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Grasset
-
Dans l'amitié d'une montagne : petit traité d'élévation
Pascal Bruckner
- Grasset
- 5 Janvier 2022
- 9782246830665
Pourquoi la montagne exerce-t-elle une telle fascination ?
Redoutées jadis, vues comme de hideuses verrues de pierre, les montagnes sont considérées depuis Rousseau comme le lieu de l'allègement et de la sérénité, par opposition aux villes dévoyées. L'attraction qu'elles suscitent ne faiblit pas depuis.
Enfant de la neige et des sapins, élevé en Autriche et en Suisse, l'auteur a une relation très particulière avec son sujet : plus il monte en altitude, plus il renoue avec sa jeunesse. En sorte que cet essai sur la montagne s'inaugure comme une forme d'autobiographie sensible, où tous les sens concourent à la remémoration du passé : grimper, c'est pour lui rajeunir en esprit, renouer en une seule boucle les deux parties de sa vie.
Au-delà des souvenirs personnels, la randonnée est un exercice de l'amitié, qui lie ensemble les membres d'une même cordée ou d'une même course.
Mais pourquoi grimper au sommet si c'est pour en redescendre, pourquoi la souffrance de l'escalade se convertit-elle en jouissance, pourquoi l'absurdité de cette pratique rend-elle anodine l'absurdité de l'existence, quelle métaphysique de l'absolu se joue-t-elle là, quel défi au temps, au vieillissement, à la peur panique, au danger frôlé pour être mieux conjuré?
Y a-t-il encore place pour une ontologie de l'héroïsme dans nos temps post-héroïques ? Au-delà de 2000 mètres, le surhomme nietzschéen est un aimable farceur...
Dans un style chatoyant et sensuel, cet essai-récit fond dans une même neige choses vues et lues, littérature et philosophie, rituels d'une pratique passionnée et questionnements sur le sens de la vie, la destruction de notre écosystème, le crépuscule d'une forme d'aventure menacée comme un chef d'oeuvre en péril.
La ruée vers les sommets dit-elle à sa manière la fin d'un monde ? -
4000 km : Périple en vélo à la rencontre de la jeunesse européenne
Stéphane Faure
- Grasset
- Document Grasset
- 3 Avril 2024
- 9782246835622
« Au printemps, je suis parti à vélo sur les routes d'Europe, de Kiev à l'archipel écossais, le long du Danube et à travers les forêts de Moravie, à la rencontre de la jeunesse européenne. A quoi peut-elle rêver alors que la guerre nous ébranle et que le climat vacille ? Cette question, je l'ai posée à des dizaines de personnes, âgées de 15 à 35 ans, venues d'horizons divers, représentantes d'une génération trop peu écoutée.
Chaque histoire nourrit ce récit de voyage et résonne dans la beauté des paysages que j'ai traversés. Oleksyi et Marya sacrifiant leur vingtaine dans les tranchées de l'Est pour une Ukraine libre et démocratique. Lena et Jagoda, quinze ans à peine mais déjà dressées contre l'injustice climatique dans le smog de Cracovie. Eponine et Sanders, deux Belges enracinés dans leur ferme des Carpates slovaques, au service des hommes et du vivant. Ou encore Alex, garde forestier écossais, à qui le Brexit a donné des envies d'indépendance. A leurs manières, ils révèlent tous un peu l'âme européenne, fière de ses héritages, consciente de ses tragédies, et riche de ses alliances.
La guerre d'Ukraine, le changement climatique, le regain populiste sonnent la fin de l'Europe que nous connaissons. Je caresse l'espoir que ce récit aidera à faire comprendre à toutes les générations que la jeunesse du continent, dont je fais partie, a toujours des rêves d'ouverture, des projets de solidarité et l'ambition de forger un nouveau contrat social et démocratique. Et fera tout pour y parvenir. »
S. F. -
Seules les montagnes ne se croisent pas : Une humanitaire au Sahel
Cécile Avena
- Grasset
- Document Grasset
- 2 Mai 2024
- 9782246835905
Tout commence en septembre 2019, à Niamey, capitale du Niger où Cécile Avena, travailleuse humanitaire, est envoyée en mission. Pour elle, c'est une révolution copernicienne : tout oppose ces vastes étendues ocres et magnétiques aux douces montagnes de son enfance. La ville mystérieuse tout en poussière, le climat, la vie d'expatrié, les langues. De la pression pour mener à bien ses missions au manque de temps et de moyens, elle nous prête ses lunettes de chercheuse et nous fait découvrir un monde d'adversité où les crises ne finissent jamais. Dans ce Sahel instable et menaçant, son quotidien oscille aussi entre chaleurs extrêmes, urgences au travail, maladies et risques sécuritaires.
Mais alors qu'elle est en congé en France, messages et notifications affluent sur son téléphone : des « touristes » ont été victimes d'une attaque de l'Etat Islamique à Kouré. Très vite, Cécile comprend que ces « touristes » sont ses collègues partis en excursion dans le sanctuaire des girafes. Là où elle-même s'était rendue quelques mois plus tôt pour contempler les animaux et la savane...
Comment retrouver le chemin de la vie, de l'engagement et de l'espoir après l'irruption de la mort ? Où trouver sa place quand les frontières, intérieures comme extérieures, volent en éclats ? En lutte avec elle-même, Cécile Avena repart en mission vers le Burkina Faso voisin, qui, silencieusement, s'effondre lui-aussi.
Seules les montagnes ne se croisent pas nous plonge au coeur des rouages méconnus de la vie des travailleurs humanitaires. Entre récit d'apprentissage et tentative pour conjurer la mort et l'oubli. -
Je suis dans les mers du sud ; sur les traces de Paul Gauguin
Jean-luc Coatalem
- Grasset
- 3 Octobre 2001
- 9782246585619
C'est le cliché sépia d'une Anglo-Polynésienne, acheté aux enchères par l'auteur, qui le pousse à partir, soudain, sur les traces de Paul Gauguin.
Qui était cette jolie vahiné ? Et surtout pour quelle raison l'artiste peignit-il le visage cireux de son fils, Aristide, dit Atiti, le jour de sa mort à Papeete ? Quelle blessure intime ce tableau ravive-t-il chez Jean-Luc Coatalem ?
Commence alors une traque, minutieuse mais fulgurante, où l'on comprendra que Gauguin, " Inca " halluciné, " Péruvien à la bourse plate ", fuit la réalité pour se trouver lui-même, renverse tous les clichés sur l'exotisme, à en perdre la raison, jusqu'au fonds du puits du Jouir.
Voici une enquête, spirituelle, humaine, géographique. Un voyage au long cours en Bretagne, Hollande, Danemark, Panama, Martinique, Tahiti, et les lointaines mers du Sud, avec pour compagnons les peintres, les créanciers, les marchands du culte, les vahinés, l'océan, et au bout la solitude. Quel est le vrai Gauguin ? Un affairiste courant après la vente ? Un égoïste pourtant père de famille, abandonnant ses cinq enfants à Copenhague ? Un mystique réconcilié avec lui-même, peintre apaisé, dont la main fut guidée par les dieux maoris ? Un morphinomane des îles Marquises ?
" Où irons-nous demain, nous qui désirons sans fin ? ".
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Le 15 septembre 1923, Alain Gerbault débarque à New York sur le Firecrest après une traversée légendaire de l'Atlantique d'Est en Ouest qui aura duré cent deux jours - exploit alors inégalé. Il en publiera une relation : Seul à travers l'Atlantique. Le 2 octobre 1924, il quitte New York pour un tour du monde par Panama, l'océan Indien et le Cap de Bonne-Espérance ; il atteint Le Havre le 26 juillet 1929. Deux journaux de bord : A la poursuite du soleil et Sur la route du retour. Second tour du monde en 1932 sur le bateau de ses rêves, l'Alain-Gerbault : O.Z.Y.U. Un jour d'août 1941, un inconnu, malade, sur un voilier à bout de course, aborde l'île de Timor où il meurt le 16 décembre. L'Evangile du soleil est le testament de cet homme hors du commun.
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Enfant en Polynésie, adolescent à Madagascar, puis locataire à l'année d'une chambre d'hôtel parisien, Jean-Luc Coatalem a toujours aimé les voyages, fussent-ils immobiles. Devenu journaliste, il a aussi sillonné le monde, happé par un désir de voir autant que par une furieuse envie d'échapper, de recommencer.
Ce récit faussement autobiographique, qui oscille entre humour et poésie, propose, au-delà d'un éloge du déplacement et de la découverte, une quête de ces hautes clairières où se mêlent le réel et l'imaginaire. Le Pékin mystérieux de Victor Segalen, les Marquises sublimées de Stevenson, l'île de Robinson, la Bretagne immémoriale et l'improbable rocher de Pitcairn, l'histoire d'une graine magique ou d'un aïeul subjugué par l'Indochine, autant de pistes et de traces que remonte notre auteur. Ici, la lumière d'une rencontre au hasard d'un chemin d'Ombrie ; là, dans un taxi goanais qui brimbale, le charme d'une jeune indienne entrevue. Là encore, une navigation hypnotique vers le grand Nord et ses bleus icebergs.
Mais ce récit joue admirablement avec les illusions, les chausses-trappes, les feintes et les déceptions du déplacement : le leurre du voyage.
L'ailleurs devient systématiquement un ici dès que l'on y a posé le pied. Où est donc, dès lors, le vrai voyage ? Où commence le bout du monde ? Où aller pour se perdre ?
Sous la plume de Coatalem, chaque aller-retour devient un multiplicateur de soi. Chaque aventure, une autre facette du même voyageur, révélé autant que consolé par la géographie. Avec son récit ému, Jean-Luc Coatalem signe un surprenant anti-guide de voyage. -
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Le 15 septembre 1923, Alain Gerbault débarque à New York sur le Firecrest après une traversée légendaire de l'Atlantique d'Est en Ouest qui aura duré cent deux jours - exploit alors inégalé. Il en publiera une relation : Seul à travers l'Atlantique. Le 2 octobre 1924, il quitte New York pour un tour du monde par Panama, l'océan Indien et le Cap de Bonne-Espérance ; il atteint Le Havre le 26 juillet 1929. Deux journaux de bord : A la poursuite du soleil et Sur la route du retour. Second tour du monde en 1932 sur le bateau de ses rêves, l'Alain-Gerbault : O.Z.Y.U. Un jour d'août 1941, un inconnu, malade, sur un voilier à bout de course, aborde l'île de Timor où il meurt le 16 décembre. L'Evangile du soleil est le testament de cet homme hors du commun.
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Le 22 octobre 1849, Gustave Flaubert quitte Croisset pour un voyage en Orient qui va durer un an et demi. Il a 28 ans, ce voyage sera une expérience décisive. De retour à Croisset, il reprend ses carnets de route sans pour autant en envisager la publication. Ce sera sa nièce Caroline qui, après la mort de Flaubert, les publiera dans les {Oeuvres complètes}. Edition "expurgée", éliminant les confessions les plus intimes, notamment érotiques. Le collectionneur propriétaire actuellement du manuscrit a consenti à la publication intégrale des {Carnets}. Ils sont augmentés d'une préface proposant une interprétation nouvelle de l'oeuvre de Flaubert, de notes qui, en regard du texte même, donnent des informations historiques, topographiques et littéraires, enfin d'un index détaillé.