle-Zélande ou la faim et le froid sur les pistes de Catamarca, en Argentine... Si la souffrance et le doute sont indissociables d'un tel voyage, le sourire d'un moinillon du Ladakh, la fraîcheur de vie des gosses au Pérou ou l'odeur des moissons au Vietnam ont les couleurs du bonheur. Né il y a 29ans dans une famille paysanne du Loiret, l'auteur évoque ses souvenirs d'enfant en quête de trésors, les yeux tournés vers les étoiles, et raconte ce cheminement qui l'a conduit à «vivre» l'aventure.
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Elle n'avait que quatre ans quand elle partit pour la première fois. En 1808, la petite Aurore Dupin accompagne sa mère en Espagne pour y rejoindre son père, aide de camp du maréchal Murat. Des années plus tard, en 1829, elle rédige un court texte pour évoquer ce souvenir d'enfance. S'il est littérairement très anecdotique, le récit est passionnant car il jette déjà les bases de ce que sera le récit de voyage à la George Sand : moins une tentative touristique de décrire le pays traversé - encore que quand elle se livre à l'exercice elle y excelle - qu'un prétexte à parler d'elle, à mettre en scène son autobiographie, à jeter au fil du récit incises et digressions. S'ils n'ont pas été cantonnés à sa chambre, les voyages de Sand ont toujours tourné autour d'elle. C'est ce qui en fait aujourd'hui l'irremplaçable singularité.Ce premier volume contient Voyage en Espagne, Voyage chez Monsieur Blaise, Voyages en Auvergne, Lettres d'un voyageur et Un hiver à Majorque.
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Tara tari : Mes ailes, ma liberté
Capucine Trochet
- Arthaud
- Arthaud Poche
- 23 Février 2022
- 9782080256218
«Les débuts de mon histoire avec Tara Tari sont simples. J'allais mal et je l'ai rencontré. Nous étions à l'arrêt, bloqués à quai tous les deux et nous nous sommes aidés. Nous sommes partis ensemble. Parfois seuls, souvent accompagnés. Simplement, avec le vent. Notre voyage n'invoque ni l'exploit ni la performance.» Dans ce récit de mer et de résilience, Capucine Trochet raconte sa folle aventure avec Tara Tari, un petit voilier de pêche du Bangladesh fait de jute et de matériaux de récupération. L'architecte du bateau l'avait prévenue : Tara Tari n'est pas fait pour traverser l'Atlantique. Pourtant, Tara Tari, si petit, est peut-être la seule embarcation avec laquelle elle se sent capable de traverser l'océan. Après dix mois en mer, Capucine apprend le nom de sa maladie génétique qui lui impose des souffrances permanentes et elle décide de poursuivre ses navigations. Sans défi. La tempête vers l'archipel du Cap-Vert, la traversée de l'océan Atlantique..., elle atteint l'essence de son rêve. Tout prend sens, au cours du voyage ; même la maladie. Sans moteur, sans électronique et sans un sou, elle avance ou recule au rythme des éléments. Au fil des milles nautiques, Capucine se construit un nouveau mode de vie et expérimente la sobriété optimiste. Tara Tari, plus qu'un bateau, est devenu «ses ailes et sa liberté».
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En février 1889, à 39 ans, c'est en tant que membre d'une mission diplomatique que Pierre Loti s'embarque pour un périple en terre marocaine. Auteur et journaliste à succès, il retrace dans ce journal le parcours de la caravane ministérielle française qui, d'Oran à Fès, sillonne les territoires des tribus bédouines au rythme des fantasias et des mouna. Sur place, alors que la délégation, cloîtrée dans les appartements luxueux du sultan, est tenue d'assister aux cérémonies officielles, Loti profite d'une petite maison mise à disposition par un ami pour partir à la découverte de la ville sainte. Son goût du costume lui permet de se fondre dans les rues tortueuses et encombrées pour approcher ce «Maroc intime» qui le fascine tant par l'intemporalité et le mysticisme religieux qui y règnent.Refusant de tomber dans des considérations politiques, Loti prend plaisir à surprendre le lecteur contemporain en laissant transparaître son amour pour ces terres d'Islam qui ont su préserver un idéal d'absolu et résister aux «choses nouvelles» de la civilisation européenne.
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«Le fait d'épuiser ma marche, et de demeurer pourtant au coeur du mouvement, me transforme en profondeur. Mes pensées se perdent moins, je surplombe moins les choses. Je me focalise sur le troupeau qui avance devant moi. Je suis porté par sa puissance.»De juin à octobre, randonner dans les Alpes du Sud signifie marcher en compagnie des moutons : aujourd'hui encore plus de trois cent mille bêtes se retrouvent chaque année dans les alpages d'estive.Antoine de Baecque est parti sur les traces du parcours millénaire des bêtes et des hommes, cette transhumance traditionnelle disparue dans les années 1950. Il a cheminé sur les anciens sentiers de la transhumance par des voies oubliées, serpentant au milieu d'un paysage que le passage des moutons a façonné. Il a inauguré la Routo, cet itinéraire de randonnée bientôt homologué GR qui chemine sur plusieurs centaines de kilomètres à travers les Alpes, de la plaine de Crau en Provence jusqu'au Piémont italien.Ce récit voyageur d'un parcours montagnard, où la quête de la mémoire d'une transhumance millénaire accompagne la mémoire intime du marcheur, résonne comme un hommage au lien entre hommes et bêtes.
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Amoureux de la France, Stevenson va la découvrir du Nord au Sud et publier ainsi deux récits de voyage, en 1878 et 1879.En canoë sur les rivières du Nord reste aujourd'hui bien moins connu que Voyage avec un âne dans les Cévennes, il a pourtant le même charme, les mêmes qualités. Accompagné d'un ami, l'écrivain embarque le lecteur à Anvers pour le mener à Pontoise. Sous sa plume, on découvre la poésie de l'Oise et l'on se prend à rêver d'une vie de bohème sur l'eau.Lorsqu'en 1879, il parcourut à pied les deux cents kilomètres du Monastier à Saint-Jean-du-Gard avec pour toute compagne une ânesse aussi têtue que le veut l'adage, Stevenson pouvait-il se douter qu'il ouvrait un chemin qui porte aujourd'hui son nom ? Les émules ont été nombreux depuis à suivre ses pas... Et si beaucoup transportent au fond de leur sac le récit que l'écrivain a tiré de ces quinze jours d'aventure, là n'est pas la seule raison du succès de ce texte, qui mêle sens de l'observation et sens de l'humour, descriptions de paysages et instants de vie saisis sur le vif.
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Récits et carnets de voyage
Joris-Karl Huysmans
- Arthaud
- Classiques Arthaud
- 18 Mai 2022
- 9782080283184
Joris-Karl Huysmans a vécu écartelé entre un insatiable désir d'ailleurs et «une immense aversion pour le voyage» avec tout ce qu'il peut comporter d'imprévus ou d'inconforts. Pourtant, il a parcouru la Belgique, les Pays-Bas, l'Allemagne, la Suisse, ainsi que de nombreuses régions de France. Au cours de ses voyages, il consigne ses impressions et réflexions, ainsi que des descriptions minutieuses des paysages, des villes, des monuments, des églises et des musées qu'il visite. Introduction aux coulisses de son oeuvre littéraire et de critique d'art, ce volume rassemble, pour la première fois, ses récits de voyage publiés dans la presse et ses carnets de voyage manuscrits, dont cinq demeuraient jusqu'alors inédits.L'ensemble forme un témoignage éloquent sur l'art de vivre et la culture d'Europe du Nord au tournant des XIX? et XX? siècles, et permet de saisir cette philosophie du voyage, si particulière, qui fut celle du touriste dilettante et éclairé qu'était Huysmans. Ce volume constitue les mémoires d'un pérégrin attentif, à l'heure du développement du tourisme moderne.
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Les routes de la vodka ; à la rencontre de l'ex-URSS
Nicolas Legendre
- Arthaud
- Arthaud Poche
- 3 Avril 2019
- 9782081460256
«Je veux boire à tes rêves, Nicolas, parce que les rêves, c'est le plus important. On n'est peut-être pas des spécialistes de la vodka, et ça ne fait rien, mais pour ce qui est des rêves, on s'y connaît !»Pourquoi les Russes et leurs voisins ex-soviétiques boivent-ils tant de vodka ? Que «dit» cette boisson à propos de leurs racines et de leur âme ? Pour tenter d'éclaircir ces mystères, Nicolas Legendre est parti durant quatre mois du Caucase à l'Asie centrale et de la Sibérie à Moscou. Son unique mot d'ordre : laisser faire le hasard. Errer jusqu'à ce que les rencontres surviennent et que les verres s'entrechoquent.Les Routes de la vodka est le récit de cette tonitruante expédition entre steppe, désert et montagne où passent des routiers, des éleveurs nomades, un liquidateur de Tchernobyl, une jeune Ouzbek battue par son mari, un ex-agent des forces spéciales soviétiques, des employées du Transsibérien, un politicien kirghize... D'épiques saouleries succèdent aux rêveries et aux plongées dans l'Histoire. L'auteur, entraîné dans un périple initiatique, décrit dans une langue nerveuse et captivante un monde chamboulé tour à tour par le communisme et par le capitalisme.
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Sillonner le monde en quête de rêve et de poésie...De la mythique cité fantôme de Pripiat dans la zone d'exclusion de Tchernobyl aux maisons ensablées de Kolmanskop en Namibie, en passant par le cosmodrome de Baïkonour, Jonk, photographe aventurier, amoureux de l'urbex, nous entraîne dans ce livre voyageur, à la découverte de zones interdites, de ruines dévorées par le temps où la nature reprend ses droits.Prisons, gares, palais, bâtiments militaires, découvrez trente-cinq sites délaissés par la société des hommes et réinvestis par la magie onirique de l'abandon.
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Atlas des contrées rêvées
Dominique Lanni
- Arthaud
- Beaux Livres Arthaud
- 14 Octobre 2015
- 9782081352100
Atlas des contrées rêvées Pays des Amazones, royaume du prêtre Jean, terre de Barbarie... depuis la nuit des temps, les contrées rêvées ont hanté les songes et les récits des grands découvreurs. Au fil des siècles, marins, explorateurs, aventuriers ont raconté le monde et ses terres lointaines en les peuplant de créatures mythiques et légendaires. Îles merveilleuses telle Cythère, la patrie d'Aphrodite, pays de cocagne telle la Colchide où repose la Toison d'or, royaumes sauvages habités par des monstres tel le pays des Mombouttous, empires ténébreux tel celui des Cimmériens où s'exilent les morts... Cet atlas invite à une exploration poétique du monde, dans le sillage des grands explorateurs de l'Antiquité et du XVIe siècle mais aussi des poètes, polygraphes et érudits de tous les temps.
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De Dakar aux colonies juives, de l'Espagne à l'Afghanistan en passant par le Kenya, le Rwanda et la Birmanie, cet album invite à découvrir les paysages et les voyages qui ont marqué Joseph Kessel. Il propose également une traversée du XXe siècle à travers le regard de ce chroniqueur du monde.
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Le pèlerinage des 88 temples ; sur les chemins sacrés du Japon
Ariane Wilson
- Arthaud
- Arthaud Poche
- 11 Septembre 2019
- 9782081446984
«Se lever tout à l'aube dans un doux froid. Contempler par l'ouverture en arc de l'abri cette première image du jour : une fine lune calligraphiée dans le ciel et deux ombres, l'ombre de la lanterne et l'ombre de l'arbre, étendues sur le socle de la grande cloche. Déboucher dans la vaste cour du temple encore à peine éclairée où les bâtisses, dans leur torpeur, ont une certaine magnificence. Ébrouer son sommeil comme ce gong qui résonne, un grelot de piécettes, le chant murmuré d'une vieille femme.»C'est à pied qu'Ariane Wilson a effectué le pèlerinage de Shikoku, au coeur d'un Japon méconnu et secret, sur les pas du maître Kûkai, fondateur du bouddhisme Shingon. Quelque 1 400 kilomètres parcourus en un peu moins de deux mois, avec, sur le dos, un étonnant abri, conçu et fabriqué pour ce périple. Vierge au premier jour, il devient peu à peu la fresque de la progression d'Ariane et de son amie Aude, tatoué des calligraphies récoltées à chacun des 88 temples.La progression géographique se double peu à peu d'une progression intérieure, visée du pèlerinage : accueillir l'autre, réfléchir au sens du don, apprendre à trouver la beauté partout où elle se trouve.Un hymne à la délicatesse.
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Récits de voyage ; au soleil, sur l'eau, la vie errante
Guy de Maupassant
- Arthaud
- Classiques Arthaud
- 5 Juin 2019
- 9782081425699
Corse, Italie, Algérie, Tunisie, à bord du Bel-Ami, Guy de Maupassant veut échapper à cette vie mondaine parisienne qu'il n'a jamais vraiment aimée. La lumière et les eaux turquoise de la Méditerranée l'aident pour un temps à oublier ses ennuis de santé et à éprouver un sentiment de liberté. Il couche par écrit ses itinéraires, ses états d'âme (parfois bien noirs), ses réflexions, ses choses vues, le tout plus ou moins fidèlement, plus ou moins reconstitué, voire «fictionné».Dans ses trois ultimes récits de voyages, Au soleil, Sur l'eau, La vie errante, tout Maupassant est à la manoeuvre. L'écrivain, journaliste en vue, y révèle ses aspirations, son goût profond pour les voyages, le dépaysement, sans oublier la modernité de ses jugements.
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Grands reportages en Mer rouge : marché d'esclaves ; le turban vert
Joseph Kessel, Xavier de Hauteclocque
- Arthaud
- Classiques Arthaud
- 19 Février 2020
- 9782081501058
Dans les années 30, le Proche-Orient est le nouveau terrain d'affrontements entre les grandes puissances coloniales, avides de maîtriser la manne pétrolière indispensable au développement économique.Joseph Kessel et Xavier de Hauteclocque, grands reporters en vogue, partent explorer ces terres sauvages et archaïques, marquées par l'islam et ses moeurs millénaires.Cet ouvrage présente deux récits d'enquêtes et d'aventures exceptionnels. Marchés d'esclaves de Joseph Kessel nous entraîne entre la corne de l'Afrique et l'Arabie, où se pratique encore la traite négrière. Le Turban vert de Xavier de Hauteclocque, sous le prétexte d'un pèlerinage à La Mecque, révèle la vie quotidienne en Arabie sous le règne des Séoud.
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Sherpas, fils de l'Everest : vie, mort et business sur le toit du monde
Patricia Jolly, Laurence Shakya
- Arthaud
- Arthaud Poche
- 9 Janvier 2019
- 9782081444966
«Conscients de la manne financière que représente "leur" Everest pour l'économie nationale comme pour les opérateurs étrangers, ces "sherpas du nouveau millénaire" refusent désormais d'être traités en simples auxiliaires suiveurs qui risquent leur vie pour bien la gagner».
Le 18 avril 2014 sur le versant népalais de l'Everest, une avalanche tuait seize sherpas qui préparaient la voie pour leurs riches clients amateurs de sensations fortes. C'était la première fois depuis sa conquête en 1953 que le Toit du monde tuait autant d'hommes - tous népalais - en une seule journée.
Cet accident - et le mouvement de revendication sans précédent qui l'a suivi - a jeté une lumière crue sur les divergences d'intérêts entre ces montagnards locaux qui risquent leur vie pour mieux la gagner, un État népalais dépassé, et des étrangers consommateurs d'exploits.
Sherpas, fils de l'Everest, rédigé après une enquête et des dizaines d'interviews, témoigne de l'évolution des mentalités des porteurs d'altitude, ces montagnards aux capacités physiques hors norme sans qui l'industrie de l'alpinisme et du trekking népalais n'existerait pas.
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«Je vis dans une ville qui subit l'amour de plus de trente millions de personnes par an. Aucune raison de se plaindre, me direz-vous; il y a pire comme destin:être atteint de leucémie, de toxicomanie, ou encore survivre dans les déserts glacés des zones polaires où seules certaines variétés de lichens osent pousser. Et pourtant, aujourd'hui pour ses habitants, vivre à Venise signifie surtout observer sa ville en train de mourir.»Mariée à un Vénitien depuis de longues années, c'est seulement lorsqu'elle a su piloter sa topetta sur la lagune que Petra Reski s'est sentie pleinement vénitienne. Dans ce livre dédié à «sa» ville, elle partage ses souvenirs intimes entre le cinéma San Marco, le théâtre Ridotto et d'autres lieux mythiques et nous fait partager la parenthèse enchantée du confinement qui a rendu les canaux à ses habitants...Cette déclaration d'amour vivante et attachante est avant tout une contre-carte postale. Écrit sans complaisance, ce récit témoigne de la nécessité d'un engagement politique et citoyen pour sauver Venise de la corruption institutionnalisée, du tourisme destructeur et de l'urgence écologique qui la menacent.