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Hoëbeke
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En 1860, un jeune graveur londonien de 22 ans se rend en Suisse pour illustrer un livre sur les Alpes. À Zermatt, la rencontre avec une montagne alors presque inconnue, le Cervin, va bouleverser sa vie. Il se fait immédiatement le serment d'être le premier à en gravir l'inaccessible paroi. Cet homme, que rien ne prédestinait à marquer l'histoire de la montagne, va devenir en cinq ans le plus grand des alpinistes de son époque. Le 14 juillet 1865, après quatorze tentatives, Edward Whymper et ses compagnons parviennent au sommet du Cervin. Une victoire malheureusement endeuillée par l'atroce tragédie de la descente. Quatre hommes sont précipités dans l'abîme de la face nord ; seuls Whymper et ses deux guides suisses échappent miraculeusement à la mort. Parmi les disparus, un lord anglais, sir Francis Douglas : le retentissement est immense. L'alpinisme, le Cervin, Zermatt et Whymper deviennent tristement célèbres. Les accusations pleuvent et Whymper, déjà profondément éprouvé par le drame, en gardera l'âme à jamais blessée... Il se lance alors dans une quête sans fin des cimes lointaines, découvrant tour à tour les glaces du Groenland, les montagnes des Andes et les Rocheuses canadiennes. Max Chamson dresse ici le portrait émouvant de cet homme hors du commun, dévoré par une passion et une énergie qui firent de lui «l'homme le plus haut du monde».
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Depuis sa parution en 1951, Contes à pic est demeuré l'un des livres les plus populaires de la littérature alpine. C'est aussi l'un des plus originaux, car il s'agit bien de contes, genre littéraire particulièrement délicat, précisément parce que l'auteur peut tout s'y permettre... Et Samivel ne s'en prive pas : ses «héros» sont cristalliers, alpinistes ou guides, mais on y croise aussi un saint facétieux et Napoléon, des marmottes qui parlent et un caillou qui pense. Et, quand il s'agit de raconter l'épisode le plus célèbre de l'histoire de l'alpinisme, la première ascension du Cervin, Samivel le fait du point de vue des choucas... Des gravures préhistoriques de la vallée des Merveilles aux montagnes sacrées de l'Himalaya en passant par les glaciers des Alpes, Contes à pic mêle avec verve, humour et fantaisie la légende - réelle ou inventée - à la réalité historique, et la vie intime des hôtes de la montagne, qu'ils soient à poils ou à plumes, aux actions et aux passions des hommes.
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La montagne compte peu d'écrivains comme Samivel dont la curiosité soit aussi universelle, les connaissances aussi vastes, le style aussi fin et évocateur. Le présent volume offre le meilleur de ses textes consacrés à la montagne, et on ne s'étonnera pas qu'ils soient de coloration et de styles divers. Les contes et nouvelles y vont de la saynète humoristique à l'évocation dramatique, mais les récits et essais qui composent la suite du volume ne sont pas moins variés. Samivel y prend position, avant l'heure, contre les téléphériques, défend le parc national de la Vanoise, raconte les heures délicieuses passées à observer chamois et bouquetins ou analyse «l'énigme» de l'alpinisme. Dans sa diversité même, Samivel déploie toute la palette de ses talents, mise ici au service d'une seule cause : l'amitié des montagnes.
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Le phare, voyage immobile
Paolo Rumiz
- Hoebeke
- Etonnants Voyageurs Hoebeke
- 29 Avril 2015
- 9782842305277
Paolo Rumiz n'en est pas à son premier voyage, lui qui a longé les 7 000 kilomètres des frontières de l'Europe, de l'Arctique à la mer Noire, traversé les Balkans, franchi les montagnes à la recherche d'Hannibal, descendu le cours du Pô... Et pourtant il s'apprête en ce printemps 2014 à vivre le plus étonnant d'entre eux. Son premier voyage immobile. Isolé dans un phare perché sur un rocher au milieu de la Méditerranée, avec pour seuls compagnons les gardiens. Et soudain le sentiment d'être libéré, sans agenda, sans horaires, sans aucune connexion avec le monde, enfin loin de tout mais curieusement peut-être aussi au centre de tout. Un nouvel univers où plus rien ne ressemble à rien, où même les étoiles ne semblent pas être à leur place. Se consacrant à l'exploration de son minuscule environnement, un kilomètre de long sur deux cents mètres de large, il nous raconte la nature, le cri des oiseaux, le silence des poissons, nous décrit le bâtiment où il loge, la lanterne du phare. Il nous parle tempêtes, orages, vents et nous fait partager le quotidien des gardiens, ceux d'aujourd'hui mais aussi ceux de jadis. C'est avec une indéniable volupté que ceux qui rêvent d'île déserte et de vie d'ermite se laisseront entraîner dans ce voyage immobile tout en délicatesse, empathie et érudition.
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Escalades dans les Alpes d'Edward Whymper (1840-1911) est le livre le plus fameux de toute la littérature alpine. Il raconte l'exploit le plus universellement connu de la conquête des montagnes, celui de la première ascension du Cervin, en 1865, et le terrible drame qui s'ensuivit:quatre hommes, dont un lord d'Angleterre, précipités dans l'abîme. Mais c'est aussi l'histoire d'une passion indomptable et singulière pour la montagne:celle d'un jeune et pauvre dessinateur, venu dans les Alpes par hasard et devenu l'un des plus grands alpinistes de tous les temps.Si le Cervin est au centre de ce livre, d'autres sommets prestigieux en sont également les héros, comme l'aiguille Verte, au-dessus de Chamonix, ou la barre des Écrins, dans les montagnes de l'Oisans.Aucun ouvrage ne retrace aussi fidèlement l'esprit de l'âge d'or de l'alpinisme, alors que tous les grands sommets des Alpes étaient encore à conquérir, que l'on n'avait qu'une idée imprécise de leur nom et de leur situation, et que la technique comme le matériel étaient rudimentaires. Un monde neuf et vierge que Whymper se sentait la mission non seulement d'explorer, mais encore de décrire.Dans Escalades dans les Alpes, ses récits d'ascension vont bien au-delà de l'intérêt historique. Ils conservent aujourd'hui toute leur puissance évocatrice.
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La montagne est mon domaine
Gaston Rebuffat
- Hoëbeke
- Montagne En Poche
- 11 Novembre 2021
- 9782072958816
Remarquable conteur, Gaston Rébuffat continue à incarner l'image même de l'alpinisme dont il a su mieux que tout autre transmettre l'esprit. Faisant passer avec simplicité et bonheur, à l'aide d'une formule étincelante ou d'une demi-confidence, I'essentiel du «sentiment de la montagne», il a ainsi permis à tous d'accéder à l'univers des sommets «entre ciel et terre». Les textes de cet écrivain de l'altitude étant devenus pour la plupart introuvables, Françoise Rébuffat, son épouse, eut l'idée d'en réunir la quintessence. C'est aujourd'hui chose faite et c'est une surprise : cet homme au caractère secret se raconte pourtant ici, autant au moins qu'il raconte «sa montagne», et c'est toute la vie d'un des grands alpinistes du siècle que l'on découvre, depuis la jeunesse passée à arpenter les calanques de Marseille jusqu'aux «grandes courses alpines» et à l'expédition de l'Annapurna. Une vie consacrée aussi à l'amitié. Amitié des hommes, lorsqu'il raconte des ascensions avec Maurice Baquet ou Haroun Tazieff ; amitié des montagnes, lorsqu'il décrit de prestigieux sommets, mont Blanc ou Cervin ; amitié pour la nature tout entière, et l'on découvre alors un autre Rébuffat, celui qui s'inquiète des agressions subies par l'environnement... Cette vision profondément humaniste de l'altitude lui appartenait en propre. Elle est pourtant devenue, grâce à son talent d'auteur, le lieu commun de tous ceux qui aiment la montagne.
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Étoiles et tempêtes : six faces nord
Gaston Rebuffat
- Hoëbeke
- Montagne En Poche
- 11 Novembre 2021
- 9782072958809
Les six faces nord les plus célèbres des Alpes, celles du Dru, des Grandes Jorasses, de l'Eiger, du Cervin, du piz Badile et de la Cima Grande di Lavaredo, la quintessence même de l'alpinisme de haute difficulté, le guide Gaston Rébuffat fut le premier à les avoir gravies toutes les six. Étoiles et Tempêtes raconte l'ascension de chacune d'elles. Un grand classique de la littérature alpine et, malgré des épisodes parfois dramatiques, le récit lumineux d'une aventure profondément humaine. Car la haute montagne selon Rébuffat est avant tout affaire d'amitié, pour les hommes comme pour les sommets. Plus qu'aucun autre, l'auteur a le don de transmettre cette passion dévorante et de faire ressentir à chacun l'atmosphère si subtile de l'altitude. Publié pour la première fois en 1954, traduit en de nombreuses langues, Étoiles et Tempêtes est le chef-d'oeuvre de Gaston Rébuffat.
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Le richissime lord Peter Witchell a disparu sur les arêtes de la Meije, à près de 4000 mètres d'altitude ! Kidnapping, assassinat, accident ? Accident à la Meije réussit une gageure : être tout à la fois un roman haletant et un authentique livre de montagne. Entre la Grave et la Bérarde, les arêtes prestigieuses du plus beau massif du Dauphiné sont le théâtre de cette intrigue. Une topographie impressionnante, que l'auteur connaît parfaitement et dont il utilise savamment les particularités pour nourrir son récit. Subtile rareté de la littérature alpine, devenu culte, le livre d'Étienne Bruhl invente un genre : le polar alpin.
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Cinquante ans d'alpinisme. La carrière de René Desmaison est d'une exceptionnelle longévité au regard des risques qu'il n'a cessé de courir! Dans cette autobiographie célébrant ses noces d'or avec la montagne, l'homme revient sur les étapes clés d'une vie rythmée par une soif inextinguible d'ascensions.Né dans le Périgord, le jeune René n'était en rien prédisposé à gravir les montagnes. Ses rencontres avec les bleausards (les grimpeurs de Fontainebleau) puis avec l'alpiniste Jean Couzy seront déterminantes. Rapidement, René Desmaison deviendra un alpiniste hors pair. Il plantera ses crampons sur tous les massifs du globe, privilégiant les versants les plus périlleux et les conditions météorologiques les plus rudes. Il inaugurera ainsi le grand alpinisme hivernal en réalisant la première ascension de la face ouest des Drus en 1957, puis celle de la face nord de l'Olan en 1960.René Desmaison n'a rien oublié de tous ses moments en montagne. Il évoque ainsi de nombreux exploits, des drames, mais aussi un sauvetage polémique pour lequel il sera radié de la célèbre Compagnie des guides de Chamonix.René Desmaison est mort le 28 septembre 2007 à l'âge de 77 ans. Totalisant quelque 1000 ascensions, dont 114 premières, son palmarès fut celui d'un héros, un géant bercé par l'ivresse des sommets et l'angoisse des pitons instables auxquels il confia sa vie à plusieurs reprises. Son parcours de miraculé fut aussi celui d'un surhomme blessé, meurtri par la cohorte des amis disparus, compagnons de cordée vaincus par «les forces de la montagne».
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Naturaliste de génie, salué comme le Balzac de la nature, Hudson a enflammé l'imagination des jeunes écrivains. Conrad dit de lui : "Il écrit... comme si un esprit d'une finesse et d'une douceur exceptionnelles lui chuchotait ses phrases."
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342 heures dans les grandes Jorasses
René Desmaison
- Hoëbeke
- Montagne En Poche
- 11 Novembre 2021
- 9782072930652
Le 11 février 1971, René Desmaison entreprend avec Serge Gousseault une grande première hivernale sur la face nord des Grandes Jorasses:la voie directe qui mène à la pointe Walker (4208 mètres).L'ascension se révèle difficile, la neige tombe sans discontinuer, les cordes sont très endommagées par des chutes de pierres, les pitons manquent. Le 15 février, à trois cents mètres du sommet, Serge Gousseault montre des signes de faiblesse alarmants. Désormais, chaque mètre gagné est un combat. Les bourrasques et le froid glacial épuisent l'homme qui meurt le 22 février. René Desmaison sera sauvé in extremis au quinzième jour.En son temps, ce drame des Grandes Jorasses souleva une vive polémique sur les secours en montagne. Ce récit exceptionnel reste un hymne à l'ascension, une leçon de solidarité et un poignant témoignage sur la vulnérabilité de l'alpiniste face aux éléments.
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« - M. Philippe Chatel ?
- Lui-même. Qui est à l'appareil ?
- Christophe Fournier. Je suis le petit-neveu de Ludovic Fournier.
- Le fameux Sherlock Holmes de l'Oisans qui élucida en 1950 le meurtre de lord Witchell sur les arêtes de la Meije ?
- Mon grand-oncle raffolait des énigmes impossibles à résoudre. Avez-vous entendu parler de l'effondrement du Glacier Carré qui s'est produit le 7 août 2018 ?
- Non, j'aurais dû ?
- La Meije a rendu son verdict, monsieur Chatel. Ludovic Fournier et votre grand-père se sont trompés sur toute la ligne. Le meurtre de lord Witchell à la Meije n'est pas une affaire classée. » Avec Accident à la Meije, Étienne Bruhl inaugure en 1950 un genre nouveau : le polar alpin. Soixante-dix ans plus tard, Nicolas Le Nen relève le défi d'écrire la suite de ce livre devenu culte dans la littérature alpine. Affaire classée à la Meije entraîne une seconde fois le lecteur sur la reine de l'Oisans, dans les traces des héros d'Étienne Bruhl, pour une enquête aussi subtile et surprenante que celle des années cinquante.
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Le 29 mai 1953, Edmund Hillary et le sherpa Tensing atteignent le sommet de l'Everest. Après un demi-siècle de tentatives infructueuses, la plus haute montagne du globe - 8848 mètres - est désormais vaincue. De tous les ouvrages que suscita cet exploit historique, voici le seul témoignage écrit par l'un des deux hommes qui réussiront à accéder au toit du monde et à avoir la Terre entière à leurs pieds!Vivant et captivant, sincère et spontané, le récit de Hillary nous entraîne irrésistiblement dans un voyage extraordinaire:la conquête du «troisième pôle», le dernier grand chapitre de l'histoire de l'exploration, l'un des plus glorieux.
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En 1878, un touriste pas comme les autres visite la Suisse et la Savoie : l'Américain Samuel Langhorne Clemens, alias Mark Twain. De Lucerne à Chamonix, l'auteur suit un itinéraire des plus classiques. Son récit de voyage, traduit pour la première fois en français, est tout à fait inattendu.
Laissant libre cours à son humour satirique, le romancier pose un regard faussement candide sur la montagne et son folklore touristique. Des tyroliennes aux pendules à coucou, des edelweiss aux chamois, «petite bestiole qui hante par milliers les hôtels suisses» : rien ne résiste à sa critique loufoque. Ses deux personnages - Mark Twain en voyageur irascible flanqué de son servile compagnon Harris - tentent désespérément de comprendre la montagne. Ils se livrent à toutes sortes d'expériences saugrenues : faire bouillir un guide, prévenir les avalanches à l'aide d'un parapluie ou entreprendre une ascension en télescope...
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En 1938, trois séminaristes grenoblois découvrent par hasard l'univers de la haute montagne et s'y plongent avec l'inconscience des débutants. Ils sont sans le sou, mais leur enthousiasme est sans borne... Au point de faire quelques entorses à la stricte discipline du Séminaire ! Au fil de leurs équipées, nos futurs curés apprennent qu'il n'est pas facile de louer une paire de skis avec une soutane, s'initient aux joies et aux déboires du rappel, et enfin abordent les sommets du massif des Écrins dans l'innocence la plus totale. Leurs intuitions les gouvernent à contretemps : ils entrevoient de terribles dangers là où il n'y en a guère et prennent les plus grands risques sans même s'en rendre compte. Autre problème, leur statut social, qui les met dans une position gênante lorsqu'une jeune fille, abandonnée par son compagnon de course, décide de se joindre à eux, sans se douter à qui elle a affaire ! Dix ans plus tard, l'auteur, Jean Sarenne (1915-1974), devenu curé de montagne et alpiniste accompli, peut l'avouer : «Mes meilleurs souvenirs sont ceux de notre première semaine en Oisans.» Celle-là même dont il nous raconte les péripéties, avec autant d'ironie que d'émotion, dans cet ouvrage délicieux.
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Maurice Chappaz, écrivain valaisan, occupe une place unique dans la littérature alpine. Ambitieux, son propos n'est pas tant de raconter des ascensions que de restituer «l'absolu du désert neigeux», dire «les tempêtes, le vertigineux cercle des cimes blanches et tous les gestes de l'homme sur la piste».
Du mont Blanc au mont Rose, sa traversée des glaciers tient du parcours initiatique. Emporté par l'ivresse de l'altitude, il capte l'insaisissable, irriguant son récit du flot des sensations qui envahissent l'alpiniste. Dans La Haute Route, il rassemble tout ce qui lui fut donné d'éprouver de l'oreille, de l'oeil, du nez, du jarret et surtout du trouble des entrailles... Pour Maurice Chappaz, «la littérature alpestre peut s'assimiler à la littérature érotique». Dans les caresses de la montagne, il voit une ascèse, un effort qui comble, en les épuisant, la bête et l'âme.
Dans la mémoire des alpinistes, ces pages vont réanimer ce qu'ils auront vécu de plus fort et de plus subtil, mais en donnant à leur montagne familière les dimensions qu'ils s'étaient contentés, souvent, de pressentir. Les autres, les gens du bas pays, auront la révélation de l'altitude, de même que les terriens comprirent la mer en lisant les romans de Joseph Conrad ou d'Herman Melville.
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Né dans un petit hameau de la vallée de Chamonix, Armand Charlet (1900-1975) est unanimement considéré comme le plus grand guide français du XXe siècle. Dans Vocation alpine, il évoque sa jeunesse et son apprentissage jusqu'au «clou» de sa carrière : la première traversée des aiguilles du Diable en 1928.
Un grand guide, Armand Charlet? Bien plus : un homme devenu légendaire! Sur l'aiguille Verte, sa montagne de prédilection, il ne tracera pas moins de sept nouveaux itinéraires, et la gravira plus de cent fois. Son talent exceptionnel est si vite reconnu que, dès 1924, un col est baptisé à son nom! Il mène ses clients à grande allure, fait preuve sur la glace d'une technique incomparable et se montre, sur le rocher, d'une audace folle qui l'amène à franchir sans pitons (encore presque inconnus à Chamonix) des passages d'extrême difficulté, au prix parfois d'acrobatiques coincements de piolet dans une fissure.
Armand Charlet, exigeant pour les autres autant que pour lui-même, se plaint parfois de ne pas trouver de «clients» à sa mesure... C'est que, dans les années qui suivent la Grande Guerre, l'alpinisme français est en pleine mutation : le Groupe de Haute Montagne réunit un petit cénacle d'amateurs pour lesquels l'alpinisme se conçoit sans guides. Le handicap est d'autant plus grand pour Charlet qui doit concilier les exigences du métier avec son ambition évidente de marquer l'histoire.
On croisera aussi, au fil des pages, un jeune alpiniste débutant mais enthousiaste, qui fait ses premiers pas en haute montagne en compagnie d'Armand Charlet : Roger Frison-Roche.
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Chasseur, Henri-Frédéric Faige-Blanc l'était, comme tout montagnard du XIXe siècle, ou presque. La chasse n'était pour lui que le meilleur prétexte pour vagabonder à son aise dans ses chères montagnes du Dauphiné. C'est alors qu'il prit le pseudonyme d'Alpinus, collectionneur insatiable de pierres et d'insectes, d'histoires simples et de traditions immémoriales. Alpinus, un montagnard passionné doublé d'un érudit, un original.
A tant aimer les Alpes, les arpenter quotidiennement, les observer attentivement, il en acquit une connaissance prodigieuse. En résulte un livre qui ne ressemble à aucun autre, un témoignage unique sur la faune et les moeurs d'un temps où il fallait, entre autres, savoir cohabiter avec l'ours... plantigrade n'effrayant que les ignorants.
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Jours tranquilles à Bangkok
Lawrence Osborne
- Hoëbeke
- Etonnants Voyageurs Hoebeke
- 1 Février 2018
- 9782842305956
Lawrence Osborne échoue à Bangkok pour des soins dentaires low cost avant de s'apercevoir qu'il peut y vivre pour seulement un dollar par jour.
Le Bangkok d'Osborne est animé, ardent et plein de contradictions. L'auteur erre dans les rues, dîne d'insectes, arpente les quartiers oubliés ou les temples à l'abandon et écume les bars louches.
Guide sans inhibition, l'auteur nous convie à une expérience viscérale de Bangkok, dans le quotidien atypique d'une bande d'expatriés, retraités pour la plupart, qui a trouvé un paradis perdu dans cette ville fébrile où se mêlent pratique bouddhiste ancestrale et « nouvelles moeurs sexuelles ». Jours tranquilles à Bangkok est une lettre d'amour à la ville qui a relancé la foi d'Osborne dans l'aventure et le monde.
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Photographies de l'auteur
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«Je ressentis comme une élévation de l'âme. Je n'avais jamais vu pareil paysage.» Telle est la réaction de Wilfred Thesiger en découvrant pour la première fois les montagnes enneigées du Kurdistan irakien. L'explorateur de légende a toujours été attiré par la montagne. De 1950 à 1965, pendant plus de trente années, il a voyagé dans le Kurdistan irakien, le Pakistan, l'Afghanistan, l'Inde et le Népal, découvrant des paysages et des populations qui avaient conservé l'aura mystérieuse de l'intérieur de l'Asie et des terres inconnues.Ce fut pour lui l'occasion de rencontres avec des hommes exceptionnels que peu d'Européens connaissaient, et dont certains, comme les Yazidi, étaient à l'époque considérés comme des adorateurs du Diable.Tiré de ces carnets inédits et mis en forme par Wilfred Thesigner lui-même, voici un document exceptionnel qui magnifie les épreuves, les dangers mais aussi les plaisirs que vécut le grand explorateur lors de ses voyages en Asie, et où il ressentit la même impression d'infinité de l'espace que celle éprouvée dans les déserts d'Arabie.Avec la disparition de Wilfred Thesiger, décédé en juillet 2003 à l'âge de 93 ans, s'éteint la grande époque de l'exploration du siècle dernier. Couronné par une multitude de prix et de décorations, il avait su rester rebelle, scandaleusement libre, s'étant choisi nomade, pour ne pas dire sauvage...
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Repartir, au plus vite.
Cap donc sur l'Afrique, à bord du fidèle Omoo. Sans plan bien établi. N'est-ce pas cela, très exactement, "partir à l'aventure"? Traversée du golfe de Gascogne, longues flâneries à Séville. Et enfin l'Afrique, Alger, Tunis, Tobrouk, Le Caire, Port Saïd: on croit rêver, dans une atmosphère d'un autre temps, comme immobile, temps des colonies, des administrations tatillonnes et exténuées sous des chaleurs moites. Puis c'est la Somalie; les longues caravanes, les premières chasses -la solitude du désert n'est-elle pas comparable à celle de la mer? Long voyage entre Aden et la côte somalienne, Cabo Elefanto, Mombasa. Et l'éblouissement total, tout à tour: le Kenya. Annie et Luis Van de Wiele vont y demeurer cinq ans. Cinq années d'une insolente liberté. Mais pour vivre ce rêve-là, il leur faudra vendre l'Omoo...
Ce livre, inédit, prend exactement la suite de Pénélope était du voyage. Disons-le tout net: il a un charme fou. C'est qu'Annie Wan de Wiele, avec humour, vivacité et poésie, n'en finit pas de s'émerveiller de l'inépuisable beauté du monde, et de la réjouissante étrangeté de ceux qui l'habitent. Comme ils paraissent tristes, nos professionnels de l'exploit, comparés à elle!
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