Filtrer
Rayons
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
Langues
Prix
D'En Bas
-
Piécettes pour un Paradis baroque
Lorenzo Pestelli
- D'En Bas
- Litterature
- 2 Octobre 2024
- 9782829006890
Écrites en Tunisie et en Algérie entre 1962 et 1964, ces piécettes se révèlent comme des croquis, simples improvisations à ciel ouvert, qui ne se barricadent pas derrière les artifices d'une oeuvre construite. Débris de voyage, de paysage qui remontent à la surface, mais par le biais d'un langage totalement irrationnel. Itinéraire du monologue au dialogue. De l'oeuf solitaire de Narcisse à la prise de conscience d'une réalité africaine avec laquelle on tente une identification difficile puisqu'elle débouche trop souvent sur un remords qui retombe dans les traquenards de la mauvaise foi.
-
Les récits de voyage réunis dans ce recueil, dont beaucoup sont inédits, témoignent de la capacité inouïe de Philippe Rahmy à se fondre dans ce qui l'entoure pour en restituer l'essence même. « Raconter » ne l'intéresse pas : il veut « habiter le langage comme on campe sous une voie rapide ». La fulgurance de son regard, son empathie à l'égard de ceux privés de parole, bêtes, choses et êtres confondus, infusent le corps du texte avec rage et humour. À Mexico, les bâtiments s'effondrent « dans un craquement de biscottes », tandis que dans les îles d'Aran, les paysans de la mer ramassent les paquets d'algues « comme on soulèverait des corps en les prenant sous les aisselles ». À Buenos Aires, certains chiens de race sont de « longues saucisses à tête de Charlemagne » et à New York au mois de janvier, les gratte-ciel deviennent « des falaises de béton, luisantes de gel, dégoulinantes d'électricité ».
Portés par une écriture tour à tour lyrique et syncopée, ces textes de Philippe Rahmy immergent le lecteur dans un monde éblouissant de violence, fulgurant de beauté. -
C'est bien dans la Babylone moderne que je me rends seule : journal d'un voyage à Paris en 1827
Herminie Chavannes
- D'En Bas
- Ethno-doc
- 3 Octobre 2023
- 9782829006685
En 1827, Herminie Chavannes (1798-1853) entreprend seule un voyage à Paris. Il s'agit pour la Lausannoise de visiter sa famille mais aussi, et surtout, de découvrir la capitale française en pleine ébullition culturelle et politique. Fille du pasteur Daniel-Alexandre Chavannes, professeur de zoologie à l'Académie et membre fondateur du Musée cantonal auquel il lèguera ses collections, Herminie Chavannes révèle dans le journal qu'elle tient durant son voyage une curiosité et une érudition hors du commun. Aussi intéressée par le théâtre, l'opéra, l'architecture et les antiquités que par la politique et les religions (elle rencontre des luthériens, des catholiques et des israélites durant son séjour), elle donne dans un texte aux qualités littéraires indéniables un compte-rendu vivant d'un séjour bien occupé. La perception du Paris de la Restauration par la jeune femme suisse et protestante est un témoignage remarquable sur cette période tourmentée.
-
Cet écrit reconstitue toutes sortes de déplacements individuels en train, entre 1963 et 1967. La toile de fond en est le passage des frontières malgré la guerre froide, car pour se déplacer de Trieste à Sofia ou Istanbul, ou de Trieste à Athènes, passeports et visas étaient encore necessaires. L'idée de traverser un pays dit communiste, telle la Yougoslavie pour aller en Grèce, ou encore la Bulgarie pour voir la Mer Noire, effrayait beaucoup de personnes, on nous prédisait que nous ne reviendrions pas... Et les lignes ferroviaires, qui s'étiraient d'un bout à l'autre de cette immense région, étaient pleines de surprises, certains secteurs netaient pas encore électrifiés, on empruntait les trains à vapeur et on était content quand on arrivait à destination.
Mais pourquoi donc étions-nous fascinés par ces pays peu sûrs tandis qu'en Suisse on avait de bien meilleurs trains qui tous fonctionnaient à l'électricité, d'une ponctualité et d'une propreté irréprochables, nous demandait-on?
Malgré la méfiance envers ces contrées, les gens commençaient à gagner suffisamment bien leur vie pour se permettre des rêves, cctaicnt les Trente Glorieuses, les chemins de fer ouvraient les portes de l'ailleurs et acheminaient les voyageurs vers des lieux où la mer les attendait. Uavion, encore très coûteux, n'était accessible qu'aux classes aisées.
Alors, pour voir le monde à un prix raisonnable, on acceptait de se laisser bercer par les takataka du train, quarante-huit heures pour aller de Lausanne à Athènes ou Sofia, en passant par la Yougoslavie, avec des visas bien sûr. Toute une population se déplaçait de la sorte: des étudiants, des Arabes avec leur tapis de prière sur l'épaule, une dame d'un certain âge sortie pour la première fois de son ile yougoslave et qui doit absolument rejoindre son fils malade à Helsinki... un musicien soviétique qui. son violon à la main, veut entrer en Italie, cela s'appelait choisir la liberté.
-
Imbos, chats-volants et tidlivuits ; une expédition naturaliste à Ceylan et à Sumatra, 1906-1907
Paul Narbel
- D'En Bas
- 23 Janvier 2018
- 9782829005602
Paul Narbel (1876-1920), médecin lausannois passionné de zoologie et de chasse, accompagne en 1906-1907 le naturaliste et mécène William Morton à Ceylan et à Sumatra. Leur objectif est avant tout scientifique : collectionner des spécimens d'animaux de ces régions. Ils en ramènent 5000 représentant 1700 espèces qui seront remis plus tard au Musée cantonal de zoologie à Lausanne. Aujourd'hui encore, certains y sont exposés. Tout au long du voyage, Paul Narbel écrit aux siens : « Chère maman, je commence une lettre pour toi et la famille. Tu voudras bien me la garder, cela me servira de notes utiles à mon retour. » Son sens de l'observation, son intérêt pour la nouveauté, son ouverture d'esprit et son humour font de ces treize lettres non seulement un récit attachant, mais aussi un témoignage original sur une expédition scientifique en pays lointains, à l'aube du XXe siècle. Le texte, transcrit, annoté et commenté par Françoise Fornerod et Catherine Saugy, est illustré de vues rapportées par Paul Narbel et de photos d'animaux collectés durant l'expédition. Une introduction et un glossaire zoologique dus à Michel Sartori, directeur du Musée de zoologique de Lausanne, le plus complètent.
-
Voyage aux Amériques : lettres et journal d'un jeune baron neuchâtelois, 1852-1854
Henri De Buren
- D'En Bas
- 7 Mai 2015
- 9782829005039
Henri de Büren est un agronome, botaniste et artiste, mais aussi aventurier curieux du monde. Il part en 1852 pour un voyage qui le conduit des États-Unis à l'Amérique centrale, à Cuba, puis au Pérou, où il se joint à la première colonne de colons allemands qui souhaitent s'installer dans l'État du Para. Il va ainsi traverser la Cordillères des Andes et parcourir le cours de l'Amazone et de certains de ses affluents pour finalement réembarquer pour l'Europe sur la côte brésilienne en 1854. Il décrit avec verve et précision les régions qu'il traverse. Il s'intéresse aussi de près à l'organisation sociale et politique, aux cultures locales et à l'architecture vernaculaire. Aux États-Unis, il rencontre des scientifiques expatriés suisses. Au Pérou, il décrit certains sites célèbres des civilisations précolombiennes, alors presque vierges d'investigations. Enfin sa descente du Rio Negro et de l'Amazone nous vaut des récits à la fois riches d'informations et des plus désopilants. Henri de Büren n'est pas seulement un fin observateur ; c'est aussi par chance un très bon dessinateur et un peintre de talent. Une trentaine de ses dessins et peintures de voyage, par bonheur conservés, seront reproduits dans l'édition française.
Originaire de Büren an der Aare, la famille de Büren acquiert la bourgeoisie de la ville de Berne en 1326 et va lui donner une série de magistrats de haut vol (baillis, avoyers, trésoriers, membres des Petit et Grand Conseils). Par mariage, les de Büren deviennent barons de Vaumarcus au XVIIe siècle. À la tête d'un beau domaine de vignes, de champs, pâturages et forêts, Albert et son fils Henri sont des gentlemen-farmers qui ont à coeur de développer leurs terres. Aussi Henri est-il envoyé, tout jeune adolescent, dans la prestigieuse école d'agriculture fondée par Albrecht Daniel Thaer à Möglin. Il complète ensuite sa formation par des cours de sylviculture, une nouveauté pour l'époque.
Le journal et la correspondance sont présentés et annotés par Diane-Laure Frascoia, Sara Sánchez del Olmo et Olivier Pavillon.
-
Mes yeux n'étaient pas assez grands pour voir ; voyage au Levant, 1847-1848
Jeannette Tanner, Louis Lambercy
- D'En Bas
- 14 Janvier 2016
- 9782829005275
Le 23 septembre 1847, une domestique, Jeannette Tanner, et un cocher, Louis Lambercy, s'embarquent avec leurs maîtres Valérie et Agénor de Gasparin dans un long périple de découvertes qui va de l'Italie à la Grèce pour débarquer ensuite en Égypte afin de remonter le Nil puis de le descendre ; le retour se fait par le Sinaï jusqu'à Jérusalem, et de là, par la Galilée, à Beyrouth et à Marseille.
Jusqu'en juin 1848, Jeannette Tanner et Louis Lambercy tiennent leur journal en bateau, sous tente, à dos de chameau, en parallèle au Journal de voyage au Levant écrit par Valérie de Gasparin (1848), et dont le présent ouvrage publie des extraits, créant ainsi un récit original à trois voix.
La lecture découvre au fil des pages la variété et les difficultés du voyage ; le paysage défile au jour le jour, les cités visitées et leurs particularités sont mentionnées, tout comme les habitants, leurs us et coutumes et leurs tenues vestimentaires. L'oralité de leur langage s'accompagne d'une culture de l'observation ingénue, de l'attention aux moindres détails, propre au monde paysan, avec l'affirmation vivante de leur foi. En effet, comme l'écrit Jeannette, leurs « yeux n'étaient pas assez grands pour voir » tant de choses.