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Bouquins
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L'intégralité des récits de voyage de Michel Onfray, incluant de nombreuses pages inédites, de l'Arctique à l'Inde et du Japon à la Guyane.
Je ne voyage pas pour souffrir, mettre mon corps à l'épreuve, aller au-delà de moi-même et me purifier pour expier la faute d'être au monde.
Je n'ai pas le voyage mystique.
Je ne voyage pas avec mon miroir et j'avoue n'avoir jamais vraiment compris ce que pouvait bien signifier être un écrivain voyageur.
Je n'ai pas le voyage lyrique.
Voyager, c'est rencontrer le Divers, pour utiliser un mot du poète Victor Segalen, dans un monde où il se réduit comme peau de chagrin. Si l'on s'inscrit dans les longues durées, on voyage toujours dans les ruines - d'un village, d'une ville, d'un pays, de l'époque, de soi.
J'ai, avant l'heure, le voyage archéologique.
M. O.
Ce volume rassemble tous les récits de voyage de l'auteur et propose un texte inédit, La Sphère armillaire. -
Journal de voyage en Italie par la Suisse et l'Allemagne
Michel de Montaigne, Nina Mueggler, Laura Piccina
- Bouquins
- Document
- 9 Novembre 2023
- 9782382924143
Montaigne est surtout connu pour ses Essais, mais il a laissé derrière lui une autre oeuvre mémorable : le journal du voyage qu'il entreprit à travers la Suisse, l'Allemagne et l'Italie entre 1580 et 1581. Les raisons réelles ou présumées de ce périple sont multiples : fréquenter les sources thermales les plus connues d'Europe pour soigner sa maladie de la pierre, fuir les troubles des guerres de Religion et les tracas domestiques, se confronter à l'altérité, ou encore briguer un poste d'ambassadeur en Italie. L'une des originalités de ce journal est d'avoir été écrit partiellement par un mystérieux secrétaire, avant que Montaigne lui-même ne reprenne la plume, en français mais aussi en italien.
" La lecture du Journal de voyage est un plaisir continu parce que Montaigne garde les yeux ouverts sur le monde ", rappelle Antoine Compagnon dans sa préface. " Il nous reste un recueil primesautier d'observations merveilleuses sur la nature, l'architecture, l'urbanisme, l'habitat, les hommes, les moeurs, les croyances, les aliments. En toute liberté ! " Cette édition, réalisée par Nina Mueggler avec l'aide de Laura Piccina, annotée et richement illustrée, offre une nouvelle adaptation du texte selon les usages du français moderne, de façon à le rendre plus accessible au lecteur contemporain. Toutefois, il ne s'agit pas d'une traduction mécanique ou systématique, mais d'un travail délicat de restauration, fidèle à l'esprit de l'édition des Essais parue dans la collection Bouquins en 2019. Les interventions concernent surtout la syntaxe et le vocabulaire, quand ce dernier a changé de sens ou a disparu. La ponctuation, l'accentuation et l'orthographe ont été adaptées aux critères d'aujourd'hui. On n'en apprécie que mieux la saveur, le rythme de la langue d'époque et, à travers elle, tout le génie de ce voyageur singulier -
Avec l'Italie et la Suisse, la Provence est le lieu où le tourisme a été inventé dès la fin du XVIIIe siècle, à la recherche des antiquités romaines, de la mer et des paysages méditerranéens qui surprenaient et séduisaient les voyageurs anglais, allemands, parisiens, américains...Le premier récit de voyage est l'ascension de Pétrarque au Mont Ventoux, en ce Moyen Âge rempli de pèlerins qui vont à la Sainte-Baume, et embarquent à Marseille pour Rome, ou la Terre Sainte : ce sont des médecins allemands, la Cour du Roi Charles IX, des savants du septentrion étonnés par les fruits, les poissons, le soleil et la poussière des routes, qui racontent la fontaine de Vaucluse, le théâtre d'Orange, les églises d'Avignon, la capitale Aix, le port de Toulon et Marseille où le port, les galères, le site, les lieux de dévotion, attirent. Mme de Sévigné vient en Provence voir sa fille, et nombre d'autres beaux esprits parisiens racontent cela en lettres teintées d'humour. Jusqu'à la fin du XVIIe siècle on mêle pèlerinages et divertissement. Le XVIIIe siècle, le siècle des voyages, voit la naissance du grand Tour, de la saison d'hiver sur la côte et de la Provence comme destination de voyage ; Casanova, Jefferson, Arthur Young et le Lady Montaigu y séjournent étonnés par cette terre qui annonçait l'Italie ! Le XIXe est le siècle des voyageurs, de Chateaubriand à Van Gogh, de Dickens à Nietzsche, de Mérimée à Victor Hugo, tous participent de la véritable découverte de la Provence et célèbrent l'âge d'or des voyages facilités par le chemin de fer, les paquebots, les routes nouvelles et les hôtels ; c'est le début de la saison d'hiver dans les cités maritimes qu'on appellera la Côte d'Azur : Hyères, St Raphaël, Cannes, Nice, Menton. Au XXe siècle enfin, siècle des touristes par excellence, la Provence est une des destinations majeures d'un monde élargi qui vient y résider ou y séjourner : pas un homme de lettres (Cocteau, Suarès, Albert Londres, Colette, Morand ou Kessel), un artiste de quelque importance qui n'ait eu sa villa, son hôtel préféré, son cercle d'amis et de visiteurs, mais en conséquence la Provence est si connue qu'on en parle moins : plus besoin de la découvrir ni de la raconter, elle est là. Les grands écrivains provençaux, Pagnol, Bosco, Giono donnent de leur pays une image parfumée et forte. Les images se fixent, de la « Nationale Sept » à Saint-Tropez, du festival d'Avignon à celui de Cannes, le folklore et les traditions se célèbrent avec nostalgie. Aussi a-t-elle inspiré une littérature de voyage - comme de fiction - impressionnante en plus d'un corpus des auteurs provençaux attachés à leur terre natale... C'est pour cela qu'il était important de rappeler dans un volume sur le voyage en Provence, de Pétrarque à Giono, ce qui avait fait son succès, entre originalité et clichés. Et de faire renaître chez nos lecteurs un esprit de découverte, une envie de mieux s'imprégner de l'essence véritable de la Provence.
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Pierre Loti reste un des modèles les plus accomplis de l'écrivain-voyageur. Marin autant que romancier, il sillonna sans relâche ses continents favoris, curieux de l'identité de chaque peuple, avec une fascination particulière pour les mondes en train de disparaître.
Ces récits de voyages peuvent être lus comme les " Essais " d'une vie, au sens à la fois intime et universel que Montaigne donnait à ce mot. Chacun de ces fragments autobiographiques met en scène l'initiation du voyageur au pays qu'il traverse, à ses paysages, son histoire et ses moeurs.
Loti se situe dans la lignée des grands écrivains qui, de Chateaubriand à Lamartine ou Gautier, ont parcouru le Maghreb et le Proche-Orient. Mais il se singularise par le fait d'avoir été l'un des premiers à évoquer l'île de Pâques et Angkor, tandis que la Chine, et Pékin en particulier, lui inspira des récits d'une justesse et d'une virtuosité incomparables.
Le lecteur d'aujourd'hui éprouvera en lisant ces écrits d'un navigateur d'autrefois tout le charme des univers révolus et sans doute aussi la nostalgie d'une certaine façon de voyager. Un art qui chez Loti, " coureur des mers, coureur des rêves ", consistait, en partant vers tous les horizons, à partir avant tout à la recherche de lui-même.
Ce volume contient : L'Île de Pâques - Une relâche de trois heures - Mahé des Indes - Obock - Japoneries d'automne - Au Maroc - Constantinople en 1890 - Le Désert - Jérusalem - La Galilée - L'Inde (sans les Anglais) - Les Pagodes d'or - En passant à Mascate - Vers Ispahan - Les Derniers Jours de Pékin - Un pèlerin d'Angkor - La Mort de Philæ - Suprêmes Visions d'Orient. -
Bains de mer, bains de rêve propose un véritable tour du monde en compagnie de Paul Morand, écrivain voyageur s'il en est. Se trouvent réunis dans ce recueil des livres célèbres, qui ont forgé l'image cosmopolite de l'auteur (Rien que la terre, Air indien...) et de nombreux textes plus brefs, reportages, chroniques ou préfaces, souvent rares ou même parfois inédits.
Comme il se doit, ce parcours débute par une série de textes liminaires sur le voyage, où Morand redouble de recommandations. Pelle-mêle, on y entendra les Méditations sur la vitesse de l'homme pressé, et même ses plus étonnant Conseils pour voyager sans argent... Le Grand Tour peut débuter. Rien que la terre de 1926 et La Route des Indes de 1936 balisent d'entrée un monde sans exclusive.
On revient ensuite en Europe, par la route (De Paris à la Méditerranée, 1931), les bains de mer (Bains de rêve, 1960), en passant bien sûr par Paris, l'Angleterre, Venise, la Suisse et les soleils du sud. Mais on s'évade aussi au bout du monde, en Amérique : c'est Air indien (1932). On va jusqu'à l'Île de Pâques. On termine en Orient, de Siam (1926) à Ispahan (1970). Toute la terre est là ; tout Morand aussi, sa curiosité jamais rassasiée, nourrie par un regard perçant et un style éblouissant. Â la fois protagoniste d'un monde qui disparait, celui des grands voyageurs, et témoin indispensable, sinon désabusé, de l'émergence du tourisme de masse...
Comme l'a écrit si juste Antoine Blondin, Morand « nous a ouvert des frontières et des coeurs lointains. Il a mis des capitales étrangères à la portée de notre main. Il les a faites moins étrangères et notre main moins farouche. Il nous a enseigné, à nous qui devions surtout nous déplacer en fourgons, le voyage apprivoisé. »
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« Pays où l'on n'arrive jamais », la Belgique intrigue et fascine depuis longtemps ses visiteurs. Des voyageurs de l'intérieur ou venus d'ailleurs, dont les expériences se conjuguent dans une plongée inédite au coeur de l'identité et de l'imaginaire belges.
Patrick Corillon décrit cette nation surgie à l'improviste aux confins de la Hollande et de notre Hexagone, nourrie d'apports culturels multiples, où l'on s'exprime en deux, voire trois langues, comme « une mosaïque impressionniste » en état de « remodelage permanent ». On y croise, de Bruges à Liège, de Bruxelles à Anvers, quelques recluses extatiques, des exilés, des révolutionnaires - tel Karl Marx -, des mineurs de fond, de grands écrivains de France ou d'outre-Manche - Balzac, les soeurs Brontë, lord Byron ou James Joyce. À l'enthousiasme des romantiques (Hugo, Nerval, Dumas) se mêlent les sarcasmes de Baudelaire et les amères rêveries de Verlaine. Des auteurs belges, wallons ou flamands, aussi distincts que Verhaeren, Simenon, Eekhoud, Michaux, Hugo Claus et Marguerite Yourcenar, éclairent les multiples facettes de cet éternel paradoxe, création récente mais véritable précipité d'histoire européenne.
Tout le génie d'un peuple singulier est ici restitué à travers cette promenade littéraire et sentimentale qui nous entraîne aux confins de la rêverie et du loufoque.
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New York ; histoire, promenades, anthologie & dictionnaire
Pauline Peretz
- Bouquins
- 8 Octobre 2009
- 9782221106877
Malgré la concurrence d'autres cités tentaculaires dans le monde, New York conserve un extraordinaire pouvoir de fascination. Emblème du matérialisme triomphant, cette ville est aussi l'écrin d'un développement intellectuel et artistique original et d'une force rare qui attire, sans distinction, provinciaux, touristes et immigrants. Tous convaincus de pouvoir légitimement réussir dans la " Big Apple ".
Afin d'éclairer ces innombrables facettes, ce livre explore, outre les landmarks bien connus - Central Park, le Chrysler, Grand Central, le pont de Brooklyn... -, les boroughs éloignés des itinéraires habituels - Brooklyn, terre de Walt Whitman mais aussi des Dodgers, Queens, creuset d'un nouveau multiculturalisme, le Bronx, berceau du hip-hop... Il entraîne le lecteur dans le tempo trépidant d'une ville qui, du Vieux New York au New York clinquant d'aujourd'hui, n'a cessé de changer de visage, au rythme des arrivées de milliers d'hommes et de femmes, et des destructions et reconstructions de quartiers entiers. À travers l'histoire, la littérature, le cinéma et les avant-gardes artistiques, il invite le lecteur à rejoindre ce gigantesque caravansérail où se côtoient langues, coutumes, nationalités et croyances diverses et où se mêlent radicaux chics de Park Avenue et traders de Wall Street, sans-abri de Times Square et nouveaux venus en quête de repères. -
Le mot orient désigne, au xixe siècle, un espace levantin qui se déploie autour des rives orientales de la méditerranée : grèce, turquie, syrie, palestine, egypte, avec pour capitale, sinon pour centre, constantinople.
Espace mixte, islamo-chrétien, saturé de signes contradictoires, qui demeure, jusqu'à la fin de la première guerre mondiale, un objet de fascination permanente.
Le voyage en orient représente alors pour les français un rite de passage bourgeois, par lequel on accède à une double vérité : celle de la connaissance celle du désir. c'est un système touristique, mais bien plus un périple symbolique, qui sous prétexte de recouvrer un héritage, va produire une véritable idéologie de la colonisation douce.
C'est en somme un acte littéraire. la présente anthologie ne se borne pas à exploiter, de volney à barrès, le riche filon du récit de voyage, quelque peu occulté par la tradition universitaire. elle donne au lecteur accès à un trésor essentiel de notre imaginaire collectif. jean-claude berchet.
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Italies anthologie des voyageurs francais aux xviiie et xixe siecles
Yves Hersant
- Bouquins
- 27 Avril 1988
- 9782221055885
Du "grand tour" au tourisme, de la pérégrination humaniste aux loisirs organisés: deux siècles de découverte et d'invention d'une italie multiforme, à la fois proche et distante, désirée et dédaignée, dont la féminité imaginaire (dans les fantasmes des français) a successivement pris les figures de la mère et de la soeur, de la fille et de l'amante.
De misson à emile zola, une longue théorie de voyageurs, très inégalement réceptifs aux sortilèges de la péninsule: si beaucoup ne l'ont parcourue qu'avec la certitude des choses apprises, d'autres ne sont pas revenus indemnes de leur équipée au-delà des alpes. certains, au terme de leur quête - parfois enquête, parfois conquête -, ont eu la révélation de la mort ou du bonheur.
Des correspondances privées aux carnets de route, des journaux intimes aux recueils de souvenirs, un vaste entrelacs de textes dont l'intérêt n'est pas seulement anecdotique ni la valeur simplement documentaire; car oú voyager aujourd'hui, sinon dans les récits des voyageurs?.
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Le voyage en afrique - anthologie - 1790-1890 -nouvelle edition-
Alain Ricard
- Bouquins
- 17 Novembre 2020
- 9782221251324
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Toute sa vie, Paul Morand (1886-1976) a été un voyageur intrépide, insatiable, infatigable. Son métier de diplomate et son aisance ont certes favorisé ses goûts. Mais n'eût-il pas disposé de ces facilités, il aurait de toute manière satisfait ses envies : il était né globe-trotteur. Si ses romans et ses nouvelles (dont certaines furent préfacées par Proust) révèlent un talent de conteur hors pair, ses récits de voyage nous font découvrir un homme avide de sensations neuves, de paysages inédits, de bruits, d'odeurs, de rencontres. Certes, on n'avait pas attendu Morand pour voyager. D'Hérodote à Marco Polo, de Montaigne à Montesquieu, les écrivains ont lié leur exploration de l'espace à celle de l'homme. Or, Morand ne se livre à aucun exercice de relativisme moral ou politique, n'essaie pas de se consoler des étroitesses du monde bourgeois par l'exotisme, fût-il oriental. Il voyage parce qu'il veut se sentir libre et toujours en mouvement. « Nous nous mîmes à dévorer la terre, impatients de la lenteur des paquebots, excités par la soudaine liberté. Nous cherchâmes à vivre au plus vite et à nous immobiliser le moins possible, à nous fondre dans ce qui nous apparut comme l'essence même de toute vie : le mouvement. » Qui n'aurait envie de se laisser entraîner à sa suite, de se laisser emporter par le rythme de sa phrase, de se laisser charmer par la pertinence et l'impertinence de ses notations ? C'est à juste titre qu'on a dit de lui : il a du style !
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Célèbre pour ses écrits de fiction, Rudyard Kipling, prix Nobel de littérature 1907, fut aussi le héros-narrateur d'un grand nombre de reportages et sûrement le plus excentrique écrivain-voyageur de son temps. Ce volume, composé de plusieurs recueils de reportages et de chroniques destinés aux deux publications indiennes auxquelles il collabora entre 1882 et 1889, révèle une part méconnue de son oeuvre à laquelle il se consacra dès sa jeunesse.
Les Lettres de marque racontent un voyage au Rajputana en 1887. Kipling y déploie sa verve inimitable, celle que connaissent et apprécient les lecteurs des Simples contes des collines, avec, en supplément, une touche de réalisme souvent très cru. Les Lettres du Japon sont issues d'une exploration quasi ethnologique de l'envoyé spécial du Pioneer au pays du Soleil-Levant, lors du long périple qui le ramène en Angleterre à l'automne 1889. Kipling fera aussi étape en Amérique. Dans la série de chroniques baptisées Lettres aux Américains, il rivalise d'impertinence avec le Dickens des Notes américaines, composées un demi-siècle auparavant. Enfin, le recueil publié en France en 1922 sous le titre Lettres de voyage rassemble trois « dossiers » où se mêlent les impressions de l'écrivain relatives aux différents pays qu'il a traversés depuis son départ de l'Inde et au voyage aussi politique que touristique qu'il a effectué avec son épouse en 1913 sous le soleil d'Égypte.
C'est un Kipling affranchi des idées reçues sur le colonialisme qui s'exprime dans ces textes, démentant ainsi la légende du « chantre de l'impérialisme britannique ». Si « l'Est et l'Ouest ne se rencontreront jamais », l'un et l'autre ont pourtant beaucoup à se dire.
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Le voyage en Algérie ; anthologie de voyageurs français dans l'Algérie coloniale - 1830-1930
Franck Laurent
- Bouquins
- 7 Février 2008
- 9782221100080
La prise d'Alger par les troupes du général de Bourmont en 1830 inaugure cent trente-deux ans de présence française sur l'autre rive de la Méditerranée. Elle marque également les débuts d'une abondante littérature coloniale autour de l'Algérie, qui est, d'une certaine façon, notre plus proche Orient. Nombreux sont ceux, journalistes, officiers, députés ou ministres, qui font le voyage et en reviennent séduits par la richesse des couleurs et des paysages. Des écrivains aussi traversent la mer pour découvrir le rivage algérien et ses ruines romaines, les plaines fertiles du Tell, les villages de Kabylie, les grands espaces sahariens, l'épure des dunes, les ciels étoilés et le réconfort des oasis. Gautier, Dumas, Fromentin, les Goncourt, Maupassant, Gide, Eberhardt et Montherlant, parmi bien d'autres auteurs méconnus ou oubliés, consacrent ainsi à l'Algérie des pages mémorables ou pittoresques. Mais un pays, c'est avant tout un peuple, et les écrivains-voyageurs le font vivre : d'abord le peuple algérien avec ses croyances, ses coutumes, ses modes de vie, ses mystères aussi, puis " un peuple neuf ", celui des Français d'Algérie. De tonalités diverses - épiques ou esthétiques, lyriques ou satiriques, fondées sur l'expérience aventureuse et sombre de la conquête ou sur les aléas balisés des premières expéditions touristiques -, toutes ces relations de voyage expriment l'impact émotionnel de ce pays, l'Algérie, sur ceux qui sont venus le découvrir et le raconter. Tous portent témoignage du fait colonial. Leurs propos, bien moins univoques qu'on ne l'imagine parfois, ne sauraient se résumer à l'expression d'une quelconque " voix de l'impérialisme ". Du débarquement de Sidi-Ferruch aux cérémonies du Centenaire, les textes, ordonnés selon le principe chronologique, retracent une histoire toujours passionnée, qui continue de faire battre les coeurs sur les deux rives de la Méditerranée.
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Situé entre l'europe et l'asie, l'empire des tsars a longtemps excité la curiosité et l'imagination des français.
A moins qu'il ne les terrifiât. le plus souvent, les voyageurs espéraient lever un coin de voile afin de percer d'épais mystères. qu'ils hissent diplomates, savants, journalistes ou touristes, ils ont peu ou prou été tiraillés entre le mirage et la réalité, le rêve et le cauchemar, la légende et l'histoire. multiple et contrastée était cette " russie " que la plupart de nos voyageurs-écrivains ne virent que partiellement.
La présente anthologie le prouve, qui entraîne le lecteur des palais de saint-pétersbourg, l'européenne, aux tentes des tchoukchas, de moscou, la rome tartare, à la célèbre foire de nijni-novgorod et aux forêts luxuriantes de l'oural, de kiev, berceau de la sainte russie, et des steppes de l'ukraine aux côtes d'une crimée des mille et une nuits, et parfois de là jusqu'aux villes d'eaux presque irréelles d'un caucase encore en révolte.
Parmi ces voyageurs, figure une série de grands écrivains : mme de staël, custine, gautier, diderot, joseph de maistre, balzac, dumas et d'autres peut-être moins connus dont les témoignages sont tout aussi pittoresques et révélateurs. tous ont rapporté des observations ou critiques ou humoristiques sur les moeurs et la politique, des descriptions somptueuses ou simplement pittoresques des monuments, des paysages et des fêtes, des anecdotes piquantes à propos des fameux bains, des femmes, des auberges, des récits dramatiques ou romanesques sur les péripéties de leur voyage ou l'histoire du pays.
Autant de documents et visions poétiques qui constituent eux-mêmes une invitation au voyage.
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Une collection unique, souvent imitée, jamais égalée, qui explore tous les champs du savoir et de la littérature et qui est devenue, en moins de trois décennies, la bibliothèque idéale de l'honnête homme de notre temps. Chez « Bouquins », nous publions aussi bien des dictionnaires d'histoire, de musique ou de littérature que des récits de voyage, des grands classiques de la littérature mondiale ou de l'art de vivre que des portraits de ville ou des textes sacrés. Ils ont été établis par les meilleurs spécialistes et font référence dès leur parution. « Bouquins » s'adresse à tous ceux qui ont la passion de lire et de découvrir, aussi bien à l'étudiant qu'au professeur ou à l'amateur de curiosités, bref à tous ceux qui croient encore qu'un bon livre reste l'un des plus merveilleux compagnons qui nous ait été donné depuis que Gutenberg, avec ses caractères de plomb et d'antimoine, ses moules en métal et ses poinçons, a permis aux textes, parfois tirés de la nuit de l'oubli, de rencontrer en Europe leurs lecteurs par milliers.
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Le voyage en chine - anthologie des voyageurs occidentaux du moyen age a la chute de l'empire chinoi
Boothroyd/Detrie
- Bouquins
- 7 Décembre 2020
- 9782221251331
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Le voyage en egypte - anthologie de voyageurs europeens de bonaparte a l'occupation anglaise
Sarga Moussa
- Bouquins
- 12 Novembre 2020
- 9782221251317
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Le livre des deserts itineraires scientifiques, litteraires et spirituels
Bruno Doucey
- Bouquins
- 12 Janvier 2006
- 9782221099667
Prélude à l'année internationale des déserts en 2006 proposée par l'Unesco, Le Livre des déserts est le premier ouvrage à étudier les espaces les plus arides de notre planète d'une manière pluridisciplinaire. Conçue sous la
direction de Bruno Doucey, écrivain et directeur éditorial des Éditions Seghers, cette somme à caractère encyclopédique comblera l'attente de tous ceux qui se tournent vers les déserts, chauds ou froids, pour satisfaire leurs besoins d'évasion et découvrir la biodiversité d'un milieu fascinant. Près de mille
deux cents pages permettront aux lecteurs d'approcher la question du désert dans toutes ses dimensions : géologique, botanique, géographique, animalière, humaine, historique, politique, épique, aventureuse, religieuse, artistique... De Hérodote à Théodore Monod, Le Livre des déserts, véritable anthologie pour une lecture nomade, comporte aussi deux cent cinquante pages empruntées à toutes les littératures.
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Saint-Pétersbourg - Histoire, promenades, anthologie -Nouvelle édition-
Lorraine de Meaux
- Bouquins
- 10 Mars 2020
- 9782221247983
Inventé par Pierre le Grand, bâti sur l'eau, tourné vers l'Europe, Saint-Pétersbourg était destiné à commander à un empire. Ville capitale mais belle étrangère en son propre pays, elle devient le " berceau de la Révolution ", reçut le nom de Leningrad et fut alors coupée du monde et tragiquement réprimée. Toujours un peu suspendu entre rêve et réalité, entre froid boréal et nuits blanches, entre célébration et malédiction, Saint-Pétersbourg est l'une de ces villes mythiques gouvernées par l'ange du bizarre. Solidement amarrée aux rivages du golfe de la Baltique, la cité de Pierre, tels ses sphinx en granit des quais de la Néva, regarde l'horizon avec une expression énigmatique. Surnommée dès sa création Palmyre du Nord et Venise septentrionale, la ville s'est fortifiée de tous ses paradoxes. Cité de contrastes, elle est un défi lancé par Pierre et perpétré jusqu'à nos jours par les Pétersbourgeois. Et celle que Dostoïevski appelait " la cité la plus abstraite du monde " a prouvé depuis trois siècles qu'elle existait belle et bien. Ce livre, fruit d'une collaboration entre historiens, écrivains, et sociologues, entend montrer le chemin parcouru depuis mai 1703 et dire les multiples facettes de la ville. Son Histoire est retracée sur un mode synthétique. Des Promenades nous font entrer dans son intimité, brillante ou sombre. Une Anthologie russe laisse la parole aux nombreux écrivains de la ville. Suivons le guide ! Il se nomme Gogol, Mandelstam ou Nabokov. Enfin un Dictionnaire rassemble tous les éléments constructifs de son identité. De l'essentiel au superflu. Pour tout savoir sur une ville " où le génie russe a pris ses quartiers ".
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Byzance-Constantinople-Istanbul : cette ville a marqué de son empreinte l'histoire universelle. Berceau de civilisations brillantes, elle fut la capitale de trois empires - romain, byzantin, puis ottoman -, qui ont dominé le monde durant plus de quinze siècles. Coeur de la chrétienté orthodoxe avant d'être centre religieux de l'islam, elle conserve aujourd'hui l'héritage d'un riche passé multiculturel dont témoignent la basilique Sainte-Sophie, la mosquée Bleue ou celle de Soliman le Magnifique.
Des récits orientalistes d'Européens de passage, tel Pierre Loti, aux oeuvres réalistes ou intimistes des plus grands romanciers turcs, comme Orhan Pamuk, lauréat du prix Nobel de littérature en 2006, Istanbul a toujours fasciné les écrivains et les artistes. Important foyer de la modernité artistique, elle a été durant des siècles au coeur d'intenses échanges culturels avec l'Europe. Ceci lui vaut son statut de capitale européenne de la culture en 2010.
Cet ouvrage invite à redécouvrir une cité mythique et cosmopolite, à la confluence de l'Europe et de l'Asie, qui marque l'imaginaire occidental. À travers l'histoire, la littérature, le cinéma, l'architecture et les beaux-arts, mais aussi les aspects contemporains et quotidiens, il convie le lecteur à explorer Istanbul, ses lieux emblématiques - du Grand Bazar, de la Corne d'or et du Bosphore majestueux au vibrant quartier de Beyoglu - et les plus méconnus, comme les faubourgs asiatiques et mystiques d'Üsküdar ou les îles des Princes. Ainsi que l'écrit Daniel Rondeau dans sa préface, Istanbul " reste aujourd'hui une ville-monde ". -
" c'est grâce à l'expédition de bonaparte que l'egypte est devenue cette destination à la mode qui n'a cessé de faire rêver les voyageurs.
Français, anglais, allemands se sont précipités en grand nombre au pied des pyramides, aux chutes du nil, dans le désert du sinaï. tous ont été fascinés par les mystères d'une civilisation disparue qui, au gré des fouilles, émergeait peu à peu d'épaisses couches de sable. le déchiffrement des hiéroglyphes a permis de donner des noms aux personnages étranges - dieux, pharaons, hauts fonctionnaires - dont la ronde bariolée orne les parois des tombeaux.
Beaucoup de ces découvertes ont été banalisées par le tourisme de masse. mais celui qui veut retrouver l'émerveillement suscité par un monde qui est à mille lieux du nôtre se plongera avec délectation dans les textes laissés par les premiers voyageurs. il accompagnera xavier marmier au caire, vivant denon à aboukir, contemplera avec gobineau l'architecture mamelouke et se glissera à la suite de maspero dans le musée de boulaq, flaubert et loti l'entraîneront dans le sinaï ou dans le désert arabique.
Après avoir emprunté différents itinéraires, d'alexandrie au caire, de karnak à abou-simbel, voici que notre voyageur ira à la rencontre de populations d'origines ethnique et religieuse très différentes. il ne manquera pas de se pencher sur le sort des femmes, d'essayer, grâce à nerval ou à harriet martineau, de forcer la porte d'un harem. la peinture pittoresque du passé égyptien ne doit pas faire oublier la confrontation, souvent douloureuse jusqu'au départ des anglais, entre ce pays et ses envahisseurs européens.
Aussi le livre s'achève-t-il sur l'émergence de l'égypte moderne et le lent et difficile renouvellement de ses traditions. " robert kopp.
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Le voyage en Corse ; anthologie de voyageurs de l'Antiquité à nos jours
Michel Vergé-Franceschi
- Bouquins
- 14 Mai 2009
- 9782221100356
Grecque, phocéenne, romaine, éternel enjeu entre peuples de la mer, la Corse a connu, à travers l'Histoire, un passé d'une grande richesse. L'île n'a cessé d'être visitée : par de vrais "voyageurs", mais aussi par des voyageurs plus "intéressés" - conquérants potentiels (britanniques) ou réels (de Jules César aux militaires de Louis XV, en passant par les Génois dont Mgr Giustiniani au XVIe siècle).
Certains de ces hôtes de passage furent des poètes, des artistes (Matisse), des littérateurs ou des écrivains célèbres (Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, Guy de Maupassant, Charles Maurras), d'autres, tel Victor Hugo à Bastia, y vécurent enfants, ou, comme Prosper Mérimée, inspecteur des Monuments historiques, y furent fonctionnaires. Tous ont laissé sur la Corse des pages remplies d'émotions et d'émerveillement, comme en témoignent les oeuvres de James Boswell ou de Miss Campbell, sa compatriote écossaise.
Michel Vergé-Franceschi nous en propose ici nombre d'exemples parmi les plus beaux, les plus authentiques, pour évoquer cette île de Méditerranée, terre de liberté à mi-chemin entre les archaïsmes de ses techniques et la modernité de ses idées. -
Le voyage Outre-Manche : anthologie de voyageurs français de Voltaire à Mac Orlan ; du XVIIIe au XXe siècle
Jacques Gury
- Bouquins
- 4 Novembre 1999
- 9782221068298
" si l'angleterre n'a pas été envahie depuis 1066, c'est que les étrangers redoutent d'avoir à y passer un dimanche.
" nombreux sont les français qui, depuis trois siècles, ne partagent pas l'avis du major thompson ; ils ont, au contraire, parcouru les îles britanniques dans tous les sens, y compris le dimanche. passant de la fascination au rejet, de l'agacement à l'admiration, ils y ont découvert une civilisation à la fois proche et néanmoins très différente de la nôtre. comment ce pays a-t-il pu entrer dans l'ère industrielle sans renoncer à ses traditions ? comment a-t-il pu concilier modernité et respect du passé ? de voltaire à morand, de montesquieu à mac orlan, en passant par mme roland, michelet, nerval ou bourget, les réponses sont aussi variées qu'inattendues.
A travers leurs témoignages, nous apprenons à mieux regarder la campagne anglaise, à déchiffrer les rites si particuliers de la société britannique, à comprendre et à apprécier le style de vie de nos voisins, dont l'histoire est si intimement liée à la nôtre. " l'angleterre toujours sera soeur de la france ", disait victor hugo, à qui léon bloy répliqua : " l'angleterre est au monde ce que le diable est à l'homme.
" autant dire : indispensable. guy schoeller.